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Nonaud

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Messages postés par Nonaud

  1. Parmi les candidats à cette présidentielle,on a Nathalie Arthaud. Elle veut purement et simplement faire de la France,le Venezuela de Maduro. Elle veut tout nationaliser,tout collectiviser. Elle veut reprimer les méchants chefs d'entreprise qui s'opposerait à l'Etat.

    Alors qu'il y a 20 ans,ce discours n'aurait choqué aucun journaliste. On remarque que Moix et Burgraff semblent avoir conscience de la folie et de l'irréalisme de cette femme.

    Nathalie Artaud est par ailleurs enseignante dans le public. les parents doivent sans doutes flipper quand ils doivent apprendre que leurs enfants ont pour prof cette femme.

    Place à la vidéo:

     

  2. Fillon est diabolisé,detesté,traîné dans la boue par l'oligarchie parce qu'il appartient à la vieille droite légitimiste attaché aux valeurs de la France de l'ancien régime. Comme Philippe de Villiers,il est catholique,il a toujours éprouvé de la méfiance à l'égard du système républicain. A la différence de Sarkozy et de Juppé qui étaient bobo-compatible,Fillon ne l'est pas. Fillon est soutenu par les gens de la manif pour tous.

    En chassant De Gaulle du pouvoir en 68,les élites politiques gauchistes pensaient en avoir fini avec la vieille droite française maurrassienne et ils se sont rendu compte que cette vieille droite française incarnée par Fillon ou De Villiers subsistait toujours.

    Les élites oligarchiques de gauche comme elles ont marginalisés De Villiers au début des années 2000,elles se sont mis en tête d'éliminer Fillon.

    L'objectif est de permettre à Macron,le candidat libéral-libertaire(au sens clouscardien du terme) d'accéder au pouvoir. Macron comme Pompidou incarne une droite de gauche plus compatible avec les intérêts des banques et des multinationales cronys. Macron roule également pour la technocratie de l'UE.

  3. Beaucoup de libéraux défendent la liberté d'expression.

    Mais je pense que celle-ci a également un prix.

    Dans les démocraties,les gens bêtes sont infiniment plus nombreux que les gens intelligents. Résultat les politiciens démagogues et menteurs se retrouvent facilement au pouvoir en caressant le peuple dans le sens du poil.

    C'est ce qui s'est passé aux Etats-Unis avec Donald Trump. Donald Trump n'a aucune compétence politique. Il s'est fait élire en racontant des conneries misogyne,racistes,homophobes...

    Les américains sont entrain de s'en mordre les doigts. Donald Trump est incapable de gouverner. L'ensemble de ses décrets sont bloqués par l'administration américaine. Ses ministres démissionnent. Les social-justice warriors sément la pagailles dans de nombreuses villes américianes.

    Beaucoup de gens dénoncent la censure de la famille de Le Pen,de Zemmour ou de Soral. Cependant si Jean Marie Le Pen avait été élu président en 2002,ça aurait été le bordel en France.

    C'est pour ces raisons que les lois restreignant la liberté d'expression en France ont quant même un aspect positif. Elles permettent de contrer les politiciens menteurs ou manipulateurs même si elles n'empêchent pas le racisme,le sexisme ou l'homophobie d'exister.

     

    • Nay 5
  4. Bonsoir à tous,

    J'ouvre un topic pour parler de François Asselineau,le président de l'UPR(Union populaire républicaine. Celui-ci a réussi à obtenir ses 500 signatures. Il peut donc participer à la présidentielles:

    François Asselineau est un candidat indépendant. Il est ni de gauche,ni de droite,ni du centre.

    Son programme est centré sur l'Euroscepticisme. Son objectif est d'obtenir un Frexit c'est à dire sortir la France de l'Union Européenne

    Comme les candidats de gauche,il est très libéral politiquement et sociétalement. Il l'est cependant moins économiquement.

    Economiquement,il est plutôt social-démocrate. Il est interventionniste et keynésien.

    https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-france

     

     

    A votre avis,est-il une alternative pour les libéraux tentés par le vote Fillon ou Macron?

  5. J'ai souvent remarqué que la plupart des libéraux et non-libéraux(gauche modérées,droite classique et extrême droite) sont opposés au salaire maximum de Mélenchon. En effet Mélenchon propose de fixer le salaire maximum dans les entreprises à 360 000 euros net par an.

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/arguments/taxer-les-riches-avec-le-revenu-maximum-et-le-salaire-maximum/

    Hors quand on remarque que la plupart des gens qui critiquent cette mesure ne sont pas concernés par celle-ci. Cette mesure,elle touche seulement 500 personnes en France. La plupart des PDG qui ont des salaires annuels supérieurs à 400 000 euros par ans sont des PDG Cronys c'est à dire des PDG qui perçoivent de subventions étatiques ou encore des PDG qui se voient favorisés dans l'octroi de marchés publics.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2006/03/10/le-capitalisme-de-connivence-par-laurent-mauduit_749466_3232.html

     

    Ainsi je me pose la question: En quoi cette mesure est-elle plus choquante que la préférence nationale de Marine Le Pen?

  6. Après la mort de Chavez puis de Fidel Castro,Mélenchon s'est trouvé une nouvelle idole: Vladimir Poutine.

    Face aux chroniqueurs d'ONPC,il défend bec et ongle les actions de Poutine en Syrie:

    Mélenchon n'hésite pas à aller braconner dans les terres de la Droite française. Vladimir Poutine est notamment soutenu par Fillon,de Villiers et Marine Le Pen.

    L'objectif,accumuler le plus de voix et de suffrages,même si le prix à payer est de trahir les idéaux gauchistes de sa base militante

     

  7. Le twitt de Donald Trump du jour.

    Il se plaint des méchants libéraux et libertariens qui sont en désaccord avec sa politique et s'opposent à lui.

    Il se met à pleurnicher comme Michel Onfray. Michel Onfray qui pleurniche sur les plateaux de télé quand il remarque que les ventes de ses bouquins battent de l'aile.

    On se demande comment un mec aussi immature a pu dirigé pendant de nombreuses années un empire économique dans l'immobilier et la télévision.

