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Pegase

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Tout ce qui a été posté par Pegase

  1. Usul a la solution ultime face aux fascistes : la réouverture des goulags. J'aime beaucoup le "on devra utiliser massivement la police...oui c'est paradoxal"
  2. Je viens d'en trouver une pas mal. Les ouragans et les tremblements de terre à Haiti ? Un complot des blancs qui n'ont jamais pardonné à Haiti d'avoir pris son indépendance par la force et veulent maintenir l'île dans la pauvreté. A la 33e minute.
  3. https://fr.sputniknews.com/sante/202006021043886576-des-jumeaux-comparent-un-regime-vegan-et-omnivore-quel-est-le-meilleur---photo/ Bon, une expérience de 3 mois seulement, c'est un peu ridicule pour en tirer quoique ce soit, mais les vegans aiment souvent rappeler que la consommation carnée fait augmenter les risques cardio-vasculaires, le cholestérol etc. On a des études sur le plus long terme qui comparent les deux régimes ?
  4. Je veux bien imaginer que la recherche en sociologie est gangrenée et que les chercheurs ont souvent des biais. J'ai cependant du mal à imaginer qu'un concept aussi clivant n'ait pas produit une littérature critique, et c'est précisément ça qui m'intéresse.
  5. C'est pour ça que je demande où on en est dans le débat universitaire. Selon l'ensemble des marxistes-twitter, c'est un concept éprouvé et solide qui fait consensus au sein de la communauté des sociologues.
  6. Je vois souvent, fatalement, le concept de "privilège blanc" ressortir dans les discussions. J'ai toujours entretenu une grande méfiance vis-à-vis de cette idée, non pas qu'elle soit nécessairement infondée, mais de ce que j'ai vu, c'est l'outil parfait pour radicaliser les gens et empêcher toute discussion apaisée. Certains d'entre vous, plus calé en sociologie, ont pu creuser cette idée ? On en est où dans le champ universitaire actuellement ?
  7. En même temps, faut être honnête, c'est un peu les seuls avantages du métier. C'est pas super bien payé, pas bien considéré et tes conditions de travail sont très variables en fonction des années et surtout de l'endroit où tu te retrouves (et généralement les nouveaux apprennent sur le terrain puisqu'ils sont envoyés dans les collèges difficiles que tout le monde cherche à fuir). C'est pas pour rien si des tas de stagiaires démissionnent chaque année en nombre croissant. La première mission du professeur en France, ce n'est pas tellement d'être un bon pédagogue ou autre, c'est de tenir sa classe. Une fois qu'il y arrive, il peut réfléchir à comment améliorer ses pratiques.
  8. J'ai pas particulièrement de problème avec l'idée qu'un prof qui va intéresser ses élèves, être dynamique et transmettre la passion de sa matière c'est quelque chose qui va favoriser l'apprentissage. Je pense même que ça fait consensus. Le problème, c'est que ça entraîne des attentes impossibles à combler de manière systématique. L'école n'est pas forcément là pour être drôle ou même intéressante. Apprendre ses déclinaisons en latin, tu peux le tourner dans tous les sens, ça ne sera jamais amusant. Le problème donc, c'est que ça va créer des élèves en attente permanente du cours "fun" qui vont décrocher dès lors qu'on passera à un truc plus rébarbatif mais auquel on ne peut pas échapper.
  9. Sans doute, mais le fait d'évoquer la possibilité que les Françaises s'habillent mal (les jeans partout, j'en peux plus) par rapport à leurs homologues japonaises avait entraîner un débat houleux au boulot. J'évite désormais. Je me demande franchement si cette différence culturelle n'est pas fantasmée par moment, ou alors ne sert pas d'excuse lors des disputes de couple. Je l'ai jamais ressentie en tout cas.
  10. Il y a des pays tradi et développés. Je vais faire un commentaire un peu beauf, mais j'ai beaucoup de mal avec le manque total de féminité des Françaises depuis que je suis allé au Japon.
