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Cortalus

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Tout ce qui a été posté par Cortalus

  1. Je pense qu'ils "travaillent" leur bilan pour la déclaration de patrimoine, et que dès le lendemain, les fonds repartent sur le PEA, les comptes titres, l'assurance-vie, etc. Autrement dit, lâcher quelques billets en frais pour présenter un tableau qui fait plus "français moyen" (selon leur idée de ce qu'est un français moyen). En tout cas, pour moi cela signifie qu'ils sont soit très mauvais gestionnaire, soit qu'ils nous prennent pour des cons.
  2. C'est pas un pur LDD ici. C'est un produit qui fonctionne par tranche : jusqu'au plafond du LDD tu es rémunéré comme en LDD, et au-dessus tu bascules sur un autre produit bancaire (ce qu'ils appellent le livret "fidélité") dont le plafond est beaucoup plus élevé mais qui est nettement moins rémunéré (du genre entre 5 et 10 pdb).
  3. Il y en a peut-être un des deux qui est un PEA-PME, cumulable avec le PEA classique. Je ne vois pas d'autre explication comme ça.
  4. S'ils sont en séparation de biens, son apport en capital pour des travaux de la maison de sa femme devrait se traduire par un droit sur la propriété pour une quote-part idoine de la valeur de la maison. Un financement de travaux n'est en effet pas considéré comme une participation aux frais communs du ménage. Par ailleurs, je n'ai jamais vu un couple en séparation de biens avec plus de 300 K€ dans des comptes joints. Je maintiens que c'est du foutage de gueule.
  5. Il y a un crédit immobilier au passif mais pas d'immobilier à l'actif. Un patrimoine net d'à peine plus d'un demi-million pour un mec de plus de quarante ans qui est censé être un mozart de la finances issu de la banque d'affaires. Plus de fric dans les comptes courants et les livrets que logé dans l'assurance vie ou le PEA. Le foutage de gueule.
  6. Je ne connais pas les séries dont tu parles, mais il ne me semble pas que ce soit une tendance récente. La descente aux enfers est un thème assez fréquent dans la littérature américaine, notamment le roman noir. Le modèle du self made man étant essentiel dans la culture américaine, il est assez logique que les écrivains s'en soient emparés pour le déconstruire. Quant aux séries, elles ont commencé à miser sur la tension dramatique pour fidéliser le téléspectateurs quand elles ont évoluées massivement dans un style feuilletonnant. Bref, même s'il y a une stratégie de fidélisation derrière, c'est aussi un véritable style de narration très américain, qui peut s'apparenter au tragique, avec une certaine connivence entre l'auteur et le lecteur ou téléspectateur : on sait que ça va mal finir, on est là pour le voyage et on veut tous les détails.
  7. Notez que Google n'a aucun problème à me considérer comme adulte pour superviser le compte de ma fille sur Android et pour prendre mes sous quand j'achète une appli sur le store. Autrement dit, ils ont déjà des infos de CB. Mais ils me les redemandent quand même pour accéder aux vidéos interdites aux moins de 18 ans sur Youtube. Autrement dit, ce n'est pas une vérification de bonne foi. Il y a une volonté claire de dissuader le visionnage de ces vidéos en mettant des obstacles. Le joueur du grenier en a été victime lui aussi.
  8. C'était pas ici qu'on discutait d'ingénierie aéronautique ? J'avais préparé un post sur le regenerative cooling suite au débat sur le Concorde mais maintenant on commente des films. J'arrive pas à suivre Pour en revenir au sujet, vous avez vu que Youtube a censuré la vidéo de Zemmour où il annonce sa candidature ? Elle est interdite aux moins de 18 ans. Donc nécessité de rentrer des infos de CB pour la visionner, ou envoyer une copie de carte d'identité et attendre jusqu'à trois jours pour validation. Il y a quoi dans cette vidéo ? On voit le téton de Marianne sur le tableau de Delacroix ? Ou ils n'ont même pas fait l'effort de trouver un prétexte ?
  9. J'ai signé pour un nouveau job à partir du 1er janvier. Finie l'aventure dans le sanitaire et le médico-social. Je retourne dans l'immobilier social, pour un beau poste d'analyste financier dans une institution très influente du secteur. Avec le recul, mes dix-huit mois en tant que DAF dans le monde de l'hôpital, de EHPAD et autres foyers d'hébergement auront été riches d'expériences. Autrement dit, c'était horrible et je suis content de me barrer ! Évidemment, quand j'ai signé pour cette aventure professionnelle, fin 2019, je ne pouvais pas m'imaginer dans quoi on allait sombrer... Mon nouveau poste est à Paris, mais avec une bonne dose de télé-travail à terme. En déménageant à côté d'une gare TGV dans ma région on devrait donc pouvoir garder une très bonne qualité de vie avec des trajets raisonnables. Mais pour mes premiers mois, je vais quand même résider à Paris en semaine (je ne ferai du télétravail que quand j'aurais bien développé la relation avec toute l'équipe). Alors si jamais vous avez vent d'une piste de colocation ou de chambre chez l'habitant, n'hésitez pas à me faire signe !
