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Sanson

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Tout ce qui a été posté par Sanson

  1. Sanson

    Blagues

    A man has three beautiful daughters. The three of them have a date on the same night. Sicne he is a very protective father, he wants to meet them before leaving his daughters. And so, he waits for them at his door... with his rifle. The first man arrives. "Hello, I'm Eddie, I'm coming for Bethy to go see a movie. Is she ready?" The father calls Bethy, and wave them goobye. The second man arrives. "Hello, I'm Jo, I'm coming for Flo' to go see a show. Is she ready to go?" The father calls Flo, and wave them goodbye. The third man arrives. "Hello, I'm Chuck-" The father shoots him.
  2. Je sais que j'ai vu une autre version de cette comparaison des régimes politiques avec des vaches. Elles était plus drôle, et plus objective (=pas outrageusement pro-socialisme). Je vais essayer de la retrouver.
  3. C'est vraiment naze ce qu'il raconte, sous ses airs de vieux sage sur la montagne. Mis à part la partie sur l'Etat "collusif", mais il en tire les mauvaises conclusions Je ne sais pas quoter, mais les passages clefs (en gras pour les importants, les autres c'est pour m'amuser) : > ce que l’on nomme « dictature » dans le vocabulaire du droit constitutionnel je dois avoir loupé ça pendant mes cours. Moi qui croyait que ce terme n'existait pas en droit constit', me voilà gros-Jean comme devant. Ou : comment balancer des trucs en ayant l'air de savoir de quoi on parle, mais en fait non. > Les abus qui en découlèrent, et en particulier la « dictature » de Sylla [...] elle a pour but de restaurer les conditions d’application de la légalité Pauvre Sylla, on lui aura tout fait. Lui qui a justement rétabli la légalité alors qu'il aurait pu être César 20 ans avant César se voit taxer d'abus. > cette réintroduction de la légitimité démocratique peut ne pas être compatible avec les règles tatillonnes, les normes pointilleuses, que la légitimité bureaucratique a tissées autour de l’Etat Ja, les règles tatillones et les normes pointilleuses ne peuvent pas nous empêcher de faire avancer la cause de la race supérieure/du prolétariat révolutionnaire/de la révolution nationale. Tant de réflexion politique pour en arriver là, c'est beau. Vive la simplification de l'Etat de droit et des droits de l'Homme ! > on est fondé à penser que la situation exceptionnelle ne provient pas d’un événement soudain et exceptionnel (même si ce dernier peut aussi exister) mais découle en réalité de la transformation qualitative qu’a subie la situation après de multiples transformations quantitatives. C'est très cohérent. Par exemple (pour reprendre l'exemple romain qu'il donne plus haut), quand Hannibal traverse les Alpes et met une peignée aux Romains c'est une multiple tranformation quantitative, et la nomination de Fabius Cunctator dictateur est une transformation qualitative. Jargon déployé pour ramener au passage les évènements politiques au sociologisme qu'affecte une partie de la gauche intello-révolutionnaire. > Ceci soulève la question du rôle positif que peut jouer, pour ce rétablissement démocratique, la légitimité charismatique. C'est le vrai point de Sapir : face à l'Etat et aux "affaires", il faut un mec avec des burnes qui leur mettra un pain dans la gueule. Un peu grossier, mais l'idée des est là. Le reste appartient au registre du "même pas faux". Un politicien charismatique peu mobiliser les foules pour transformer l'ordre politique ? Bah mince, si j'aurais su. > face à l’Etat collusif qui est en train de se mettre en place, un Etat populiste, c’est à dire combinant la légitimité démocratique et la légitimité charismatique, serait de nature à changer les règles et les normes légales pour permettre un retour à l’ordre démocratique Dans l'univers Sapirien, la légitimité démocratique ne découle pas de l'application de règles décidées a priori pour déterminer l'assentiment populaire. La légitimité démocratique c'est un truc évanescent, une essence qui s'attache à l'action politique : tu l'as ou tu l'as pas, et Sapir saura dire quel démagogue a la "vraie" légitimité démocratique, et quel démagogue ne l'a pas. Heureusement, moi j'aurais peur de me tromper. > il ne faut pas frémir devant la possibilité d’actions « illégales » mais légitimes d’un tel pouvoir "Les tribunaux révolutionnaires ? Mais d'où vous vient cette idée saugrenue, cher ami ?" > Nous avons le précédent de l’ordonnance du 9 août 1944 qui déclara illégal tous les actes du gouvernement de Vichy Gouvernement à la légalité contestable ou début, et qui est ensuite tombé dans l'illégalité complète. Rien à voir avec ce qu'envisage Sapir, qui est le renversement d'un régime légal. Le pire c'est qu'il le reconnait juste après. Sapir pense t-il que le gouvernement d'aujourd'hui est similaire à celui de Vichy ? Ou que les révolutionnaires seront a posteriori considérés comme des héros de la Résistance ? > le rétablissement de l’ordre démocratique pourrait parfaitement survenir d’une dictature, mais uniquement au sens premier de ce terme. L'esthète appréciera la prudence de la formule. Il conclut sur la Grèce, logique vu qu'il a commencé avec Rome. Sapir nous dit donc que : "le droit ne doit pas arrêter les révolutionnaires et le Grand Chef Charismatique de la Révolution, dont les actions sont de toutes façons légitimes et considérées comme légales après coup". Ce qui est le discours de tous les démagos et leurs depuis Marius (que Sylla a affronté, bouclant la boucle de cette brillante démonstration).
