Rincevent

Public Choice : faire payer aux contribuables le coût réel des sévices publics.

Les sceptiques rappellent souvent qu'il faut faire attention aux nouvelles tous les jours et pas seulement le 1er Avril. De même, il faudrait faire preuve de ce genre d'imagination (et en vrai) tous les jours de l'année, pas seulement le 1er Avril.

Become ungovernable.

L'idée de fond me semble tout sauf absurde ; c'est en revanche son extension au vol de trois quignons de pain (ou aux crimes sans victimes, notamment liés à la drogue) qui est débile.

Puisqu'on parle de récidive, je serais curieux des chiffres de double récidive (i.e. le taux de récidive supplémentaire parmi ceux qui ont déjà récidivé).

Je me contentais de remarquer que ton argument n'avait pas de sens si on n'avait pas déjà la conclusion en poche. Pour ma part, je m'intéresse au monde tel qu'il existait avant ma naissance, et chaque fois que je vois une série de données je me demande pourquoi elle ne remonte pas plus loin.

La couleur était en effet annoncée.

Pour ma part je trouve relativement sain de se rappeler que le monde n'a pas commencé à notre naissance.

Pas cliqué sur le lien, mais bon, "depuis janvier 1996", paie ton recul historique.

Idem, ma grand-mère, sténo-dactylo de son état, était fille d'immigrée, orpheline de père, et n'a jamais eu que son certificat d'études primaires en poche. De toute sa vie, elle n'aura jamais fait qu'une seule et unique faute d'orthographe, causée par un anglicisme prononcé avec le fort accent provençal de son patron, faute qui l'aura traumatisée jusqu'à la fin de sa vie. Pas qu'éducative. L'exigence en général est bénéfique à tous, à commencer par ceux qui en ont le plus besoin. C'est l'exigence et la promotion de l'excellence qui permet aux esprits supérieurs nés vers le bas de s'élever, et notamment de s'élever aux places laissées vacantes par les rejetons les moins méritants des groupes situés en haut de la société (i.e. les moins capables de suivre ce niveau d'exigences). L'exigence agit comme la gravité qui permet à un bassin de dégazer d'un côté et de décanter de l'autre ; sans elle, rien d'intéressant n'émerge.

Les conséquences de cette black pill sont en effet relativement désagréables. On commence par accepter que la peine de mort soit une solution, et quand on a de la suite dans les idées on en arrive à en tirer des conclusions vraiment pas du tout présentables en société. Disons que ça peut motiver la promotion de la contraception chez les jeunes, ainsi que l'abolition des parloirs carcéraux opaques.

Elle est très bien cette vidéo, une des meilleures de Mos. Et je suis très hypé par l'idée qu'il fasse traduire Dalrymple.

On vivait plus longtemps, beaucoup plus longtemps, sous Saint-Louis que sous Louis XIV. Quelqu'un a les chiffres ? (C'est un factoïde lancé par Michel Pastoureau au détour d'une de ses conférences, sans qu'il ne l'ait développé davantage que ça.)

Est-ce que tu te rends compte que mon message a un sens exactement contraire à ce que tu entends lui faire dire ?

Ayant été professeur à domicile pendant un temps, je n'ai aucun problème pour le croire : j'en ai vu les prémices. La tiers-mondisation de la France passe aussi par là. N'oubliez pas d'enseigner vous-mêmes à lire à vos enfants ; personne d'autre ne s'en chargera.

Si c'est la nuit et que tu es la seule pharmacie ouverte, c'est rentable de les vendre à 5 Euros l'unité... si c'est légal.

J'ai même connu un ascensoriste (enfin, patron d'une équipe d'ascensoristes), qui avait probablement tout juste le bac, qui lisait davantage et posait des questions plus pertinentes que la majorité des gens de ma promo d'ingénieurs (sans parler de celles qui débarquent à présent).

Benjamin Tucker, le patron du magazine Liberty et chef de file des anarchistes américains autour de 1900, a fini sa vie à Monaco. (Ce qui nous fait un deuxième anarchiste monégasque, avec Léo Ferré).

Je pense que ce fil a largement raté l'éléphant dans le corridor. Les nouveaux enjeux que représentent les entreprises de réseaux (sociaux) qui distribuent de l'information, c'est que leur position naturellement dominante leur permet de se livrer à du "management des perceptions". J'avais entendu ce terme pour la première fois il y a près de 20 ans, je le pensais réservé à certaines barbouzeries à l'étranger, mais il fait reconnaître qu'il s'applique à merveille à ce qui se pratique de nos jours, et qui s'étend du simple nudge des fils d'actualité, au pur gaslighting technologique.

Et c'est un élément simple, dont presque tous les composés sont toxiques. Pas une molécule qu'on peut dénaturer en la cramant.

Je le pensais aussi, mais apparemment non.

On en parle, de la post-production de Cinéman, qui a laissé un décalage chronique entre son et images dans les dialogues ?

Quand on subventionne une industrie, le pognon finit avant tout du côté de la ressource la plus inélastique. Et le star system fait qu'au cinéma, la ressource la plus inélastique est généralement la tête d'affiche. Rien de magique.

En tous cas pas dans la voiture d'un inconnu, quand tu es gamin.