Aller au contenu

Cortalus

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    1 089
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    21

Tout ce qui a été posté par Cortalus

  1. Cortalus

    Conseils d'investissement

    Je me demande si cela vaut le coup d'ouvrir une assurance-vie en complément du PEA. Il y a l'avantage d'échapper à l'impôt sur les successions, mais je me demande combien de temps cela durera, et les frais sont élevés. Je me dis que je pourrais y loger des placements moins volatils, avec une partie en fonds euros, que je pourrais mobiliser en cas de coup dur qui tomberait à un moment où le PEA est au plus bas. Pour le PEA je suis chez Bourse Direct. Moche, mais beaucoup de trackers et des frais très contenus. Pour l'assurance-vie, je cherche quelque chose de ce genre : beaucoup de possibilités d'arbitrage en plus du fonds euros (immo, ETF, private equity...) avec des frais contenus. Je me fiche des options de gestion pilotée (sauf peut-être si j'ouvre un PEA pour ma fille). Vous avez des idées ?
  2. On parle de la préhistoire d'internet là, ça date du 20ième siècle vous imaginez !
  3. TéléTubbies. C'est une abréviation traditionnellement utilisée sur certains forums (typiquement HFR, mais je l'ai aussi vu sur JVC) pour décrire une sanction de type ban ou interdiction de poster. Sur HFR, les modos punissaient les internautes qu'ils voulaient non seulement bannir mais aussi humilier en le redirigeant sur la page d'accueil de l'émission TéléTubbies quand ils voulaient accéder au forum. C'est resté dans le vocabulaire.
  4. Cortalus

    Jeux sur table

    Il a été traduit en français : https://www.trictrac.net/jeu-de-societe/1960-kennedy-contre-nixon
  5. Cortalus

