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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. @ NoName : Ah mais ça, je suis totalement d'accord. Le féminisme ne sert pas à grand-chose, conceptuellement. Tout comme la plupart de leurs actions, concrètement. Partant de principes creux, de postulats faux, elles accomplissent des actions non-pertinentes qui aboutissent ou aboutiront à des échecs éclatants. Les seules actions ayant un effet notable sont justement celles où le féminisme tel qu'on le connaît est superflu.
  2. L'immigration est un fait. Il faut avoir conscience de plusieurs éléments : - le point de vue d'où on parle. Certains, ici, partent du global vers le particulier ; d'autres, du particulier vers le global. Ce n'est pas la même approche. - Le caractère concret ou abstrait de l'approche. D'un point de vue global et abstrait, les flux de migration sont une donnée indéniable, qui ne posent pas en soi de problèmes particuliers. Tout au plus, ces flux doivent-ils être régulés compte tenu d'autres données abstraites -place disponible, ressources, chômage, système de protection social-. Sur la place ou les ressources disponibles, l'Europe n'a aucun argument à avancer pour limiter l'immigration. Pour le chômage, des débats sont possibles. Le problème central me semble être le système de protection social. Faute de recensement exact, avec l'immigration origine par origine, le chômage pour chacune des origines, les cotisations et impôts versés, les sommes versées au titre des aides, le coût en terme d'infrastructures (Education, route, transports publics...), bref, une comparaison entre les dépenses et les recettes, ce dernier point n'a jamais pu être tranché de façon incontestable. D'un point de vue personnel et concret, l'immigration pose un double problème éthique : - Comment peut-on jeter la pierre à un homme ou une femme qui fuit la pauvreté ou la misère? Un français qui s'expatrie car son avenir en France est bouché a les mêmes finalités que les migrants traversant les mers et les océans. Ils ne méritent pas l'excès d'indignité dont on les accable, de ce point de vue. - Les indigènes ont-ils à changer au nom de la tolérance? Les immigrés ont-ils à abandonner leurs valeurs au nom de l'intégration? Les hommes ne sont pas des abstractions, ils viennent avec leurs espoirs, leurs rêves et leurs valeurs. Un immigré d'Afrique de l'Ouest sera, statistiquement, enclin à la haine de l'homosexuel ; certaines pratiques occidentales sont perçues comme des vices ailleurs (par exemple, la défense des droits des homosexuels est parfois perçu comme une tentative d'imposer l'occidentalisation à telle ou telle société traditionnelle). Comment, très concrètement, accueillir des gens qui méprisent voire haïssent les valeurs fondatrices de la société d'accueil? Une société multiculturelle n'est imaginable que si chacun peut supporter l'existence de l'autre (NB : ce que la novlangue nomme "vivrensemble"). De ce point de vue, il n'y a pas lieu de porter aux nuées l'immigré : tabasser untel ou untel est tolérable au bled, pas ici. Ou certains fonctionnements tribaux, qui dérivent parfois en mafia. La tolérance a ses limites.
  3. Mes doutes sur cette théorie partent d'un point très simple : Comment ses promoteurs ont-ils déterminés le régime alimentaire des hommes et des femmes ayant vécu il y a 750 000 ans? J'ai bien peur que cette détermination soit un postulat. De même, une femme sous-alimentée ne voit pas son génome transformé ; tout au plus, l'environnement dégradé va sélectionner les plus aptes à survivre. Mais la plus petite taille des femmes s'observe sur de nombreux continents, dans de nombreux peuples. Les mêmes tabous, les mêmes normes sociales s'appliqueraient en tout lieu et en tout temps et expliqueraient en conséquence la plus petite taille des femmes? Pourquoi, dans les sociétés matriarcales, le dimorphisme sexuel n'est-il pas inversé? Pourquoi, chez les primates, constate-t-on le même dimorphisme sexuel que chez les humains? Les primates sont-ils soumis aux mêmes tabous et normes sociales que les humains? D'après le documentaire en question, cette "discrimination alimentaire" perdurerait encore aujourd'hui, avec un ordre social "systématique", une "inégalité imposée", "une domination qu'on ne remarque pas tellement elle va de soi". Autrement dit, partout dans le monde, on impose aux femmes de manger de la salade, et aux hommes des pizzas. Bref : bullshit. Comme les autres conneries sur les numéros de sécu, le mobilier urbain hostile aux femmes, ou la grammaire comme déterminant de la culture du viol. Bull-fucking-shit. Le féminisme devrait se résumer à deux choses : - un égal accès aux responsabilités, avec une même rémunération, dès lors que les situations sont identiques (NB : autrement dit, toutes choses égales par ailleurs). - une répartition intelligente des tâches ménagères dans un couple, bref, gueuler sur son compagnon si c'est un odieux flemmard. Une fois ces deux objectifs atteints, elles devraient disparaître en laissant tranquille la grammaire, le mobilier urbain et les numéros de sécu.
