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Lowlife

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  1. "Mon" patriotisme civil ? C'est celui de tous les grands penseurs et homme d'Etat libéraux Trouvez moi un penseur qui estime que l'Anarcapie, la Minarchie ou la Grande Société peut se passer de cohésion patriotique au sein de sa population, je vous en serais gré.
  2. Quelque chose de grandement nécessaire n'est pas forcément souhaitable ou applicable Vous sous-estimez le goût pour la servitude des populations
  3. On ne construit pas ce sentiment d'un point de vue libéral si j'en crois Cugieran. Le libéralisme doit laisser la "nature humaine" s'exprimer quand bien même elle aboutit à des conclusion strictement illibérales (chaque jour nous prouve que les hommes s'accommodent fort bien de la servitude).
  4. Mises pas assez libéral pour vous lui aussi ? "Le patriotisme est le zèle pour le bien-être , la floraison et la liberté de sa propre nation" Neither is nationalism identical with patriotism. Patriotism is the zeal for one’s own nation’s welfare, flowering, and freedom. Nationalism is one of the various methods proposed for the attainment of these ends. But the liberals [Mises uses liberal in the classical sense– so think “libertarian.”] contend that the means recommended by nationalism are inappropriate, and that their application would not only not realize the ends sought but on the contrary must result in disaster for the nation. The liberals too are patriots, but their opinions with regard to the right ways toward national prosperity and greatness radically differ from those of the nationalists. They recommend free trade, international division of labor, good will, and peace among the nations, not for the sake of foreigners but for the promotion of the happiness of their own nation.
  5. Hayek fait l'éloge du patriotisme civil des Pères Fondateurs à plusieurs reprises Dans La Constitution de la Liberté Ai-je à dire que l'aversion pour le nationalisme est pleinement compatible avec le patriotisme entendu comme l'attachement profond aux traditions de son propre pays? Mais le fait que je préfère certaines traditions de mon pays, et que j'éprouve du respect pour elles, ne saurait être la cause d'une quelconque hostilité envers ce qui est étranger et différent
  6. Staline raisonnait comme vous, au mépris des recommandations de ses généraux les plus brillants, il a payé très cher son immobilisme.
  7. Vous voulez faire survivre le libéralisme de quelle manière sans un minimum de patriotisme civil ?
  8. Le multiculturalisme prend d'avantage en considération l'existence de revendication communautaires que l'épanouissement des individus Le "holisme républicain", en voulant supprimer les communautés pour n'en faire plus que des hommes libres au service de la Nation, me paraît bien plus liberhallal
  9. Il existe un rapport évident et direct : l'intégration Doit-on demande aux immigrés de s'adapter ou doit-on nous adapter à eux ? Le républicanisme français relève paradoxalement bien plus proche de la société tribale et holiste que la société nord-américaine des accommodements raisonnables, nous demandons aux immigrés d'être comme nous pour faire "corps" avec eux.
  10. Bien entendu, mais on retombe dans la "barbarie" à penser que notre rationalité moderne est l'ultima ratio de toutes les destinées humaines. Toujours Lévy Strauss : En refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les plus "sauvages" ou "barbares" de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie.
  11. Hayek invoque rien de moins que la nécessité d'une révolution anthropologique (le dépassement de la société politique par la société de marché) Il faut nécessairement un homme nouveau et des élites volontaristes pour rendre cet idéal praticable
  12. C'est POE qui a a raison. L'homme antiraciste et universel n'existe pas dans la nature, c'est un idéal récent. Dans les écrits de Lévy Strauss, ce dernier constate que l'inhumanité chez les primitifs commence avec la tribu voisine de 2km. Chapitre 3 de Race et Histoire Cette attitude de pensée, au nom de laquelle on rejette les "sauvages" (ou tous ceux qu'on choisit de considérer comme tels) hors de l'humanité, est justement l'attitude la plus marquante et la plus instinctive de ces sauvages mêmes. [...] On sait, en effet, que la notion d'humanité, englobant, sans distinction de race ou de civilisation, toutes les formes de l'espèce humaine, est d'apparition fort tardive et d'expansion limitée. Là même où elle semble avoir atteint son plus haut développement, il est nullement certain - l'histoire récente le prouve - qu'elle soit établie à l'abri des équivoques ou des régressions. Mais, pour de vastes fractions de l'espèce humaine et pendant des dizaines de millénaires, cette notion apparaît totalement absente. L'humanité cesse aux frontières de la tribu, du groupe linguistique, parfois même du village ; à tel point qu'un grand nombre de populations dites primitives se désignent d'un nom qui signifie les "hommes" (ou parfois - dirons- nous avec plus de discrétion "les bons", "les excellents", "les complets), impliquant ainsi que les autres tribus groupes ou villages ne participent pas des vertus - ou même de la nature humaine, mais sont tout au plus composés de "mauvais", de "méchants", de "singes de terre" ou "d'œufs de pou" [....]. Dans les Grandes Antilles, après la découverte de l'Amérique, pendant que les Espagnols envoyaient des commissions d'enquête pour rechercher si les indigènes possédaient ou non une âme, ces derniers s'employaient à immerger des blancs prisonniers afin de vérifier par une surveillance prolongée si leur cadavre était ou non, sujet à la putréfaction.
