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Jonathan M.

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Tout ce qui a été posté par Jonathan M.

  1. L'appréciation personnelle ? Eh bien oui, une vidéo du Joueur du Grenier, c'est un excellent sketch, très amusant et ludique. Dois-je désormais le considérer comme un tocard parce qu'il a signé cette charte ? Dois-je arrêter de regarder ses vidéos à cause de cela ? Non. Et j'insiste, ses vidéos sont de qualités. Il n'y a rien de subjectif. Pareil pour le Fossoyeur, même cas de figure : grâce à lui j'ai pu affiner mes goûts cinématographiques et mieux comprendre ce que je regardais quand je vais en salle. C'est objectivement de qualité. La plupart font du travail de qualité, c'est un fait, pas une opinion. Donc maintenant ils demandent des subventions. Bien entendu, en tant que libéral, je trouve cela maladroit de leur part : mais, je le répète encore une fois, ils ne sont pas libéraux eux-même, pas initiés à cette doctrine. Ils ont certainement plein de clichés à l'égard de cela et nous vivons dans un pays qui contribuent beaucoup à la diffusion de ces clichés, c'est un fait. Donc la seule chose que je réclame à leur égard, c'est de l'indulgence. Traiter les gens de tocard de cette manière, c'est juste méprisable et bas. Sauf si c'est Usul, bien sûr.
  2. J'ai dit qu'ils utilisaient cette imagerie, ne paniquez pas.
  3. Jonathan M.

    Henry de Lesquen

    La base de ? J'ai jamais entendu parler de cette règle, merci de m'en avoir fait part.
  4. L'achèvement et la sortie du marxisme et la destruction du projet moderne, je dirais.
  5. Donc, le marxisme culturel n'est pas l'ennemi, c'est le gauchisme culturel, j'ai bon ? Et la post-modernité aussi du coup ? C'est bien, c'est pas trop compliqué non plus à penser comme catégories d'ennemis, ahah.
  6. Bah, si on substitue au prolétariat les minorités (raciales, sexuelles) et qu'on détermine la lutte des classes comme une lutte "sociétale", on obtient une lutte qui ressemble à celle déterminée par le marxisme mais qui n'est plus exclusivement économique mais qui s'attaque aux privilèges des mâles blancs hétérosexuels (on rajoute encore bourgeois pour faire croire qu'il y encore des préoccupations économiques, mais bon, c'est juste pour la forme, quoi).
  7. J'avais étudié Mai 68 en histoire contemporaine durant ma dernière année de licence. On avait travaillé sur "le discours d'un enragé de Caen" : j'avais fait une étude de doc' qui avait beaucoup plu à mon prof (le dit prof a des manières de grand bourgeois et est enseignant chercheur sur l'étude des entreprises et du capitalisme rhénan, il se disputait parfois avec l'une de nos profs marxiste. C'est aussi un "disciple" de Jacques Marseille, grand historien de l'entreprise et libéral s'il en est) Bref, tout ça pour dire que ce texte était une illustration de ce tournant de Mai 68, rejet à la fois du libéralisme, perçu évidemment comme de nature bourgeoise, du capitalisme, etc... et aussi du marxisme. En gros, pour les gauchistes de l'époque, l'URSS était une désillusion car elle ne permettait finalement pas de jouir pleinement de la vie. En gros, c'était définitivement des gens qui ne voulaient rien branler, que ce soit pour la gloire du communisme ou de leur intérêt personnel. Une mentalité de néo-bourgeois en somme. Taffer sur ce document m'avait tellement mis en colère que j'ai fait une étude au vitriol de ce document et je me suis choppé un 15/20, ce qui est une excellente note. Je ne pense pas que j'aurais eu une telle note avec ma prof gauchiste. Du coup, récemment, je me suis de nouveau intéressé au post-modernisme, et c'est assez réjouissant de voir qu'on en arrive aux même conclusions. Après, ce que j'ai lu de spécifique sur le post-modernisme ne correspondait souvent qu'à son sens sociologique : c'est-à-dire l’émergence de nouvelles mentalité, du relativisme, et qui avait pour conséquence l'émergence de nouvelles spiritualités new age, etc.. Bref, pas de politique, juste des références à toutes les spiritualités new age qui sont le symptôme d'une société qui ne considère plus qu'il y ai une vérité et non pas soixante-douze. Sinon, j'ai une question à poser: pourquoi l'expression "marxisme culturel" est un non sens ? Ok, le post modernisme est un dépassement du marxisme, donc il est certainement plus judicieux de parler de gauchisme culturel, comme certains l'ont dit, mais en plus d'un dépassement du marxisme, c'est aussi un aboutissement plus en accord avec les conditions actuelles. L'enragé de Caen considérait qu'il n'était pas possible de "jouir" dans une société communiste, mais il ne la rejetait pas totalement. Finalement, il prônait la recherche d'une "troisième voie" (comme Röpke, arg !! mais bon, on est d'accord que c'est pas non plus le même délire). Bref, alors, la post modernité : un dépassement et un aboutissement du marxisme ?
  8. Jonathan M.

