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EvaristeGallois

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Messages postés par EvaristeGallois

  1. Le point le plus absurde est que même si Macron se faisait élire, il ne pourrait rien faire.

    On n'est pas dans un régime présidentiel, un président sans parlement, il ne fait rien. Sans parti il ne peut rien faire. Si la droite est majoritaire à l'assemblée nationale, et au sénat après son renouvellement partiel, il n'aura aucun pouvoir + gouvernement de cohabitation.

    Si les gauches (entendre PS + écolos + autres coco mélanchonnistes) sont majoritaires, il va devoir négocier à mort pour constituer un gouvernement qui leur plaira (le retour des communistes au gouvernement ?), et batailler pour chaque mesure qu'il voudra prendre.
     

     

     

    Mais bon, à l'heure actuelle, il est hautement improbable qu'il arrive où que ce soit.

  2. Et il faut juste ajouter que l'on ne critique Soros que sur ses positions politiques.

     

    Les attaques sur les monnaies avec lesquelles il a fait fortune, on en a que faire :).

     

    Je dirai même qu'on peut lui en être reconnaissant. Si un système monétaire stupide est mis en place, le fait de le faire sauter directement plutôt que de le laisser continuer pendant des années où les politiques nieront les dégâts qui lui sont liés est salutaire.

  3. ---

     

     

    Il faudrait ajouter une étape plus simple. Si tu ne fais rien le waggon tue 5 personnes, si tu dévies, il en tue une autre. Interviens-tu ?

    Est-ce éthique de provoquer la mort d'un nombre d'individus pour en sauver un plus grand.

    Cette étape est oubliée dans la décomposition du problème, comme si elle était évidente, mais je ne pense pas qu'elle le soit.

     

    Si par exemple je peux sauver 5 personnes en provoquant la mort de 4, je ne pense pas que je le ferais. Implicitement, ça veut dire que je refuse un calcul utilitariste sur des petits nombres de personne en disant que 5 vies valent plus que 4.

    Par contre, si un désastre va tuer 1000 personnes en provoquant la mort d'une seule, je réagis moins logiquement et je sacrifie surement la personne.

  4. J'ai hésité à le poster sur le fil du FN mais ce topic me semble plus approprié

     

     

     

    Déjà que "Mélanchon fait des vidéos" c'était un peu ridicule, mais là faire comme les youtubeurs avec des coupures toutes les 10 secondes, la pseudo coolitude forcée et le "oubliez pas de mettre un pouce bleu et de vous abonner", on touche le fond. On pardonne aux ados de 15 ans qui se mettent au youtubage, mais quand c'est un politique de 35 berges, je ne trouve pas de mot pour qualifier ça

  5.  

    Pour le militant de gauche,les intêréts individuels doivent céder la place à l'Humain. L'individu doit délaisser son égoïsme pour se mettre au service de l'humanité tout entière. L'égoisme est vu par le militant de gauche comme quelque chose de malfaisant que l'on doit faire disparaître par tous le moyen.

    Le sujet de la moralité de l'égoïsme, et de l'immoralité de ceux qui appellent à abandonner ton intérêt pour celui des autres est assez bien traité par Ayn Rand.

     

    En ce sens,le libéralisme est vu comme une doctrine néfaste car il empêche de penser la société en terme d’intérêts collectifs.

    Là dessus, c'est une perception erronée du libéralisme.

    L'intérêt collectif peut être tout autant placé au centre d'une société libérale, c'est juste que celui ci doit être basé sur un choix pris par l'ensemble des individus individuellement, et non pris par certains. Tu choisis d'aider autrui librement, au lieu que ce soit la majorité qui t'y contraigne en usant du pouvoir coercitif de l'état.

  6. (Sorry pour le titre peu funky, je manquais d'imagination).


