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Sanson

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Tout ce qui a été posté par Sanson

  1. personne n'a parlé d'effacer quoi que ce soit... Ou alors c'est un moyen d'apporter une forme de reconnaissance à nos concitoyens dont l'histoire familiale a été marquée par cet événement, ou de faire prendre conscience aux autres de l'existence de cet événement et de ce qu'il signifie pour leur voisins arméniens, ou encore d'intégrer cet événement à notre histoire commune et de faire vivre cette communauté d'individus qui forme la nation à moins de frais et moins d'hystérie que l'organisation des JO.
  2. Il était sur un livret de commémoration officielle du ministère de la culture. On n'a pas fini de faire le compte des massacres c'est sûr, mais le génocide arménien est présent dans l'histoire de nombreuses familles aujourd'hui et est un sujet dans les relations entre la Turquie et l'Arménie, alors que les massacres de Tamerlan ou la guerre des Gaules tout le monde s'en moque. Je comprends pas bien comment on commémorerait le coté criminel de Maurras. Ce n'est pas un grand criminel de guerre, il a "juste" apporté son soutien à Pétain par écrit.
  3. Maurras a été condamné à la déchéance civique et à la prison à la Libération. On peut penser que c'était un grand écrivain, lui rendre un hommage officiel n'est pas tout à fait du registre de ce qui est attendu de la part des autorités... Commémorer les grands crimes de l'Histoire est parfaitement normal, a fortiori en France où vivent beaucoup de descendants d'Arméniens qui ont fui le génocide.
  4. Un projet d'envergure nationale, financé par les impôts de la collectivité nationale et de la collectivité régionale, soumis à l'approbation des électeurs... d'un département. Si les électeurs parisiens étaient consultés, et seulement eux, sur les JO, tout le monde gueulerait au déni de démocratie et ce serait bien normal.
  5. Le prix de la tasse de café prend 718% en un trimestre.
  6. Les lois de finances ne prescrivent pas la construction de l'aéroport. Les violations de la loi par les zadistes doivent être sanctionnées, mais je ne me fais pas d'illusion là dessus.
  7. Non, mais c'est à prendre en compte dans le calcul coût/bénéfices. Et le projet NDDL ne découle pas d'une loi, c'est un appel d'offres. Si l'Etat est en tord vis à vis de Vinci un juge le constatera.
  8. Si l'aéroport avaient continué il y aurait eu des manifestations et émeutes un peu partout en France. Dans tous les cas ils pouvaient espérer en retirer quelque chose. @ Frenhofer, oui j'ai retiré les gens qui s'en foutent, c'était un peu exagéré. Mon ressenti sur ce forum c'est que souvent la question écologique est considérée avec suspicion, parce que porté par des groupes pas très libéraux. Mais que même si l'argument écologique est aussi un argument/prétexte des zadistes, il n'en reste pas moins valide. @Tramp : le référendum a été taillé pour donner la bonne réponse. L'aéroport était financé par le contribuable national, et était censé servir à toute la région du grand ouest, mais le référendum a été limité à un département. Je ne vois pas en quoi l'abandon de l'aéroport est un échec de l'Etat de droit, sauf à focuser sur l'opposition zadiste. La décision est une décision d'opportunité politique, prise par le gouvernement. Il n'y a pas de droit à avoir un aéroport.
  9. OSEF que les zadistes soient contents et aient remporté une victoire politique. Sauf pour les militants du parti politique d'en face pour qui la politique est une guerre de tranchées contre les méchants d'en face. La question qui compte c'est : est-ce que ce projet en valait la peine ? Clairement non, la population de la région y était opposée, le projet a été vendu avec un référendum réalisé sur la population qui va bien pour obtenir le résultat souhaité, il aurait probablement été un flop au bout de quelques années, comme la majorité des aéroports provinciaux, et aurait coûté d'autant plus cher à la collectivité. Et en plus il aurait saccagé une zone humide. Des coûts avérés très importants, une utilité douteuse, des exemples précédents édifiants et des barons locaux aux commandes. Qu'est-ce qui aurait pu mal se passer ?
  10. La raison l'emporte. Un projet d'investissements dans les transports poussé par des considérations politiques qui tombe, ne boudons pas notre plaisir.
  11. Sanson

    Historionomie

    1) La population italienne a accès à la citoyenneté sous la République (guerre sociale). L'extension à tous c'est sous l'Empire en 212. 2) Au contraire. Les tenanciers du pouvoir vont se recruter dans des cercles de plus en plus larges sous l'Empire, de plus en plus éloignés de Rome et de la classe sénatoriale. Constantin était peut-être un authentique fils de pute.
  12. Sanson

    Historionomie

    Bah de fait je vois pas en quoi on peut dire que l'Empire l'était moins que ce qu'il y avait avant. C'est vrai pour certaines catégories de sa population, faux pour d'autres. Et surtout en quoi on peut dire que les défaillances de l'Empire seraient due à des ambitions socialistes ou proto-socialistes.
  13. Sanson

    Historionomie

    Les sociétés antiques méditerranéennes sont très coercitives. Des sociétés de clans, des sociétés dont les familles sont dirigées par des pères de familles qui ont tous les droits, qui fonctionnent sur la base de l'esclavage.
  14. Sanson

    Historionomie

    L'esclavage a beaucoup plus progressé sous la République que sous l'Empire, ou il a eu tendance à régresser (fin des conquêtes, les frontières de l'Empire sont en gros fixées quand il advient).
  15. Sanson