    • Nay 1
  8. J'ai souvent remarqué l'omniprésence du "concept d'Humain" dans les propos et discours des gens de gauche:

    En fait, on ne pourra jamais être d'accord, TDS. On a des valeurs trop différentes et en même trop ancrées en nous. La valeur essentielle pour toi, celle qui surpasse toutes les autres, c'est semble-t-il ta nation. Pour moi, c'est l'humain. Partant de là, de ton point de vue, je serai probablement toujours un bobo naïf sans aucun sens des réalités. Pour moi, tu n'as juste pas le sens des priorités et de ce qui est vraiment important.

    http://www.eastblue.net/forum/viewtopic.php?f=1&t=8731&start=350

     

    Pour le militant de gauche,l’intérêt général est incarné par l'Humain. Pour le militant de gauche,les intêréts individuels doivent céder la place à l'Humain. L'individu doit délaisser son égoïsme pour se mettre au service de l'humanité tout entière. L'égoisme est vu par le militant de gauche comme quelque chose de malfaisant que l'on doit faire disparaître par tous le moyen.

    En ce sens,le libéralisme est vu comme une doctrine néfaste car il empêche de penser la société en terme d’intérêts collectifs. Pour le militant de gauche,la notion d'Humain va bien au delà du concept de nation.

    On retrouve ce concept philosophique d'Humain et d'Humanité dans le programme des partis de gauche radicales comme celui de Mélenchon:

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/brochures/humain_dabord.pdf

     

    Chez le militant de droite,la notion d'intêrét général ou d'Humain s'arrête aux frontières de la nation:

    Je ne pense pas que tu sois un bobo naif sasn sens des réalités, je pense que n'ayant pas les mêmes valeurs de bases que moi, nous ne pourrons que localement nous entendre. Et le plus important pour moi, c'est mon peuple et ma Nation.

     

    Ainsi:

     

    Comment définiriez-vous ce concept d'Humain?

    La concept d'Humain brandis par la gauche n'est-il pas à votre avis un euphémisme qui sert à masquer l'intêrét général?

    La notion d'Humain est-elle à votre avis utilisé par la gauche pour justifier les violations des droits individuels et naturels comme par exemple le droit de propriété?

     

     

  9. Je pense que le libéralisme n'a pas d'avenir en tout cas en France et il n'en a jamais eu de toute son histoire.

    Le problème de la France vient du catholicisme. Le catholicisme est une religion qui est construite autour de tabous. Dans le catholicisme il y avait des tabous autour du sexe mais aussi de l'argent.En France,il y a toujours eu un certain puritanisme autour des relations sexuelles et une méfiance envers les moeurs sexuelles trop libres. Ce puritanisme a disparu dans les partis de gauche et du centre dans les années 60 mais il perdure à droite. On peut voir ce puritanisme à travers la manif pour tous. La droite empreinte de catholicisme s'oppose à ce que des individus puissent contracter des mariages et à adopter des enfants comme ils l'entendent.

    Après il y a toujours eu des tabous de l'argent. En France à la différence des Etats-Unis,se vanter de sa réussite personnelle et exhiber sa fortune ça a toujours considéré comme indécent,vulgaire,beauf.

    Sous l'ancien régime,Louis XIV qui jalousait et détestait Fouquet qui était devenu aussi riche voire plus riche que lui a fini par obtenir son emprisonnement.

     

    Les tabous du catholicisme ont été remodelés par l'établishment français post-70. Des nouveaux tabous sont apparus: l'antiracisme,l'écologie,le féminisme.

    Il faut à tout prix croire en l'existence du patriarcat et la soumission des femmes à ce dernier sinon on est un odieux sexiste.

    Il faut également à tout prix accepter l'immigration massive et le multicultarisme sinon est raciste/fasciste

    Il faut également croire au réchauffement climatique,sinon on est un sale type.

     

    J'ai remarqué un certain dédoublement de personnalité chez les antilibéraux et autres collectivistes. D'un côté ils se servent de la morale pour dominer autrui mais d'un autre côté ils n'appliquent pas leurs propres morales. La bourgeoise bohême a un mode de vie hédoniste et aime l'argent,elle n'accepte de vivre dans les quartiers des immigrés pauvres qu'elle prétend défendre,elle n'a pas un mode de vie réellement en conformité avec ses idéaux écolos(elle pollue)...

  10. Ce que je trouve assez paradoxal avec Mélenchon et les autres politiciens trotskistes c'est qu'il n'intéresse pas les français. Pourtant l'antilibéralisme(la haine des riches,de la finance,du grand capital...)  que véhicule ces politiciens correspond parfaitement aux attentes des électeurs français.

    Les électeurs français lui préfèrent Marine Le Pen dont l'antilibéralisme ne va pas aussi loin que Mélenchon. Marine Le Pen ne parle pas dans son programme de plafonner les salaires,rémunérations des grands patrons,directeurs de banques...

    Le programme économique du FN est beaucoup plus flou que celui de Mélenchon:

    Elle veut une fiscalité en plusieurs tranches

     

    Le programme de Mélenchon est beaucoup plus net et précis. Il veut un écart de salaires de 1 à 20:

    (badurl) http://www.jean-luc-melenchon.fr/arguments/taxer-les-riches-avec-le-revenu-maximum-et-le-salaire-maximum/ (badurl)

     

    D'autre on remarque que les capacités de tribun de Mélenchon surpassent largement celles de Marine Le Pen. Il arrive à travers ses discours à émouvoir:

     

    Ainsi comment expliquez-vous l'échec de Mélenchon face à Marine le Pen (qui a de fortes chance d'arriver au second tour des élections de 2017)?

  11. Sur la question de l'immigration,on remarque que Mélenchon a les mêmes positions que les libertariens :icon_tourne:

     

     

    Son libertarianisme est simple: les immigrés doivent être protégés et se voir reconnaître les mêmes droits que les citoyens français.

     

    Par contre les "politiques libérales" doivent être combattus sans relâche:

    Les banques et les chefs d'entreprises sont le nouveau fascisme qui menace la prospérité de la bonne et douce France

     

    Tel est la logique du communisme du XXI ème siècle: être sociétalement libertarien et économique totalitaire.