    Il est facile de donner des explications pour des évènements économiques passés. D'ailleurs nos chers spécialistes ne s'en privent  pas, il n'y a qu'à voir les multiples explications sur la crise de 2008, passant par la nature intrinsèque des vilains produits dérivés pour les économistes atterrés, les travailleurs chinois qui épargnent trop pour Bernanke, et les cycles autrichiens d'économie pour une majorité d'entre nous.
    Mais donner des prévisions sur le futur, c'est tout de suite moins aisé. Parce que si notre raisonnement est bidon, on va vite s'en rendre compte (bien sur on peut donner de bonnes prévisions avec un raisonnement erroné, mais pour peu que les prévisions soient un minimum précises, la probabilité diminue).

    Du coup je propose ce petit topic où l'on pourra donner de sa prévision sur tel ou tel plan de l'économie. Bien sur, en précisant un minimum l'intervalle de temps dans lequel notre prévision doit aboutir, et en quantifiant un minimum, histoire d'éviter l'effet nostradamus de la prévision tellement vague que tot ou tard on pourra faire coller un évènement avec. Dire "l'inflation va exploser prochainement", c'est vague au possible, par contre dire "linflation sera en 4 à 6% en 2018", tout de suite ça engage beaucoup plus.
    On peut ajouter des facteurs conditionnels, histoire de nuancer des events qui peuvent être fortement influencés par des décisions politiques par exemple

    J'pense que ça peut être sympa de tester ainsi la qualité de notre analyse économique, confronter celle ci à la réalité etc etc.


    Je donne des exemples bidons, mais pour donner l'idée

    "Me basant sur cet article de Gave http://institutdeslibertes.org/2017-une-annee-de-rupture-historique/je pense que si il n'y a pas de conflit géo-politique majeur qui accapare la politique américaine, Trump prendra les mesures protectionnistes qu'il a promise. Du coup, chute du déficit du compte courant, moins de dollar qui sort du pays, étant donné qu'il y a pour plus de 10 000 milliards de dettes  d'entités non américaines libellées en dollar, il va y a voir une demande forte sur le dollar pour rembourser celles ci --> Hausse du dollar relativement à l'euro de20 à 30 % d'ici 2018"

     

    Ou "J'ai lu sur H16, relayant ZeroHedge que l'or échangé sur les plateformes financières ne correspondait pas au montant  effectivement possédé par les entités emettrices des "papiers or" mais représentaient plus de 500 les quantités effectivement possédées". Du coup je pense que d'ici 10 ans (bon là c'est du long terme) le marché va intégrer ceci et privilégier l'or physique, par conséquent le cours de l'or va exploser, et être multiplié par 10".


     

    J'attends les prévisions des spécialistes :)

  7. C'est faux. De manière générale, personne n'est obligé d'accepter les cartes de credit ou les chèques. Il n'y a que le cash que l'ont est obligé d'accepter.

     

    Tu n'as pas le droit de detenir plus de xxx euros chez toi. Tu n'as pas le droit de faire des payement de plus de 1000 euros auprès d'un commerçant en cash.Tu n'as pas le droit de payer une acquisition immobilière pour plus de 10 000 euros en cash. On ne pourra pas te verser ton salaire en cash (sauf si très petit salaire)

    Donc tu es obligé de déposer tes sous sur un compte courant si tu veux pouvoir toucher un salaire acheter ta voiture, ton appart etc. Donc tu es contraint d'echanger ton cash contre du scripturale. D'où la parfaite assimilation entre les deux.

  8. Ca ne l'est pas, le jour où les épargnants ont besoin de leur argent tous en même temps, tu te rends bien compte qu'il y a eu 0 création de monnaie tangible avec toutes ces opérations de crédit.

    Confondre crédit et création de monnaie c'est la dernière trouvaille des étatistes de tout poil, pour justifier le fait que la crise financière n'est pas due en amont à l'aléa moral créé par les garanties gouvernementales et la création incontrôlée de monnaie par les banques centrales. Au contraire on fait porter le chapeau uniquement aux banques en aval, et donc la conclusion c'est méchant capitalisme (qui n'en est pas un), et les banques centrales restent saines et sauves.

     

    N'importe quoi décidément.

