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Talos

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  1. Houla, désolé si le monde ne tourne pas autour des auteurs exclusivement de la sphère razorback. Pour un libéral tu n'aimes pas le libre-échange? LOL ! Et alors, peu importe, regarde le contenu. Il aurait pu être Dupond, perso je m'en fous.
  2. Talos

    Trawash

    Au fait, pour info, voilà le néolibéralisme selon le nouvel obs. Pour le coup, j'ai était choque. L'école autrichienne comme néolibérale LOL!
  3. Aaaah! Merci pour ces précisions, car je savais que tu savais. (puis ton intervention collée presque mot pour mot au dictionnaire, tu dois avoir une très bonne culture pour parvenir à formuler les choses aussi spontanément comme ça). Bien évidemment on n'a pas encore prouvé "l'essence" de l'âme, c'est vraisemblable mais non vrai et tellement cohérent. Nié, mais je me doute bien que cette approche ne colle pas à la doxa du libéralisme. C'est dommage au fond, car elle donne une des plus poétiques visions de la liberté à défaut d'être "scientifique". Comme dirait le philosophe Enthoven en substance: "On peut être d'accord sur un désaccord" du moment qu'on pose clairement les faits. Si je pouvais liker ton message, je le ferais. .;-) Puis rien n'empêche qu'on soi pas en accord sur d'autres sujets. :-p
  4. Huuum Excusez-moi pour ce troisième post. @ Razor. Je viens d'ouvrir quelques dictionnaires pour bien délimiter chacune de notion. Et, je pense avoir trouvé le dictionnaire que tu utilise. La philosophie de A à Z. Page sur la notion de déterminisme. Et je m'aperçois de deux choses. D'une, c'est que ta l'art de faire dériver le terme fatalisme et déterminisme. Alors que plus haut, j'écris précisément pour ne pas confondre les deux notions. Tu oubliais de noter (volontairement?)que le dictionnaire lui-même mentionne " contrairement au fatalisme, le déterminisme ne suppose pas la providence; " Donc ta volontairement camouflé cet aspect ou non? Ensuite, oui d'après ce dico le déterminisme a pour contraire le hasard. (mais ça reste un dico, France culture avait pondu une émission sur ça, le hasard est plus complexe et moins incertain qu'il ne paraît). De plus ce n'est pas le sujet de mon commentaire. Enfin, citons des auteurs comme Alain ou Sartre qui ont largement fait le même argumentaire quoique différents, mais pour le fond c'est du pareil au même. À savoir que Alain précise (noter sur le dico tjr)" le déterminisme est à la liberté ce que l'eau est au nageur" mais il ne parle pas du fatalisme c'est pourquoi je t'invite à checker son travail pour t'en rendre compte par toi-même. Ou de lire Sartre: "ce n'est pas le déterminisme mais le fatalisme qui est l'envers de la liberté " (l'imaginaire Gallimard). Sartre ne fait que reprendre Alain. Enfin sur le dico, il mentionne effectivement le fait que l'aspect politique, "la coercition" est plus ancienne que la métaphysique. C'est-à-dire que le terme a évolué avec le temps et tant mieux! Mais notons que déjà à l'antiquité il avait compris cet aspect de la liberté avec stoïciens notamment: "de voleur de libre arbitre, il n'en est pas " Epictéte. Pour finir je remet la citation juste au dessus, plutôt claire, tranché, stylé qui confirme avec "logique" tout ça et propose un lien avec la coercition pour qui veux bien réfléchir.
  5. Pour la première citation tu fais bien de la remettre, j'avais mal lu. Ceci dit, on pourrais faire la même critique. Le hasard ce n'est pas l'imprévisibilité. C'est juste qu'on ignore sur le moment le résultat. Il y a du déterminisme dans le hasard, les loi de la physique pour le jeu de dé. ;-) Oui, le droit est une forme de coercition. Même "la loi de la jungle", ni échappe pas.