  11. De mon côté, j'ai de moins en moins de retours d'élèves. Quand le ministre a annoncé qu'il n'y aura pas de brevet cette année et que les notes du confinement ne compteront pas, ça a signifié pour beaucoup d'élèves que l'année scolaire était terminée.
  12. Il me semble que c'était Jonathan Haidt qui disait strictement l'inverse. Si je me souviens bien, il expliquait que la morale progressiste s'accolait principalement sur deux piliers quand les conservateurs intégraient d'autres éléments et il en concluait que les conservateurs étaient davantage capables de comprendre le logiciel de pensée des progressistes que l'inverse.
  13. D'ailleurs, puisqu'on parle d'Usul, il avait fait aussi une réflexion similaire avant de s'autocongratuler sur le travail remarquable qu'il accomplit.
  14. J'ai l'impression que la droite a globalement abandonné le champ universitaire, se retranchant dans l'érudition et des domaines aussi passionnants que la codicologie quantitative ou ne sortant plus de leur tour d'ivoire comme de Benoist. A partir de là, ça me semble assez simple pour les youtubeurs de gauche de proposer un contenu visant surtout à vulgariser des productions intellectuelles dans des domaines qui sont déjà acquis à leurs causes (Pinçon-Charlot ça passe bien pour de la sociologie). Les youtubeurs de droite qui n'ont pas les mêmes auteurs pour les épauler ont adopté la stratégie qui a fait le succès de l'alt right aux Etats-Unis : rendre dérisoire la pensée de gauche, s'en moquer constamment à grands coups de memes sur internet.
  15. C'est pas possible ce que le style de Lordon est ampoulé et anachronique : https://blog.mondediplo.net/ils-ne-lacheront-rien La seule phrase qui, à mon sens, résume l'article. Car le gouvernement déter-tout-ça, la finance l’aura vu venir de loin. Du moment où l’hypothèse de son succès électoral commencera à prendre consistance, elle sortira les armes. Une seule en fait, mais décisive : le taux d’intérêt. Quand marché pas content, lui toujours faire ainsi : il vend les titres de la dette souveraine, fait baisser ses cours, donc monter ses taux d’intérêt. Mais cette fois, ce sera en tempête. C’est qu’un gouvernement qui s’en prend aux structures de la financiarisation, s’en prend aux moyens par lesquels les marchés disciplinent les gouvernements — c’est-à-dire les tiennent à des politiques publiques parfaitement respectueuses de leurs intérêts de créanciers : pas d’inflation (pour ne pas dévaloriser les patrimoines), pas de déficit (pour ne pas laisser croître une dette sur laquelle il pourrait y avoir défaut), déréglementation du travail et concurrence commerciale pour imposer les exigences de la rentabilité. J'ai du mal à comprendre ce que Lodon imagine franchement. A le lire, l'inflation, les déficits budgétaires ne sont pas vraiment un problème.
  16. Wow. Je pose une question un peu naïve sans en attendre grand chose, @Mégille et @Vilfredo Pareto m'offrent un cours de philo complet. Il y a du niveau quand même. Je vais lire tout ça tranquillement.
  17. Depuis le début de la crise, je lis souvent des commentaires qui me semblent assez ahurissant comme : "Le marché/l'Europe complètement remplacé l'Etat, ce qui explique nos manquements face à cette crise". Je pense que beaucoup ici trouveront ce genre de phrases assez stupides. Mais dans le fond, pourquoi ce mécanisme est aussi prégnant en France ? Pourquoi on demande systématiquement toujours plus d'Etat ? Je suis modérément libéral et pas systématiquement opposé à ce que l'Etat joue un rôle dans certains secteurs stratégiques, mais chez beaucoup j'ai l'impression qu'il n'y a pas de salut en dehors de l'Etat.
