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Absandreux

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Tout ce qui a été posté par Absandreux

  1. Je pense pas que la contre manifestation de mai 1968 soit due aux médias (notamment pour les Parisiens qui n'avaient pas besoin des médias pour savoir que dans les rues c'était la chienlit : il suffisait d'ouvrir les fenêtres). Je pense qu'elle est bien plus issue d'un sentiment d'exaspération d'une partie des français qui était liée par une personnalité, celle de De Gaulle, populaire parmi ces français. En ce sens, à mon avis la résultante aurait pu être différente si : la droite était au pouvoir ou hollande populaire ou si Emmanuel Macron avait porté ce texte puisque populaire chez une large frange des français (pas de gauche, donc opposés aux syndicats de façon presque manichéenne).
  2. Je pense aujourd'hui que la difficulté de se sortir des mouvements sociaux vient de la configuration politique actuelle. Je m'explique : il y a un président de gauche (ou tout du moins qui revendique son appartenance à la gauche), impopulaire et peu charismatique d'un côté et de l'autre un syndicat de gauche (même carrément stalinien), qui radicalise un mouvement social. La droite est hors de l'équation et ne soutient pas le texte de toute façon, qu'il s'agisse de la droite républicaine qui souhaite un texte plus "audacieux" ou de la droite extrême qui souhaite l'abandon du texte (ce qui montre bien que sur le plan économique et politique les "fascistes" et les "antifascistes" se ressemblent plus qu'ils ne veulent bien le dire ou le croire). L'absence d'un quelconque soutien au gouvernement est parfaitement délétère et cela à cause de plusieurs facteurs : le Président flirt avec l'abîme de l'impopularité, son Premier ministre le suit dans son naufrage et surtout la ministre en charge du projet n'est pas crédible. J'aimerais maintenant vous présenter le contre-exemple, qui révèle bien la différence de contexte politique : mai 68. En mai 1968, la France connaît un mouvement social peut-être pire que celui que nous connaissons maintenant (on érige des barricades avec des véhicules à Paris tout de même) et il y a un risque de pénurie énergétique (notamment l'essence). Cependant, un tournant va être la manifestation du 30 mai 1968 qui est une manifestation Gaulliste. En effet De Gaulle était toujours populaire chez une large part de la population (contrairement à Hollande) et avait des gouvernants crédibles (qu'on soit d'accord avec leurs idées ou non, on avait affaire à des "hommes d'Etat"). De plus l'affrontement était beaucoup plus binaire, puisque on avait le gaullisme d'un côté, plutôt à droite et les manifestants de 68 complètement à gauche. Le manque de leadership et de charisme des gouvernants, l'absence de la droite dans le débat, empêche pour moi la constitution de contre-manifestations pour le moment. Je pense cependant que les réseaux sociaux peuvent, si le mouvement social s'intensifie et que le ras le bol gagne la vraie majorité des français (pas cette pseudo-majorité soi-disant représentée par la CGT), servir de creuset a des contres manifestations plus "citoyennes". Le souci c'est que le peuple de droite ainsi que les personnes à tendance libérale n'ont pas, contrairement aux soviets, la culture de la manifestation.