  10. Si vous n'avez pas vu Arcane sur Netflix, la hype n'est pas imméritée. Normalement, je déteste avec ferveur l'animation 3d, mais je me demande si je ne vais pas devoir réviser mon opinion. Ici, la technologie est au service d'une direction artistique. En plus, le scénario et les persos sont pas mal du tout (Jinx, wahoo, voilà comment on fait une meuf déjantée, prenez en de la graine les auteurs qui tentent de porter Harley Quinn à l'écran).
  11. Je rêve où on parle d'humour anglais sans évoquer les Monty Python ? Tous leurs sketchs sont sur Netflix.
  12. Celle pendant la première guerre mondiale est la plus accessible, en effet.
  13. Pas tentée par Seinfeld ? J'ai regardé la fin de la saison 4 hier soir. Je suis de plus en plus accro. La boutade qui clôture la saison va finir dans mes citations préférées avec Tacite et Saint-Augustin.
  14. Mais c'est juste trop totalement ça. (Désolé, mon enthousiasme de midinette pour cette série me fait parler comme un ado.) Je me demande où on peut trouver la série aujourd'hui en streaming. Je me referais bien l'intégrale.
  15. Tout à fait d'accord avec toi : Sully se distingue par sa construction dramatique. Le rythme retombe après l'accident initial, ce qui est à mon sens tout à fait voulu car cela prépare la seconde montée en tension : l'étau qui se resserre autour de Sully avec les officines corporatistes et gouvernementales diverses qui veulent sa peau. On connaît les orientations politiques de Clint Eastwood et cela contribue sans doute à la manière qu'il a de porter à l'écran de manière terrifiante l'engrenage bureaucratique qui écrase l'individu dont le seul tort a été de se distinguer (voir aussi Le cas Richard Jewell). Le procès et son dénouement permettent enfin une superbe catharsis. L'exploit du film est de rendre aussi captivants les évènements réels et leur reconstitution juridique. La scène avec les ingénieurs de Boeing sur leur simulateur est exceptionnelle. Je la cite souvent dans les discussions sur les modèles et la réalité.
  16. J'avais beaucoup d'espoirs pour l'adaptation de Fondation et les plus grandes appréhensions pour celle de la Roue du temps. Eh bien je suis totalement déçu pour Fondation alors que j'ai enchaîné les premiers épisodes de la Roue du temps et que j'attends impatiemment la suite. Point commun entre les deux : le casting Benetton, qui change la race (voire le sexe dans le cas de Fondation) des personnages. Aucune de des deux séries ne le gère particulièrement bien à mon avis. Dans Fondation, les planètes de la bordure extérieure semblent associées à une origine : orientale pour Anacréon, caucasienne pour Thespis, africaine pour Synnax. Alors que Trantor, la planète centrale, est cosmopolite. Comme si la galaxie était une version agrandie d'un pays typique où les grosses agglomérations forment des melting pots tandis qu'on observe moins de diversité génétique dans les espaces marginaux. Mais cela n'a pas de sens à l'échelle galactique, avec des voyages interstellaires. La technologie du "saut" rend en effet toutes les planètes à peu près équidistantes. Il ne peut donc pas y avoir d'équivalent de la vallée montagnarde isolée dans cet univers. On en est donc réduit à l'hypothèse que le peuplement de ces planètes s'est fait en suivant un programme de sélection génétique des colons, puis de restriction de l'immigration à la japonaise. Une politique étrangement rétrograde pour une société si avancée qu'elle a réussi à conquérir les étoiles. Ou alors les auteurs pensent que l'apartheid a de l'avenir (ce qui ne me surprendrait pas forcément vu les dérives des "wokes") En tout état de cause, du point de vue diégétique, cela mériterait une explication ; et du point de vue extra-diégétique, cela paraît tout à fait incongru alors que la série veut manifestement porter un message en faveur de la diversité et de la paix entre les peuples. Au fond, j'ai l'impression que les auteurs se sont fixés sur les aspects paraboliques de leur récit et n'en ont tout simplement pas perçus toutes les implications. Le matériau de base d'Asimov était la chute de l'Empire romain d'occident. L'Empire s'effondrait sous son propre poids à cause d'une centralisation excessive entraînant stagnation puis décadence. Mais