  6. Il a dit deux choses bien différente, le contraire de la liberté = hasard et il y aura toujours de la coercition un minimum dans un collectif. Ce n'est donc pas l'absence. ^^ 81 messages woah c'est long.
  7. Au mieux, l'un n'empêche pas l'autre. La liberté pourrait avoir deux contraires (seulement j'en doute). Mais! Le terme hasard ne veut pas dire imprévisible, on est bien d'accord. Si l'on prend l'exemple le plus courant du jeu de dés, on va ignorer le résultat ( a priori). (sauf si c'est bipé). Donc au moment où je tire le dé, plusieurs choix s'offre à moi. Je peux tirer le 1 comme le 6. Ces multitudes de choix peuvent bien fusionner avec la liberté. Car le souci me semble-t-il (ou différence) vient du contrôle qu'on a sur les événements. La liberté est-ce le contrôle? Pour moi, pas obligatoirement. De ce fait, le hasard fait partie de la liberté. D'ailleurs on peut émettre une action pour un but , et récolter son contraire. Aussi j'ai l'impression (a toi de me dire si c'est ça) que tu places le terme liberté pour un collectif uniquement. L'autre question c'est comment sommes-nous libres? À cette question, tu vois bien une dualité contre un déterminisme ce dessiner. Non? [PS:Merci pour le point de réputation, comment on en donne?]
  8. ^^ Bergson c'est de la balle avis de Talos sur liborg.org. L'intuition Permet moi d'avoir un avis différent. Rincevent je n'ai jamais dit que la liberté devais s'affranchir de toutes les règles. Quand a l'émancipation, ce serait dommage de l'avoir qu'une fois mort. J'avais écrit un petit article sur ça: Si ça vous intéresse, il y aura toujours plus d'argument que deux injonctions. ^^ Au préalable définissons la notion de fatalisme pour l’explorer : Le fatalisme est « une doctrine ou attitude selon laquelle on ne peut modifier le cours des événements fixés par le destin » (Dictionnaire le Robert). Fatalisme provient de l’étymologie du latin fatum qui est lui-même le terme ancien des philosophes antiques pour désigner la fatalité. À la différence de l’emploi actuel, le fatum n’est pas directement lié à un pessimisme et à un refus de vouloir comprendre les événements. Bien au contraire, le fatum antique consiste à vouloir activement comprendre les choses avec enthousiasme mais cependant pour les accepter pleinement. Le fatalisme par rapport aux religions monothéistes et polythéistes. On retrouve aujourd’hui une forme de fatalisme dans les religions monothéistes où Dieu connaît parfaitement notre avenir. Soulignons qu’il est question de la toute-puissance de Dieu et non de la position humaine. Et qu’à l’intérieur des dogmes monothéistes l’accent de la toute-puissance divine y est contrebalancé par l’affirmation tout aussi forte de la liberté et de la responsabilité humaine. En d’autres termes, il y aurait des prédéterminations (comme par exemple la durée de vie) mais aussi une échappatoire à un fatalisme total. En effet, le jour du prétendu jugement ou chaque atome de bonnes actions ou de mauvaises actions est pesé sur la balance, et à l’évidence il est nécessaire d’avoir la plus totale liberté, sans quoi le jour du jugement n’aurait aucune valeur. On retrouve aussi des similitudes entre les religions monothéistes et les religions polythéistes des Grecs et des Romains en cette dualité de la liberté et du fatalisme. En effet, les Grecs et les Romains affirment à la fois l’immutabilité du fatum et la possibilité de rompre avec. C’est à dire d’obtenir des faveurs divines en effectuant des sacrifices ou des offrandes ou plus simplement un dévouement. Ce contrebalancement entre les toutes-puissances divines et le libre arbitre favorise l’exaltation d’une affectivité. Qui est, en l’occurrence de l’ordre de la crainte. Mais pas seulement ! On passe alors à une conception irrationnelle. Pourquoi craindre les dieux avec un point de vue logique ? Un des principes du « tetrapharmakon » d’Epicure nous indique de ne pas craindre les dieux car ils sont autosuffisants et pleinement heureux et notre sort est probablement indifférent à leurs yeux. Néanmoins nous pouvons, ou pas, nous en tenir à la raison que nous offre ce monde ou bien garder l’espoir d’un monde nouveau après cette vie. Ce qui ne dépendrait plus des mêmes forces. Notons que la science a l’impératif de s’en tenir à ce qu’elle peut prouver, Autrement dit au fait, ou à des raisonnements qui sont soumis à une validité. Par exemple le fatalisme, selon le critère de réfutabilité de Popper, ne peut être considéré comme une théorie scientifique. Il serait plutôt de l'ordre de la métaphysique. Effectivement, le fatalisme est irréfutable, puisque aucune action ne peut le contredire sans être elle-même déterminée. Cette précision semble nous signaler que le véritable combat de la science a toujours été son expansion en partant de son noyau. Où la solidité du raisonnement suffit à rompre avec les conceptions primitives. Toutefois l’irréfutabilité de Popper n’est pas irréfutable, il est donc indispensable d’examiner le concept avec plus de rigueur. Fatalisme et paroles magiques. Le fatalisme a un lien fort avec la magie c’est-à-dire qu’il entretient une proximité avec les anciennes croyances tel que les oracles, les pratiques divinatoires, l’astrologie, la sorcellerie des sorciers, des druides ou autres marabouts. L’idée est que : ce qui est dit va se produire. Inévitablement se produire. De telles prédictions fatalistes ont un retentissement certain sur l’imagination. Nous pouvons attribuer un pouvoir invisible et immédiat aux mots (en fonction de notre croyance). On pourrait se questionner sur l’origine de ce pouvoir : d’où provient-il ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles sont ces puissances mystérieuses ? Je pourrai recommencer avec l’exposition du critère d’irréfutabilité de Popper ou par d’autres procédés pour en juger de la validité. Mais même si la plupart des prophéties auto réalisatrice sont réfutables, on peut observer notamment avec la sociologie, que parfois, la magie opère. Afin d’élucider le propos, il faut changer la question de : quelle est cette magie qui transforme les mots en réalité ? En, qui la détient, qui détient ce pouvoir ? En effet, le marabout ce n’est pas n’importe qui. On pourrait trouver en la formulation magique un archaïsme. Et pourtant, dans les sociétés modernes actuelles nous n’échappons pas à une fonction similaire. La mise en scène des mots est d’autant plus frappante quand la prédiction se traduit en échec. Quand on espère voir tomber la pluie et que celle-ci ne vient pas. Quand les mots ne sont pas suffisants à la réalisation. L’échec est alors amené à d’autres causes comme : « les esprits ne sont pas satisfaits », « la nature est toute puissante » etc. Il y a une étanchéité à la magie qui se traduit en fatalisme. En effet, en aucun moment il est possible de briser le sort, de changer le destin. À ce propos on peut voir une corrélation entre l’ignorance et l’impuissance avec la confiance en des pouvoirs magiques. Néanmoins il existe aujourd’hui encore des prophéties auto réalisatrices plus sournoises encore que les anciennes. C’est notamment à Howard Soul Becker que l’on a pu démontrer la puissance du langage avec sa théorie de l’étiquetage. « Pour Becker, notre identité et notre comportement sont déterminées par la façon dont nous sommes décrits et classés ». (Sociologues, les grandes idées tout simplement, ed . Prisma). En d’autres termes, les règles de la société ne sont pas fixées en toute neutralité. Le poids des normes sociales a un effet direct sur l’acceptation (et l’intériorisation) de la fatale est inéluctable sentence des puissants. Par exemple pour un acte de délinquance identique de cassage