  12. Bonsoir à tous,

     

    J'ai décidé d'ouvrir un post pour discuter d'un aspect du libéralisme qui est l'un des plus controversé: Le système bancaire et monétaire. L'un des principaux reproches qui est adressé au libéralisme est que cette doctrine accorde trop d'importance à l'efficacité économique. Cette efficacité économique se fait au détriment du social. Beaucoup de détracteurs du libéralisme reprochent aux libéraux d'être dogmatique. Ils refusent de remettre en question l'instabilité du système monétaire mondial fondé sur les taux de change flottant. Ce système existe depuis l'après-guerre et a succèdé à l'étalon-or.

     

    Même si ce texte a été écrit par un antilibéral vivant en suisse(cf:son pseudo). Il émet une critique assez pertinente du libéralisme qui semble un peu plus argumenté que la vulgate marxiste désservie à la télévision et à la radio:

    Il montre que le monde ne va pas forcément mieux depuis la fin du communisme en 1991. Le système bancaire actuelle est rempli selon lui de dysfonctionnements qui empêchent les nations d'être prospère:

    http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=35&t=8001

     

    I. Un pays qui fonctionne.
     
    Ainsi je me demande si le capitalisme malgré les inégalités qu'il engendre(il y a à la fois des très riches et des très pauvre) n'est dans le fond qu'un mal nécessaire pour pouvoir faire fonctionner un pays. Car une économie sans créations de richesses resterait éternellement dans la misére.
     
     
    Alors, soyons clair: le système dans lequel on est ne fonctionne pas. Pas parce qu'on fait des pauvres, ça c'est inévitable, parce que la richesse c'est relatif, donc voilà. Non, le système ne fonctionne pas parce qu'on consomme plus de matières premières que ce que la planète produit dans le même temps (à peu près, 2,2 fois). Donc, le changement, c'est pas une question d'opinion, hein. Va y avoir un moment où il s'imposera de lui-même, parce que ben, y aura plus assez. La seule question c'est quand. Du coup, ce que les gens comme moi disent, c'est qu'il vaudrait mieux anticiper plutôt que de subir. Et comme c'est visiblement les "riches" qui entretiennent le système, ben c'est eux qu'on accuse. Mais je crois pas qu'on utilise ce terme (riche) dans le même sens, et ça devrait être plus clair à la fin du post.
     
    Ensuite, j'adore tes exemples. Pourquoi tu prends pas plutôt l'équateur, comme exemple, c'est-à-dire un socialisme qui fonctionne du tonnerre, et actuellement bien mieux que tous les systèmes capitalistes, plutôt que tes exemples tout pourris ? Parce que bon, je sais pas si t'as vu, mais le capitalisme, ça réussit pas non plus des masses dans une bonne centaine de pays.
     
    Bref, démontrer qu'un système ne fonctionne pas avec deux cas où il n'a, soit pas été appliqué, soit été victime d'une telle violence de la part des services secrets américains pour bien s'assurer que ce soit la merde, c'est un peu fort de café (venezuela, café, humour, bref…). cela dit, je ne suis pas un bête gauchos. Pour plein de questions, je suis même carrément de droite. Mais les mondes noir et blanc, ça n'existe pas. Par contre, démontrer l'inefficacité d'un système par un exemple quand il existe des contre-exemples, c'est pas convaincant.
     
     
    II. le capitalisme libéral
     
    Bon, cela dit, sais-tu seulement comment fonctionne le système que tu défends ?
    Je m'en vais t'expliquer.
     
    Donc, à la base, le système libéral-capitaliste suppose trois acteurs:
    • un investisseur (=rentier)
    • un entrepreneur (=exploitant)
    • un salarié (=travailleur)
     
    Le principe, c'est qu'un entrepreneur a une idée, mais n'a pas les moyens de la mettre en œuvre. Il emprunte donc une certaine somme à un investisseur qui accepte en contrepartie d'intérêts et engage des salariés pour faire tourner l'exploitation, vu qu'il ne peut pas faire tout le travail lui-même.
     
    C'est vachement bien et très logique.
     
    Le problème, c'est qu'en 1820 et des poussières, en pleine révolution bourgeoise (enfin, c'était la tendance; bref), un mec du nom de Ricardo -qui n'était pas exactement un mec de gauche, m'voyez…- s'est pointé pour expliquer que sans intervention de l'état, ben ce système était voué à sa perte, parce qu'avec le temps, l'investisseur allait forcément écraser l'entrepreneur et lui racheter son entreprise. C'est juste mathématique, en fait, je vous laisse aller checker la page du wikipedia du mec et les liens, c'est très bien expliqué. Et le souci, c'est que ça rend la théorie libérale, et donc tout le système libéral que Ricardo cherchait à imposer, complètement pourri.
     
    Bon, ça, n'importe quel gosse qui a déjà joué au monopoly peut comprendre pourquoi. Un système capitaliste sans état, ça aboutit exactement à une fin de partie de monopoly: il ne peut en rester qu'un. Or, une société avec UN riche et 8 milliards de pauvres, c'est quand même pas génial, si ? Bon, là, j'avoue, c'est une vue de l'esprit et finalement, pourquoi pas… Bref,
     
    Vu qu'on était en plein dans l'application des lumières avec la démocratie et toutes ces belles valeurs, et que les bourgeois avaient bien intérêt à voir appliquer le capitalisme/libéralisme - qui était alors une politique de gauche, ça aura son importance -, ben on a expliqué que grâce aux impôts/taxes, on allait opérer à une redistribution régulière des richesses, et que du coup, le système pouvait fonctionner.
     
    Et c'était vrai.
     
    Du coup, grâce à différents facteurs sympas sur lesquels je passe, le monde s'est trouvé entraîné dans une spirale de progrès hallucinante, et on a élevé le niveau de vie de manière quasi exponentielle.
    L'affrontement entre les idéologies socialistes et capitalistes a évidemment atteint son apogée dans le combat entre blocs de l'est et de l'ouest. Et là, y a même pas eu match. Le capitalisme a montré par A + B qu'il était capable de produire bien plus de progrès que ce dont était capable un système communiste, pour une période de temps donnée. Victoire par KO. Mais pourquoi?
     
    Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand le système capitaliste entreprend, il le fait en comptant sur les ressources du futur. En gros, la base du système est basée sur de la "croissance à crédit".
     
