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Turgot

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Everything posted by Turgot

  1. .Re edit : La théorie de la banque libre de George Selgin a l'air d'être un très bon bouquin néoclassique sur le sujet. Je reviendrai dessus quand je l'aurai acheté et lu.
  2. Joyeux anniversaire ! Que Dieu te bénisse en ce jour saint ! ^^
  3. Edit : une vision néoclassique de la banque libre quoi. ^^
  4. Haha, même si les commentaires peuvent être un peu cons il a pas tord. Et si tu connais une vision anarcho-capitaliste (version néoclassique) de la monnaie ça m'intéresse.
  5. C'est marrant, une vidéo que j'ai aussi récemment regardée. C'est de la télépathie ou quoi ?^^ La voici :
  6. Je suis tombé sur un article de Bryan Caplan assez connu, mais que je ne connaissais pas moi-même. A titre personnel je me considérais comme Autrichien mais cet article a été une remise en question. Il est écrit en Anglais et je ne sais pas s'il a été traduit. Le voici : http://econfaculty.gmu.edu/bcaplan/whyaust.htm Ce serait intéressant d'en discuter je trouve, notamment s'il y a des objections solides aux arguments avancés par Caplan. Pour ma part j'ai trouvé Caplan convaincant et il m'a réconcilié avec l'utilisation des mathématiques en science économique.
  7. Je vais en faire un sujet à part je pense.
  8. +1 Je viens de lire cet article avant de consulter à nouveau le sujet et je n'avais pas vu que tu l'avais mis en lien. Je me considérais Autrichien et cet article m'a fait revoir ma position. Ce serait intéressant d'en discuter en effet. Caplan pointe des manquements sérieux dans la théorie autrichienne et un gros retard dans la science économique.
  9. Dans le bouddhisme en tout cas on prévient de la foi aveugle, qui n'est pas bonne du tout. Au final la foi vient du cœur, elle est inexplicable dans le sens où on doit croire parfois en quelque chose "qu'on ne voit pas" (cf jésus himself :"heureux celui qui croit et qui ne voit pas"). Maintenant elle doit aussi s'appuyer sur le raisonnement et le questionnement, beaucoup au début et moins le temps passant, car il y a un aspect de saisie par l'intellect. Dans ma lignée on dirait qu'il faut ensuite surtout laisser place au cœur et à la dévotion, qui sont le plus important. Les terroristes en question sont dans une foi aveugle, délirante et mortifère. Perso à part être frappés par la bonté divine ou par un peu plus de raison et d'esprit critique je vois pas comment ils peuvent s'en sortir. Tous les croyants raisonnables, ayant des bases solides, acceptent qu'on puisse questionner leurs croyances je pense, et de pouvoir discuter de celles-ci sur un plan philosophique.
  10. Je suis d'accord avec toi sur ce point. Même si je trouve que sa défense de l'égoïsme rationnel a quelque chose d'intéressant, parce que c'est un égoïsme juste (l'individu s'appuie sur ses capacités et rien d'autre, elle ne fait que reprendre la tradition libérale de ce point de vue). Et je dis ça en tant que bouddhiste, ça ferait bondir beaucoup de gens que je connais. ^^
  11. C'est vrai. Même certains droitards chrétiens US l'apprécient, sans doute sans connaître cette partie présente dans sa philosophie. Je crois que j'avais vu Ted Cruz recommander sa lecture et ç'a de quoi surprendre.
  12. Il n'y a pas d'autorité politique mais, de ce que je sais, il y a des théologiens très influents au sein des différents courants de l'Islam. Ils sont en quelque sorte des autorités, le côté politique n'étant pas présent.
  13. ".. car ce sont bien ces derniers..." Je corrige mon post d'un peu plus haut. Taper vite sur IPhone ça peut massacrer notre belle langue. ^^
  14. Pour ceux qui résisteraient un peu (ou beaucoup, ces derniers étant les plus difficiles à convaincre) est-ce qu'on ne pourrait pas aussi inclure une sorte de liste de pays peu libres, historiquement ou présentement, et montrer les effets néfastes de l'absence de liberté en montrant dans quelle situation ils sont ou ont été ?
  15. Pas faux. Disons que le malthusianisme a l'air d'évoluer, lui aussi, avec le monde. L'Europe n'est plus le terrain de jeu des malthusiens au niveau démographique (tous les pays européens se plaignent d'être trop vieux) donc maintenant c'est le monde. Ce que je me demande c'est à long terme, passé le cap de la révolution industrielle mondiale, quand la démographie se stabilisera et qu'on verra que le changement climatique n'était pas la catastrophe annoncée, qu'est-ce qu'ils trouveront d'autres comme terrain de jeu ? Peut-être que ce sera l'espace à ce moment-là.
