Aller au contenu

chercheur de sens

Nouveau
  • Compteur de contenus

    51
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par chercheur de sens

  1. pas facile de s'exprimer clairement en peu de mots N'est pas Trump qui veut... ! mérite = talent, même si bien sûr l'héritage est un facteur de talent- regardez dans Challenges le nombre de familles dans le top 50 des richesses pro, c'est hallucinant*bref crise vient d'une rupture de l'équilibre offre-demande non ? crise de surproduction, quand l'offre dépasse la demande solvable. c'est pas de moi, c'est Marx. Si un acteur éco, appelle le comme tu veux (Etat ou mécène) assure la demande solvable, le risque de crise diminue structurellement. Ma réflexion en est là : si tu mets l'Etat : risque de cancer bureaucratique et inefficacité de la redistribution (limite de Keynes) si tu mets un mécène ou de grandes fortunes, soit tu crois au ruissellement (et je ne suis guère homme de foi), soit les grandes fortunes sont libérales et savent que leur prospérité découle de la prospérité des autres. C'est ce que Henry Ford avait découvert à petite échelle en payant plus ses propres ouvriers. Reste à le passer en mode macro.
  2. Dis Loulou pourquoi dis-tu que je suis altermondialiste infiltré ? En quoi est-ce une bêtise de dire que les inégalités provoquent des crises si elles ne sont pas assorties d'une forme de prospérité ? La crise de 1929, la crise de 2008 n'a pas suffi ? Si tu veux que l'économie fonctionne, il faut que tout le monde ait à gagner, selon son travail et son mérite L'Etat n'a pas à se mêler des affaires économiques, sauf pour assurer la prospérité et l'attractivité du pays. Tu es dans quelle galaxie sinon ? Libertarien ?
  3. C'est vrai oui Le libéralisme est controversé parce qu'il a produit des dérives financières que le libre jeu du marché n'a pas su corriger Les inégalités croissantes de richesse n'ont pas été compensées par une croissance de l'emploi ou de la prospérité, raison pour laquelle certains se sentent perdants alors qu'ils jouent le jeu. Les grandes fortunes en Europe sont rarement de grands mécènes et ne contribuent pas à la popularité du système, à l'inverse des Etats-Unis où les grandes fortunes sont aussi des mécènes et où des Warren Buffett réclament de payer plus d'impôts ! On voit bien qu'on n'a pas la même perception du libéralisme d'un côté ou de l'autre de l'Atlantique...
  4. Je suis pas sûr. Et de quelle égalité parles-tu ? Egalité formelle ? Ses mesures fiscales sont tout sauf égalitaires Egalité des chances ? il y a bien le doublement des classes maternelles dans les quartiers difficiles, mais ce n'est pas le dernier à promouvoir la sélection à l'université, et on sait combien elle reproduisent les héritages familiaux et culturels. Non je le crois fondamentalement libre-échangiste. A donner une grande importance aux investisseurs, notamment internationaux. Et ne pas laisser l'Etat empêcher l'arrivée ou le départ des investissements. La suppression de l'exit tax est une vraie annonce ! Même le journaliste de Forbes a toussé et lui a fait répéter, c'est dire ! Sa vision de l'Etat se réduit à la défense des mandarins qui tiennent Bercy. Ceux qui pantouflent dans le privé à la moindre occasion sans rien apporter d'autre que leur carnet d'adresse. Ca ce n'est pas une vision libérale.
  5. 1/ Merci, je crois que je suis d'accord 2/ du coup tu lui mets combien ? Et pourquoi tendre vers le 0 ? comme si être libéral c'était être un 0... je ne suis pas d'accord !
  6. Bon au final, Macron est-il vraiment libéral ? En % vous lui mettriez combien ? Je trouve personnellement qu'il affaiblit l'Etat certes (et encore pas tout l'Etat), mais renforce les grandes fortunes et les grandes entreprises qui peuvent user et abuser de leur position dominante. Du coup pour la concurrence libre et non faussée, je suis sceptique. 60%.
  7. Libéralisme réel et libéralisme apparent Macron est libéral... en apparence. Mais il me semble que ses soutiens vont préserver et pérenniser le système étatiste avec la complicité des grandes entreprises (dont beaucoup sont d'anciennes entreprises publiques) Le PLD et 577 Les indépendants me semblent plus libéraux. Mais n'ayant aucun relais puissant à Paris, ils ont peu de chances de se faire entendre dans les médias et de s'imposer dans le débat. C'est vraiment chiant. Mais... au niveau théorique, avez-vous lu le dernier David Spector ? C'est peut-être une bonne base pour l'après-Macron (car je réfléchis déjà à l'après).