  18. @Vilfredo Pareto Je trouve ton développement assez intéressant dans le sens où il renverse la perspective. Dans mon entourage, les critiques que tu adresses aux gauchistes, je les ai plus souvent entendues pour qualifier les droitards ("culte de l'autorité" "vision pessimiste de l'Homme"). Les critiques me semblent donc légitimes, mais précisément, un gauchiste n'aura aucun mal à les retourner contre son interlocuteur. Tu peux développer par rapport au biais historiciste ? @Rübezahl C'est vrai, ça ne concerne pas que la gauche. Je le trouve en tout cas très répandu en France.
  19. Oui, j'ai vu les chiffres, mais je ne sais pas s'il on peut réellement comprendre la réalité de terrain à travers ces derniers. Je ne nie absolument pas, comme Prouic, qu'il y ait surtout une très mauvaise gestion de l’hôpital public, mais les deux explications ne sont pas fatalement opposées. L'article de Nozick est intéressant, mais semble fondé sur avant tout une intuition, pas forcément fausse mais difficile à prouver. Ce n'est pas seulement la haine du capitalisme qui m'intéresse ici. C'est surtout l'impression que chez les gens de gauche l'idée selon laquelle on pourrait tout rebâtir en un claquement de doigt demeure aussi forte, malgré tous les échecs historiques auxquels ils ont été confrontés. A l'inverse, je reconnais avoir peut-être un biais pessimiste qui m'empêche de penser en dehors de systèmes connus.
  20. Avec cette épidémie de Coronavirus revienne souvent certains poncifs pratiques chez des connaissances marxistes. Je lis souvent, fatalement, que l’hôpital a été sacrifié sur l'autel de la rentabilité et du néo-libéralisme. Contrairement à beaucoup ici, je ne pense pas que ce soit complètement faux. Puis vient la rhétorique habituelle, sans doute des écrits de Lordon, que les libéraux voient le marché comme un phénomène naturel duquel on ne peut pas transiger. Là, j'ai un peu plus de mal. Pourquoi il y a cette impression, naïve peut-être, chez beaucoup de gens à gauche que l'équilibre atteint en matière économique pourrait aisément être renversé et réécrit ? C'est ce que dit Barrau ici aussi (https://www.youtube.com/watch?v=7ogreuk2yWA à 4:50) en affirmant que l'économie ce sont seulement des conventions qu'on peut changer en un claquement de doigt. Je partage absolument pas cette vision, mais les mécanismes psychologiques derrière eux m'intéressent. Je suppose que la question a déjà été étudiée non ?
  21. https://www.linkedin.com/pulse/la-désillusion-dune-start-up-de-léconomie-circulaire-charles-dauzet/ On m'a envoyé cette histoire sur linkedin, témoignage de l'échec d'une start up dans la collecte et le tri des déchets. Ça commençait pas trop mal avant de virer full Jancovici et ça finit en parlant de renvoyer tout le monde dans les campagnes (mais attention, pour récolter du bio et passer au tout manuel). J'ai l'impression que cette obsession pour la décroissance est très française. Ça me fait un peu penser à Marie-Antoinette qui construisait une ferme idyllique à Versailles. Le retour à une terre fantasmé, ça a un côté un peu décadent.
  22. La formule polie c'est que cette hypothèse va à l'encontre du consensus scientifique sur la question actuellement.
  23. C'est un peu la foire sur Twitter. A la base cette vidéo qui reprend les travaux de Touraille : Ca dégénère quand un zet envoie des messages à l'auteur pour lui dire qu'il est très dubitatif de cette thèse. Depuis, c'est un peu la guerre entre les Zététiciens....et je trouve ça très drôle. https://twitter.com/stdebove/status/1256614548926316547
  24. Je pense qu'il y a chez beaucoup le complexe de l'ingénieur qui pense gérer une société comme on remplit un tableau excel. Sans doute une approche un peu plus historique et stratégique pourrait les aider dans le domaine de la réduction des gaz à effet de serre.
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