  16. Haha. Les lol c'était un peu du troll, mais pas que. Plus sérieusement qu'est ce qui te paraît exact précisément ?
  17. Peut-être. ^^ Je l'ai aussi beaucoup vu dans la méthode hypercritique.
  18. "Ce passage n’aurait aucun sens si le sens de cet « étatisme » prêté aux Anciens et à Thomas d’Aquin ne semblait dépendre de celui d’ « individualime ». Si l’un est bien le simple contraire de l’autre, et comme les Anciens et saint Thomas d’Aquin ne sont certainement pas « individualistes », ils devraient bien être « étatistes »." Je suis d'accord avec lui sur ce point. Parler d'étatisme est anachronique. La meilleure qualification de l'approche des Anciens serait peut-être plutôt celle d'holiste, au milieu de conceptions déjà individualistes. Mais bon faudrait préciser de qui et de quoi on parle, Anciens c'est large. Rothbard les qualifie d'étatistes sans doute car (et qu'on me corrige si je dis une bêtise, je n'ai pas toutes les connaissances en ma possession) dans les philosophies politiques holistes seule la communauté compte et les "fins" de cette communauté justifient parfois n'importe quel moyen à l'échelle individuelle. Bref, le terme d'étatisme reste anachronique. "Que voyons-nous faire Rothbard ? Il trouve « normales » de telles incohérences, supposant la faiblesse intellectuelle de son auteur, ou plutôt la difficulté de clarifier totalement la position « individualiste » en politique et en morale. Il s’en remet à l’avenir, ou plutôt au passé plus proche pour un perfectionnement d’une telle position. Il s’en remet à lui-même sans doute, capable enfin de faire mieux que Locke. Il se pique de philosophie, qui plus est, car son activité ne consiste certainement pas à commettre des « gloses érudites ». Bref, il ne voudrait certainement pas faire oeuvre de « commentateur »." LOL "La troisième citation est plus intéressante : les « droits naturels » sont ce qui en l’homme correspond à sa fin ; mais celle-ci n’est que la fin de cette nature, et il ne semble pas que l’on doive réfléchir à la question de savoir s’il y a des fins autres à cette nature dans le monde, ou transcendant le monde." Il y a confusion. Les philosophies politiques en question ne prescrivent aucune fin particulière. Tout au plus elles définissent le cadre dans lequel l'individu agit, celui-ci décidant par lui-même de ses propres fins : religieuses, spirituelles, purement matérielles, peu importe d'un point de vue strictement juridique ou philosophique. De quels autres fins veut-il exactement parler ? Et à partir de quel principe ou axiome d'autres fins devraient-elles être prescrites à l'individu ? "Quoiqu’il en soit, ces doctrines du « droit naturel » se moquent bien de telles questions ou considérations : telles qu’elles sont formulées et pensées, elles sont à l’abri de devoir y être adaptées, d’être pensées à nouveaux frais.Tant mieux pour leurs auteurs, qui n’auront pas à se casser la tête et pourront en rester à leur idéologie et à leurs intérêts." LOL "Ici toute justice humaine (en tant qu’origine et en tant que fin) est mesurée à l’aune de ces « droits naturels » reconnus à l’homme. Ceci (lui) suffit-il ? La loi (humaine) ne doit-elle pour être juste, rien lui proposer d’autre que de garantir ses « droits naturels » ? La loi (naturelle) ne consiste t-elle vraiment en rien d’autre qu’en ce que se maintienne ses « droits naturels » ? Ses « droits naturels » épuisent-ils la nature de l’homme ? Et leur maintien, est-ce là la seule conformité à la destinée humaine ?" Faudrait que l'auteur définisse ce qu'est la nature humaine, tout au moins ses caractéristiques principales, pour ensuite se demander si les droits naturels de l'homme l'épuise. Sinon cette question n'a aucun intérêt ou ne se base sur rien. Il prétend ensuite que, dans une telle philosophie des droits naturels, l'homme ou la "destinée humaine" se limiterait à la préservation ou au maintien de ces droits. Comme si depuis la nuit des temps les hommes ne faisaient rien en dehors de la politique. Il n'arrive pas à comprendre que les libéraux conçoivent la politique seulement comme une protection de l'individu. De ce point de vue ils ne prescrivent rien aux hommes, ils les laissent maîtres et responsables de leurs choix et de leur vie. Cela ne veut pas dire qu'à côté ils n'ont pas leurs propres convictions, leurs propres croyances ou leur propre éthique. Simplement, pour les libéraux dans ces derniers cas on sort d'une philosophie politique. Pour un libéral on rentre dans la contrainte et l'arbitraire lorsqu'on prescrit un choix à un homme qui doit s'imposer par la force, c'est-à-dire par la politique ou l'Etat. Il admet à moitié ensuite les dérives du droit. Heureusement que la "destinée humaine" ne se limite pas qu'à l'aspect politique de notre monde, car c'est un domaine bien crade, bien violent et responsable de tant de souffrances. "Une rapide analyse des