  3. Le souci du marché, c'est qu'à moins d'être institutionnalisé, il ne peut opérer un contrôle direct sur la qualité d'un médecin. Ce qui veut dire que la qualité du médecin, qui dépendra de ses compétences, sera reconnue par ses patients. Si cela permettrait une libéralisation totale de la médecine (avec d'autres formations que les formations universitaires), le risque existe pour le patient. En effet, avant qu'un médecin soit déclaré mauvais, faut qu'il passe par un certains nombre de patients. De plus, rien ne l'empêche de se déplacer ailleurs et de (mal) pratiquer sur d'autres patients, avec toujours un risque léthal. Le diplôme permet d'assurer un niveau de formation minimum des médecins et si ça n'empêche pas l'existence de mauvais médecins, ça limite quand même l'accès à une profession qui a tout de même le droit de pratiquer des actes chirurgicaux, sur des personnes en état de vulnérabilité (par exemple sous anésthésie). Ce n'est pas rien puisque c'est l'une des rares professions à laquelle on se confie totalement (même au restaurant, il y a un risque d'empoisonnement, mais le client est acteur alors que le patient est le plus souvent totalement passif).
  4. Je suis vraiment pas d'accord avec toi Tramp sur ce sujet (bien que je ne doute absolument pas de ton libéralisme ici). Dans un monde totalement libéralisé, ou il n'y aurait pas de diplômes et ou la valeur de quelqu'un ne se mesurerait qu'à ses compétences, ce serait applicable car se développeraient des méthodes d'enseignement "annexes" (un peu comme le MOOC aujourd'hui). Le souci, c'est que pour exercer une profession, il faut un diplôme, un certificat, qui valide ta formation et te permet d'exercer. Or, cela crée un monopole de délivrance des diplômes à certains établissements (les universités par exemple). Le monopole crée une augmentation des prix qui va indéniablement mener à une endogamie socioprofessionnelle, ou tout du moins qui va vraiment empêcher des gens sérieux d'accéder à certains jobs. Je suis d'accord que le système actuel ne permet pas non plus de grimper l'échelle sociale, mais c'est encore moins vrai avec les établissements privés, par exemple les écoles de journalisme (ma fiancée a voulu faire journaliste, mais son milieu social ne lui permettait pas d'avoir accès à ces études, alors qu'elle a largement le niveau pour le faire et qu'elle a du "se rabattre" sur les grandes écoles publiques). De plus le contrôle de l'Etat n'est pas forcément une mauvaise chose pour tous les diplômes, y compris celui de médecin, puisque c'est une profession sensible et qui peut se révéler dangereuse dès lors que non contrôlée (il suffit de voire toutes les affaires avec les "faux-médecins"). Bref, à mon sens le libéralisme est censé permettre aux gens de se libérer, y compris de leur condition sociale, afin de pouvoir accéder au rôle qu'ils méritent (et non un rôle qu'on leur a préparé), par leur travail par exemple (ou par leur talent, admettons). Et là où tu te trompes grandement à mon avis, c'est quand tu dis qu'un analphabète ne paiera pas pour faire des études de médecine et je t'assure pour avoir fréquenté des milieux très aisés, que certains parents sont vraiment heureux d'avoir des écoles et des cursus qui ne sélectionnent que par l'argent afin de pouvoir placer leurs enfants qui ont galéré a avoir le bac (parce que le génie, le sens du travail, le talent, le sens des affaires, c'est pas héréditaire). A mon avis, le problème en France, c'est qu'on a trop dit aux gens qu'il fallait être médecin ou avocat (j'ai perçu ça, j'ai raté médecine et je suis étudiant en Droit). Je dis pas qu'il faut pas valoriser ces deux professions, mais je pense qu'il faudrait en valoriser d'autres, afin de montrer aux étudiants qu'il y a pas que ça dans la vie. De plus, cela vient aussi à mon avis du système scolaire pré-universitaire. En effet, le point commun entre médecine et droit, c'est que ce sont les deux grandes matières où l'agrégation ne s'acquiert qu'avec le doctorat, puisque ce sont les deux matières qui ne sont jamais vues dans le secondaire. Or, le lycéen blasé du secondaire, vers quoi il se tourne : vers quelque chose qui ne lui rappelle pas le lycée.
  5. Remarque, les électeurs ont des politiques à leur niveau et ont sans doute ce qu'ils méritent.
  6. Absandreux