de vitre après une alcoolisation, le groupe A d’étudiants aisés aura comme étiquette des frasques de jeunesse tandis que le groupe B d’étudiants d’origine modeste aura l’acte qualifié de délinquance. Toutefois les règles ou les normes ne sont pas immuables. Le pouvoir du langage qui engendre des normes et des règles produisent incontestablement du fatalisme. Mais dans des circonstances précises et des règles définies (formelle ou informelle). Le fatalisme et les fables. Les fables sont certainement la façon la plus brillante pour illustrer la différence entre fatalisme et déterminisme. Malgré leurs réalités fictives, elles sont riches d’enseignement. Etant donné la popularité de ces histoires et les multiples dissertations qui inondent le web, je ne développerai pas les fables les plus connues. J’invite, par contre à lire la courte histoire d’Eschyle qui croit pouvoir éviter son destin mais qui pourtant est rattrapé par la prédiction. Que devons-nous retenir de ces histoires ? Eschyle a voulu échapper à son destin . Tous les efforts effectués, pour changer le destin non pas eu l’aboutissement espéré. Autrement dit, quelles que soient les causes, la conséquence annoncée se produit. On pourrait le formuler simplement comme ça : Peu importe ce que tu peux faire pour changer les choses, ce qui doit advenir adviendra ! Il y a ici, une finalité, et non une causalité ! C’est comme une finalité suspendue qui ne dépend plus d’aucune prémisse. Sartre développe bien évidemment cette caractéristique du fatalisme pour l’opposer à la liberté. A quoi peuvent bien servir nos actions si elles sont condamnées à ne plus avoir les effets attendus. Si les causes ont la censure du destin, alors rien n’est possible. Tout est écrit…mais où ? Bien évidemment, nos observations et nos expérimentations démontrent que le principe de causalité reste certainement aujourd’hui encore une des fondations du raisonnement des plus sûres . On peut aussi à partir de là (des fables) pour qualifier le fatalisme d’irrationnel. Etant donné qu’il n’obéit pas au principe de causalité, comment la raison pourrait-elle en rendre compte ? Du fatalisme à l’obstacle du déterminisme absolue. Le fatalisme comme nous l’avons vu repose sur le devenir. Et la causalité ignore le devenir. Ceci dit, l’homme est contraint bien souvent d’analyser les événements après coup. On peut observer une autre irrationalité si l’on pousse la logique sous-jacente et rétrospective à son paroxysme. Que peut-on dire par exemple de cette citation : « Si ton destin est de guérir de cette maladie, tu guériras que tu aies appelé ou non le médecin ; de même, si ton destin est de n'en pas guérir, tu ne guériras pas que tu aies appelé ou non le médecin ; or ton destin est l'un ou l'autre ; il ne convient donc pas d'appeler le médecin. »— Cicéron, Traité du destin, XIII. Admettons que vous appeliez le médecin, et que vous guérissez. Alors on pourra dire : c’était votre destin de l’appeler et de guérir A l’inverse, si vous n’appelez pas le médecin, et que vous guérissez. Alors on pourra dire : c’était votre destin de ne pas l’appeler et de guérir. En d’autres termes, toutes les actions peuvent être justifiées, mais une fois celles-ci passées. Ici, ce qui pose problème ce n’est plus la finalité ou les conséquences, mais les causes. En réalité, à un moment présent nous ne savons pas si en appelant le médecin on va guérir, ou si on ne va pas guérir. On ne sait pas non plus si on va l’appeler ou non. Autrement dit, à un moment présent, l’histoire devient incertaine. On change donc l’incertitude intrinsèque à l’épreuve, en certitude rétrospective. C’est-à-dire qu’on est dans un arbitrage : la nécessité conditionnelle de la situation vécue à un moment présent se change en nécessité absolue rétrospectivement.
  9. Talos