différences entre les philosophes antiques et médiévaux d’un côté et les modernes de l’autre permettrait de se faire une idée des dimensions des problèmes que nous essayons de soulever." De quelle idée parle-t-il ? Il commence mais s'arrête en cours de route. "C’est pourtant au prix de la philosophie que l’on serait en mesure de déterminer en quoi consiste la « tyrannie légale », et d’abord si l' »idéal » et le « projet » libéral ne seraient pas eux-mêmes de l’ordre de la « tyrannie légale »…" LOL "La question de l’esclavage est un excellent exemple parmi tant d’autres de la misère intellectuelle et politique dans laquelle est tombée l’Occident. La question de sa justice n’en est plus une. On tient désormais pour assuré que celui-ci est injuste, puisque contraire au « droit naturel » ainsi conçu, point. Je n’en dirai rien quant au fond, ne serait-ce que pour ne pas risquer de me voir assigné « en justice » : quiconque remet en cause une telle idée n’est-il pas dans notre « meilleur des mondes » politiques un dangereux ennemi du bien collectif et individuel, puisqu’il remet en cause par ses questions impudentes les lois politiques et les opinions qui les sous-tendent ?" Encore une fois il faudrait qu'il établisse des axiomes ou des principes plus précis, qui permettraient de discuter de l'abolition de l'esclavage et en quoi est-ce juste ou non. Là ça fait un peu : "Ouin ouin tout le monde il est aujourd'hui contre l'esclavage, lutter contre n'a plus rien de révolutionnaire ouin ouin." "La Révolution a fait le progrès : qui oserait le contester ? Comme ceux qui le contestent le font au nom d’une conception des choses qui n’est pas de l’ordre des « droits naturels », ils ne peuvent pas se prévaloir de ce « droit des gens » qui leur permet de se révolter, ils n’ont le « droit » que d’être défendus…par leur avocat je présume." LOL "Les deux points de vues ou mouvement de pensée forment sans doute une même thèse, circulaire: les « droits subjectifs » sont autant de « droits moraux » et les « droits moraux » autant de « droits subjectifs »." Les deux points de vue se complètent, c'est l'auteur qui les présente comme étant un raisonnement circulaire. "Remarquons encore qu’une telle « morale » est tenue de vivre un conflit entre « les faits » et « les valeurs ». Car évidemment elle exprime des « valeurs » qui dépendent de la compréhension intellectuelle des « choses humaines », et en même temps, qui concernent des « faits » humains et politiques. Dans la philosophie politique moderne déjà, le rationalisme moral était tel qu’il se disait des « faits » bien que pensé, purement et simplement. Les « faits » n’y étaient que la cor-respondance désirée de la pensée par la pensée. Sauf que cette cor-respondance, ou les principes de la morale qui étaient ceux de ses représentants étaient par eux pensés, en une « métaphysique ». Il est vrai qu’ils cachaient soigneusement ces choses complexes dans leurs oeuvres les plus politiques. Mais un lecteur attentif saurait bien y trouver de quoi se faire une idée des principes de la morale qui étaient les leurs. Leurs héritiers contemporains en revanche, se passent bien de telles recherches. Ils préfèrent vivre dans un monde de définitions reçues, qui expriment leur doctrine plutôt que les choses-mêmes. Ainsi cette définition du « droit subjectif » dont on ne saura donc pas ici si elle est une pure définition, un concept forgé en fonction de « valeurs » morales, pour exprimer les limites du déploiement politiquement acceptable de l’immoralité, ou une réalité attenante à la nature ou l’essence (en soi apolitique) du « sujet de droit ». Ou plutôt, on voudrait savoir à quoi tient « la réalité » du « sujet de droit »: à ce qu’il est conçu, ou à ce qu’il est observable comme tel, c’est à dire, comme pourvu de tous ses « droits naturels ». Bref, on voudrait bien savoir ce qui permet de lier les « valeurs » et les « faits » sur lesquels toute doctrine du « droit naturel » joue. Ou si la réponse est « la nature » en le caractère naturel des « droits individuels » qu’on dit « naturels », on voudrait bien savoir si ce « naturel » est celui qui se prédique de l’individu pensé, ou la nature humaine observée et pensée (les « choses humaines », connues puis comprises par la philosophie)." Gné ? Et même question pour la fin de l'article : gné ?
  19. Ce qu'a pointé Rincevent est sans doute ce qu'il y a de plus juste comme critique des passages de Rothbard cités. Mais sinon, perso, je n'arrive pas à comprendre où il veut en venir. Il empile des bouts de raisonnement (ce qui est plus bas reproché à Ayn Rand dans les commentaires) sans aller au bout d'une logique. Son texte est décousu je trouve. Je vais le relire et faire une réponse détaillée pour qu'on puisse en discuter.
  20. Je vais m'abonner au Washington Post plutôt qu'au WSJ.^^
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