    Historionomie

    L'idée selon laquelle il est bon que chacun puisse mener la vie qu'il entend, et de pouvoir s'exprimer sur le gouvernement de la Cité. La République romaine n'adhère à aucun de ces principes. La grande majorité des gens n'y sont pas libres de décider de leur vie : ils sont esclaves, ou dépendent de leur père, ou de leur maître, patron etc. Les femmes je n'en parle pas. La fraction de la population qui a une réelle autonomie dans sa vie est très mince, et pour elle oui la liberté est une valeur, qui correspond à leur classe sociale, pas à la société romaine dans son ensemble. Pareil pour participer à la vie de cité. La République est fondamentalement une oligarchie, les avancées politiques pour la plèbe ou les alliés ont toutes été arrachées, y compris par la violence. Ce n'est pas une société particulièrement individualiste. C'est une société antique : les gens y sont casés dans des cases selon leur sexe et leur colline de naissance et l'éventail de leurs possibilités dans la vie en est borné. D'ailleurs la République a chuté entre autres à cause de l'incapacité de la classe sénatoriale à rendre les terres qu'elle s'est accaparée (illégalement), d'avoir désarmé le peuple au profit de mercenaires, conservé un trop plein d'escales et pour avoir entretenu une classe paupérisée assujettie par les largesses qu'elles leur distribuait, comme le premier maire de Paris venu. Pas très libéral tout ça. Mais la République expirante n'a jamais trahi sa vocation première, elle a juste poussé sa logique jusqu'au bout. Alors oui la République a aussi fait des avancées en matière de droit, d'un début de pensée universelle de l'humanité, mais en faire une espèce de société libérale antique est totalement à coté de la plaque, tout comme faire de l'Empire une tyrannie collectiviste. Parce que l'Empire romain, outre les routes, les acqueducs, les égouts, l'irrigation, la médecine, l'éducation, le vin la sécurité dans les rues la nuit et la paix, a quand même étendu ses droits civiques et politiques à la totalité de sa population, et sans guerre civile, impensable un siècle avant. L'Empire a totalement érodé la classe sénatoriale, a réduit à néant la prétention que seuls les Romains pouvaient diriger le monde et étaient une espèce d'hommes supérieurs aux autres. D'une certaine façon les gens étaient (un peu) plus libres sous l'Empire que sous la République, voire sous les régimes que la République a conquis. Certes ils n'avaient pas leur mot à dire sur le gouvernement, de toutes façons ils ne l'ont jamais eu, mais au moins il y avait une forme de société plus ouverte, et les ambitieux pouvaient espérer obtenir une position autre que celle à laquelle leur peuple ou leur caste les aurait destiné. Cette idée que l'Empire aurait été collectiviste/socialiste/taxophile au contraire de la République tient juste au constat que sous la République, il n'y avait pas vraiment d'impôts, de fait les dépenses publiques étaient réglées par les sénateurs puisque les affaires de l'Etat sont leurs affaires à eux, quant à l'Empire il ne pouvait pas se passer d'impôts, puisqu'il devait régler ses troupes, devait entretenir son appareil bureaucratique et les dépenses somptuaires liées à l'orientalisation de son Empereur. Car oui l'Empire dépensait son fric dans des gabegies pour la plèbe et plus largement le peuple. Tradition romaine qui existait déjà sous la République : l'évergétisme requiert que l'homme fortuné vienne en aide à son prochain, l'Empereur régnant sur le monde il ne pourrait pas être autre chose que l'évergète absolu. ça l'a tué, entre autres raisons, mais pas par ambition constructiviste, juste par la logique impériale qui se constate dans tous les empires.
  16. Sanson

    Historionomie

    Hum, il n'y a jamais eu de liberté au sens où nous l'entendons habituellement sous la République. A la base c'est une société esclavagiste, patriarcale, hostile aux étrangers, et de caste. La libertas ne valait que pour une petite minorité et n'était pas un principe de gouvernement. Par contre, l'Empire, malgré tous ses défauts, qui d'ailleurs étaient assez largement les défauts de la République à l'échelle du monde, a vu la citoyenneté universalisée, mis en place une espèce de société multiculturelle qui ne réservait pas l'accession aux hautes sphères à la romanité depuis 30 générations. Il y a certainement eu des déprédations fiscales, qui ont occasionnellement aidé les conquérants en jetant les populations locales dans leurs bras, mais c'est le lot de tous les empires.
  17. ça c'est l'objectif intermédiaire. L'objectif final, c'est de renverser les régimes arabes/les Etats croisés/instaurer le Califat/la liberté d'expression etc. Avancer ses idées politiques dans la réalité.
  18. Parce que mourir d'accident ou de maladie est une fatalité, mourir assassiné est une tragédie, et même si on n'est pas soi-même frappé on risque d'avoir à vivre dans une société dont on ne veut pas si les terros arrivent à leurs fins.
  19. Quand l'intention est politique un meurtre va évidemment avoir beaucoup plus de retentissement qu'une autre cause, parce qu'au delà de la simple perte de vies individuelles l'acte vise à changer la société entière. La grippe espagnole a tué plus d'Européens que la 1ère GM à la même période, et pourtant on commémore la guerre, pas l'épidémie.
  20. https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-10-janvier-2018
  21. L'agriculture a la réputation d'être la meilleure cantine de France, mais je n'y ai jamais mis les pieds La culture : bof on oublie, pas beaucoup de choix, pas mauvais mais pas inoubliable. L'environnement : big up malgré le coté hall de gare de l'Arche, et qu'on n'y trouve plus les délicieuses salades de la tour Pascal. Très régulièrement on y trouve des pâtisseries orientales de folie. Bercy : c'était infect quand j'y étais, mais il parait que ça s'est amélioré depuis. A tester.
  22. J'ai parlé de hallal pour mettre en évidence l'absurdité de la réaction qui consiste à dire "ah bah ils ont qu'à prendre sur eux".
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