    Pour bien comprendre ça, il faut saisir comment fonctionne
     
    III. le système bancaire
     
    La plupart de gens s'imaginent que quand ils vont emprunter 100'000€ à la banque pour monter leur affaire, ils empruntent les 100'000€ que qqun d'autre a posé sur son compte.
     
    Bullshits. Faux. Genre pas vrai.
     
    Quand tu prends 100'000€ à la banque, la banque écrit sur ton compte (et à son passif): 100'000€. Elle ne prend cet argent nulle part. Comme tu vas dépenser ces 100'000€ pour monter ton entreprise (ou acheter ta maison), ben cet argent va se trouver intégré au circuit économique et on a création monétaire.
    Seulement cette monnaie, c'est du crédit. C'est bien de l'argent. Ça s'appelle bien euro. Mais c'est pas fait par l'état, et surtout, ça ne correspond à aucune richesse existante préalablement. (bon, en fait, non, c'est pas vraiment de l'argent, techniquement, ce serait plutôt de la fausse monnaie, mais elle semble plutôt bien tolérée)
    Là où ça devient rigolo, c'est quand on compare la monnaie existante (en France, environ 110 milliards) au fric en circulation sur les comptes (environ 1'850 milliards). Pour les Suisses, le rapport est de 58 milliards pour 780, pour info.
    Et c'est comme ça dans le monde entier: environ 90% de notre monnaie, c'est du crédit.
     
    C'est ce processus qui rend les banques "too big to fail", puisque si elles devaient disparaître, alors 90% de la monnaie disparaîtrait avec elles et que l'économie entière s'effondrerait par manque d'un moyen d'échange de bien.
     
    En source, je mets deux liens vers le site de la Banque de France (donc pas un truc complotiste à 2 balles, quoi) qui vous donneront tous les chiffres nécessaires pour appuyer mes informations:
     
     
    On constate sur ce premier lien que pour plus d'opacité, els français considèrent désormais que la masse M1 est également constituée des comptes courants. lol
    Bref, après un véritable parcours du combattant, j'ai fini par trouver ça, historie de se faire une vraie idée de ce que représentent les pièces et billets par rapport à M3 (soit la valeur "en circulation", donc utilisable par l'économie réelle) :
     
     
    Je prendrai TRES volontiers le temps d'expliquer tous ces chiffres a ceux qui n ont pas eu les heures de patience que j ai eues pour bien tout saisir. Après, je suis plus calé niveau Suisse, là, je peux tout donner en détail, mais allez savoir pourquoi, en France, c'est plus opaque… Pour ceux que ça intéresse, sur le site de la BNS, on peut tout suivre en détail, avec arnaque, l'influence de la crise de 2008, le taux plancher, et les grosses conneries que balancent nos banquiers centraux histoire de bien confirmer que même eux, ne savent aps de quoi ils parlent et qu'ils appliquent des règles économiques sans même les comprendre, comme lors du passage au taux négatif.
     
    Notons aussi que le Conseil fédéral a récemment précisé que ces "90%" ne constituent pas de la monnaie au sens légal, ouvrant par là-même la voie à une action contre les banques pour faux monnayage, comme on a pu le voir récemment en Islande (béni soit ce pays d'éclairés). Mais bref.
     
     
    IV. Le problème de la croissance
     
    bélah blah blah croissance blah blah blah.
    On n'entend que ça. "Croissance".
    Comme si
    une économie sans créations de richesses resterait éternellement dans la misére (sic)
    ce qui est bien évidemment une énorme bêtise. Tout le monde peut comprendre que si on produit suffisamment pour la satisfaction générale, il n'y a plus besoin de création de richesse supplémentaire et qu'on peut se contenter d'un statut quo. D'ailleurs, l'économie elle-même est censée être un moyen, pas une fin, puisqu'il s'agit d'une création humaine. Elle peut donc être remise en question. C'est d'ailleurs pas non plus une science. Mais bon, revenons à la croissance.
     
    Ce qui rend la croissance si indispensable, c'est la nécessité de payer les dettes qu'engendrent les crédits nécessaires à une abondance suffisante de monnaie pour permettre l'échange de biens et services. C'est tout le paradoxe: dans la société capitaliste, la monnaie, qui devrait servir à l'échange de biens et services, devient une nécessité, car les investisseurs (c'est à dire les banques privées, à 90% -pour compter vers le bas, car en réalité, c'est plus que ça, autour de 95 si on compte les actifs immobilisés-) devient un but en soi: il est absolument nécessaire de produire de la croissance, sans quoi les intérêts étouffent le circuit économique. Là où ça devient complètement aberrant, c'est qu'aujourd'hui, presque 90% de l'impôt sur le revenu sert à financer ça (et pas l'éducation ou les hôpitaux ou les "profiteurs à l'aide sociale", pour lesquels les taxes sont largement suffisantes; l'histoire de la fiscalité est passionnante!).
     
    D'après certains, les subventions indirectes aux banques seraient équivalentes à l'ensemble des impôts sur le revenu. Je dois bien avouer que même si je ne peux pas prouver ça, l'histoire de la fiscalité tend bel et bien à montrer que la création privée de monnaie va de paire avec l'introduction d'un tel impôt.
     
     
    V. Là où ça devient carrément choquant
     
    Je vais le faire très court pour que ceux qui en voudront lire que ça ne lisent que ça.
     
    Et là où ça devient complètement absurde, c'est quand on sait que l'état, qui est censé disposer du pouvoir régalien de battre monnaie, doit emprunter aux banques privées pour financer son déficit (la fameuse loi de 1973 qu'on trouve dans toutes les théories complotistes idiotes et qui est traduite aujourd'hui dans l'article 123 du traité de Lisbonne).
     
    Donc soyons clairs:
    • si l'état ne fait pas tourner la planche à billet, c'est parce que ça créerait de "l'inflation" en mettant sur le marché de la nouvelle monnaie.
    • du coup, on lui interdit de le faire et on l'oblige à s'endetter auprès d'organismes privés.
    • MAIS ces organismes privés créent de l'argent.
    ce qui revient du coup à faire tourner la planche à billets.
     
    Donc, l'effet est le même. SAUF que du coup, l'état doit payer des intérêts sur cette dette.
     
    C'est hallucinant. Sans cette dette illégitime, l'état aurait ACTUELLEMENT un budget excédentaire de 20 milliards d'euros, à la place d'un déficit de 80.
     