  13. Non Autrement Hayek ne passerait pas son temps à opposer l'idéal de Grande Société régie par des principes juridiques abstraits au collectivisme pré-capitaliste régi par une mentalité tribale et des obligations inter-personnelles (castes et corporations)
  14. Il n'y a pas d'homme nouveau dans le libéralisme ? Vous pensez que le libre marché la liberté individuelle coulent de source dans la nature ? Le libéralisme a bel et bien une dimension utopique, ce qui n'a rien de honteux en soi. "Le devoir des intellectuels libéraux est de préparer des utopies de rechange pour le jour où les politiques auront fait faillite ; les utopies d'aujourd'hui sont les réalités de demain". (Friedrich von Hayek)
  15. Dans la petite ville d'où je suis originaire, il y a de plus en plus de routards inactifs et de jeunes africains déscolarisés. Dernièrement il y a eu un gros arrivage d'une trentaine de Roms (il faut bien mettre un nom sur ces individus) qui se sont aussitôt mis à mendier et à voler... En dix ans l'évolution est saisissante. En plus du trafic de drogue qui devient de plus en plus prégnant et agressif la ville est submergée de Roms , d'Africains et de Routards inactifs. Tout ce petit monde végète dans le centre ville qui se paupérise de plus en plus. Le discours "Le vote FN ce sont les campagnards qui n'ont jamais vu un arabe de leur vie" est inexact A Nîmes la mode est au "décloisonnement". Les quartiers HLM ne sont plus que des sas qui ventilent les cas sociaux vers les bleds pavillonnaires et viticoles de la périphérie, ce qui influe sur le vote des campagnards traditionnellement ancrés à l'UMP qui voient avec terreur l'arrivée de ces nouvelles populations.
  16. Je ne me suis jamais senti en insécurité à Paris, dans le métro où quoi que ce soit. Par contre des petits bleds insignifiants où la racaille tient la rue dès 18 heures me font flipper quand je les traverse à pied. En fait tu as des bleds où dès 18 heures les salariés disparaissent pour laisser la place aux teneurs de murs qui, dans les grandes villes, se fondent dans la masse. A Bollène il n y a que des kebabs d'ouvert avec des types louches devant, la rue centrale ne donne pas envie mais c'est la même chose dans une cité un peu plus grande comme Valence dans la Drôme. Le pire, dans le même département, c'est Romans sur Isère. Dans une grande ville tu ne te sens pas vraiment seul malgré l'atomisation, alors que sur la place du village il n'y a que toi et ces deux racailles pleines de cannabis qui cherchent à impressionner la crasseuse qui se fait les pieds à côté. Des petits bleds peuvent être beaucoup plus anxiogènes qu'une grande ville à cause de ce sentiment de se retrouver dans la "main street" d'un bled tout droit sorti d'un western.
  17. L'inénarrable sentiment d'insécurité brandi par tous les sociologues après le 21 avril 2002 pour expliquer la montée du FN... On peut très bien inverser votre raisonnement et affirmer que les populations rurales s'opposent à l'immigration par crainte d'avoir les mêmes externalités négatives qu'en ville ou que dans le village d'à côté qui a eu l'idée de construire des logements sociaux. Très souvent, il suffit de quelques racailles pour pourrir l'ambiance de tout un village (rodéos en scooter jusqu'à pas d'heure, traînards patibulaires et drogués) alors qu'en ville c'est beaucoup plus diffus et invisible. Le maillage scolaire étant également plus étendu en milieu urbain, toutes les "populations" n'ont pas à cohabiter dans un seul collège à l'inverse de la campagne. Si vous trouvez les pires racistes chez les bouseux, il vous faudra peut-être invoquer d'autres raisons que la bêtise humaine.
  18. Je ne connais pas d'exemple récent. Cette notion n'a rien d'un "pipeau magique", elle a été inventé par l'illustre général Dufour lors de la crise de Neuchâtel en 1856, il s'agissait alors d'éviter une guerre avec la Prusse sur le territoire suisse.
  19. Les USA ont prétexté la guerre préventive pour envahir l'Irak, la présence d'arme de destruction massive n'est en aucun cas un motif de guerre préemptive, il aurait fallu que Saddam stationne avec toute son armée du côté de la frontière mexicaine pour rendre cette définition pertinente
  20. Vous vous méprenez lourdement sur le sens et la signification de la guerre préemptive, j'ai déjà lu José faire la même erreur. Google n'est pas tout le temps votre ami, il ne suffit pas de lire le premier résultat venu (George Bush JR) pour comprendre une notion militaire Une frappe préventive se déclenche dès lors que l'on juge inévitablement une guerre, ce peut être avant même que l'adversaire ait pris des mesures militaires. La frappe préemptive en revanche ne devance que de peu celle d'un adversaire sur le point de terminer ses préparatifs d'attaque. Ce n'est évidemment pas George Bush JR qui a inventé cette notion dont on trouve la trace chez le maréchal Joukov et Timochenko quelques mois avant l'invasion de l'URSS par les armées allemandes.
  21. Quand une immense armée s'amasse à vos frontières avec des intentions qu'on devine belliqueuse et que vous mettez en œuvre un plan de contre-attaque immédiate, c'est de la guerre préemptive
  22. Des exemples de restructuration pas compliquée à mettre en œuvre et donnant des résultats meilleurs ?
  23. Nous avons de très fortes présomptions qui pèsent sur ces gens Que faire d'eux s'il est immoral de les enfermer et immoral de prendre le risque de les laisser en liberté ?
  24. La guerre préemptive, pour prévenir d'une menace imminente, c'est parfaitement liberhallal Dans le cas d'un individu se réclamant d'une idéologie qui consacre la mort d'innocent par le martyr, on pourrait parler d'enfermement préemptif. J'explique plus haut que c'est un plan merdique et contre-productif (sauf à imaginer une incarcération à vie)
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