    C'est comme dire "Les boites de taxis sont privées donc on fait porter porter le chapeau pour l'echec du système du taxi au capitalisme". Le fait que des boites privées aient un privilège étatique n'en fait pas moins que le problème vient de l'état. Tout comme dans le système fractionnaire actuel  le fait que ce soit les banques  commerciales qui portent la responsabilité de la faillite du système n'en fait pas moins que le problème est d'origine étatique, car elles disposent d'un privilège donnée par les états.

    Quand une banque donne un crédit, il y a assimilation légale entre l'argent créé et la monnaie banque centrale. Tu es obligé d'accepter la monnaie créée par celle ci, qui a cours légal. Le problème vient du fait de l'absence de concurrence de la monnaie, mais ça n'empêche que c'est le système de réserve fractionnaire qui est au coeur du process.

    D'ou le fait que les économistes intelligents  disent que le système fractionnaire (sous entendu évidemment dans un contexte de monnaie fiat) est un vol et une catastrophe pour l'economie. Aka déjà Irving Fisher en 1935 (donc dire que la confusion credit et creation de monnaie c'est la "dernière trouvaille"), Maurice Allais, Milton Friedman mais aussi pour citer des auteurs plus liberaux-compliant (parce que "si c'est pas liberal je lis pas"), Rothbard, De Soto, tous les économistes du Von Mises Institute.

    D'ailleurs si ça raisonne comme ça, je comprends mieux les critiques totalement infondées, sur les positions du Von Mises Institute sur le système bancaire, que j'ai vu ici.

    A partir du moment où du fait de la contrainte étatique, tu dois accepter l'euro, et donc la monnaie créée, oui le credit s'assimile à une creation monétaire. D'où le fait que les banques en prêtant de la monnaie qu'elles créent, et touchant des intérêts sans se priver de capital, spolient une partie de l'économie. D'où le fait que l'on a aucun controle sur l'inflation.. Parce que la banque centrale ne controle pas directement la creation monetaire, mais prête aux banques afin que celles ci puisent preter en decuplant le credit relativement à ce prêt. Sauf que même en prêtant à un taux de plus en plus faible et inversement en taxant (taux négatif) l'exces de cash qu'ont les banques relativement à si elles étaient au limite du ratio qu'elles ont le droit d'avoir, ce n'est pas le seul paramètre qui joue sur les crédit qu'elles donnent. Du coup la banque centrale n'arrive plus à les inciter à creer de la monnaie, les banques commerciale ont un excess cash de 3 000 milliards aux US, 500 milliards en Euro Zone, et on n'a plus aucun controle sur la quantité de monnaie en circulation.

    D'ailleurs, c'est ce mécanisme qui au coeur de la théorie autrichienne des cycles économiques.

  9. Monnaie <> substitut monétaire.

     

    De mémoire cette idée de substitut monétaire, c'est par opposition à la monnaie marchandise non ? J'vois pas trop le lien avec la discussion actuelle.

     

     

     

     

     

     

    La monnaie est le bien accepté par un ensemble d'individus comme moyen de payement pour l'ensemble des biens et des services échangés sur un marché donné. Du fait de la contrainte étatique, on est contraint d'accepter tout achat en euro, et on est contraint de payer nos impôts en euros. L'euro est donc la monnaie utilisé dans l'ensemble de la zone Euro.

    La législation ne faisant aucune différence entre un euros créé par la banque centrale et la banque commerciale, et donc qu'il y a une parfaite assimilation entre les deux, fait que le crédit est bien une création monétaire.

  10. Bien sûr qu'il y a une distinction. On peut à tout moment payer en cash. On ne peut payer avec ce qui est sur notre compte bancaire uniquement si la banque a suffisamment de credit auprès des autres.

    Le règlement entre les banques ne se fait pas en billet de banques, mais par un simple jeu d'écriture comptable hein. Elle n'a pas besoin de détenir les billets pour échanger avec d'autres banques, mais uniquement pour répondre aux demandes des possesseurs de dépôts chez elle.