    Nuire debout

    Tout d'abord il ne s'agit pas de se réclamer d'un mouvement pour en faire partie. Thatcher a très largement été influencée par les écrits d'Edmund Burke, libéral conservateur. Quant à Reagan, il suffit de se rappeler de sa proximité avec Friedman et des mesures qu'il a prise (les Reaganomics) : dérèglementation, réduction des impôts et des dépenses sociales, limitation du rôle de l'Etat...
  7. Absandreux

    Nuire debout

    Donc Thatcher et Reagan sont pas des libéraux ?
  8. Absandreux

    Nuire debout

    Attention, j'entends bien la Gauche dans son sens traditionnel. Je ne considère pas que quelqu'un qui se dit de gauche est de gauche. J'entends les politiciens et les idéologies qui se classent objectivement à gauche et non qui se revendiquent de gauche.
  9. Absandreux

    Nuire debout

    De plus, ce qui est bien vu de façon unanime à gauche (nationalisation, augmentation du nombre de fonctionnaires, diminution du coût pour l'usager des services publics) n'est bien vu que d'une partie de la droite et encore pas sous toutes ses formes. La droite étatiste ne recherche pas la même chose que la gauche étatiste. La gauche étatiste ça serait plutôt un Etat interventionniste pour le "progrès social", alors que la droite ça serait plutôt un Etat gendarme avec une souveraineté renforcée (augmentation des initiatives sécuritaires, encadrement des libertés...).
  10. Absandreux

    Nuire debout

    Oui et l'anticolonialisme serait une idée de ce qui est considéré à droite aujourd'hui et vice-versa. Il n'empêche qu'aujourd'hui les libéraux on les retrouve plus au centre, ou au centre-droit (voire parfois, on en trouve un ou deux qui se cachent dans un gouvernement de gauche, mais on sent bien qu'ils sont pas dans leur élément naturel). Alors qu'à droite on trouve aussi bien des libéraux que des étatistes, mais dans deux mouvances différentes.
  11. Absandreux

    Nuire debout

    Je pense pas qu'on peut parler d'une véritable mutation de la Gauche puisqu'en théorie la Gauche (j'écarte volontairement les anarchistes et dérivés qui ne sont pas de "gauche") est Etatiste au possible : c'est le règne de l'Etat Providence Bisounours, leur fantasme, non ? Je pense plus que certains politiciens se rendent compte que cette voie la n'est pas viable et confrontés à la réalité du pouvoir et de la gestion d'Etat se retrouvent à faire des cabrioles lorsqu'ils ne sont pas entrain de nier la réalité en se cachant les yeux pour ne rien voir. Alors qu'à Droite, il y a une fracture entre une Droite plus Centre-Droite, plus républicaine, plus libérale et une Droite qui vient flirter là où il y a de l'électeur : chez le populisme, "l'anti-système" (oui, permettez les guillemets, il y a aussi des gens du "système" chez le FN). Or cette droite extrême, en plus de se tromper puisque finalement, l'électorat FN est bien plus un électorat de contestation que d'adhésion (le FN n'ayant pas grand chose en programme ou rien de très fixe et non-débattu au sein de ce parti), prône aussi un recours important à l'Etat et une plus grande intervention de l'Etat (notamment en matière de sécurité). Je dirais pas que l'extrême gauche regagne en popularité mais je suis d'accord avec ce qui a été dit auparavant sur le besoin de se radicaliser qui est de plus en plus commun dans nos sociétés, que ce soit à gauche, à droite ou dans n'importe quelle idéologie. Ce besoin est à mon avis dangereux pour l'individu puisque toute radicalisation pousse indéniablement à la perte de ses libertés.
  12. C'est pas bien de mettre tous les énarques dans le même panier. Je suis pas sûr que les mesures électoralistes tromperont qui que ce soit ceci dit. A mon avis, c'est plus fait pour faire chier celui qui le suivra en mettant une bonne loi de finances bien plombée pour 2017.
  13. Absandreux

    Nuire debout

    Pour revenir sur ce que j'ai aperçu quelques pages plus tôt, il n'y a pas "d'autorisation" à la manifestation proprement dit en France. C'est une activité soumise à un régime déclaratoire, c'est-à-dire qu'il suffit de déclarer que l'on va manifester et non à un régime préventif, qui imposerait une autorisation de la part des autorités de police administrative. Lorsque l'administration s'oppose à une manifestation, l'interdiction peut être déférée devant le juge administratif qui effectue un contrôle plus ou moins poussé. L'autre type de régime, c'est le régime répressif, c'est-à-dire les activités les plus libérales, que l'Etat ne peut interdire a priori sinon en les réprimant dès lors qu'elles outrepassent la loi (et notamment l'ordre public) dans leur exécution. Aujourd'hui, quand on voit Nuit Debout, on a l'impression qu'on est plus proche du régime répressif que déclaratoire, vu qu'objectivement, cette manifestation a absolument tous les critères pour être interdites a priori. L'ordre public, c'est la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique (ainsi que la sûreté). Vu les débordements (au revoir la sécurité), la consommation d'alcool et de produits stupéfiants (au revoir la salubrité) et le volume sonore ainsi que les dégradations (au revoir la tranquillité), je suis pas trop sûr que l'ordre public soit bien sauvegardé. Ca me refait penser aux premiers slogans de la loi travail (avec #OnVautMieuxQueCa et toute la panoplie de youtubers gauchistes et anti-libéraux au possible), qui disait qu'on retournait à Germinal. Je pense que les mineurs de fond doivent se retourner dans leur tombe vu la différence de conditions de vie entre leur époque et la loi travail proposée (qui aurait été au XIXe, une avancée sociale foudroyante).
  14. Absandreux

