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Taisei Yokusankai

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Messages postés par Taisei Yokusankai

  1. je vous propose cette expérience:

    imaginez un instant que vous ne vous obligiez plus à suivre une morale; quelles sont les actions (que aujourd'hui vous évitez) que vous pourriez alors entreprendre.

    De mon coté je n'ai rien trouvé. Ce qui ne veut pas dire que je ne fasse pas des choses qui seraient considérées comme morales, mais si je le fais c'est parce que comme Schnappi j'y trouve du plaisir, ou alors de l'intéret. Les deux conclusions que j'en tire c'est d'une part que je ne suis pas un être moral (c'est vrai que je ne dois pas généraliser mon cas), et d'autre part que la morale n'est pas si nécessaire que ça à la survie de la société.

    Tu as oublié un truc: c'est peut-être que même en te concentrant très fort, tu n'arrives pas à te convaincre de pouvoir te débarasser de cette morale que tu prétends ne pas suivre.

    Si tu arrives à me donner une justification pour qu'un individu rationnel s'impose des contraintes morales (…)

    Cette nouvelle formulation est intéressante: ce n'est plus l'athée qui est irrationnel, c'est celui qui s'impose des contraitres morales. Ca devrait intéresser les croyants aussi.

    Je ne sais pas si je peux te donner des justifications. Tout ce que je sais, c'est que lorsque le service nettoyage de la région bruxelloise passe en bas de chez moi un mardi mation à 6h30 alors que je ne bosse qu'à dix heures, j'ai une furieuse envie de les abattre. Je ne le fais pas. Non, ce n'est pas parce que j'ai peur de la sanction, et non, ce n'est pas parce que je n'ai pas d'armes. Pourquoi donc s'imposer cette contrainte? (Pour sûr Stirner n'aurait pas hésité…)

  2. Bien sûr que je te permets de douter: j'aimerais même que tu expliques pourquoi tu doutes.

    En quoi Stirner a-t-il tiré toutes les conséquences logiques de l'athéisme, c'est ça qui doit être prouvé. Qu'est-ce qui fait de Stirner l'alpha et l'omega de l'athéisme bien digéré? Stirner prétend que les concepts même de loi, de moralité, de valeur et de justice sont inutiles, n'existent pas, sont artificiels. A moins de faire l'équation l'athée ne peut être que nihiliste, je ne vois pas le rapport.

  3. Si je ne me trompe, Waldganger n'est pas un des obscurantistes maison.

    Il n'est pas nécessaire d'être catho pour être obscurantiste, un athérorriste comme AB l'a déjà prouvé.

    Quant à la valeur du fond, tu me permets d'en douter. Stirner, j'ai lu.

    Ta réponse donnait à penser que tu le rangeais dans le même sac que nous :

    Tu me déçois. Je n'ai jamais affiché de mépris pour les croyants, et je n'ai jamais pensé que toi ou mélo aviez du mépris pour les athées.

  4. Nous parlions de morale dans la société, pas au niveau de l'individu. Bien sûr tu peux être parfaitement moral dans ta vie sans croire en Dieu, il s'agira sans doute d'une morale différente mais d'un point de vue individuel ça peut être tout à fait tenable (à condition de faire sauter certaines questions)

    Mais on ne peut déduire un comportement moral global de la somme des comportements moraux individuels, c'est en cela qu'il y a impuissance à pouvoir concurrencer la religion qui touche à l'universel de par ses valeurs.

    Je ne comprends rien.

  5. Je ne peux pas être moral?

    Et oui, ça fait mal, ça me donne même la nausée qu'on puisse sortir des trucs pareils - mais comme je suis bon, je comprends que face au côté insensé de certaines attaques, on en arrive à de pareils arguments. D'autre part, au vu de certains raisonnements de mes camarades en athéisme, je n'ai aucune envie de me lance moi-même dans la discussion.

  6. Couverture : bleue-blanc-rouge.

    Titre : What France needs. (A 14-page special report)

    Photo : ??

    Maggie ! :icon_up:

    Je l'ai vu ce matin et tenais à poster la photo, mais en ligne il n'y a que la couv' américaine.

    On peut toujours compter sur The Economist pour nous résoudre les problèmes des autres en leur suggérant de devenir Anglo-Américains. Merci, The Economist!

    :doigt:

    Faudrait peut-être lire le dossier, ou au moins le leader, non?

  7. Intéressante réponse, à ceci près:

    Dans ces régions reculées, l'emprise de l'Etat fédéral ou même de l'Etat fédéré se faisait assez peu sentir, à part ça et là un fort installé pour que l'Etat puisse tranquillement continuer sa politique génocidaire vis-à-vis des Indiens et protéger les américains contre ses conséquences.

    Cette politique génocidaire n'a été reprise par l'Etat que lorsque les "pionniers" sont venus pleurés parce qu'il se faisaient casser la gueule chaque fois qu'ils allaient emmerdés les Indiens.

    De même, l'Etat est souvent intervenu contre les Indiens alors que ceux-ci n'avaient fait que se défendre contre les attaques des blancs contre leurs terres ou contre les leurs. Dans la conquête de l'Ouest, il me semble que l'Etat est souvent -pas toujours bien sur- intervenu en soutien d'initiatives "populaires".

    Il n'a tout simplement pas fait exécuté les accords signés avec les Indiens et il a systématiquement -quoique parfois à la traîne- soutenu et amplifié les campagne de bons citoyens.

    C'est pourquoi votre formulation me semble excessive.

  8. Toutes les femmes vous le diront, les intellectuels libertariens sont les meilleurs amants du monde. Après les Togolais, bien entendu ! Mais toutes n'ont pas eu l'occasion de se taper un Togolais.

    Vous vous êtes souvent demandés quelle pouvait bien être la cause d'une telle excellence sexuelle. Et bien c'est très simple. L'individualisme atavique conjugué à l'intellectualisme prononcé offre un terreau de choix pour le développement d'une vie fantasmatique et masturbatoire particulièrement épanouissante.

    Ainsi, l'intellectuel libertarien, pleinement satisfait par ses parties de plaisirs solitaires arrive à l'acte copulatoire dans un état d'esprit parfaitement propice à une "négociation win-win". Au contraire de l'homme de gauche, toujours enclin à se représenter les rapports sociaux sous l'angle de l'exploitation, qui ne conçoit pas qu'un libre accord entre adultes concupiscents puissent déboucher sur une position (!) pleinement satisfaisante pour chacun.

    Cette différence ontologique se marque au cours de cette phase potentiellement castratrice où l'on passe de la simple potentialité de nichon au nichon effectif. L'intellectuel libertarien, n'y voyant qu'un substitut de masturbation, ne s'en trouve pas réfréner, alors que les autres, dans une échappatoire contre-transférencielle sublimée mais pathétique, surcompensent leur latence libidinale par une projection hyper-masculinisé les conduisant juste à tirer un coup.

    :icon_up:

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