     

     

    + Si la banque me fait un crédit, je peux aller les tirer au guichet immédiatement. Je possède donc le cash qui me permettra de payer en toute situation. Inversement, je touche 100 euros de salaire, je les déposes à la banque, en cas de bank run, je risque de les pommer (fin dans la pratique non, car garantie étatique de 70 000 balles actuellement), même si ils ne viennent pas d'un crédit qui m'a été octroyé.

    Il y a une parfaite assimilation entre la monnaie créée et la monnaie banque centrale, et tu ne peux faire la distinction entre les deux.

     

    Par contre, DU FAIT DE CETTE CRÉATION, la masse monétaire fiduciaire dépasse la masse monétaire scripturale, et donc tu peux potentiellement avoir un problème de solvabilité si tout le monde veut retirer en cash. Mais le fait que la création monétaire entraine un risque de faillite du système, n'en fait pas moins qu'un euro créé par une banque commerciale est assimilable à un euro créé par la banque centrale, et donc que la création monétaire par les banques commerciales existe bel et bien.

     

  11. Euh ouais mais nan, pas vraiment.

    Les banques commerciales ne créent pas de "monnaie euro", elles prêtent des reconnaissances de dette (libellées et exigibles en euros mais qui n'en sont pas). Sauf qu'une banque est réputée fiable et donc ces IOU sont liquides. Si tout le monde venait à vouloir liquider ces IOU en même temps (les échanger contre de la monnaie banque centrale) la banque ferait faillite (bank run). Donc on voit bien que les banques ne créent pas de "monnaie" (sinon il n'y aurait pas ce problème).

     

    Il n'y a aucune distinction entre la monnaie créée par le crédit et le reste. Si la banque créée 100 euros pour m'accorder un crédit, que je les tire au distributeur pour payer le livreur de pizza (ou que je lui fasse un virement), il n'y aura aucune distinction entre les 100 euros que je lui donne et d'autres 100 euros.

    Quand une banque fait un crédit de 100 euros, il y a 100 euros en circulation de plus dans l'économie.

     

    Le fait que le système ne soit potentiellement pas viable, car la monnaie scripturale excède la monnaie fiduciaire n'en fait pas moins qu'un euro créé est un euro.

  12. Ben évidemment qu'elles le mettent à l'actif et au passif. C'est la base de la comptabilité. Sinon y a évidemment un probleme.

    Mais si les banques pouvaient réellement créer de la monnaie (et non du credit ultra-liquide), elles ne craindraient pas la faillite.

     

    Tu n'as pas compris le point. Elles ajoutent à leur actif et à leur passif de la monnaie qui n'existait pas auparavant.

    Disons que je fonde une banque demain. J'apporte 100 euros de ma poche. De base j'ai Actif : 100 euros de trésorerie. Passif : 100 euros de capitaux propres.

    Un individu vient m'emprunter 500 euros. J'AJOUTE ces 500 euros aux catégories actif / passif

    Le nouveau bilan devient : Actif : 100 tresorerie, 500 Créances client. Passif : 100 Capitaux propres 500 Dépôts client.

     

    Il y a eu création monétaire de 500.

    Pourquoi craignent elles la faillite ?  Car il y a des restrictions sur la création monétaire. Par exemple le montant des réserves obligatoires qui est de 1% depuis 2012.

    Du fait du levier énorme entre actifs prêtés fonds réellement prêtés, par exemple une variation de 1% du nombre de défaut vient faire passer les capitaux propres de 5 à 4%, soit une diminution de 20%. (Fin dans la pratique c'est beaucoup plus complexe).

     

     

     

     

     

    Mais sans pinailler la dessus, la création monétaire par les banques commerciales, c'est un mécanisme absolument basique de notre économie actuel, y a pas de discussion sur est-ce qu'il existe ou non.