    Nuire debout

    Merci, pour la jurisprudence, je la note et présente mon mea culpa en conséquence.
  15. Absandreux

    Nuire debout

    Le Kettling est régulièrement utilisé au Royaume-Uni par exemple et est considéré comme parfaitement légal. La Cour Européenne des Droits de l'Homme l'a notamment dit dans un arrêt de 2001. Je pensais notamment aux Etats-Unis, où le Kettling est aussi utilisé à outrance, mais je dois avouer que s'il est interdit par le 4e amendement, je ne connais pas de jurisprudence américaine à ce sujet.
  16. Absandreux

    Nuire debout

    Ceci dit, la France est l'un des rare pays dans lequel le Kettling n'est pas autorisé. Le Kettling étant, en Droit Britannique, la possibilité pour les forces de l'ordre d'encercler un groupe de manifestant dès lors qu'il y a un risque de trouble à l'ordre public (et j'insiste sur le terme risque de trouble) et de mettre en détention provisoire (pas stricto sensu selon le régime français, mais selon l'équivalent dans les pays concernés de ce qui peut exister entre la garde à vue et la détention provisoire), les manifestants encerclés de la sorte. Les CRS ne disposant pas de cette possibilité, il n'y a pas d'encerclement mais bien des affrontements face à face. Enfin, il ne faut pas oublier que la liberté de manifestation en Droit Français, trouve son fondement dans la liberté d'expression et non dans une autre liberté et/ou droit fondamental (liberté individuelle, droit d'aller et venir). Ces deux éléments peuvent aussi expliquer un "déséquilibre répressif". Pas de moyen de police peu violents ou pratiques, ce qui entraine une inaction des forces de l'ordre, puis il y a une montée crescendo de la violence des manifestants et forcément quand la répression se met en oeuvre, il y a aussi une légère tendance à la "vengeance" des forces de l'ordre qui ont du se prendre pavés, feux d'artifice, produits chimiques, canettes, essence, cocktails molotov et autres projectiles de nos chers manifestants (et bambins pour certains) qui ne manquent pas d'imagination quand il s'agit de trouver de quoi caillasser la police (l'imagination est bien moins présente le reste du temps).
  17. Absandreux