  4. @ Poney : Laquelle? Dans ce documentaire, il y en avait une douzaine (de scientifiques, j'entends). Sa thèse consiste bien à dire que la petite taille des femmes résulte d'une domination multi-millénaire, invisible, qui les a impactée génétiquement et a modifié leur alimentation? Une forme de traumatisme inconscient hérité du fond des âges, une inégalité gravée dans les corps? Je trouve plutôt contestable, fut-ce en logique, de considérer que le dimorphisme sexuel est une inégalité...
  5. Il existe une thèse sur chacun des points : la guerre, la petite taille des femmes etc...Une connaissance, militante à Osez le Féminisme, me permet d'être au courant des dernières débilités du moment dans ce domaine. Vous voulez un lien vers la vidéo du documentaire exposant cette thèse? Ou vers un autre documentaire expliquant que la règle grammaticale "le masculin l'emporte sur le féminin" aurait un lien de causalité avec l'asservissement des femmes? Certaines font même un lien entre patriarcat et capitalisme. Mais le sujet ne semble pas être de disséquer la stupidité de chacune de ces thèses. En 320 pages, ça a déjà dû être fait à l'époque.
  6. Ma théorie sur l'existence du féminisme, qui découle d'une observation empirique très pointue de mon cercle amical (on notera la haute qualité scientifique de l'échantillon) : - certaines féministes le sont par souci d'équité. Elles ne sont ni les plus militantes, ni les plus bruyantes. Elles désirent simplement une rémunération égale à travail égal avec compétences égales, ce qui me paraît logique. - d'autres le sont par opportunisme. Elles sont atroces. Elles sont militantes, bruyantes. Le patriarcat est la cause de la guerre, de la petite taille des femmes, de la violence, de la délinquance, des violences faites aux femmes et aux enfants et se manifeste par l'urbanisme, les numéros de sécu, le prix des lingettes. La cause de leur opportunisme? A mon avis, le fait que ce sont de petites bourgeoises n'est pas innocent. Être communiste quand on est bourgeoise et qu'on aspire à le rester, c'est compliqué. Fort heureusement, en substituant le capitalisme/libéralisme par le patriarcat, on garde la même grille de lecture du monde (holiste et simpliste) et on peut se placer dans le Camp du Bien (ie des victimes). - les dernières le sont par pur cynisme. Duflot en est l'archétype : vous la critiquez pour sa médiocrité? C'est du sexisme. Cela marche aussi avec le racisme ou l'antisémitisme. Le succès du féminisme débile s'explique justement par sa débilité. C'est accessible aux simples d'esprit, numériquement plus nombreux. Ces simples d'esprit connaissent mal l'élégance, le doute et font preuve d'une grande intolérance à l'égard de ce qui ne va pas dans leur sens. Du coup, elles font beaucoup de bruit. Ce qui attire d'autres simples d'esprit. Quant aux problèmes rencontrés par les femmes, c'est un gros sujet. Il faudrait distinguer sujet par sujet.Certains me semblent réels, notamment les impacts d'une maternité sur une carrière.
  7. Dans les coûts, vous prenez en compte les transports pour aller à l'aéroport? Par exemple Beauvais?
  8. C'est mon boulot d'enculer les mouches. Le harcèlement de rue est pénible ; il n'y a pas lieu de le rendre illégal. On semble être d'accord. Lutter contre le harcèlement de rue implique de s'interroger sur ses causes. Une fois exclu les abstractions holistes (le patriarcat), il reste quoi?
  9. @ Librekom : pas de soucis pour l'avatar Sinon, il y a toujours influence. Pas forcément en une décennie, mais sur le temps long les interactions impliquent nécessairement une influence, d'un côté comme de l'autre. Aux USA ou ailleurs. Après, que l'intégration ne soit pas, en soi, le problème central : j'approuve. A mes yeux, tout ça n'est qu'une question de flux, de stock et d'infrastructures. Une telle approche est peut-être trop dépassionnée pour un tel sujet.