    Talos

    Elle est pas mal celle-là. L'autorité parentale est là. Pour la politesse prenons le comme un sujet philosophique: Il y a dans l'acception du rituel social (politesse) un peu de "nature humaine". Dans le sens où, la politesse ne correspond pas obligatoirement à de la bienveillance. C'est peut-être rassurant. On peu dire aussi que c'est l'un des premier échange possible avec un interlocuteur. La politesse pour les marchands ça doit être pas loin du sacré, (le client est roi, la politesse touche le marketing)... En fait c'était juste du trolling au départ.
  10. A quoi peuvent bien servir nos actions si elles sont condamnées à ne plus avoir les effets attendus! Si les causes ont la censure du "destin" ou de l'état, alors rien n’est possible. Tout est écrit…mais où ? La liberté s'oppose à la fatalité. La liberté est une émancipation. La liberté c'est la "vie" même et peut-être même le fondement scientifique de la science. Car la liberté c'est définir sa cause, expérimenter les causes, en avoir les conséquences et changer librement après essais et erreur.Elle est donc relié à une réflexivité inhérente à l'humain.
  11. Talos

    Trawash

    C'est tout à fait, libéral c'est associé à néolibéral. Et, c'est le mal. Qu'est-ce qui est à l'origine de tous les maux économiques de la planète? Les libéraux capitalistes ou néolibéraux. Pour l'instant on peut sortir dans la rue, peut-être que demain ce ne sera plus possible. PTDR Bienvenue trash, ton apport sur la question Proudhonienne vos au moins ça.
  12. Au moins c'est plus clair. Thank pour les explications. C'est bizarre, je ne me suis jamais rendu compte des interactions Proudhon/Marx. En même temps, ce n'était pas le but. "Proudhon n'était pas communiste, mais certainement pas libéral non plus..." <<<< Il est clairement borderline, enfin peu importe (moi pas être anarchiste).
  13. Le terme irrationnel est mal choisi. En effet, je serais plutôt enclin à definir plusieurs type de rationalité (rationalité instrumentale, affective) comme l'aurais fait weber. Et de ne pas mettre une action dans la case irationelle par simple incompréhension. Mais ce n'est exactement cela que je pointe du doigt, ni même l'utilisation des mathématiques. Même si je ne crois pas en l'outil miracle.Qui va permettre d'un coup de mathématisation à faire rentrer la science économique au sommet de la montagne irréfragable. Les math c'est kiskool hein, pas plus! Donc il me faut préciser que la science économique est monolithique d'une et de deux l'interprétation faits par l'individu reste, en économie, extérieure à l'analyse autrement dit on ne tiens pas compte de la signification d'une action, on préfére prendre cela comme une cause obliquité. Les modèles reste aussi très éloigné de la réalité (parfois), un peu plus d'empirisme ne ferait pas de mal.
  14. Comment affirmer ça, puisque Marx dit ne pas le connaitre avant "Londres, le 24 janvier 1865."? Ce qui est possible...
  15. Intéressante intervention de vous deux. Je reprend cette avant dernière pour le terme "communiste" Effectivement,il doit vraiment être hostile à Marx car d'une: "Pierre-Joseph Proudhon, né le 15 janvier 1809 à Besançon4 dans le Doubs et mort le 19 janvier 1865" Avant 1848 c'était un Marxiste sans le savoir (avec les idées, pas chronologiquement ) Le terme communisme: "Dans son sens d'origine, le communisme est une forme d'organisation sociale sans classes, sans État et sans monnaie, où les biens matériels seraient partagés. Au xixe siècle, le mot « communisme » entre dans le vocabulaire du socialisme. Il se rattache en particulier à l'œuvre de Karl Marx et Friedrich Engels — qui le reprennent à leur compte en 1848 " Peut-on placer l'hypothèse d'une corruption de la part de Proudhon? "Mais en dépit de ses allures d’iconoclaste, déjà dans ce premier ouvrage, on trouve cette contradiction que Proudhon, d’un côté, fait le procès à la société du point de vue et avec les yeux du petit paysan (plus tard du petit bourgeois) français, et de l’autre côté, lui applique l’étalon que lui ont transmis les socialistes." voir la lettre de Marx sur Proudhon ici: https://fr.wikisource.org/wiki/Proudhon_jugé_par_Karl_Marx Donc la condition de bourgeois, lui aurais fait changer son discours de jeunesse?
  16. « La propriété, c’est le vol. » Pierre Joseph PROUDHON (1809-1865), Qu’est-ce que la propriété ? (1840) , « Il ne s’agit pas de tuer la liberté individuelle, mais de la socialiser. » Pierre Joseph PROUDHON (1809-1865), Système des contradictions économiques (1846) On peu quand même ressentir une pointe de marxisme dans le Dieu anarchiste.
  17. Talos