    Merci, le capitalisme.
     
     
    VI la limite du système libéral.
     
    Le système tel que je l'ai décrit a parfaitement bien fonctionné, malgré sa déficience évidente, pour deux raisons:
    - il est très dur à comprendre; d'autant que très peu de gens en parlent. Et que ceux qui le font sont taxés de complotisme - or, pas besoin de complot pour comprendre les raisons historiques qui mènent à cette situation absurde que même de nombreux banquiers ne comprennent pas, vu qu'ils n en ont pas besoin pour faire leur taf.
    - la croyance que même si le monde est fini, la croissance infinie reste possible par la création de services. Le truc, c'est que cette théorie suppose une demande infinie car elle ne se base que du point de vue de l'offre. or, la demande en service est elle aussi limitée par un truc tout con: le temps de consommation. Un temps de consommation aujourd'hui complètement saturé. On consomme tout le temps. On pourra rajouter tous les services qu'on veut, on ne va pas consommer plus.
    Cette théorie de Thatcher et Reagan a marché un certain temps, tout comme le capitalisme, mais aujourd'hui, on a atteint la limite. depuis un bon bout de temps, en fait. la croissance ne reviendra pas. Il n'y a PLUS de croissance. Nulle part. Les rares pays qui affichent un taux de croissance ne tiennent pas compte de l'inflation, ils provoquent leur croissance par des écritures comptables, comme la Chine, qui s'est endettée plus que jamais ces dernières années pour ne pas se retrouver au point mort. En réalité, le monde entier est entré en récession depuis maintenant quelques années déjà.
     
    Et sans croissance, on va se faire bouffer par les investisseurs. Sauvagement.
     
     
    En conclusion
     
    Tu l'auras compris, darkseid, ton raisonnement se tient. Tu as raison de dire que les taux d'imposition français sont inadmissibles. Tu as raison de dire que l'état, tel qu'il fonctionne, est scandaleux. Mais tu es complètement aveuglé par le combat gauche-droite, soit un combat entre entrepreneurs et salariés, alors que le combat, actuellement, il est contre les investisseurs. C'est d'eux qu'on aprle, quand on cause des "riches".
     
    parce que ces banquiers, avec leur pouvoir de création et de distribution monétaire, ils sont en train de faire n'importe quoi. Ils confisquent la croissance et le progrès qui leur reviennent sous forme d'intérêts exorbitants. Ils investissent bien plus dans une spéculation et des obligations état
     
    Je suis sûr qu'ici, personne n'a rien contre les mecs qui ont passé leur vie à monter une entreprise qui a donné du taf aux autres.
     
    Par contre, ces connards de banquiers, je pense qu'il est grand temps de les remettre à leur place en supprimant purement et simplement les réserves fractionnaires, et en rendant à l'état son droit régalien à l'exclusivité de la création monétaire.
     
     
    La concurrence, et particulièrement dans des domaines aussi importants que la santé, l'éducation, ou la création de l'argent, ben c'est pas bon, car dans certains domaines, les intérêts privés divergent fortement de l'intérêt public.
    Bien sûr que la loi de l'offre et de la demande est importante. Bien sûr que la concurrence est importante (la prochaine fois: niic et les multinationales) en matière d'échanges de biens et services.
    Mais ce n'est pas la solution à tout.
     
    Par contre, ce qui est certain, c'est que 2'000 milliards de PIB divisé par 60 millions d'habitants, ça fait 35'000 € par personne.
     
    La vraie question n'est plus de savoir comment on va créer des richesses: ce n'est plus viable. C'est de voir comment on va les répartir et rationaliser la production. De voir comment on va se répartir le boulot que les machines font à notre place.
     
    Parce que l'argent, ben… Finalement c'est qu'un moyen. Pas un but.
     
    Une société qui tue des hommes pour entretenir son économie, c'est clairement une société malade.

     

     

     

    Ainsi d'après vous:

    Cette personne méconnaît-elle d'après vous ce que c'est le libéralisme?

  13. Apparemment Gary Johnson,le candidat libertarien est susceptible de mettre dans l'embarras Donald Trump. Il peut lui piquer des militants,des électeurs et des voix:

    Il accuse notamment Trump d'être raciste. Pour Johnson,cela le disqualifie en tant que candidat à la présidence des Etats-Unis.

    http://www.advocate.com/election/2016/7/05/gary-johnson-if-donald-trumps-comments-are-racist-so-he

     

    Reste à voir comment Trump compte s'y prendre pour neutraliser Johnson qu'il doit sans doutes connaître.

    Johnson est un ancien républicain.

     

    Gary Johnson: If Donald Trump's Comments Are Racist, So Is He
    Donald Trump and Gary Johnson
    The libertarian says racist comments are "reflective" of the candidate.
     
    BY LUCAS GRINDLEY
    JULY 05 2016 2:43 PM EDT
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    Libertarian candidate for president Gary Johnson went further this weekend than almost anyone in his former party — the GOP — and said Donald Trump is a racist. 
     
    Johnson, the former two-term Republican governor of New Mexico, said during a CNN interview that being a racist should disqualify Trump from being president. 
     
    And while some Republicans have abandoned Trump — including former Treasury secretary Hank Paulson and famed Washington Post columnist George Will (who quit the party) — they haven’t said Trump is racist, even if they’ve called his comments racist. 
     
    It’s been a carefully walked line. But Johnson threw out that distinction during the CNN interview.
     
    “Based on his statements, clearly,” Johnson said, when asked if Trump is a racist. “If the statements are being made, is that not reflective?”
     
    Johnson had been asked about one of Trump’s recent comments, made during a town hall in New Hampshire, where he told a woman in the audience that he’s looking into whether to replace any woman at the Transportation Security Administration who wears a hijab.
     
    But Johnson wasn’t referring only to anti-Muslim statements. 
     
    “When it comes to Mexican immigration and that he would call immigrants from Mexico murderers and rapists,” said Johnson. “Look, that’s just not true — they are more law-abiding than U.S. citizens, and that is a statistic.”
     
    Johnson also called out Trump for questioning the ability of an American federal judge based on his Mexican heritage, labeling all of Trump’s rhetoric “incendiary.” 
     
    “It really is, it’s racist,” he said. 
     