  10. Citronne, un délit n'a pas toujours besoin d'une victime, c'est vrai. Il en va ainsi de certaines infractions en droit des sociétés, où la seule violation de certaines normes (comptables, par exemple) peut être pénalement répréhensible. J'attire ton attention sur un point : nous ne parlons pas de normes comptables. Les bons sentiments ont un effet excessivement pervers : à vouloir simplifier la vie à la "victime", notamment au niveau probatoire, on en arrive petit à petit à une véritable présomption de culpabilité. C'est le cas au civil pour le harcèlement sexuel. J'attire ton attention sur un second point : la subjectivité dont je parle signifie qu'on ne répond plus, ici, aux règles de la logique. Une définition précise alliée à l'application des règles logiques permet une certaine prévisibilité dans l'application d'une norme juridique. Une définition imprécise se fondant sur le ressenti (le harcèlement est typique) n'assure pas cette prévisibilité : nous sommes tous coupables en puissance (à ce titre, l'apologie du terrorisme est un cas d'école. Faire l'apologie de la Résistance, est-ce une apologie du terrorisme? En quoi cela l'est moins que dire "je me sens Charlie Coulibaly"?). Prenons le harcèlement sexuel, défini à l'article L.1153-1 du Code du travail : "Soit de harcèlement sexuel, constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en toute forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers." - qu'est-ce que la dignité? Quand est-ce "humiliant"? Ou offensant? Ou intimidant? Cela dépend grandement du ressenti, qui varie d'un individu à l'autre. Un même fait pourrait donc être répréhensible ou non en fonction du ressenti du récepteur... - qu'est-ce qu'une pression grave? Je vous laisse le soin de méditer là-dessus. - A noter qu'outre les imprécisions, on a un régime probatoire allégé pour la victime alléguée. C'est une méthode potentiellement efficace, dès lors, d'accuser l'employeur de harcèlement : à lui de se débrouiller pour prouver qu'il est innocent. Fort heureusement, il y a eu tant d'abus que, désormais, se dire victime de harcèlement agace les juges...
  11. Le fait de ne pas s'intégrer n'implique pas que les deux groupes sociaux soient hermétiques. Autrement dit, le groupe qui ne s'intègre pas peut avoir un effet sur le groupe d'accueil. Je vous fais trois schémas, cela évitera le pavé : Le groupe A est le groupe immigré, le groupe B le groupe d'accueil. Syncrétisme Groupe A <=> Groupe B Les deux groupes s'influencent l'un l'autre et vont finir par fusionner pour former une nouvelle culture. Assimilation Groupe A <- Groupe B Le groupe d'accueil assimile le groupe immigré. Ce dernier n'a que peu d'effet sur le cadre culturel préexistant. Colonisation Groupe A -> Groupe B Le groupe immigré n'est pas impacté par le cadre culturel de la société d'accueil. Le groupe immigré va modifier le cadre culturel d'accueil pour le rendre conforme à son cadre d'origine.
  12. Vous avez totalement, entièrement, complètement raison. L'étude des régimes et des constitutions permet de constater un fait : il existe deux univers distincts, celui du droit et celui des faits. Une Constitution, c'est du droit. Elle n'a que la valeur qu'on veut bien lui prêter. L'essentiel, le point central est politique. Sans l'état d'esprit adéquat, les textes seront ignorés, déformés, contournés. Un bout de papier ne saurait remplacer la vertu civique, je le crains. Les américains ont pu croire qu'en créant un équilibre des pouvoirs, les vices des hommes aux intérêts antagonistes s'annuleraient ; la pratique moderne du pouvoir démontre qu'ils ont été quelque peu optimistes. Les vices ne s'annulent pas par la mécanique institutionnelle, tout comme la vertu civique ne se décrète pas. La meilleure garantie aux libertés reste l'attachement du peuple à ces dernières. En somme, une Constitution libérale est nécessaire (elle servira d'assise à certaines libertés juridiques) mais est très loin d'être suffisante. Un parti libéral me paraît infiniment plus urgent.
