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Taisei Yokusankai

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Messages postés par Taisei Yokusankai

  1. Non, c'est un vrai thème et une vraie crainte de l'industrie. Personne ne croit au retour d'une prohibition type Etats-Unis 1919-1933, mais on prend la même route que le tabac. Le cas français est peut-être une tentative de trouver du fric, le cas britannique répond par contre à un mouvement évident lancé par des organisations "tempérance v2" qui ne passe d'ailleurs pas que par une augmentation des taxes.

  2. D'ailleurs, la pique a secoué le flan qui en a cligné des yeux deux fois au moins. Mais j'aurais bien aimé voir la tête de EDR au moment de la "pique" précédente, celle de Hollande sur la taxation en Belgique.

    Bref, et si je peux me permettre de passer de la Belgique à l'alcool, Albion vient d'augmenter les accises sur l'alcool, parait que c'est pour la santé. L'augmentation française est dans l'air du temps. C'est la prohibition qui revient par la porte de derrière. Ou plutôt par la poche de derrière.

  3. J'aime beaucoup cette phrase :icon_biggrin:

    Point négatif : c'est pas maintenant que le monopole de l'Etat sur l'énergie va disparaître. Je sens d'ici que l'Etat va investir, renvendre le tout une bouchée de pain à Suez Electrabel qui, bien assis sur son monopole jalousement gardé par l'Etat, vendra cette énergie un prix fou.

    Personellement, dans cet article, ce que je préfère c'est l'introduction de la notion de "futur récent".

  4. Le seul intérêt que j'ai accordé à cette campagne, c'est quand un client m'a appelé pour me dire "non, vraiment, Taisei, je suis désolé mais le fric que je te dois depuis un an, va falloir que t'attende un mois de plus, les subventions n'arrivent pas. Mais ne t'inquiète pas, les choses vont bientôt changer, j'en ai parlé avec pas mal de gens et on est vraiment décidé à faire gagner la vraie gauche, tu sais. Ah ouais, avec Mélenchon ça va changer". 5 minutes plus tard, dans la même conversation, j'apprends qu'il sera ce dimanche en vacances, dans un de ces paradis sud-américains.

    Du coup, Mélenchon, ça va pas le faire. Mais bon, échantillon de la population: un. Bien représentatif, ceci dit.

  5. Le Batman des Nolan n'a d'ailleurs rien d'un psychopathe. Et si je ne me trompe pas, celuide Kane utilisait des armes à feu, tuait et n'hésitait pas à tabasser le méchant pour qu'il crache le morceau. On est de fait loin du camp gnan-gnan du vengeur en collant des années '60.

  6. Non, car ce n'est pas le but du jeu (car ce n'est qu'un jeu). Spiderman, me répondras-tu sans doute. P. Parker était simplement un p'tit gars un peu paumé et maladroit dans les premières histoires (charmantes de naïveté et débordantes d'humour), ni plus ni moins.

    Mouais. Selon pas mal de fans, Batman a toujours été torturé et les machins des années '60 les insupportent précisément parce qu'il en est fait quelque chose de complètement différent. D'où leur bonheur actuel.

  7. N'est-ce pas ?

    Et dans le but d'éprouver immédiatement tes remarques judicieuses et narquoises, je propose de passer au crible de la critique universelle une œuvre de cinéma encensée par ailleurs par le centre d'observation cinématographie gadrélien (COCG) : Un héros très discret. La photo du niveau d'un téléfilm de France 3, le sens du rythme dans le montage qui ferait passer L'homme du Picardie pour un film d'action, le jeu d'acteur d'Albert Dupontel d'une finesse égale à celle d'un Gérard Depardieu, ainsi que la réalisation et la mise en scène dignes des meilleurs épisodes de Navarro nous conduisent à conclure qu'il s'agit d'une des pires croûtes que le cinéma français ait produite ses dernières années. Le fait qu'il soit néanmoins considéré comme un bon film par le COCG peut surprendre, sauf à considérer que les oeuvres gadréliennes n'ont de valeur qu'à l'aune des critères gadréliens.

    :icon_up:

    (Mais tu n'es pas assez tranchant et il te manque l'une ou l'autre formule-qui-tue pour pouvoir égaler l'art du COCG)

    l'art s'aborde par la raison (…)

    Il ne s'aborde pas, il se comprend par la raison. Mais il est certain que pour ça il faut parvenir à sortir de l'hypnose et à se détacher de l'immédiateté.

  8. Pourquoi la logique argumentative devrait-elle disparaître lorsque les questions esthétiques sont abordées ? Ce qui importe est le caractère objectivement valable ou non de l'oeuvre examinée, pas la subjectivité du spectateur. Sinon, à quoi bon parler cinéma, littérature, peinture, etc. ?

    Sans même pas parler d'objectivité, il est au moins possible, en tout cas, d'analyser ce qui fait la grandeur d'un livre ou d'un film. On l'aime pour certaines raisons, et il est possible de comprendre pourquoi ça "marche" en étudiant la structure, pour ne prendre qu'un exemple. (Et ça ne veut pas dire que si on comprends les raisons qui font de l'oeuvre une oeuvre de qualité on sera capable de reproduire le même effet, ça ne marche bien sûr pas comme ça).

    Et de fait, si l'art était en dehors de la raison, l'étudier n'aurait aucun sens.

  9. Là je croyais que tu ironisais dans le but de discréditer le travail scénaristique des frères Coen.

    De fait. C'est gonflé d'accorder tout le mérite aux frères Coen alors qu'il y a un solide roman à la base. Ensuite, tu me concèdes qu'il s'agit d'un best-seller comme si ça avait trait à la qualité. Et quand je dis que le livre n'était pas vraiment un best-seller, tu m'accuses de dire que McCarthy n'est pas bon. :icon_up: Soit.

  10. Justement c'est cette mort brutale qui m'a plu. C'est là tout le génie des frères Coen, qui sont en avant tout de grands scénaristes, ils ont l'art et la manière de mettre sur pieds des intrigues superbement ficellés aux rebondissements surprenants, le tout maintenant le spectateur en haleine quoi qu'il arrive. Bref No country for old men est pour moi un trés bon, j'avais pas retrouvé cette facette des Coen depuis Fargo.

    Ah, merci aux frères Coen alors d'avoir sauver un roman de CCormac McCarthy, pière auteur comme chacun le sait… :icon_up:

    Lynch est un extra terrestre, ses films n'ont pas de significations profondes ou de lecture unique, il arrive à transporter le spectateur avec des images, un sens de la mise en scène, et une ambiance à part, le génie est là.

    Sans me prononcer sur Lynch, j'ai trop lu de gens évoquant X ou Y et disant qu'il ne fallait pas chercher de sens à leurs productions alors que les dites productions étaient au contraire chargées de sens pour adhérer à ce genre d'éjaculation.

  11. Alors, on peut faire tout ce qu'on veut, mais pour un prix 2007, ça fait bizarre…

    Les textes ont-ils déjà été disponibles ne français par le passé ou certains étaient-ils inédits chez nous? Pour les bouquins étrangers, c'est la date de traduction qui compte.

    Le Raimondo, d'après la page wiki, date de 1993, mais une édition poche sors en mai. Je loupe quelque chose?

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