  4. à la base, quand on a créé le Conseil des DH de l'ONU en 2006, on espérait pallier les défauts de la Commission des DH (1946). La Commission avait été créée pour rapporter sur les violations des DH dans des Etats particuliers. Mais comme déjà à l'époque (et plus encore maintenant) il y avait plus de dictatures que d'Etats démocratiques, ces Etats ont maneuvré pour devenir membre de la Commission, afin de se soustraire aux critiques en poussant de l'intérieur pour ne pas se faire enquêter. Comme le principe de l'ONU est qu'il y a égalité stricte entre les Etats, même entre les USA et le Luxembourg, dès lors qu'un nombre assez importants d'Etats partagent des valeurs communes, même évidemment contraires aux DH, ils peuvent espérer avoir voix au chapitre dans la fixation de l'ordre du jour. C'est devenu pire après la décolonisation et la multiplication des Etats en résultat. La foultitude d'Etats musulmans par exemple leur a donné le poid nécessaire pour pousser à émettre des rapports contre la "diffamation de la réligion", pour ne pas dire appeler à interdire le blasphème. Depuis bien avant l'affaire des caricatures de CH d'ailleurs. Où encore, l'amabassadeur américain se barrant en pleine séance après la nomination à la Commission du Soudan... La Commission avait même légitimé la lutte armée contre Israël. Le Conseil a été un échec complet. L'organe s'est encore plus politisé que la Commission, à tel point que le gouvernement Bush a "boycotté" le CDH en cherchant pas à en faire partie, et qu'Annan et Ki-moon ont publiquement regretté cette politisation. En fait, dans sa configuration actuelle, le CDH est une tribune à disposition des Etats asiatiques et africains, principalement musulmans, contre Israël et l'Occident, arbitrée éventuellement par ces grands démocrates et amis de l'Europe et des USA que sont la Chine et la Rissue. Par exemple, Israël est probablement LE sujet du CDH, pratiquement à l'ordre du jour permanent depuis 2006, sans commune mesure avec l'importance de la violation réelle de DH qui y a lieu, alors que des sujets tels que le Bengladesh ou la Chine sont moins abordés. En fait la question du Tibet ou de la Corée du Nord n'a jamais été abordée. En 2008, le Pakistan et l'Egypte ont pu pousser à un amendement de la mission du rapporteur spécial à la liberté d'expression pour rapporter les abus de liberté d'expression dans la critique des religions (ie les caricatures contre l'Islam etc.), qui s'apparenterait à la discrimination raciale... Les sièges sont répartis par collèges, élus par les Etats membres de ce collège, même ceux qui n'adhèrent pas à des traités tels que la DUDH etc. L'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord représentent 7 sièges (et 6 sièges de l'Europe de l'Est, où éventuellement des Etats similaires aux Etats occidentaux peuvent se faire élire). L'Asie et l'Afrique représentent chacun 13 sièges. Comme il y a dans ces deux collèges beaucoup d'Etats musulmans, il leur est facile de faire prévaloir leurs sujets (ce qui explique qu'Israël soit la cible quasi-exclusive du CDH). Quand ils ne peuvent pas atteindre la masse critique, c'est généralement la Russie ou la Chine qui va leur permettre de faire passer leurs idées. C'est grâce à ça que l'Arabie Saoudite a pu en prendre la tête (ils ont été de tous les mandats précédents de toutes façons, ou presque). Même si c'est le premier pays président à violer aussi ouvertement les DH sur son territoire (avant il y a eu le Gabon, le Nigéria... pas supers, mais au moins plus discrets, et qui pouvaient à l'extrême-rigueur se "justifier" par les troubles internes/le terrorisme). Les Etats occidentaux en sont à s'arranger hors élections pour se répartir les sièges pour ne pas affiblir encore plus leur position... En gros personne dans les pays démocratiques et parmi les ONG ne prend ce machin au sérieux, malheureusement ses rapports continuent de paraitre, avec parfois un peu de retentissement dans la société civile des pays occidentaux (surtout chez les gens opposés à Israël), qui y voient "ONU" et "Conseil des droits des l'Homme" et pensent qu'il s'agit d'un truc sérieux.
  5. Quel est le problème Tramp ? Est-ce que tu es contre la Culture ? Est-ce que tu penses que les Pauvres ne devraient pas avoir accès à la Culture ? Es-tu raciste anti-pauvre, Tramp ? Je fais de mon mieux là.
  6. Sanson

