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Mégille

Tribun de la Plèbe
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  1. Je vais passer quelques jours déconnectés dans la montagne, sans réseau, et sans vêtements.
  2. Elliot Page s'était fait remarqué il y a quelques années. J'allais aussi mentionner Buck Angel, mais il est peut-être un peu plus confidentiel.
  3. Pourquoi l'ouvre-t-il là dessus ? Il y a un gouvernement de semi-cohabitation, et ni Matignon, ni le ministère de la culture n'appartiennent à sa clique. Il n'a pas son mot à dire là dessus. A moins que ce soit une sorte de power move mou, pour tenter de s'assurer avoir une influence même dans ces circonstances ?
  4. La plupart des personnes trans de ma connaissance sont des militants assez vénères (mais pas forcément tous), hommes comme femmes. Que les femmes trans soient un fantasme sexuel plus ou moins inavoués des antiwokes est une de mes hypothèses, ou un facteur possible de l'obsession pour elles. Qu'elles soient plus concernées par plusieurs sujets de controverse (les toilettes et les compétitions sportives) en est un autre, mais il n'est pas suffisant non plus, puisque les hommes trans sont plus concernés par les questions procréatives par exemple (il me semble que les quelques sarcasmes sur les hommes enceints restent plus rares que les paniques morales à propos des toilettes publiques). Je crois aussi que les femmes trans sont aussi victimes d'une sorte de bullying continu contre les garçons qui échouent à être de "vrais hommes" (et auxquels est aussi refusée cette porte de sortie, trop facile).
  5. Il y a une vraie fixette du mouvement anti-woke sur les femmes trans. L'existence des hommes trans, pourtant deux fois plus nombreux (chez les jeunes en tout cas), ne semble pas avoir été remarquée.
  6. Le mot "anarchie" est ancien, antique même, et "gros bordel" est son sens premier. L'anarchisme comme courant politique est moderne, beaucoup plus tardif donc, et il donne un autre sens au mot "anarchie". "L'ordre sans le pouvoir", pour reprendre les mots de Proudhon. Les deux sens sont donc acceptables, selon le contexte. Mais en théorie, un anarchiste n'est pas un partisan du désordre. En théorie... Ta critique est légitime, mais elle ne touche pas le bon ennemi. Elle touche certains libéraux étatistes en même temps que certains anarchistes, et épargne d'autres anarchistes autant que d'autre libéraux étatistes. Stirner pour le coup est un authentique, et peut-être le seul véritable, gros-bordeliste. Certains anarchistes socialistes le revendiquent aussi, et avec plus de raison que les ancap à mon avis. Il n'est pas un défenseur de la propriété privée ou du respect de la liberté de l'autre, il est au contraire un critique de tout ça. Il a lui-même passé sa vie à escroquer des prêteurs en changeant régulièrement de noms pour échapper à ses créanciers, sans aucun scrupule. Il est parmi nos ennemis. Ce n'est pas parce qu'il refuse la propriété collective qu'il défend la propriété individuelle. Et je n'aime pas beaucoup le mot "existentialiste". Qu'il signifie "à peu près proche de Sartre" (même pour ceux qui refusent le label) ou (ce qui serait plus mérité) "mauvais phénoménologue", il est assez flou. Pour comprendre sa place (mineure) dans l'histoire de la pensée occidentale, il est plutôt à ranger parmi les post-hégéliens, comme une parenthèse entre Feuerbach et Marx. Il achève la dés-idéalisation de Hegel par Feuerbach en rejetant les grandes idées abstraites sur lesquels celui-là repose encore ("l'Humanité", à coté de l'individu des libéraux et de la société des socialistes) et par là, en le vidant de tout contenu moral. Marx adhère pleinement à ça, et se contente d'ancrer les egos amoraux et matériels stirneriens dans une réalité économique déterminant leurs intérêts. Assez d'accord avec tout ton message, avec une précision toutefois à propos de ceci : l'état veilleur de nuit du libéral classique n'est pas un état réel passé dont on s'écarterait inéluctablement par une sorte de loi thermodynamique... Puisqu'il n'a jamais existé lui-non plus. Les dépenses publiques et le nombre de fonctionnaires étaient insignifiantes au XIXème comparée à aujourd'hui... Mais d'autres privations de liberté tout aussi importantes, quoi que plus barbares et grossières, les remplaçaient. Le libéralisme n'a jamais obtenu de victoire totale, mais a toujours été en lutte contre différentes formes de servilismes.
  7. Pourquoi donc ? Même s'ils le faisaient, ce ne seraient sans doute pas leurs doses homéopathiques de libéralisme qui s'additionneraient. Indépendamment de ces guignoleries là, je trouve plutôt sain que des politiques puissent se lancer indépendamment des partis établis. C'est tout au plus dommage que ça doive prendre la forme d'une création de partis bidons qui émulent la forme des plus grosses cliques. Bref, on devrait revenir aux partis de cadres. Les partis de masse, c'est une erreur, et c'est gauchiste.