    Johnson reminded viewers that House Speaker Paul Ryan had said something similar, quipping, “I think I’m now semi-quoting Paul Ryan here.”
     
    Actually, Ryan stopped short of calling Trump a racist. Ryan said Trump’s comments about the judge were “sort of like the textbook definition of a racist comment.” And he’s still endorsing Trump. 
     
    Whether racist comments mean Trump himself is a racist will likely become a theme during the campaign. Trump was blasted this weekend as anti-Semitic for a tweet that pictured a star of David over a pile of money when attacking Hillary Clinton as corrupt. He says it was a sheriff’s star but still deleted the tweet.
     
    In the few polls that ask whether Trump makes racist comments, Americans broadly answer yes. And Trump is trailing Clinton in polls, often by single digits, occasionally by double digits. But he’s still raking in potential voters. So far, Americans haven’t “disqualified” Trump — whether for his comments or for embodying them.

     

     

     

  14. Quand on regarde les partis d'extrême gauche d'aujourd'hui de type socialistes ou communistes,beaucoup sont dirigés par des femmes

    Je pense notamment au mouvement ensemble de Autain et à lutte ouvrière de Laguiller puis Nathalie Artaud.

    Par le passé,on avait Rosa Luxembourg à la fois comme théoricienne et dirigeante d'un mouvement communiste

    Pourtant tous les dictatures de type socialistes  ont eu pour dirigeant des hommes et non des femmes

    Si on regarde du côté de l'extrême droite,on remarque que le FN est également dirigé par des femmes tels que Marine Le Pen et sa nièce Marion-Maréchal. Et on peut faire le même constat,aucun régime fasciste dans le monde n'a eu pour dirigeant des femmes

     

    Ainsi se pose la question:

     

    Comment se fait-il qu'il n'y ait jamais eu de femmes dictatrices?

     
  15. Si la Grande-Bretagne quitte l'UE,ça va quand même être emmerdant pour les expatriés. Ils devront se faire des papiers,des passeports et un visa pour aller s'installer là-bas. De plus le brexit risque de faire imploser l'UE avec comme conséquence la fin du libre-échange. L'UE à la base avant d'être une union politique était une union économique(la CECA puis la CEE)

    Je pense qu'il y a rien de pire que le protectionnisme: fermeture des frontières,droits de douanes prohibitifs sur les marchandises,diverses taxes,diverses normes de contrôle.

    La sortie de la Grande Bretagne risque d'affoler les marchés économiques et financier.

    La situation actuelle n'est certes pas terrible mais au moins l'UE via le libre-échange bénéficie de l'aura de la City.

    Tout va foutre le camp.

     

  16. Je pense que si Trump est élu président des Etats-Unis,les Etats-Unis ont de forte chance de devenir comme la Russie de Poutine. Trump est un mec imprévisible et incontrôlable. Comme il est riche et a financé lui-même sa campagne,il échappera au contrôle des lobbys. Les lobbys aux Etats-Unis tiennent les présidents sur le principe du créancier débiteur. Comme Poutine,Trump risque de s'en prendre aux plus grosses fortunes du pays. Il leur laissera le choix,soit il se rallieront à lui,soit ils sont contraint à l'exil. Poutine a agit de cette manière face aux oligarches. Ce sera le règne du Crony capitalism.

    La libération des moeurs sera remise en cause. L'avortement sera supprimé,le mariage homosexuel prohibé...

    Les libertés sexuelles régresseront.

    La politique d'immigration sera restreintes à l'extrême. Les migrants mexicains et musulmans seront expulsés. Les expatriés subiront moult tracasseries. Trump durcira leurs conditions de séjours. Les expatriés français risqueront d'être regardé de travers car vu comme des gauchistes.

    Il y aura une concentration extrême de pouvoirs entre les mains des fédéraux sous Trump au détriment des Etats de la fédération.

    Pour ce qui est de la politique étrangère, Trump est isolationniste. L'OTAN a de forte chance d'imploser s'il arrive au pouvoir.

     

    J'en conclus q'autant avec Hillary Clinton ce sera la même politique que celle d'Obama et donc de Bush,une politique néoconservatrice,autant avec Trump,ce sera un grand saut dans l'inconnu.

    Les Etats-Unis deviendront un régime hybride: démocratique officiellement et autoritaire officieusement. Si les Etats veulent échapper à l'autoritarisme de Trump,ils devront faire sécession. Mais cela se fera dans la douleur.

  17. Alors que les réformes des "Chicago Boys"  dont le plus connu est Pinera avait fait du Chili dans les années 80, un pays moderne avec une économie compétitive adaptée à la mondialisation,e Chili fait marche arrière et pond des lois débiles protectionnistes à l'encontre de produits US et allemands.

    Lois motivées par le paternalisme: L'Etat décide ce que son peuple a le droit de manger ou pas.

    http://actu.orange.fr/monde/inquiet-face-a-la-malbouffe-le-chili-dit-non-au-kinder-surprise-CNT000000qhYU8.html

     

    Le Chili prend la même voie que le Venezuela: l'anti-occidentalisme primaire et l'étatisme extrême. :facepalm:

  18. Quand je dis que le libéralisme est une idéologie/doctrine neutre,je fais également allusion au cas de la liberté d'expression.

    Par exemple dans le cas de l'homosexualité. La Russie d'aujourd'hui est dirigé par un parti de de droite conservatrice dure,Russie Unie(le parti de Poutine). Ce parti affiche ouvertement une homophobie d'état. Cette homophobie est relayée par la population Un homosexuel aperçu d'embrasser un autre homosexuel risquera d'être jeté en prison. A contrario dans un pays plûtot de gauche comme la France,l'homosexualité est autorisée et même encouragée,mais les discriminations/critiques de l'homosexualité sont interdites. J'ai remarqué que le libéralisme a une position médiane/neutre dans ce problème sociétal.

     

    Il ne prend parti pour aucun camp,une société libérale permettra aussi bien à l'homosexuel qu'à l'homophobe d'exister. Les libéraux permettront à l'homophobe de s’exprimer mais ne cautionneront pas ses propos et ses idées.

    Et ce cas là s'applique également aux extrêmistes de droite quand ils tiennent des propos racistes. Le libéralisme leur permet de s'exprimer mais condamnent leur propos.