    Drones

    Est-ce qu'on a une idée des applications concrètes des drones dans les années à venir, mis à part pour l'armée et les photographes ou vidéastes ? Parce que bon, tout cela est bien, mais il ne faudrait pas qu'ils nous piquent not' boulot.
  7. Il me semble que les sourates (dans l'islam à la vanille, le sunnisme) sont des directives très précises sur le mode "toi mulman, tu dois... tu ne dois pas..." Alors que les paraboles christiques sont plus des fables morales, à la manière de Jean de la Fontaine qui éduque le dauphin avec ses histoires de fourmis et de cigales.
  8. Oui merci, très bonne émission. Je connais un peu Nemo pour avoir lu ses bouquins sur l'Occident, lesdeux Républiques et l'histoire des idées politiques depuis l'Antiquité. Ces deux là je les conseillent chaudement (bon, ça reste deux gros pavés ^^)
  9. Tu prends le problème à l'envers. Ce que l'Etat n'arrive pas à gérer efficacement, ce sont justement les choses complexes. L'économie est typiquement une chose complexe. Hayek l'explique très bien : l'économie est un sujet complexe car il est impossible pour un planificateur d'isoler un élément sur lequel il va agir sans impacter plein d'autres éléments. Comme lEtat ne peut pas gérer cette complexité, autant abandonner cette ambition et laisser faire les gens. Alors que des missions de police, par exemple, sont beaucoup plus faciles à gérer (au sens de la complexité, pas au sens humain). Par ailleurs, un Etat remplit d'autant mieux ces missions qu'il ne s'embarasse pas d'autres poitiques, qui seraientt en compétition pour les ressouces (budgétaires, reconnaissance..) avec les missions légitimes de l'Etat.
  10. 17 ? Ce serait déjà bien. Tu as compte le nombre de ministres ?
  11. Un jour j'ai eu au téléphone une présidente d'association. "Si vous ne payez pas en priorité ma demande de subvention, j'appellerai mon mari, qui travaille à l'Elysée". Elle a reçu sa subvention dans les mêmes délais que tout le monde. Je vois régulièrement de part mon boulot des trucs absurdes, des montages budgétaires débiles qui se soldent par des dépenses qui explosent. Rien que ça ça donne envie de limer sévèrement le nombre de missions de l'Etat. Quand on constate de visu la production des politiques publiques on est parfois pris de gros malaises. Stratégies bureaucratiques, ambitions personnelles, lubies ministérielles, groupes de pressions "citoyens"... Il faut se rendre à l'évidence : il y a des trucs que les Etats ne peuvent pas mener à bien. Ce n'est pas une question de moralité ou de compétence des personnes en charge, ou de volonté politique, c'est un défaut essentiel, qui par construction les rend incapables de véritablement mener à bien certaines missions. J'en a iconclut que le bon Etat, c'est un Etat qui fait du régalien : police, justice, diplomatie et bombardements. Et éventuellement 2/3 trucs supplémentaires, selon les circonstances.
  12. à la base je fréquentais les groupes gauchistes pendant mes études, du coup c'était un nom que je connaissais pour l'avoir lu, sans en apprendre plus que ça sur lui. Comme je m'intéresse à l'économie, j'avais lu sur un site (le blog d'Econoclaste ?) cette histoire de vitre cassée, et ça m'avait paru correct. Du coup j'ai cherché le texte intégral en ligne, et comme il a tout un site qui lui est dédié la curiosité a fait le reste.
  13. Bonjour, j'ai 28 ans et je ne suis pas le coeur de cible de ce site, vu que je suis fonctionnaire. Voilà c'est dit. Je travaille dans le domaine du budget dans un grand ministère, ce qui m'a permis de constater in situ ce que peuvent être les grands et petits dérapages, l'écart entre les ambitions affichées et la réalité, et quantité de petites choses que l'on trouve détestable quand on a à coeur que les finances publiques soient bien gérées. De façon assez ironique, ma première expérience a été dans le domaine de la subvention aux associations, et c'est à cette période que j'ai découvert Bastiat. J'ai un peu papilloné, mais en restant dans l'univers de l'achat public ou, actuellement, du budget. Du tableur Excel, quoi. Je suis originaire de la gauche (version PS, mais je connais aussi très bien son voisin du bout de la rue). J'ai commencé mon parcours libéral en découvrant Bastiat, sa pétition des fabricants de chandelles et son texte Ce que l'on voit... qui a eu une grande influence dans le développement de mes opinions en matière de politique économique. D'un point de vue politique plus général, la lecture de La société ouverte et ses ennemis a été déterminante pour moi. J'ai découvert ce site par CP, où je suis un commentateur très occasionnel. J'aime bien aussi lurker/débattre/troller les sites marxistes, selon mon humeur. Je me trouverai un avatar quand j'en aurai trouvé un.
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