    Talos

    Si t'es une fille, je peux toujours te donner mon numéro de téléphone, on fera davantage connaissance autour d'un verre. (Je déconne bien-sur) Avec un gros livre des éditions ellipse (il me semble) au titre "les grands économistes" [depuis une quantité d'ouvrages son passé]. Ben je pense que par rapport aux auteurs que je viens de citer plus haut, on peut en déduire, que je n'ai pas vraiment fait de la microéconomie, mais plutôt de l'économie hétérodoxe. Celle qui va intégrer dans le terme néolibéral l'école autrichienne. Bref c'est plus de l'économie sociologique ou de la sociologie économique. Sauf que j'ai vraiment une mention économie LOL.
  18. Si l'on tient compte que les mathématiques cherchent à rejoindre une science pseudo positiviste (initiateur par A. Comte largement repris par j. Stuart Mill et largement critiqué par Mises), empirico analytiques pour reprendre Habermas, nomologicos-debilos selon moi... Ben on oublie l'irrationalité humaine, l'imprévisibilité humaine. Il faudrait faire une psychanalyse profonde d'un être individuellement singulier et incompréhensible. Plonger dans les tréfonds de l'inconscient... Ou bien on peut postuler que tout est nudgable, et pondre une étude sur l'incitation à uriner droit. Comme sur cette photo. (Etude trés séreiuse de Richard H, Thaler et Cass et R. Sunstein) http://internetactu.blog.lemonde.fr/2017/07/15/tout-est-il-nudgable-lincitation-comportementale-en-ses-limites/
  19. C'est-à-dire que la concurrence produit des effets négatifs, si on l'impose sur un secteur non concurrentiel. Tu peux regarder l'article: http://www.sante-et-travail.fr/index.php?lg=fr&controller=article&action=html&id_article=17960&id_parution=336&affiche_def=1&inscription=ok&oubli=ok pour plus de détails ou voire le théorème en question. C'est un peu trop facile selon moi de tranchée. Faudrait savoir c'est quoi une science? On a une dichotomie entre science dure et science molle. L'économie est plutôt molle, certainement. Ensuite, faudrait savoir ce qu'on fait en économie. Et il me semble que globalement, soi on étudie le marché, les inégalités, les prix etc. Tous ces objets n'existent pas en tant que tel. Comme une chaise ou une table par exemple. Ils sont le résultat de l'action humaine. Donc je suppose que l'économie est: "l'histoire des faits" avec un peu plus de logique. Aussi vu que c'est le résultat de l'action humaine, le désencastrement de l'économie par rapport aux autres sciences humaines peut grandement poser des problèmes car elle réduit son champ d'analyse. De ce fait, elle arrive à trouver des causes (au mieux), des corrélations (au pire). Sans pour autant être sûr qu'il n'y aura pas de répétition dans l'histoire. Jacques Attali disait: [l'économiste est] celui qui est toujours capable d'expliquer magistralement le lendemainpourquoi il s'est trompé la veille". Pour moi, l'économie "reste un science" mais différente des sciences dure.Une Science de l'interprétation.
  20. Talos