    Par contre effectivement, on en parle beaucoup trop peu, sans doute parce qu'il met en jeu des mécanismes trop complexes pour que les gens aient l'impression de comprendre ses tenants et ses aboutissants. J'ai rencontré des gens en master d'éco/finance qui n'en avaient jamais entendu parler, c'est dire à quel point beaucoup ignorent les bases du fonctionnement de notre système monétaire.

  13. Les banques créent du credit. La banque centrale crée la monnaie.

     

    Nope. Les banques, lorsqu'elles donnent un crédit, ajoutent simultanément le montant de crédit à leur actif et à leur passif, il y a donc création monétaire.

    La part de la monnaie crée par la banque centrale représente moins de 18% de la monnaie en circulation (j'prends M2, pas M3 comme référence).

    C'est fou le nombre de gens qui croient que c'est la banque centrale qui créée la monnaie. Elle n'en crée qu'une partie, après, le gros de son travail est d'influer sur la création qui est faite par les banques commerciales (d'ailleurs influence peu fonctionnelle, d'ou l'echec de la politique de la BCE actuellement, tout le problème de fonder son action sur des modèles théoriques foireux...).

  14. Montebourg :facepalm:

     

    Pour le coup, la base de la réflexion n'est pas totalement débile. Les banques, en possédant le pouvoir de création monétaire s'accaparent une partie de la richesse créée dans l'économie. Ils font payer des intérêts, non pas sur un capital dont ils se privent, mais sur de la monnaie créée. Il y a donc transfert de la richesse des investisseurs vers les banques.

    Après, vouloir taxer les banques en plus comme ça c'est totalement débile  et n'avoir aucune connaissance du fonctionnement du système bancaire. Mais l'idée de fond que le système de réserve fractionnaire entraine un détournement de la richesse au profit des banques, car elles possèdent le droit d'emission de la monnaie, monnaie que tous les individus sont contraints d’utiliser, n'en est pas moins juste.

  15. Pas sûr que ce soit le bon endroit pour demander ça, mais je ne voulais pas polluer le sous-forum lecture avec une requête.

    Je suis à la recherche de bons bouquins/articles académiques sur le troc. C'est à dire des bouquins décrivant des sociétés utilisant uniquement le troc comme moyen de transaction (et non pas du révisionnisme économique sur "comment en théorie on est passé du troc à une société monétaire" sans aucuns  fondements historiques concrets). Que ce soit des bouquins assez généraux sur le troc, ou décrivant juste une société en particulière, ça m'intéresse.
    J'ai essayé de chercher sur Persee/Cairn, sur NBER etc pas trouvé d'articles pertinents, ça m'a assez étonné.
     

    Du coup je fais appel au savoir des liborgiens. j'me dis que y a ptet des anciens BL, ou des gens qui sont passés par la fac de socio/histoire/éco, ou juste des gens qui ont lu par hasard sur le sujet, qui auraient des ouvrages/articles à me conseiller ?

    Merci à vous.

  16. Dis Evariste t'as quel âge?

    Parce que tu ecris et discute comme un adulescent qui refait sa disserte de philo.

    J'ai passé le bac de philo depuis longtemps, je te rassure.

     

    C'est marrant ici, dès qu'on défend un point de vue peu partagé, avec des arguments "philosophiques", c'est qu'on doit être plus jeune et stupide.  Tu peux critiquer mon opinion et me dire que tu ne le partages pas. Voire même dire que mon raisonnement est fallacieux, même si dans ce cas je t'inviterais à pointer les défaillances de celui-ci. Mais aller chercher à me tacler en sortant que je dois être un ado mal dégrossi, c'est assez puéril je trouve.

  17. T'as raison, dans 50 ans on se souviendra de ce Maître Gims qui était si incompris à l'époque, et sa musique si douce à l'oreille.

    Moi aussi je sais faire des raccourcis foireux avec ce que les autres écrivent. :)

     

    Le point était  de mettre en exergue la vaineté du raisonnement qui consiste à juger une oeuvre sur un critère technique. Et que juger une oeuvre sur le nombre d'accords différents pouvait se mettre au même plan que juger un tableau sur la fidélité de sa représentation de la réalité.