    Murderous Villain Test

    Moyennement surpris de rejoindre le club Speer.
  6. Tu as essayé The Marvelous Mrs Maisel sur Prime ?
  7. Qu'est-ce que je viens de lire Fin prématurée de la pause. Je retourne à ma comptabilité.
  8. Le maître des illusions. Ma mère me l'a offert quand j'ai démarré l'apprentissage du grec au lycée (seconde langue ancienne, j'avais commencé le latin au collège). Je me demande si je ne l'ai pas un peu déçue en devenant in fine un homme à peu près normal malgré mon bagage de rôliste latiniste et helléniste. Au-delà du plaisir qu'il y a à plonger dans nos racines mythologiques et historiques, j'apprécie énormément la maîtrise de l'étymologie qui vient avec l'étude des langues anciennes. Très utile pour les études de philo, de lettres, de langues étrangères, de droit. De médecine aussi (cela facilite la mémorisation du lexique). C'est aussi un atout pour la pédagogie, par exemple pour expliquer le sens d'un mot à un enfant, en le décortiquant en composants élémentaires (le mot, pas l'enfant). J'ai la sensation que d'avoir travaillé la syntaxe latine m'a par ailleurs facilité l'apprentissage de la programmation plus tard. A mon avis, des élèves à qui on aurait bien fait bossé les maths et le latin devraient pouvoir se former de manière efficace à n'importe quel langage informatique plus tard dans leur vie professionnelle. Plutôt que d'apprendre aux gamins à coder dans un langage qui risque d'être obsolète quand ils seront sur le marché du travail, je pense donc qu'on ferait mieux de remettre les déclinaisons au goût du jour.
  9. J'ai été longtemps un habitué de https://cocyclics.org/ que je vous recommande. C'est un forum spécialisé SF et fantasy, on y parle peu de la "blanche" ou de la "noire", mais c'est enrichissant pour tout apprenti écrivain. Pour des ateliers et stages d'écriture IRL, mon conseil est de se renseigner auprès de sa bibliothèque municipale ou du centre socio-cul du coin. Les organisateurs s'appuient généralement sur ces structures.
  10. Je reformule : c'est un défaut quand c'est visible, parce que cela brise l'immersion. On peut l'accepter dans un roman à visée philosophique car cela fait partie du contrat entre le lecteur et l'auteur : les personnages seront des instruments pour exposer des thèses et certains supporteront probablement celles de l'auteur. Mais dans une oeuvre à vocation divertissante, narrative, le contrat n'est pas le même : les personnages doivent être suffisamment crédibles pour que le lecteur puisse construire une relation émotionnelle avec eux, même basique. Si l'auteur transparaît trop derrière certains personnages, ils perdent une part de cette crédibilité. Les ficelles deviennent plus visibles que la marionnette. L'incrédulité n'est plus autant suspendue. Le lecteur est rappelé à la réalité. Le transfert émotionnel est diminué dirait un neurologue. Le cas typique est le phénomène Mary Sue. Classique en fan fiction, et qu'on retrouve souvent dans les premiers romans quand le travail éditorial n'a pas pu avoir lieu (je pense notamment à des oeuvres publiées après le décès de l'auteur, ce qui rend impossible toute révision par respect pour le défunt) ou n'a pas été suffisamment poussé. Dans le travail d'un écrivain de fiction débutant, éviter cet écueil est l'une des principales difficultés. On ne peut insuffler de la vie à ses persos qu'en s'inspirant de ses propres expériences, mais il faut néanmoins leur conférer une autonomie. De l'agency dirait-on en anglais. Un bon personnage, c'est celui dont l'auteur finit par avoir l'impression qu'il échappe à son contrôle. Il y a d'autres écueils, comme celui du style "littéraire". Souvent, les auteurs simplifient leur style en progressant. Les débutants veulent parfois en faire trop et abusent des figures de style et du lexique recherché. Bref, l'écriture de fiction est une technique comme le dessin ou la musique. Ça s'apprend. Il y a des génies qui vont produire des oeuvres excellentes sans aucune formation et en ignorant les règles. Mais pour le commun des mortels, il faut en passer par un apprentissage pénible avant de développer son style. En France, ces techniques d'écriture sont très mal enseignées dans les milieux académiques. Mais on trouve de bons ateliers d'écriture amateur dans le monde associatif. Et il y a de bons forums où on peut chercher des conseils voire même de la révision sur des gros échantillons d'écrits. Envoyé de mon Mi Note 10 en utilisant Tapatalk
  11. Personne ici n'a lu Hypérion de Dan Simmons ? Dans le genre space op, c'est probablement mon préféré. Certes, le cycle entier des Cantos perd de sa qualité sur la fin, un peu comme Dune. Mais les premiers se suffisent à eux-mêmes et valent vraiment le coup. Si vous aimez Dan Simmons, il faut aussi vous lancer dans Ilium et Olympos. Et dans ses livres d'horreur comme Terreur.
  12. Bof. La fin convenue qu'on voit venir trois heures à l'avance. La projection de l'auteur dans certains persos, un défaut typique des premiers romans. Il y a du bon dans ce livre, mais ce n'est pas un bon livre. Pour le coup, je le trouve carrément plus prétentieux, pompeux et pontifiant que Dune, qui est un parangon dans le genre.
  13. Dès le premier tome de Dune, les intentions de l'auteur sont claires : c'est de la tragédie classique modernisée à la façon space opera. C'est Antigone et Oedipe-Roi, but in space ! Un peu comme Fondation est la version SF du déclin et de la chute de l'Empire romain. Autrement dit, ça va parler de politique et de religion avec des persos archétypaux ballotés par le destin. C'est carrément annoncé dans le nom des protagonistes. Bref, pas de réalisme technologique ou de naturalisme psychologique dans cette série. C'est le genre qui veut ça.
  14. Ah la khâgne, que de souvenirs... Je me suis pris des râteaux avec toutes les filles qui m'attiraient, et toutes les filles que j'attirais me foutaient les jetons. J'ai croisé des gens de milieux qui m'étaient complètement étrangers, comme des aristos. Et des enfants de profs. Beaucoup d'enfants de profs. J'ai toujours été contre les quotas, mais franchement, s'il fallait en mettre quelque part... Le rythme était intense, mais j'ai quand même eu le temps de maîtriser une campagne de Vampire Dark Ages. Un de mes copains a eu de gros ennuis quand son père catho tradi a découvert nos activités. J'ai passé de bons moments et je ne me plains pas des débouchés que cela m'a ouvert. Mais si c'était à refaire, je partirai plutôt en prépa scientifique. Le manque de curiosité et je dirais même l'ignorance arrogante du littéraire moyen dans les matières scientifiques m'ont profondément choqué. Alors que les taupins que je fréquentais ne manquaient pas de culture littéraire et philosophique.
  15. Avec sa "classe moyenne intellectuelle", Noiriel est à deux doigts de définir le concept de "lumpintelligentsia", non ?
  16. INTJ certifié ici. Mais à une question près je basculais ENTJ. Je garde un bon souvenir du passage du test. C'était dans un contexte de team building entre différents CODIR en vue d'un rapprochement de sociétés, avec un consultant qui avait passé la certification MBTI officielle. Le consultant a utilisé le test comme un moyen de nous faire discuter de nos approches managériales avec nos équipes et de nos relations au sein des CODIR. Ce fut très constructif. J'ai subi beaucoup de team building pourris au cours de ma carrière, celui là n'en fait pas partie et nous a vraiment permis de progresser. Personnellement, je me doutais déjà de mon résultat final. Les tests sur internet m'ont toujours donné xNTJ. Le plus intéressant était surtout d'observer les autres. Avec certaines personnes on peut deviner assez facilement les résultats du test. Mais il y a aussi beaucoup de gens qui compensent leurs inclinations spontanées dans le contexte professionnel, surtout parmi les cadres dirigeants, et dont le MBTI s'avère parfois surprenant. A l'occasion de cette expérience sur un petit échantillon, la corrélation la plus forte que j'ai constatée est celle entre les métiers compta-finances et le profil ISTJ. Dans les autres fonctions, il y avait plus de variété.
  17. Que signifie le A ? Quand j'ai passé le Meyer-Briggs avec un consultant certifié, il y a quelques années, il n'y avait pas de cinquième lettre dans les résultats. C'est une évolution récente de la grille ?
  18. Cortalus