  13. L'effet Matrix, c'est bien là le problème (que j'appelle "cause transcendante"). Une fois que tu as la "révélation", tu es dans le Camp du Bien. Toute contradiction devient, dès lors, impossible. Pire, les militantes sont entraînées pour s'assurer de leur aveuglement, avec des réponses toutes prêtes aux principales remarques. Tel problème concerne aussi les hommes? Mansplanning. Tel problème n'est peut-être pas si grave qu'elles le pensent? Culture du viol. Leur méthode est souvent puérile, stupide et elles versent dans le mélodramatique? Approche patriarcale qui veut réduire les féministes à des hystériques ou des aigries. On agrémente ça de quelques attaques ad hominem (on catégorise l'ennemi : homophobe est à la mode, réactionnaire reste indémodable) et le tour est joué : on a une féministe militante.
  14. Mon sentiment sur le féminisme, qui n'engage que moi (mais que je partage avec tous) : Le féminisme à la "Osez le féminisme" et autres chiennes de gardes est un post-marxisme. Il permet de substituer la lutte des sexes à la lutte des classes et a, de ce fait, une immense vertu : la bourgeoise qui, du point de vue de la lutte des classes, est du mauvais côté de la lutte peut, grâce à la lutte des sexes, être dans le camp du Bien et ainsi faire la leçon au con de prolo. Ainsi, le féminisme post-marxiste est, à mes yeux : - un dérivé du marxisme avec tout ce qu'il peut y avoir d'antilibéral. Les êtres humains sont essentialisés, ils ne sont pas libres mais soumis à un conditionnement (lié à leur sexe genre). Des taxes comportementales, la propagande à l'EdNat, la censure et quelques infractions pénales permettront, par la peur et la contrainte, de briser ce conditionnement. - une cause transcendante, qui justifie les entorses aux grands principes : il s'agit, tout de même, de libérer la femme du joug multi-millénaire du patriarcat cis-genre carniste. Le côté transcendantale ressort de la prose féministe et de leur iconographie : il y a d'un côté les conditionnés, les aveugles à la Vraie Foi et de l'autre Ceux qui savent. Cela rend toute contradiction impossible : si vous n'êtes pas d'accord, c'est parce que vous êtes conditionnés. - une tartufferie. Ce sentiment diffus doit être assez partagé : voir Caroline Fourest donner des leçons à la terre entière a quelque chose d'exaspérant. Pour me raccrocher à ce qui précède, c'est un mal bien connu que vous décrivez : les infractions pénales plutôt vagues, qui font de chacun un coupable potentiel. "Harcèlement" ou "Apologie" ou "Incitation" font partie des termes juridiques que je ne peux plus supporter. Ce sont des termes soumis à une certaine subjectivité : ainsi, ils existent aussi (si ce n'est avant tout) dans l'oeil de l'observateur plutôt que dans la réalité.
  15. Je suis un fervent admirateur de l'amitié franco-allemande de 1940. D'où mon amour des alsaciens : nous avons un point commun. Et ils aiment le gras. Par conséquent, ce sont des gens respectables. EDIT : merci à tous pour votre accueil.
  16. Bonjour à tous. Je suis Flashy. J'aime : Les échanges : d'idées, de biens, de fluides. La clarté : de la loi, des idées, des paroles. L'honnêteté, notamment intellectuelle. La vie : viande, alcool et sexe. L'altérité : la Suisse, le FSP, les alsaciens. L'intelligence : savoir, douter, surmonter. J'aime pas : Les restrictions : des idées, des biens, des fluides. L'obscurité : la diarrhée législative, le prêt-à-penser, la novlangue. Le socialisme, notamment français. La mort : socialisme, écologisme, féminisme. Le vivrensemble : la République, Paris, les parisiens. La bêtise : Valls, Taubira, Hamon, Montebourg, MST, NVB, Duflop, Taubira, Sarkozy, Copé, Juppé, Alain Badiou, Clarke, Patrick Cohen, Dieudonné, Soral, Joffrin, Osez le Féminisme... Je suis Un mâle. Libéral de profession, libéral de conviction. Jeune (-30 ans). Pessimiste. Gamer. Historien du dimanche. Doué d'un esprit critique. Juriste. Heureux de vous rencontrer. Je ne suis pas Une lopette. Dépendant de profession, étatiste de conviction. Eternel. Fataliste. Amoureux de l'Immonde ou d'Anal+. NVB. Charlie. Modeste. Doué pour les présentations.
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