les auteurs de la série ont voulu changer ce thème pour se conformer à l'idéologie d'aujourd'hui : désormais, c'est l'uniformité génétique, et non plus la centralisation, qui est responsable de la chute de l'Empire. Empire qui est personnifié par un homme blanc, bien sûr. Ce n'est pas la seule manière dont la série trahit les livres. Le côté surnaturel en particulier est très présent dès le début. Alors qu'Asimovn'introduit les pouvoirs psys qu'à partir de Seconde Fondation, sous la forme d'un coup de théâtre qui bouscule les règles établies de l'univers. Enfin bref, si au moins tout cela était bien réalisé, avec des personnages attachants et des intrigues stimulantes. Mais ce n'est pas le cas. A aucun moment je n'ai réussi à m'investir émotionnellement. A partir de l'épisode six, je n'ai continué à regarder la série que par intérêt documentaire. Dans la Roue du temps, le casting Benetton est traité presque à l'inverse de Fondation. Pour le coup, l'action commence dans une véritable petite vallée montagnarde reculée, où le reste du monde ne se manifeste que quelques fois dans l'année par l'arrivée d'un camelot itinérant. Eh bien, dans la série, cette communauté de quelques centaines d'âmes, qui vit à l'écart depuis plusieurs siècles, a autant de diversité génétique qu'un village olympique. Comment est-ce possible ? Ils volent ou achètent des enfants ? Ou alors le village a été fondé par une famille de blancs, une famille d'indiens, une famille de noirs, et depuis seuls les mariages entre cousins sont autorisés ? La série elle-même insiste sur l'endogamie de cette communauté ("le vieux sang est fort dans les Deux Rivières"). Bref, ça n'a aucun sens. Mais à la différence de Fondation, les auteurs de la série ne font pas de ces questions de race une thématique. C'est comme ça et puis c'est tout. On peut soupirer un bon coup, et puis profiter de la série qui est très distrayante pour le moment. Les environnements naturels et les décors sont spectaculaires, les monstres sont monstrueux, les acteurs font le job (Rosamund Pike est excellente en Moiraine). Pour le moment, l'ambiance du premier tome est très bien rendue. Le début de la Roue du temps n'est pas original, la série ne cherche pas à l'être, et ça marche. C'est du solide. J'ai quand même l'impression que les auteurs de la série ont un peu atténué les personnages féminins. Pour mémoire, l'univers de la Roue du temps est une authentique société matriarcale. C'est un homme qui est à l'origine de l'équivalent du péché originel dans cet univers. Et depuis, l'usage de la magie est réservé aux femmes, la quasi totalité des dirigeants féodaux sont des femmes, et les hommes sont généralement traités comme des mineurs. L'exception est un ordre militaire du type templier qui est le rival des magiciennes. Dans les livres, cela se traduit par des personnages féminins très assertifs, voire agressifs. Souvent, les femmes rabrouent les hommes, les méprisent, les humilient, mais elles peuvent aussi se montrer protectrices et possessives envers les hommes. Les femmes ne se contentent pas de penser que les hommes sont d'éternels gamins (ça, c'est déjà le cas dans notre monde), elles les traitent comme d'éternels gamins et elles ont le pouvoir qui leur permet d'agir selon cette conviction. Mais la compétition intra-sexuelle féminine n'est pas en reste. La lutte pour la domination est toujours présente derrière les apparences de la sororité. Au milieu de tout ça, nos protagonistes masculins peinent à s'imposer, ils sont ballotés, utilisés, et vont devoir autant se défendre contre les femmes qui savent ce qui est bien pour eux que se battre contre le grand méchant seigneur des ténèbres. Bref, cette dynamique si particulière de la guerre des sexes est ce qui fait l’originalité de la Roue du temps. Mais cela ne plait pas aux "wokes" qui dénoncent l’œuvre comme machiste, à cause du traitement des personnages féminins. Pour faire court, l'idée qu'une féminité toxique existe et qu'elle pourrait se manifester sous des formes plus ouvertes dans une société matriarcale leur est intolérable. Je soupçonne donc que la série va limer les aspérités les plus tranchantes de certains personnages féminins, ce qui est un peu dommage à mon avis. On verra bien.