    Aujourd'hui, en France

    Sur ce sujet, une de mes lectures préférées n'est pas l’œuvre d'un constitutionnaliste ou d'un philosophe, mais de ce bon vieux Heinlein : Double Star. Depuis que j'ai refermé ce livre, je suis convaincu qu'une bonne hygiène constitutionnelle n'implique pas seulement de séparer l'exécutif, le législatif et le judiciaire, mais aussi de séparer le decorum et l'imperium, pour des raisons qui relèvent du psycho-politique. C'est un des avantages des monarchies parlementaires et un point sur lequel la cinquième république a totalement failli.
  19. Cortalus

    Aujourd'hui, en France

    "De la monarchie absolue, le Royaume-Uni a conservé la monarchie et la Franche l'absolu." Je ne me rappelle plus qui a dit ça ? Churchill ?
  20. Cortalus

    Actualité Covid-19

    Quelques commentaires d'une médecin qui a le sens de l'humour (elle va me manquer) : "Les vieux qui allaient mourir d'une manière ou d'une autre dans les deux ans qui viennent y sont passés. Ils vont pas revenir alors c'est normal que la moyenne d'âge baisse dans les hospit." A ma question "mais quand on dit un patient jeune, c'est quel âge exactement ?", elle me répond : "un patient jeune, c'est un patient qui est né après le médecin".
  21. Oui, pas en Suisse comme je l'espérais, mais j'ai trouvé un joli poste dans une association bien tenue qui œuvre dans le domaine du handicap, à deux pas de chez moi. Rien que de basculer dans le privé sera un soulagement. Et même si ce n'est pas tous les jours faciles dans le médico-social, ça n'a rien à voir avec le sanitaire, surtout hospitalier. En plus, je vais économiser une heure de temps de trajet par jour, ça va un peu me changer la vie !
  22. Je devrais avoir une ou deux semaines de transition avant de démarrer mon nouveau job, et je compte les mettre à profit en écrivant un peu sur mon expérience à l'hôpital des douze derniers mois.
  23. Il y a de ça, mais les médecins hospitaliers c'est encore une catégorie à part. Sur la pratique médicale, je peux pas juger, mais sur le volet humain ils ont en moyenne la maturité émotionnelle d'un enfant de quatre ans (autrement dit, il y en a quelques uns de normaux et la plupart qui en sont restés aux deux ans et demi : ça se donne en spectacle pour attirer l'attention, ça réclame et ça fait des caprices quand la satisfaction n'est pas immédiate, etc.) et généralement ils se détestent cordialement entre eux ce qui ne facilite pas l'organisation. Anecdote encore : en ce moment chez nous, on n'arrive pas à déboucher sur un accord en COPS (commission d'organisation de la permanence des soins) parce que les médecins veulent tous prendre leurs vacances en même temps et que c'est pas leur problème si ça complique un tantinet l'organisation. Si les trois cardios veulent prendre les mêmes semaines en juillet-août, on n'a qu'à fermer le service, ils ne se sentent pas concernés. Après, ils sont en position de force : en territoire rural, les praticiens hospitaliers sont rares donc leur pouvoir de négociation est immense. À défaut de pouvoir complètement tailler leur rémunération sur mesure, ils font donc ce qui leur chante en termes d'organisation de leur temps de travail. Certains se donnent à fond jusqu'à la limite absolue d'âge et d'autres se la coulent douce. En fin bon, je me barre bientôt de l'hosto. Encore quelques semaines à tenir. J'évacue, je ventile.
×
×
  • Créer...