  18. C'est fou les gens qui font le raccourci de "ça c'est merdique" à "ça c'est merdique donc moi je suis supérieur."

     

    Pas "ça c'est merdique donc moi je suis supérieur." mais "ça c'est merdique donc ce que j'écoute est supérieur". Si tu dis qu'une chose est merdique, et qu'on peut logiquement espérer que tu considères que ce que tu écoutes ne l'est pas, tu places cette chose en infériorité par rapport à ce que tu aimes, et donc ce que tu aimes en supériorité par rapport à cette chose.

  19. C'est pas comme ça que ça marche. L'avis de la majorité est indépendant de la vérité.

     

    Sauf qu'ici il n'est pas question de vérité, mais de goût. Gout qui est de mon point de vue  une construction purement arbitraire du fait de ton environnement depuis ta naissance jusqu'à aujourd'hui.

     

    Le "peuple" et ce qu'il pense j'en ai rien a branler. Le ministère de la culture existe car il est rempli de pulsions autoritaires et normatives. L'existence ou non d'une hiérarchie objective du bon goût est annexe.

    Je ne compare pas mes goûts à qui que ce soit, il m'arrive d'aimer de la merde et il arrive aux autres d'aimer des bons trucs.

     

     

    Et selon quelques critères juger que c'est "de la merde" ? Le manque de complexité des accords ? Le manque de complexité des paroles ? N'est -ce pas un peu absurde ?

     

    Cela revient aux même que les gens qui critiquaient l’impressionnisme par manque de fidélité à la représentation de la nature, critiquaient Céline pour le manque de raffinement de sa langue écrite, pensaient que le jazz était une musique de sauvage etc

     

     

    Il n'y a pas de critères pertinents pour juger de l'art. Une oeuvre, tu l'aimes ou tu ne l'aimes pas. Et quand on en vient à te dire qu'il faut "s'éduquer pour apprendre à aimer telle ou telle oeuvre" on peut s'interroger sur l'artificialité de la chose, et si il ne s'agit pas d'uniformiser ses goûts pour s'adapter à une pseudo-élite culturelle.

  20. Euh... Objectivement, ce qui passe au top 50 est très souvent le résultat du plus petit dénominateur commun des gens qui écoutent, et peut souvent se résumer en 3 ou 4 accords simples.

    Donc je ne disais pas ça, mais maintenant que tu interviens, je l'affirme : le mainstream est composé à 80% de merde.

    C'est par contre différent que de dire "moi j'écoute de la musique supérieure".

     

    Dire que ce que le mainstream écoute de la merde alors que tu considères que ce que tu écoutes toi n'en es pas (enfin, on peut espérer), signifie que tu juges que ce que les autres est moins bon que ce que tu écoutes, et donc symétriquement, que la musique que toi tu écoutes est supérieure à ce que le mainstream écoute. CQFD

     

    En quoi le critère de la complexité de la musique est elle pertinente pour en juger de la qualité ? Le fait que les accords soient peu diversifiés en fait quelque chose de moins appréciable ?

     

  21. Tiens j'espérais qu'ici on ne faisait pas dans la branlette sur la hiérarchisation culturelle à 2 balles. Ce genre de propos ça me fait penser aux commentaires sur les vidéos youtube de Charles Trenet ou de Brassens "J'ai 12 ans, et j'écoute ça alors que les gens de mon âge écoutent du Jul et du PNL"

    Si une majorité de gens écoutent autre chose que vous, c'est que vous avez du goût et que les autres n'en ont pas, c'est ça ? C'est ce genre de propos qui font que le ministère de la culture existe et distribue des milliards, parce que le peuple est trop bête pour connaitre ce qui est bon, et qu'il faut conserver le VRAI ART à coup de subventions.

    Si vous n'aimez pas une musique, ne l'écoutez pas. Mais se masturber sur sa prétendue supériorité culturelle sous prétexte que vos goûts son supérieurs à ceux du grand public, je trouve ça assez grotesque.

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