    Henry de Lesquen

    Eh bien oui, quoi d'incroyable ? Moi-même j'aime bien rigoler en parlant de négroïdes, de congoïdes, etc... Ça m'amuse, ces outrances, ça ne fait pas de moi un "raciste" (enfin, je n'ai aucune haine raciale envers qui que ce soit, de Lesquen non plus d'ailleurs).
  9. Jonathan M.

    Henry de Lesquen

    De Lesquen est un personnage assez intéressant. Personnellement, rien ne me choque, du coup, je le trouve plutôt attachant, en vieux bourgeois qui aime bien dire des horreurs le tout suivit d'un petit sourire malicieux.
  10. Zut, je ne sais ni comment éditer, ni comment intégrer la vidéo dans un message.
  11. Super cool. J'écoute rarement ce genre, mais je dois avouer que c'est rafraichissant et le thème de la chanson est fun. Sinon, je ne tiens plus sur place, le 16 janvier, ce groupe passe pas loin de chez moi. Ca va être énorme. Du black metal chrétien orthodoxe (enfin, qui utilise cette imagerie). https://www.youtube.com/watch?v=PUhBykAA0D8
  12. C'te critique classique ! Le metal exprime des sentiments intenses, de la colère, de la haine. Ils ne vont pas chanter avec des voix mignonnes et gentillettes. Pourquoi les gens ne sont-ils pas capable de comprendre cela ?
  13. Le projet de traduire des textes étrangers en français a l'air sympa. Par contre, il n'y a pas un post explicatif pour bien comprendre la méthode ? J'ai vu qu'il y a un fichier doc pour inventorier tous les articles traduits. Mais il n'a pas l'air à jour. Sinon, à part ça, quelles blogs américains vous utilisez ? Personnellement, je consulte un peu le blog "The Imaginative Conservative", j'aimerais bien en traduire quelqu'un (dont celui sur Röpke, héhé). Je serais d'autant plus motivé si je savais où il serait publié.
  14. En attendant, les tocards ils font pour la plupart du contenu de qualité, alors un peu d'indulgence. Il est évident qu'ils n'ont pas conscience de ce que cela implique moralement. Moi-même, si je n'avais pas été initié au libéralisme, je n'aurais pas pensé cela comme anormal.
  15. Ouais, je l'avais oublié celui-là..
  16. En gros, Röpke considère que l'émergence des masses prolétarisées au XIXe siècle a engendré une perte des valeurs pour beaucoup de gens et est à l'origine de nos maux actuels. Il a écrit son œuvre "La crise de notre temps" avant la Seconde Guerre mondiale et décrit justement cette crise qui a enfanté, peu à peu, du national-socialisme (en gros, un moyen autoritaire de gérer les dites masses). Donc, d'après son analyse, il considère que le libéralisme a échoué à créer une société moralement respectable et que ses principes l'ont en quelque sorte dépassé. Il considère donc qu'il faut une "liberté encadrée", c'est-à-dire avec un État qui se charge de structurer la liberté dans un carcan - assez souple quand même - de moral et de culture commune. Attention, je t'arrêtes tout de suite : Röpke n'est pas un faux libéral, ou un socialiste déguisé : les idées d'ordres spontanées opposées aux ordres construits sont étrangères à Röpke me semble-t-il sachant que lui ne conçoit que l'ordre naturel (c'est-à-dire l'évolution naturelle des choses, le libéralisme étant vu comme une évolution naturelle) et l'ordre socialiste. Il considère que le libéralisme n'a été perçu comme un philosophie du droit au détriment de la morale qui aurait dû accompagner son développement. Solchany, dans sa biographie de Röpke, considère que l'ordo-libéralisme est un néo-libéralisme. Le concept de néolibéralisme a été définit lors du colloque Lippmann, mais le problème, c'est que cette conception du néolibéralisme n'a pas été accepté par les tenants de l'école autrichienne (Hayek et Mises) qui considérait que la refonte du libéralisme n'était pas nécessaire sachant que celui n'avait pas échoué, que au contraire c'étaient les socialismes qui avaient échoué (il remettait donc en cause le diagnostique qui était à la base de l'organisation du colloque). L'idée d'un nouveau libéralisme a surtout été promu par des keynesiens si je me souviens bien et Röpke, sans être keynesiens, a été amalgamé à eux parce que justement, celui-ci partageait - à tord selon moi - le diagnostique de l'échec du libéralisme, sans pour autant en apporté un remède social-libéral. Solchany, et Serge Audier avec lequel il partage cette thèse bancale concernant le néolibéralisme, amalgament l'école autrichienne avec le néolibéralisme alors que c'est strictement l'opposé. Bon, ce que je dis est à prendre avec des pincettes, sachant que je me suis renseigné sur le colloque Lippmann par d'autre moyens et que je n'ai pas encore lu les chapitres qui y sont consacré dans le livre de Solchany. Comme vous avez compris, c'est un sacré désordre idéologiquement parlant et c'est assez compliqué à appréhender.