    Nuire debout

    Concernant le rôle de la police, il est évident que le maintien de l'ordre est nécessaire, c'est peut-être même la raison existentielle de l'Etat : l'Etat minimal est avant tout un Etat Gendarme, l'Etat a le monopole de la violence légitime ou il s'agit encore de rappeler que l'un des fondements du contrat social est la sécurité des individus et de leurs droits, que l'on soit dans une logique purement sécuritaire comme chez Hobbes ou plus libérale comme chez Locke. De plus, s'il y a bien une fonction extrêmement importante a ce maintien de l'ordre c'est la protection du droit de propriété des individus : protéger les biens des commerçants ou de l'électricien qui avait garé, malheureusement, sa Porsche là (et qui a peut-être plus travaillé pour se payer sa Porsche que certains pour se payer une Citroën). Aujourd'hui, ce but nécessaire de l'activité de police (administrative ou judiciaire) est terriblement parasité par une logique politico-politicienne : sauver la face du gouvernement, qui veut toujours faire croire qu'il est "de gauche". Un gouvernement "de gauche" ne veut surtout pas que l'on interdise Nuit Debout qui n'a rien d'un mouvement démocratique, en témoigne François Ruffin qui a récemment dit, sur le plateau du Grand Journal, que "si l'on était de droite, on avait rien à faire à Nuit Debout", ni d'un mouvement libéral (ne serait-ce qu'à cause de l'irrespect des droits et libertés de chacun qu'ont les participants a ces manifestations). Un gouvernement "de gauche" ne veut surtout pas que l'on interdise les manifestations syndicales, étudiantes, même si les manifestants veulent simplement "casser du flic", "casser du patron", "casser du banquier"... Et finalement, paradoxalement a mon axiome de départ, c'est à se demander si un "Gendarme Privé", ne serait pas plus efficace, plus neutre, débarrassé des parasites politiques et "pseudo-démocratiques". Clairement, comme le dit le CRS, des manifestations ont été interdites pour moins que ça. Il aurait d'ailleurs fallu les interdire bien plus tôt en raison des débordements. Personnellement, Etudiant, je ne me retrouve absolument pas dans ces manifestations, ni même dans mes prétendus "représentants" (l'UNEF, ha).
  18. Ma réaction était du second degré, d'où le tacle à l'égard des bretons, nos meilleurs ennemis. C'était peut-être pas assez clair
  19. Je ne suis pas un grand spécialiste d'Hearthstone, même si j'y ai joué beaucoup pendant un moment. Le format standard, même s'il a un but économique à mon avis, me semble indispensable. C'est classique comme modèle pour les TCG qui ont su durer dans le temps, Magic en tête. L'avantage c'est que comme ça va forcer les gens à racheter des extensions, à cause du roulement dans le format, non seulement ça va renflouer les caisses de blibli, mais ça va surtout éviter que pour attirer le client, Blizzard mette des cartes de plus en plus pétés à chaque extension et donc indispensable pour favoriser l'achat. Ca va donc favoriser le changement de meta, donc le jeu va être plus intéressant, subira peut-être moins de gros déséquilibres à chaque extension avec des cartes totalement broken, mais ça risque aussi de devenir un jeu ou le paiement va être de plus en plus indispensable (ce qui est dans la continuité de ce que fait Blizzard pour ce jeu à mon avis, malheureusement pour nous).
  20. Excuse moi mais géographiquement, administrativement, le Mont Saint Michel se trouve en Normandie. C'est même le symbole du département de la Manche (bon okay, là c'est vraiment pour foutre la rage aux bretons). Et puis, pourquoi devrait-il m'arriver des bricoles sous prétexte que je ne bois pas d'alcool ? Encore pour le Mont Saint-Michel je comprends, il y a encore ces bretons un peu frustrés de pas avoir encore l'autoroute, mais pour l'alcool ? Ne puis-je pas conserver ma liberté individuelle de boire ou de ne pas boire, ou de profiter de ma vie autrement que par l'alcool. Enfin, pourquoi réclamer un nonossage ? Qu'ai-je fait pour mériter cette fatwa liborgienne ?
  21. Sans faire de victime... Les corses ont jamais été doués pour faire beaucoup de victimes et il le sont de moins en moins. Ils ont quand même à apprendre en matière d'attentats, règlements de comptes et autres mitraillages, notamment des Marseillais.
  22. Bonjour, merci à tous pour vos messages d'accueil ! Concernant Locke, je ne l'ai pas lu de manière complète, mais j'y travaille (je connais surtout ce qu'on m'a enseigné sur sa pensée et les quelques extraits que j'ai pu déjà étudier). Ce n'est sans doute pas le meilleur endroit pour débattre de la pensée Kantienne, notamment de l'éthique.... même si je répète mon soutient à la théorie éthique de Kant, et par conséquent de sa conception alliant morale et devoir, qui fonde à mon avis sa conception de la dignité humaine et par conséquent sa pensée plus politique sur le rôle de l'Etat (et donc je ne comprends pas comment on peut être opposé à ce postulat de Kant et ensuite dire qu'il avait raison sur le reste). Je vais donc répondre simplement : dans la