  17. +1 pour Community. Je note que Sex Education vaut le coup d'oeil. J'ai vu quelques saisons de Superstore et il y a en effet quelques moments rigolos, mais cela demeure globalement assez médiocre. On sent trop qu'ils ont essayé de copier le Dwight Schrute de The Office pour le perso de l'adjointe dérangée, et ça ne marche pas. Au moins, la quantité de clin d'oeil "T'as vu on est woke !" reste supportable par rapport à quelque chose comme Brooklyn Nine Nine (dont le ton prêchi prêcha gâche complètement les dernières saisons). En ce moment, je regarde Seinfeld. Au début, c'était à petites doses, un épisode par ci par là, par curiosité pour un phénomène télévisuel. Mais je n'étais pas plus emballé que ça. Et puis je me suis retrouvé à rire de plus en plus souvent. Certains épisodes sont des pépites. Et régulièrement je réalise que certaines expressions que j'entends ou lis chez les américains viennent en fait de cette série. Je sous-estimais à quel point elle a eu une influence majeure sur la culture populaire.
  18. C'est surtout qu'il est très difficile de différencier un trouble dépressif d'un trouble bipolaire, surtout de type 2. Or, les anti-dépresseurs peuvent accentuer les déséquilibres thymiques du bipolaire, ce qui peut amener à un passage à l'acte lors d'une bouffée maniaque. C'est un suicide iatrogénique. Quand le diagnostic est posé, des régulateurs de l'humeur peuvent être associés au traitement anti-dépresseur pour éviter ça. Mais le psy des urgences a peu de chances de poser le diagnostic sans connaissance des antécédents.
  19. Je suis sûr qu'il arriverait à trouver avec ce truc qui s'appelle internet !
  20. Tu as oublié opportunités et menaces au point 1 Blague à part, il y a une autre approche qui est de tenter différents trucs et de voir ce qui marche. En tant qu'ancien consultant qui a vendu et fait du FFOM/SMART pendant de longues années, je pense que ces méthodos très structurées peuvent fonctionner avec des institutions qui s'appuient surtout sur des effectifs de permanents salariés. Mais dans une structure associative (formelle ou informelle) dont le modèle de fonctionnement repose sur le bénévolat, cela peut être contre-productif. Quand je porte la casquette de dirigeant associatif, ma devise est : "C'est celui qui fait qui a raison." Cela nous a épargné des heures de débat stérile et a encouragé les initiatives. Pour en revenir au sujet, dans mon expérience associative, j'ai constaté que le discord a amélioré l'engagement des jeunes par rapport au forum traditionnel, mais dans le format de petits groupes dédiés à des sous-sujets (du type un projet spécifique). Répliquer la structure du forum dans un gros discord ne fonctionne pas forcément.
  21. Personnellement, en tant que collectionneur de livres, et notamment de dictionnaires, ce choix fait que j'exclue depuis longtemps le Robert. Mais à mon avis, le Robert ne vise pas la clientèle des gens comme moi, qui achètent pour eux avec leur argent, mais celle de ceux qui achètent avec l'argent des autres (bibliothécaires et documentalistes, qui ne ratent jamais une occasion d'orienter la politique d'achat de leurs institutions selon leurs préférences idéologiques) et de ceux qui imposent des achats aux autres (les professeurs qui exigent de leurs étudiants de se procurer tel dictionnaire et pas un autre).
  22. Seule l'Académie française publie un dictionnaire prescriptif. Les autres comme le Robert ou le Larousse sont des dictionnaires descriptifs. Cela signifie qu'ils sont censés suivre l'évolution de la langue, pas la précéder et certainement pas l'influencer. Étant donné la vitesse à laquelle des expressions et mots nouveaux apparaissent et disparaissent dans le langage courant, les conditions minimales pour proposer une nouvelle entrée dans un dictionnaire descriptif devraient être à mon sens non seulement l'usage attesté du mot mais aussi son caractère transgénérationnel, ne serait-ce que pour éviter l'engorgement. En tout état de cause, l'éditeur d'un dictionnaire descriptif devrait se doter d'une doctrine explicite, générale et universelle en matière de critères auxquels un mot doit répondre pour être intégré. En l'espèce, le seul critère auquel le Robert semble s'astreindre depuis de nombreuses années est celui de l'exposition médiatique que génère ses choix éditoriaux.
  23. Quand je me suis rendu compte que j'avais terminé la saison 1 sur netflix, il m'a fallu un peu moins de quatre minutes pour vérifier sur wikipedia s'il y avait une suite, faire une recherche sur un site dont le nom évoque un certain frêne mythologique et enfin télécharger quelques gigas de mkv. La fibre m'a juste laissé le temps d'aller me préparer un petit plateau télé avant de me lancer ça !
  24. J'ai fini la saison de Demon Slayer dispo sur Netflix. Personne ne prétend que c'est l'intrigue du siècle, mais les persos sont attachants et la réalisation est d'une qualité exceptionnelle !
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