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Turgot

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Tout ce qui a été posté par Turgot

  1. Le truc c'est que l'Etat tend à vouloir étendre son pouvoir de façon égale ou "uniforme", même si dans les faits il ne peut jamais y arriver complètement sans avoir une sorte de pouvoir totalitaire. Donc les asymétries en faveur de la liberté sont ponctuelles ou assez courtes dans le temps. C'est pas forcément la meilleure stratégie quoi. Après je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il n'y a pas une inégalité entre les blancs et le reste au niveau de la liberté d'expression. Suffit de voir la campagne que Valls a mené contre Dieudonné quand il était ministre de l'intérieur.
  2. C'est pire qu'une impasse je trouve. Il s'agit de promouvoir exactement l'injustice qu'on a subi, ou que d'autres ont subi si l'on n'est pas soi-même concerné (ce dernier cas c'est un peu le summum).
  3. Dans le contexte actuel de la Veme république (où la cohabitation paraît peut probable) le président et le premier ministre mènent quand même pas mal la danse. Et puis c'est le président, ou le candidat, qui porte un programme avec les grandes directions. Donc, c'est pas lui qui créera des emplois mais c'est quand même lui qui peut faciliter la vie à ceux qui en créent. Favoriser les bonnes incitations quoi.
  4. Il n'y a que comme ça qu'on survit en politique, avec la démagogie en prime. Un homme un minimum droit et honnête ne tient pas longtemps. Je te conseille de regarder l'école Public choice (ou du choix public) ça t'intéressera je pense vu que tu t'intéresses depuis très récemment au libéralisme. Les conclusions de cette école, issues d'une analyse scientifique du comportement des hommes politiques, donnent franchement envie de devenir anar. ^^
  5. Pas mal ^^
  6. En France y a eu Madelin et on a quand même l'ALEPS, l'IREF, liberaux.org, Contrepoints, l'institut Turgot et un t'as d'autres associations. Concernant l'offre politique c'est sûr qu'il y a un vide énorme par contre.
  7. J'aurais plutôt traduit : "...alors qu'il accumule les pouvoirs attirant les cronyists est absurde" Sinon cronyist c'est difficile à traduire. Dans le contexte de l'article et du Venezuela on pourrait aussi parler des corrompus et de corruption. Edit : dans ce cas : "... corrompus... alors qu'il accumule les pouvoirs attisant la corruption est absurde". C'est pas littéral mais c'est plus contextuel. Et puis même dans nos pays la connivence n'est qu'une corruption légalisée au final.
  8. Privilégiés ? Ou groupes de pression (c'est plus large, ca inclut ceux qui n'ont pas encore eu leurs privilèges).
  9. D'ailleurs, au vu de mes dernières lectures, je me rends compte que je suis en train de me convertir à l'anarchisme. ^^
  10. Justement, Wikibéral précise que les libéraux n'ont pas tous la même position sur l'atteinte à la réputation, c'est pour ça que j'avais filé le lien au début. La théorie libertarienne du droit ne conçoit pas de sanction pour atteinte à la réputation car celle-ci est du domaine de la conscience de chacun. Pour ce qui est du caractère privé je rejoins aussi la théorie libertarienne pour ma part, et le droit français est en contradiction avec. Il faut qu'il y ait violation de la propriété d'un individu pour pouvoir parler de vie privée, selon cette théorie. Espérons que l'émission d'Hanouna n'ait plus assez de pognon pour pouvoir continuer, ce serait un bon retour karmique. Espérons aussi qu'il cesse d'être aussi méchant et bas, mais bon c'est pas gagné c'est sûr.
  11. Oui toute correspondance téléphonique est privée, qu'il y ait des millions de gens à l'autre bout du téléphone ou pas, je me suis un peu emmêlé les pinceaux hier (j'étais un peu fatigué).^^ Est-ce que le dommage causé est d'ordre psychologique selon toi (la divulgation d'un secret, en l'occurrence la sexualité du jeune homme) ? Ensuite, est-ce qu'on peut mettre une correspondance téléphonique sur le même plan qu'un contrat signé entre deux personnes ?
  12. Pour préciser ma pensée, toute conversation téléphonique est privée, donc pas besoin de le préciser (le "privée"). Je commence à fatiguer et on est le soir au Népal ^^ Alors, selon moi, oui tu dois pouvoir le faire. Tu ne m'agresses pas physiquement et tu ne violes pas ma propriété, même si moralement c'est dégueulasse. Maintenant c'est aussi à tes dépends. C'est-à-dire que tu seras jugé moralement pour cet acte et si, par dessus tout, tu calomnies tu auras probablement en plus à te coltiner une réputation de calomniateur. Le truc dans cette affaire, et le plus triste, c'est la réaction du père et le fait que le jeune homme s'est fait jeté de chez lui. Heureusement il y a des associations pour l'aider. Là ça tient de la responsabilité du père, selon moi, d'avoir pris cette décision. Hanouna, en plus de ne pas être drôle, aura brisé un jeune homme et une famille. C'est sûr que c'est triste et pathétique.
  13. Je me suis mal exprimé dans ma réponse d'avant, erreur de ma part. C'est une conversation privée dans tous les cas, même si elle est diffusée ainsi à la télé. C'est sur la notion de vie privée invoquée que je m'interroge, vu qu'Hanouna ne fait que diffuser durant son émission un appel qu'il effectue. Sur la liberté d'expression il n'y a pas consensus au sein des libéraux. Les libertariens en ont une conception très large.