  17. Voilà, j'ai choisis un avatar: Pour ceux qui ignorent, c'est Wilhelm Röpke, le fameux ordo-libéral allemand. Comme je l'ai dit, dans le cadre des mes études, je travaille sur ce type. C'est vachement intéressant. Je vous ferais part des mes découvertes le temps venu.
  18. Je me rends évidemment compte de toutes ces choses, pas besoin de me défendre. Je n'ai jamais dit que je soutenais encore Zemmour et Soral et que je pensais qu'ils étaient des libéraux qui s'ignorent, j'ai juste parlé de mon parcours, voilà tout
  19. Mais vous pensez bien que je connais déjà tout ça ! En fait, ça fait longtemps que je m'intéresse au libéralisme. Je lis de nombreux articles sur Contrepoints et wikibéral, je recoupe avec d'autres sources... En ce moment, j'ai le dictionnaire du libéralisme de Matthieu Laine comme livre de chevet Je n'ai certes pas lu de classique, mais j'ai quand même les bases. Et "Pulp Libéralisme" de Daniel Tourre est devenu ma première Bible. Un vrai régal. Donc bien entendu, je connais déjà tout ces sites ! Mais merci du conseil.
  20. Oui, comme je l'ai dit, je n'ai plus aucune sympathie pour Soral dorénavant. J'avoue encore vaguement écouter ce qu'il dit et d'en faire une lecture à la fois de libéral et à la fois d'ancien sympathisant. Et comme dit, je ne perds pas espoir pour ces gens sachant qu'ils ont une compréhension totalement erronée de ce qu'est le libéralisme. Le plus tragique étant qu'ils le confondent avec le communisme. Soral est vieux, Zemmour est vieux, ce n'est pas à leurs âges qu'ils vont remettre en cause leurs idéologies. Ils sont depuis trop longtemps immergés dans le nationalisme. Moi, j'ai changé du tout au tout entre mes 21 ans et mes 25 ans. J'étais encore influençable. Mais vu que le libéralisme est un milieu non-sectaire, je pense que je vais rester longtemps.
  21. Ah non mais que ce soit bien clair, je ne souhaite absolument pas que des crypto-Zemmouriens ou Soraliens arrivent au pouvoir, hein. Je suis libéral, pas stupide.
  22. Je connais très bien Zemmour, merci. Je n'ai jamais dit qu'il était potentiellement libéral, je dis juste que tout n'est pas perdu. La droite anti-libéral d'aujourd'hui traîne à l'arrière de la gauche. Ils sont victimes des clichés de cette dernière sur le libéralisme. Le terme de victime était peut-être mal choisi...
  23. Je ne suis pas naïf ! Il est juste difficile de se détacher de ces figures que j'appréciais bien par le passé : oui, ils sont anti-individualistes. Mais, à titre personnel, je considère l'anti-étatisme comme étant plus important que l'individualisme. L'Etat n'a pas à décider comme je me perçois et comment je perçois autrui. Et la gauche au pouvoir fait cela, ce qui est insupportable : Zemmour et Soral rejettent le pouvoir étatique de la gauche. Après, oui, s'ils étaient au pouvoir, ils essaieraient d'imposer leur conception du vrai, ce qui est détestable aussi, mais dans les fait, je me considère bien plus proche d'eux que de la gauche. Non, Soral n'est pas libertarien, mais il est déjà pas si planificateur que ça, tout espoir n'est pas perdu. En fait, ce qui caractérise le plus les anti-libéraux actuelles (Zemmour, Soral, Polony, voir Bastié..) c'est qu'ils ne comprennent pas ce qu'est profondément le libéralisme : la preuve, ils le confondent avec l'égalitarisme ! Ils pensent que le libéralisme, c'est une obligation faite aux individus de se déraciner, de perd tout repaires et de jouir pleinement des biens matérielles de la vie. Ils oublient totalement la tradition du libéralisme conservateur qu'ils se contentent de considérer comme incohérente en citant Russell Jacoby qui parlaient des libéraux conservateurs comme étant des gens qui «vénère(nt) le marché tout en maudissant la culture qu'il engendre». Bref argument d'autorité bidon qu'ils ressortent systématiquement. Néanmoins, même si peut-être dans le privé, ils ont compris leur erreur, peut-être ne peuvent-ils pas quitter la niche très lucrative de l'anti-libéralisme qui est à la mode en ce moment parce qu'ils savent qu'ils perdront une partie de leur auditoire...
  24. La magie des ":" c'est que la réponse est juste après . Un antilibéral qui ne sait pas ce qu'est le libéralisme, donc.
  25. Je connais vaguement ce blog, je sais qu'il écrit pour Contrepoints : c'est vraiment un classique ?
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