     

    C'est en ce sens que je dis que le libéralisme sociétal est également une doctrine neutre.

  19. Les gens de gauche et la plupart des imbéciles de droite croient que la richesse est un gâteau qu'il convient de partager à parts égales. Pour ces crétins, une part plus grosse pour quelqu'un implique forcément des parts plus petites pour les autres. En désignant l'inégalité de richesse comme un défaut, tu tombes dans le même travers.

    Je ne te prends certainement pas pour un crétin mais il faut faire attention à ne pas céder à la facilité du prêt-à-penser marxiste dont nous sommes en permanence inondé. 

     

    Je suis d'accord avec toi mais si beaucoup de français constatent que "les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres" c'est qu'ils constatent que le coût de la vie devient de plus en plus cher. Même si le salaire moyen en France tourne autour de 1400-1500 euros net,les français moyen doit payer le loyer de son appartement et de sa maison qui lui revient à 400-500 euros,il doit payer l'essence,il doit faire les courses,il doit payer des factures d'eau et d'électricité,il doit épargner pour sa retraite,cotiser pour la sécu,il doit payer son abonnement téléphonique.

    Ben à la fin il lui reste pas grand chose. C'est pour cette raison que comme j'en ai parlé à plusieurs reprises,de nombreux français moyen se sentent frustrés et se détournent des partis politiques traditionnels qui sont à mis chemin entre le socialisme et le libéralisme. Ces français qui s'appauvrissent se jettent dans des partis extrêmistes comme le FN ou le FDG. Ils sont persuadés que grâce à la préférence nationale de Marine le Pen ou grâce aux impôts sur les riches de Mélenchon,ils gagneront plus d'argent.

    Mais ils se rendent pas forcément compte que c'est une illusion.

     

    De toute façon il me semble que des conceptions du bien de quoi que ce soit (du bien humain, des bonnes institutions ou des bonnes moeurs) ne peuvent pas être neutres. Une doctrine prescriptive absolument neutre ne prescrirait rien dans aucun domaine ? Nous voilà bien avancés. J'ai l'impression que la notion naïve de neutralité qui se cache derrière la formulation à la Nonaud du problème est vide.

     

     

    Ce que j'entend par neutralité c'est avant tout que le libéralisme est un paradigme idéologique ambigu. Il n'est ni bon,ni mauvais.

    Le libéralisme a certes permis à de nombreux pays asiatiques comme Hong Kong,Singapour,la Corée du Sud,Taiwan,le Japon de passer de l'extrême pauvreté à l'extrême richesse. Ces pays ont une classe moyenne très aisée.

    La Chine et l'Inde sont en train de connaître les mêmes mutations. Et il est évident que la Corée du Sud par rapport à la Corée du Nord c'est le paradis.

    Mais d'un autre côté je remarque que l'économie de marché,fondement du libéralisme économique permet des choses qui sont peu morales.

    Beaucoup de libéraux avec qui j'ai discuté ont une sensibilité assez écologiste et remarque que le principe d'offre et de demande inhérent à l'économie de marché permet par exemple la maltraitance des animaux:

    http://www.liberaux.org/index.php/topic/25107-dro%C3%A2dezanimos/page-115

    Les animaleries peuvent gagner de l'argent en vendant des rottweilers et des bergers allemands à des gens qui vivent dans des studios de 10 m2. Les traitements infligés aux animaux destinés à la consommation dans les abattoirs restent cruels. On continue d'exhiber des animaux sauvages dans des cages dans les zoos et les cirques...

    On remarque que le travail des enfants existe toujours dans certains pays...

     

    Avant de lancer ce sujet,je me suis basé sur la définition que donne Comte-Sponville du libéralisme dans cet article de Contrepoints:

    Prétendre que le capitalisme pourrait être moral n’a pas de sens. En effet, le possible et l’impossible n’ont que faire du bien et du mal. (…) Imaginez la réaction d’un physicien qui vous expliquerait la grande équation d’Einstein, E=mc2, et à qui vous objecteriez que cette équation n’est pas morale puisqu’elle fait exploser des bombes atomiques. Ce physicien vous répondrait que vous ne parlez pas de la même chose! Dans l’ordre économico-techno-scientifique, rien n’est jamais moral ni immoral. Tout y est plutôt amoral car la morale n’a rien à faire ici. A la question : Le capitalisme est-il moral ? je réponds donc évidemment non puisqu’il ne le peut pas ! Conséquence, si nous voulons qu’il y ait une morale dans une société capitaliste, celle-ci doit venir d’ailleurs que du marché.

    http://www.contrepoints.org/2012/03/10/72604-reponse-a-comte-sponville-et-onfray-sur-le-capitalisme

     

  20. Bonjour à tous,

     

    Je me pose quelques questions concernant le libéralisme. J'ai souvent remarqué que la plupart des politiciens,journalistes,philosophes et sociologues analysait le libéralisme économique sous un angle purement manichéen.

    Les politiciens et intellectuels de droite et du centre suridéalisent le libéralisme. Beaucoup en ont une lecture biaisée et voit le libéralisme économique sous un angle utilitariste. Pour eux le libéralisme est nécessairement positif car c'est une idéologie pro-buisiness. Beaucoup de ces gens pensent qu'il faut de la croissance à tout prix et à n'importe quel prix. Les aspects sociétaux du libéralisme chez les gens de droite sont souvent délaissés ou ignorés. Les partis et les intellectuels de droite sont conservateurs sociétalement. Ils sont très hostiles à l'immigration de masse, aux syndicats,aux droits des minorités sexuelles...

     

    Les gens de gauche diabolisent à l'extrême l'idéologie libérale. Les idéologies de gauche véhiculent la mythologie marxiste comme quoi le libéralisme se résume au marché et l'argent qui font la loi. Ce qui signifie que c'est un système violent et inégalitaire où les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvre. Le chef d'entreprise ou le banquier se remplit les poches en exploitant et abusant de ses salariés et de ses clients. Ils répandent le mythe comme quoi les patrons des multinationales licensient pour faire de l'argent et pour enrichir les actionnaires. Le libéralisme engendre des destructions environnementales. Les banques se font des sommes folles d'argents en manipulant les cours boursiers(spéculation,shadow-banking...)