  8. A propos de ces (hypothétiques ?) dernières, attention à ne pas se faire avoir par les chiffres chinois : en ce qui concerne les municipalités-provinces, les villes-préfectures et les villes-districts, la population des villages avoisinants est comptée avec celle de la ville.
  9. On n'est pas loin, mais il me manque le dernier ingrédient. Les chrétiennes vierges, ça se fait rare. Plus sérieusement, est-ce vraiment un bon move de la part de Poutine ? Vaut-il vraiment mieux pour lui faire venir quelques chudjak occidentaux, qui risquent de repartir en déchantant, pour partiellement pallier à sa dépopulation, plutôt que de s'assurer de la présence d'une minorité qui lui est favorable et qui peut influencer la balance politique en sa faveur dans les pays qui lui sont hostiles ?
  10. Leurs femmes sont belles aussi, mais tu ne risques pas de te faire pendre si tu as une histoire avec l'une d'entres elles.
  11. Goldberg qui prend le pseudo "Goldstein" pour provoquer de l'antisémitisme. Lol.
  12. Si tu prends le début de ma phrase, tu verras que ce n'est qu'à propos des expressions artistiques que je revendique ça, et pour dire que c'est commun au libéralisme ! Le "faire n'importe quoi", c'est la définition de l'anarchie avant que l'anarchisme n'existe et ne détourne le concept. Quand à la définition de l'anarchisme, ça va, à gauche, de l'opposition à toute forme de domination, ce qui pourra inclure pour eux non seulement l'état, mais aussi les rapports de pouvoir au sein de la famille, de la religion et du travail, à, de notre coté, l'opposition radicale et stricte à la violence non-défensive, jusqu'à l'opposition aux formes de violence nécessaires à l'existence même d'un état. J'imagine qu'entre les deux se trouve un spectre (principalement théorique, avec Proudhon tout seul quelque part au milieu et quelques primitivistes ici et là) de différentes définitions de "domination" et de "violence" se recoupant partiellement. Justement, je n'ai pas du tout dit le contraire. J'explique simplement que ceci n'a rien à voir avec l'opposition entre anarchiste et libéraux étatistes. Le libéral étatiste pour tout aussi bien qu'un anarchiste être un relativiste moral et esthétique pour tout ce qui ne tombe pas sous le coup de la loi, et un anarchiste peut lui aussi tout aussi bien accepter des normes et des valeurs universelles sans pour autant renoncer à son anarchisme. Personnellement, mon anarchisme est 1) une sorte de lunette théorique, aidant à regarder la réalité de la violence sans son emballage idéologique, et 2) un engagement assez abstrait, consistant simplement à considérer que dans l'absolu, l'abolition de l'état est possible et souhaitable, mais possible uniquement dans le sens où elle ne viole aucune loi logique ou anthropologique universelle, sans pour autant être possible en l'état actuel des choses (principalement à cause de facteurs culturels et moraux, tout comme il aurait été impossible d'abolir l'esclavage il y a deux milles ans), et sans qu'il ne soit souhaitable de chercher à le réaliser maintenant.
  13. Parce que quelques unes comptent comme des cas particuliers du NAP, et ne sont pas "de plus" ?
  14. Je suis en train de me plonger dans les classiques médiévaux de la kabbale pour séduire une joueuse de klezmer, qui n'est pas très religieuse, mais a un certain goût pour la mystique. Le Yetsirah et Azriel de Gérone sont très clairs, si on est un petit peu familier avec le néoplatonisme et la magie de l'antiquité tardive. Le Bahir est profondément incompréhensible. Et je suis maintenant perdu dans le Zohar. C'est un puits sans fond.
  15. Il me semble que cette tendance (autrefois qualifiée, négativement, de "loréalisme" en ces lieux, et de "modalisme" par Rothbard) est assez perpendiculaire à l'axe anarchiste/étatiste modéré du libéralisme. Concernant les expressions artistiques/culturelles, un libéral anarchiste aussi bien qu'étatiste modéré doivent également revendiquer une liberté légale à peu près absolue. Autrement, ni l'un ni l'autre n'est libéral. De même, l'un comme l'autre peut très bien adhérer (ou non) à des règles esthétiques, morales ou spirituelles, sans considérer qu'elles ne justifient un recours à la violence. Il me semble d'ailleurs qu'il y a bien quelques juifs pratiquants parmi les plus grands ancap, et que ceux-ci reconnaissent dont quelques choses comme 613 règles de plus pour leurs coreligionnaires et eux-mêmes. Ca colle assez peu avec ta caractérisation de l'anarchisme.
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