vie de tous les jours, je mets une ou deux heures (au moins) pour faire chaque action et j'utilise sa méthode pour me demander si j'agis de façon conforme à la morale (mais en mentant à l'instant je viens de briser la morale Kantienne, zut, dommage que nos amis politiciens ne peuvent pas faire de même). Cependant, j'ai hâte d'en débattre... ou de me faire détester là dessus (n'hésitez pas à me dire ce que vous lui reprochez fondamentalement à Kant avec sa morale, histoire que je prépare des contre-arguments tout de même). Ceci dit, j'apprécie Kant, je m'en sens proche, mais vous aurez tout le temps de me vendre vos penseurs et de me faire changer d'avis. Concernant ma fierté Normande (oui, après Kant, ça fait un saut, je l'admet) : j'aime le beurre salé (mais la crème c'est mieux) et le Mont Saint Michel est un des plus beaux sites à visiter en NORMANDIE (non c'est pas Breton). Pour parler Calva et autres, ça ne sera pas avec moi vu que je suis un ascète à ce niveau : je ne bois pas une goutte d'alcool (comment ça on retombe sur Kant ?)
  23. Merci à tous pour votre accueil ! (Je profite de repasser sur le fo' avant d'aller me coucher - même les libéraux ont besoin de sommeil, je sens d'ailleurs la main invisible qui me pousse dans mes oreillers). Merci de ton message ! Oui, c'est cela, Normand (Haut-Normand pour être précis) et fier de l'être ! Merci pour ton message. C'est peut-être le cas dans certaines faculté, ce ne l'est absolument pas à Rouen. Les professeurs ont des opinions très diverses (certains plus libéraux, certains très démocrates ou Etatistes), n'hésitent pas à les partager, à débattre entre-eux et sont souvent en désaccord, si bien qu'il y a une très grande tolérance vis-à-vis des opinions, notamment en ce qui concerne la forme et le rôle de l'Etat. Au contraire, beaucoup de professeurs, notamment ceux en Droit des Libertés Fondamentales s'opposent grandement à la confiance en l'Etat (et le contexte actuel les renforce dans leurs pensées, avec la banalisation de l'Etat d'urgence, pourtant exceptionnel par essence). Merci de ton message, je dois avouer que j'ai un faible pour ton avatar (Dolan, why u do dis ?). Je ne sais pas comment prendre la première phrase ceci dit. Pas besoin de préparer dès le collège (en fait, il y a trois ans j'aurais jamais pensé faire Science-Po et l'ENA et c'est vraiment le Droit qui m'a ouvert l'esprit sur ce que je pensais connaître et ce que je ne connaissait pas en réalité). Cependant comme aujourd'hui les parcours sont assez standardisés, il faut préparer de plus en plus taux son cursus. C'est assez malheureux mais c'est ainsi (j'aimerais beaucoup que certaines de ces écoles soient plus ouvertes aux docteurs, qui de part leur formation universitaire, ont des idées plus diverses). Ceci dit, je pense avoir l'esprit assez critique pour ne pas subir une normalisation due au cursus.
  24. Bonjour à tous, Je m'appelle Anthony, je suis étudiant en Droit à Rouen. Concernant mes études, je suis fasciné par le Droit Public (étrange diront certains pour un libéral), je tente préparer le concours d'entrée en Master à l'IEP de Paris pour, entre autres, préparer les concours de la fonction publique (notamment l'ENA). Vous pouvez dès lors m'insulter copieusement, je sais que ce genre de cursus est généralement assez clivant. Maintenant que la partie « situation personnelle » est passée, revenons à ce qui nous intéresse ici : le libéralisme. Je dois avouer que je l'ai découvert par le biais de la philosophie, la philosophie juridique et politique et que je me suis « retrouvé » dans certaines idées. En ce qui concerne l'économie, je dois avouer que je pèche puisque ce n'est pas mon domaine de prédilection (même si je suis d'accord avec la plupart des concepts de bases du libéralisme économique), outre un certain intérêt pour les Finances Publiques, mais c'est mon péché mignon. D'un point de vue purement philosophique et après lecture de quelques ouvrages mais aussi d'articles de l'excellent wiki, je me retrouve plus proche des libéraux classiques, notamment Kant. Cela s'explique aussi peut-être par mes quelques méconnaissances en économie qui m'empêchent de me situer un échiquier libéral plus « contemporain ». Cependant, je m'approche de certaines positions politiques de ces libéraux, notamment une opposition ferme à une démocratie trop forte. Je suis d'ailleurs favorable au suffrage censitaire. Je rejoins surtout Kant pour son approche politique de la séparation des pouvoirs, sa conception de l'éthique et sa définition du droit naturel. Quant à moi, j'adore débattre et je pense que c'est un exercice important pour l'esprit mais aussi pour la communauté et en ce sens je m'oppose à tout sectarisme idéologique. J'espère donc pouvoir débattre avec vous, m'instruire dans ce domaine que je ne maîtrise pas entièrement, apprendre à vous connaître et à me connaître et me positionner notamment. Je vous remercie de votre lecture et d'avance pour votre accueille. Au plaisir d'échanger avec vous.
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