  8. Bonjour Rincevent Mon post est une méthode pour classer les différents courants politiques. Je n'aborde pas l'aspect individuel. A mon sens, cette méthode permet de révéler les pleins et les lacunes des courants politiques français, notamment leur absence quasi totale de prise en compte des idées et principes liberaaux. C'est en lisant David Spector que ça m'est venu.
  9. J'ai l'impression que le degré de libéralisme peut se mesurer sur 4 axes, que j'intitule EPIC : - économique Dans l'importance donné à l'entrepreunariat vis à vis de l'étatisme - politique Dans l'importance laissée au pluralisme par rapport à l'autoritarisme - international Dans l'attachement au libre échangisme vis à vis du protectionnisme. - culturel Dans l'importance donnée aux questions sociétales, dessinant un axe progressistes/conservateurs. De là découlent 16 profils possibles, du libéral intégral à son exact opposé... et une observation : les partis politiques français ont un rapport étrange avec le pluralisme politique. Mais c'est une autre histoire... Envoyé de mon SM-G900F en utilisant Tapatalk
  10. Je ne sais pas si c'est possible ou souhaitable. En revanche je viens de découvrir Henry George et sa Land tax. Inspirant !
  11. Bon si je fais un rapide résumé des ressources libérales disponibles : Médias : Les Échos L'opinion Le nouvel économiste Challenges Contrepoints Think tanks : Institut Montagne IFRAP Génération Libre Institut Coppet Partis politiques Droite Lib' Parti Libéral Démocrate Parti Libertarien Autre chose ?
  12. Le blog samizdatchronicles est fermé au fait ! Objectivisme et marxisme sont sans doute bien moins éloignés qu'on ne le pense sur le plan philosophique. Leurs conclusions sociales et politiques en revanche... Mais rechercher une synthèse (syncrétisme?) risque de se heurter à l'opposition effrénée des pharisiens de chaque doctrine pour défendre leurs prolégomènes. Pour le courant post-althussérien je ne connaissais pas - tu penses à l'école de la régulation ?
  13. C'est juste, le bouddhisme se situe au delà du terrain social et politique, y compris si certains mouvements politiques ou gouvernements en Asie s'en réclament. Sur le plan de sa pratique, le bouddhisme privilégie effectivement la quête intérieure, à en lire les écrits canoniques. Cela ne veut pas pour autant dire que c'est "la plus individualiste" : en Asie, le bouddhisme est aussi et surtout un phénomène social. Certains chrétiens protestants font de l'expérience individuelle le cœur de leur spiritualité. Et on l'oublie souvent mais l'islam est aussi et avant tout une quête intérieure très individuelle -il n'impose pas la fréquentation à une mosquée par exemple - les pratiques dépendent des nombreux courants rencontrés. Mention spéciale enfin aux mystiques, qui sont avant tout de grands solitaires. Le bonheur et le salut passent peut-être par l'intériorité, qui nécessite sans doute une bonne dose de solitude. Bouddha était peut-être un mystique. Le libéralisme serait-il un mysticisme ? Vous avez deux heures.
  14. j'en suis page 700, donc pas encore au discours, mais ça approche. Jusqu'ici, le récit est criant de vérité, il faut le reconnaître. C'est une description anthropologique du fonctionnement de l'administration d'une cruelle précision.
  15. Rand semble incarner l'exemple d'un aristotélisme matérialiste et positif dont l'objectivisme est la traduction politique contemporaine. A mettre peut être en relief avec les successeurs du platonisme qui relèvent de l'idéalisme d'une société objectivement "juste" et se basent davantage sur le droit naturel... J'aurai mis davantage les bouddhistes dans cette dernière tendance.[emoji6]
  16. Non sérieux? ILS nous lisent ? Un forum avec 200 inscrits ? Y en a vraiment qui ont du temps et de l'argent à dépenser...[emoji6]
  17. Pardon mais si on est dans un État totalitaire, qu'est ce qu'on fiche ici ? Vous pensez qu'on est surveillés ? Envoyé de mon SM-G900F en utilisant Tapatalk
  18. Je suis en train de lire "La grève" d'Ayn Rand. J'en suis vers la page 600. Tout ce qu'elle décrit, je le vis au quotidien dans mon service public. Responsables qui ne prennent pas leurs responsabilités. Initiatives personnelles découragées. Omniprésence des apparences et des hypocrisies au lieu de parler du fond avec franchise. Coût croissant et rendement décroissant... On marche sur la tête. J'en viens à espérer qu'on se saborde pour ne plus avoir à coûter aussi cher à la collectivité... Jamais un livre paru en 1957 ne m'est paru plus actuel.