    Du temps de la guerre froide,la gauche rêvait de détruire le libéralisme et le remplacer par une dictature transitoire qui mettrait fin à la propriété privée des moyens de productions. L'ensemble de l'économie passerait au main de l'Etat. L'Etat planifierait la redistribution des ressources économiques. Celle-ci obéirait à une logique égalitariste. Ce modéle est qualifié de socialisme.

    Le socialisme doit nécessairement conduire au communisme qui est une société sans classes et sans Etat.

    De nos jours,le socialisme a été abandonné. Il a disparu dans le plupart des pays du monde. Seulement 6 à 10 se revendiquent ouvertement socialiste. Les partis de gauche et d'extrême gauche se considérent comme sociaux-démocrates.

    Pour les sociaux-démocrates,le libéralisme ne doit pas être anéanti mais dompté. Le libéralisme doit être régulé par une réglementation contraignante. La réussite sociale doit être découragée par un systéme d'imposition et de taxation progressif. Plus on gagne,plus on paye des impôts.

     

    Ainsi je me demande si le libéralisme n'est pas une idéologie plutôt neutre?

     

    J'entends par là que l'économie de marché peut être utilisé pour faire du social comme c'est le cas de la fondation de Gates qui investit dans les soins aux personnes malades,handicapées,pauvres...

    L'économie de marché peut avoir un intêrét écologique dans la mesure où les entreprises peuvent investir dans des énergies propres comme l'énergie solaire(panneaux photovoltaiques,recyclage des déchets...)

    Mais à contrario le libéralisme aura toujours des défauts comme le fait qu'un système libéral sera toujours inégalitaire dans le sens où il y aura toujours des gens riches voire immensément riches et des gens pauvres.

     

  21. Je ne sais pas si ça a déja été posté,mais le site complotiste les maîtres du monde a publié un listing des personnalités politiques les plus corrompues par l'idéologie néo-libérale:

    Le taux de corruption va de 0 à 100%

     

    (badurl) http://www.syti.net/Agents.html (badurl)

    L'indice va de 100% pour une adhésion totale, à 0% pour une opposition totale. 50 représente donc la zone d'équilibre entre la collaboration et l'opposition à la mondialisation néo-libérale, ou entre le service d'intérêts particuliers et le service de l'intérêt général.
    Un indice au-dessus de 80% indique un degré de collaboration incompatible avec la défense de l'intérêt général.
     
    Hollande s'est vu attribué le pourcentage de 100% :icon_ptdr:
     
    Le site parle même de libéral-fascisme. :sourd:
    Il range Bush fils et Sarkozy dans cette catégorie.
    Le type qui a écrit ce site,il plane totalement.
  22. Ce sont les mêmes qui parlent du protectionnisme avec un trémolo dans la voix et qui houspillent le commerce et le libre-échange qui viennent te dire que si Cuba ou le Venezuella ça marche pas, c'est à cause de l'embargo (et donc du manque de commerce international).

    De tous les arguments gaucho, c'est dans mon top 3 de mes pref'. J'ai toujours une petite lumière qui s'allume dans mes yeux quand je l'entends ou le lis, mon coeur se met à battre plus vite, je tombe un peu amoureux de cette argumentation boiteuse, par une espèce de sentiment de gêne, j'ai envie de protéger cet argument de mes bras, de l'entourer, de le cajoler et de lui dire "tout ira bien mon pauvre ami, tu verras, tu es faible, je vais te protéger du vilain monde extérieur".

    C'est mon côté fleur bleu.

     

    Je me demande si ce que différencie le libéralisme du socialisme c'est que le libéralisme est une doctrine qui compose avec la réalité. Le libéralisme est une doctrine qui prend en compte les imperfections de la nature humaine. Le libéralisme à la différence ne cherche pas à bâtir une société idéale,parfaite. Le libéralisme ne cherche pas à pondre moult réglementations(à la différence du socialisme) pour faire disparaître les inégalités,anéantir la méchanceté des hommes,obliger les hommes à être solidaires les uns des autres,cherche à rendre les hommes honnêtes à 100%....

    A contrario le socialisme comme tu le dis si bien infantilise le citoyen. L'Etat se comporte comme un père de famille qui punirait son gosse si ce dernier se montre méchant,raciste,égoïste. Il se comporte comme un père de famille qui distribuerait de l'argent de poche à son gosse. L'Etat dit au citoyen:"je te donne tant et n'en demande pas plus".

     

    Hors le socialisme échoue systématiquement car les politiciens socialistes conservent des instincts individualistes et bourgeois inhérents aux sociétés libérales. Avant de se mettre au service de leur peuple,ils satisfont leurs désir,leur caprices personnel en détournant argent public et ressources voire en sacrifiant les gens.

    Les politiciens socialistes ne sont pas forcément plus raisonnables,plus matures que les citoyens qu'ils infantilisent.

    Tous ces facteurs expliquent l'échec du socialisme au Venezuela

  23. Le communisme est une idéologie à la fois internationaliste et égalitariste. Il prône l'abolition des frontières et l'union de tous les prolétaires du monde. D'où la célébre citation de Marx: Prolétaires de tous les pays unissez-vous

     

    Pourtant dans les faits,on remarque que les préoccupations du parti communiste français des années 70/80 étaient les mêmes que celles du Front National et accessoirement des républicains d'aujourd'hui. Ils étaient confronté au problème de l'immigration massive et avaient recours à des solutions souvent simplistes comme la répression.

    De plus Georges Marchais le leader du PCF de l'époque avançait les incompatibilités civilisationnelles entre les français et les immigrés pour justifier l'arrêt de l'immigration:

     Ainsi se trouvent entassés dans ce qu'il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.

     

    Georges Marchais mettait en avant également que l'immigration était à l'origine de la hausse du chômage en France:

    C'est pourquoi nous disons : il faut arrêter l'immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. 

     

    http://uncoupdevent.blogspot.fr/2011/06/la-vraie-lettre-de-georges-marchais-au.html

     

    Ainsi comment expliquer le revirement idéologique du PCF qui est devenu de nos jours un parti hédoniste,tiermondiste et libertaire et donc pro-immigration et pro-multiculturalisme?

     

    Bref tout le contraire du PCF des années 70/80 qui était droitier

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