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Rusty

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Messages postés par Rusty

  1. Au sens propre, l'exception culturelle signifie la mise en place de barrières par un Etat pour limiter le libre-échange de la culture et permettre de promouvoir les artistes nationaux. Cela a pris historiquement la forme de clauses de sauvegarde dans les accords internationaux du GATT qui permettent aux pays de limiter l'arrivée de produits culturels étrangers (notamment hollywoodien). Certains pays européens utilisent encore ces clauses, mais ils s’arrêtent là.

     

    Le terme d'exception culturelle francaise est, lui, unique au monde. Il recouvre plusieurs principes :

     

    - Pour la télévision et le cinéma, il s'agit de de centraliser les financements de la filière cinéma dans un bidule étatique, le CNC, qui subventionne des films avec, notamment, l'argent des chaines de télévision et des opérateurs télécoms. Par ailleurs, les chaines de télévision n'ont pas le droit de produire leurs contenus : elles financent partiellement ou totalement des productions (films, téléfilm, série), obtiennent de les diffuser un certain nombre de fois sur leurs chaines pendant une période déterminée (par ex. 1, 3 ou 5 ans) mais n'ont pas les droits sur ces productions qu'elles ont totalement financées (costaud déni du droit de propriété). Les droits appartiennent à un producteur indépdendant qui n'a rien financé mais qui ira ensuite les vendre à l'étranger, les sortira en DVD..etc et empochera les recettes ! Bien sur, les chaines ont l'obligation de financer des productions françaises en investissant un certain % de leur chiffre d'affaire.

     

    - Pour la radio, les stations doivent diffuser 40 % de chansons francophones, ie. avec des paroles en Francais, David Guetta ne compte pas ! Cela explique en partie l'offre ridicule des radios françaises par rapport aux radios étrangères (BBC Radio One en UK, Virgin radio en Italie qui sont de bonne qualité par ex.)

     

    - enfin, je finis avec le meilleur, pas strictement propre à la France dans sa fonction il est vrai : la SACEM (gestion des droits d'auteurs). Leur site internet est très instructif, vous y apprendrez que vous devez payer des droits d'auteur lorsque vous diffusez de la musique à une kermesse : sacem

     

    -...etc, il y a surement d'autres réglementations propres à la France.

     

  2. Il est urgent de rallumer la télévision

     

    Un article intéressant qui apporte un éclairage sur l'échec de la production audiovisuelle française :

     

     

    Le contexte réglementaire comme les freins culturels expliquent cet échec. L'exception culturelle est devenue une barrière réglementaire handicapante qui a abouti à un compartimentage des métiers. En voulant à tout prix marquer l'indépendance des producteurs, elle a contribué à créer une paix armée entre diffuseurs et producteurs, au mépris de la qualité des oeuvres. La hiérarchie culturelle des genres nie également les dynamiques de marché, les programmes de flux comme les sketches ne bénéficiant pas des 265 millions d'euros d'aides publiques distribuées par le CNC en soutien à la production, largement ciblées sur les documentaires et la fiction. Le morcellement du secteur en une multitude de petits acteurs est aussi préjudiciable. Enfin, le saupoudrage des aides et commandes publiques empêche toute consolidation du secteur : la moitié des producteurs qui ont travaillé pour le groupe France Télévisions en 2013 ont produit exclusivement pour celui-ci.

    Ce système a créé des rentes de situation préjudiciables à l'innovation et n'a vu émerger aucun champion national capable de rivaliser avec les grands acteurs dont le terrain de jeu est devenu mondial.

     

    La fameuse exception culturelle.

     

  3.  

    Ca dépend, tu veux etre nonossé?

     

    Difficile de répondre sans en connaitre les tenants et les aboutissants.

     

     

     

     

    :jesaispo:

     

     

    J'ai demandé ce qu'il buvait mais il n'a pas répondu  :icon_sad:

     

    Pardonne-moi Astha, je n'avais pas vu la question dans ton message. Pour te répondre, du rhum (coca), du champagne et de la blanche (la bière, pas la poudre).

  4. La route de la Servitude de Hayek et Libéralisme de Salin. En ce moment, je lis "La monnaie, histoire d'une imposture" de Simonnot et Le Lien. Mais il s'agit surtout d'une critique de l'utilisation de la monnaie, pas un enseignement du libéralisme à proprement parler.

     

    Pour la suite, je ne désespère pas de trouver d'autres bouquins libéraux à ma bibliothèque municipale.

  5. Bonjour à tous,

     

    Comme de coutume, une courte présentation :

    Je commence tout juste à découvrir le libéralisme grâce à quelques lectures (Hayek, Salin et Pulp Libéralisme pour le moment) et j'espère approfondir tout cela ici ! 

     

    Comment en suis-je venu à m'intéresser à tout cela ? je dirais que l'offre politique étant particulièrement faiblarde depuis quelques années, je cherchais des propositions alternatives un minimum cohérentes. Après un intérêt rapide pour la clérocratie, je suis tombé sur le libéralisme, un peu par hasard je l'avoue. Je me suis rapidement identifié au positionnement "anti-Etat fort" auquel je suis sensible depuis très longtemps.

     

    Enfin, quelques centres d'intérêt : la musique, les médias et le sport de manière générale.

     

     

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