    Talos

    Merci @tous pour l’accueil.
  21. Pour les premiers mots souligné en gras: Je voulais juste rebondir sur le " très peu développée". Pour souligner un fait; d'une action avant tout volontaire! Quand on fait de l'économie on tombe dans la politique. Et la politique, humm, ce n'est pas une discipline à prétention scientifique. En d'autres termes, chacun va défendre une chapelle, se soucient "peu" d'avoir du "lourd". Aussi, en fonction d'un système on peut être limité dans les choix d'étude. Un exemple personnel, j'ai voulu faire un mémoire sur l'économie néoclassique. ça m'a été refusé sous motif que bien d'autre chose était bien plus intéressante comme l'utopie... Et puis tant qu'à faire autant citer le contenu: "L'économie comme imaginaire social est intéressante mais il faut dépasser le cadre néoclassique… Pourquoi la thèse de j. Schumpeter est-elle une clé de compréhension de ce qu'est l'économie ? [...]Plus globalement, ce qui est intéressant dans ce croisement de trois disciplines, est de ne pas s'accrocher à une théorie mais à dépasser son cadre. Par exemple, je ne crois pas que le marché soit une thématique intéressante, mais je crois que le couple "marché/État" l'est davantage et qu'on parle plus souvent du premier que du second. [...]" Donc, les études sont orientées en fonction d'une volonté académique. Ce qui me paraît logique.(Et on ne changera pas ce modèle de si tôt). Il y a donc l'aspect social qui va jouer plus qu'ailleurs. Si un physicien trouve une loi, cela ne va pas mettre en danger les quelques dirigeants, par exemple, contrairement à l'économie. Puis il n'y a qu'à voir comment on instrumentalise certaines notions comme le néolibéralisme. 1) Un fourre tout, 2) une définition trés vague. Mais récemment j'ai trouvé mieux, la cerise sur le gâteau. Une vidéo Youtube qui dénonce le libéralisme comme responsable de la crise agricole. Bref, parfois je me demande comment on fait en France pour arriver à des conclusions aussi...étroite. Je comprends bien, qu'il y a dans le lot des personnes qui croient fermement à ce qu'ils disent. Mais de l'autre, je soupçonne une mauvaise foi. Pour le second truck souligner en gras: Pas que! Le multiplicateur magique de l'état est plus ou moins souhaite en vu des trois paradoxes, qui défoncent l'économie libérale (soi disant) [je parles aussi de ça, car j'ai lu un ancien topic dans les archives.Et j'ai pondu une réponse seulement le sujet verrouillé] Donc vu, que c'est en lien autant la donner ici. Cest en lien dans le sens où, ces théorèmes justifie une position mathématique légère en vu de ceux sur quoi elle repose. L'ancien débat c'était ici: " pour le théorème de J, k Arrow (Nobel 1972), il dit effectivement qu'il est impossible de faire des choix économiques au niveau d'une nation en tenant compte des préférences individuelles. Ce qui n'est pas faux. Seulement, il oublie de dire que le libéralisme s'est limité l'État et laissé le cours des événements faire le choix, dans un système au préalable, a peu près auto généré. Ce qui j'y vois, c'est que ce qui est dit en gros: que toute forme de pouvoir par rapport à une masse d'individus, ne peut pas pendre en compte l'avis de la totalité des individus. Ce théorème est donc valable pour toute forme de pouvoir, y compris pour les socialos. En plus, il est dit de manière pompeuse, ce que l'on sait déjà. Et je rajouterais, que seul un libéralisme poussé, pourrais trouver la solution. Le théorème de Lancaster (1956), propose danalyser la concurrence, et de voir si celle-ci va vers un plus. (vers une sorte d'éfficacité). Ex: En décentralisant gagne t-on en efficacité? La réponse est non. Autrement dit si l'on pratique une politique de concurrence sur une chose en non-concurrence, on obtiens une situation pire que celle de départ. Seulement faudrait savoir de quoi on parle, quand on dit concurrence. Car la concurrence à un revers à la médaille, c'est aussi une large coopération. C'est donc voir le verre à moitié vide, ou à moitié plein. On pourrait faire un théorème inverse, sur la coopération à l'image Adam Smith, l'intérêt individuel de chacun pour le bien collectif (ou voir Milton Friedman et le crayon sur Youtube). Et finalement, voir que la coopération incluse dans la vision libérale est bénéfique. Pour le dernier théorème de Grossman-Stiglitz (1980) Il dit donc: "qu'un mécanisme de marché ne peut améliorer le fonctionnement du marché. " Bref il vienne de découvrir le fil à couper le beurre. Pour inaugurer un marché il faut le vouloir. Pour la viabilité d'un système, je pense que mises posent une analyse contraire avec "l'investissement "
  22. Talos

    Talos

    Tout dépend avec qui je discute. Avec certains, j'ai vite était bannis. Même très vite. Pas plus tard qu'il y a deux/trois jours j'ai lâché un commentaire (libéral) sur le mur d'une ancienne élève. Ben cinq minutes après j'ai eu droit au ban. Mais sinon avec les amis de longue date, oui j'arrive à débattre parfois à convaincre. Mais je crois qu'à partir de 25 ans on ne change pas d'opinion politique. (et économique). OK et avec plaisir ;-)
  23. Talos

    Talos

    Merci. Et merci aussi pour le lien.
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