  19. Bienvenue à toi Galliwasp :-) Le témoignage de Français immergés dans des pays de culture anglo-saxonne sont précieux. A ce titre je me demande comment est perçu Macron par là ou tu te trouves. Bonne découverte du forum et au plaisir Envoyé de mon SM-G900F en utilisant Tapatalk
  20. Merci pour cet éclairage, c'est une véritable révélation pour moi! J'ai l'impression d'avoir été anesthésié depuis mon bac ES... et ce n'est pas faute d'avoir cherché à comprendre! Mais là... l'école du public choice est tout à fait intéressante à cet égard. Merci , vraiment.[emoji18] Envoyé de mon SM-G900F en utilisant Tapatalk
  21. Merci bcp, je découvre ces messages, c'est très utile ! On peut donc dire que si la concurrence n'est pas un phénomène a priori stable, le monopole non plus. Quid de l'ogilopole ou du trust ? Tentative concertée d'acteurs dominants de se partager le marché ? Les lois anti-trusts, favorisant la dénonciation parfois, peuvent elle être efficaces au final pour rétablir de la concurrence ? Sont elles au final souhaitables (car elles sont issues de l'Etat) ?
  22. Je me suis peut-être mal exprimé : justement, les marchés de la lessive et de la téléphonie sont des exemples ou une poignée d'opérateurs contrôlent la quasi-totalité du marché, ce qui en fait un marché peu concurrentiel, favorable à une hausse des prix et/ou une stagnation de la qualité du produit fourni. Ensuite, l'innovation créé effectivement une situation de monopole plus ou moins longue (quand les brevets sont protégés par l'Etat, car il est considéré qu'il est plus aisé et rapide de copier que de créer) puis la concurrence revient, favorable à de nouvelles innovations. Là où je veux en venir, c'est que dans certains secteurs, la concurrence elle-même débouche sur la concentration d'acteurs, qui peuvent conduire à des oligopoles moins concurrentiels : labos pharmaceutiques, constructeurs automobiles, producteurs de tracteurs, de semences, banques de détail, réseaux de distribution d'eau... mais peut-être n'est ce pas systématique, ni même forcément sensible que sur le temps long (il a fallu près d'un siècle pour passer des 155 constructeurs auto en France en 1914 à 2 -PSA et Renault- en 2000).
  23. J'ai l'impression que la solution réside dans l'animation d'une concurrence "pure et parfaite". En situation de concurrence, réelle, l'amélioration est constante, et les opportunités constamment ouvertes. N'importe qui peut trouver un travail plus en rapport avec ses talents propres, quel que soit son domaine. Là ou je vois une limite, c'est dans l'évolution de la concurrence. La concurrence est un phénomène vivant, qui nécessite d'être alimenté par les acteurs économiques eux-mêmes. On observe souvent que soit c'est l'Etat qui la limite, déforme le marché et crée des déséquilibres, soit c'est la constitution de trusts qui verrouillent certains marchés (récemment la lessive ou la téléphonie) et créent également des déséquilibres. La faiblesse des marxistes est de considérer que l'émergence des trusts précède automatiquement le monopole de l'Etat, alors que c'est un fait historiquement non avéré. Là où je vois une justification à l'Etat, c'est pour permettre à la concurrence de continuer à s'exercer contre les trusts, mais uniquement pour cela. Si je résume : Un Etat trop fort + trusts puissants = capitalisme de copinage. Un Etat trop fort + trusts faibles ou peu nombreux = étatisme quasi-soviétique ou chinois. Un Etat trop faible + trusts puissants = oligarchisme privé Un Etat faible + trusts faibles ou peu nombreux = concurrence pure et parfaite = libéralisme idéal. J'ai bon ?
×
×
  • Créer...