  14. La notion de consentement me paraît très floue dans ces cas. Est-ce qu'on est propriétaire de ses propos ? De sa réputation ? De son image ? Le pauvre jeune homme s'est fait piégé mais est-ce qu'on peut considérer que la conversation téléphonique soit privée dans un tel cas ? Hanouna l'a juste appelé (en le piégeant, ce qui est dégueulasse je préfère le répéter), il ne s'est pas introduit par je ne sais quel moyen, digne d'un hacker ou de la NSA, dans une conversation privée entre deux personnes.
  15. Depuis le début je condamne le comportement de Hanouna et ce qu'il a fait, donc je ne me justifierai pas sur ça. Le mot tintouin, bien qu'un peu familier, ne signifie pas que j'estime qu'il n'y a pas un bien-fondé. Ensuite, Hanouna a évidemment piégé quelqu'un en lui causant un tort énorme, je n'ai à aucun moment remis ça en cause. Ce que je ne comprends pas c'est en quoi il s'est assis sur la liberté du jeune homme pour le faire, comme tu le dis ? Il faudrait le définir avec précision. Les autres émissions (télévision ou radio) qui piègent également des gens en diffusant en direct des conversations téléphoniques enfreignent-elles aussi la vie privée de ces personnes ?
  16. Tout ce tintouin provient bien de l'expression d'Hanouna dans un canular à la télévision. Précisément, en quoi on est en dehors de la liberté d'expression ? Ca relève de quel domaine dans ce cas ? Ce qui est réprouvable moralement (le comportement et "l'humour" d'Hanouna) ne l'est pas forcément juridiquement. C'est une distinction essentielle.
  17. Quel type d'attaque à l'intégrité de la personne ? Sinon, selon moi, ça rentre dans un débat plus large sur la liberté d'expression. Les libéraux classiques acceptent par exemple la punition de la diffamation alors que les libertariens non. Il n'y a pas consensus au sein des libéraux sur l'étendue de cette liberté.
  18. Au départ je parlais de liberté d'expression vis-à-vis de la décision de sanction du CSA. Ca dépend comment on définit la vie privée. Est-ce qu'Hanouna a violé la propriété privée du jeune homme victime de son canular ? Il y a eu plusieurs personnes appelées mais apparemment les autres n'étaient pas sérieux ou ont cherché à prendre Hanouna à son propre jeu.
  19. On est donc dans un contexte différent de la loi de 1973. Avant il n'y avait pas le système des opérations d'open market, introduit en 1971 en France. Et l'activité de la BCE est également hors du cadre de cette loi. Je maintiens que cette image est imprécise et fausse. Elle laisse imaginer que l'Etat était un intermédiaire dans la création monétaire et que la BDF passait par lui, ce qui est complètement faux. La monnaie se crée avant tout en fonction de la demande de chacun. C'est-à-dire principalement "en bas", au niveau de l'entreprise ou du petit commerçant, comme le pointait déjà Rueff (je filerai plus tard un lien vers son bouquin quand j'aurai retrouvé). L'Etat n'avait aucun rôle là-dedans. Le deuxième schéma introduit la notion d'intérêts juste en dessous de "banques privées". On mélange donc tout. On ne parle en fait pas de la création monétaire en général mais plus spécifiquement de la création monétaire lorsque l'Etat emprunte en émettant des obligations ou des bons du trésor pour pouvoir se financer. Sauf que de ce que j'ai lu l'Etat n'a jamais eu pour habitude d'emprunter à la BDF, même avant 1973. À part dans des périodes exceptionnelles et périlleuses comme la Deuxième Guerre mondiale. Bref, pour moi cette illustration n'a aucun sens.
  20. Cette image est ultra simpliste et fausse. Il y a marqué en gros "Création de la monnaie" avec en bas le schéma : BDF -> État français (celui du c'était mieux avant 1973). Or la création monétaire est multiple. Elle se faisait entre la BDF et les banques commerciales (et surtout au niveau de ces dernières). La BDF escomptait les effets des banques commerciales et les banques commerciales les effets du reste des acteurs privés. C'était en gros (pour résumer très vite) comme ça que la majorité de la masse monétaire se créait avant, vers ces époques-là. Jacques Rueff expliquait ce fonctionnement dans je ne sais plus quel bouquin, je vais retrouver. Rueff a bossé à la BDF dans les années 30 je crois. Et L'Etat ne jouait aucun rôle là-dedans. L'image confond "emprunts faits par l'Etat" avec "création monétaire". Elle est très imprécise et simpliste.
  21. 20 milliards c'est pas juste un plafond fixé ? Il me semble que dans les faits l'Etat n'empruntait pas ainsi chaque année.
  22. Il me semble aussi que l'Etat français empruntait très peu à la BDF en vérité, sauf dans des situations extrêmes comme pendant la Deuxième Guerre mondiale.
  23. https://www.contrepoints.org/2012/03/12/72842-idees-recues-sur-la-loi-du-3-janvier-1973-dite-loi-rothschild
  24. Ca me rappelle une interview de Jeffrey Tucker où il parlait précisément des vertus du marché libre de ce point de vue, comme un système permettant de récompenser ce que l'on aime (ou ce que l'on estime bon, bien) et de sanctionner ce que l'on n'aime pas ou ce que l'on n'approuve pas. À une petite échelle tu peux faire pareil avec le patron raciste du coin qui discrimine à l'embauche ou, je ne sais pas moi, le propriétaire qui ne veut pas de gens de couleurs. Je pense que cet épisode va servir de leçon à Hanouna et c'est tant mieux.
  25. Et Hanouna vient de se ridiculiser devant toute la France. La condamnation de son canular sordide est unanime. Ca lui suffit sans que l'Etat ait besoin d'intervenir.
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