Aller au contenu

EleftheriaCube

Nouveau
  • Compteur de contenus

    25
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par EleftheriaCube

  1. Et bien n'appelons pas ça propriété si tu veux, il n'en reste pas moins que c'est de cette état de droit complet sur soi même a l'exclusion de tout les autres qui explique que nous soyons propriétaires de nos efforts et donc de notre travail.
  2. Aucunement, la propriété légale du sol est observable. Rien n'indique que ses fondations soient morales et donc que la propriété du sol soit légitime. Et on est de facto propriétaire de soi, comment pourrait il en être autrement ?
  3. Un théorème qui décrit le réel observable, pour être précis. Il se justifie comme valable, décrivant le réel, par des inférences logiques a partir d'observation du réel.
  4. La relativité générale est un fait observable du réel. L'appropriation du sol est un l'acquisition un droit d'usus, fructus et abusus ainsi que de défense de ces droits par la force sur le sol, rien a voir avec un théorème qui décrit le réel. La propriété de son travail elle se justifie moralement par la propriété de soi, qui elle est justifiée empiriquement, nous somme seuls a pouvoir ordonner des actions a notre corps selon notre bon vouloir. (Du coup ça c'est similaire à la relativité générale).
  5. Je suis ni neurolinguiste ni sociolinguiste mais je peux tenter un élément de réponse. Ce que je pense c'est qu'on a plusieurs facteurs. En prenant un mot nouveau/ expression nouvelle: - On tente de comprendre le sens du mot complètement donc on le répète et on analyse les réactions. Un mot ou une expression bien formée sera facilement compréhensible, et donc confirmé par autrui par une compréhension presque immédiate. Exemple, imaginons un mot, un fruit, "le ouigron". Si je vous dis ouigronnier, sans même connaître ce mot vous savez que le morphème -ier signifie, pour un fruit, l'arbre qui le produit. Je pense honnêtement que l'on cherche une forme de validation des nouvelles additions a notre langage. Tres visible chez les enfants d'ailleurs qui réutilisent tout les mots nouveaux dans tout les contextes pour en déterminer un sens - On le répète plus simplement parce qu'il est en effet frais en mémoire. Tout bêtement. On préférera un mot ou une expression fraiche a un truc poussiereux qui forcerait notre cerveau a aller le chercher dans un recoin de notre tete. Encore une fois, ni neurologue, ni neurolinguiste, mais un mot comme partie du vocabulaire est une collection de synapses. Un mot frais sera "encodé" je pense sur des synapses qu'on utilise beaucoup en ce moment, alors qu'un mot vieux aura été remplacé par des nouvelles infos en partie, sur un chemin peu emprunté. Les mots centraux a notre langage font surement partie d'une partie très utilisée et donc dense en synapses, rafraîchit a chaque utilisation. Tout ça serait cohérent avec la plasticité cérébrale qui en gros renforce les informations que l'on utilise beaucoup et écrase plus ou moins ce qu'on utilise pas. Je le vois comme ça, mais encore une fois, ni neurolinguiste, ni sociolinguiste. Je peux demander par contre a des collègues en acquisition du langage.
  6. Parisien pour les études, calmons nous, pas d'insultes comme ça. Encore une fois, c'est juste historiquement faux. La quasi totalité des terres appropriées par les Européens dans les Amériques étaient utilisées pour la chasse, la pêche ou la cueillette des population locales. L'intégralité de la cote est était habitée et territoire de différentes tribus. La plupart cultivateurs + chasseurs. Donc res communis limités aux indiens si je suis votre logique. Pas faux, dès lors le découvreur d'un sol aurait exercé une force. Mais la question centrale est peut on posséder le sol? Qu'est ce qui justifie de s'approprier le sol? En quoi appliquer notre travail sur un sol nous rend il propriétaire du sol et pas simplement de notre travail ? A mon sens la propriété découle la propriété de son travail qui elle même découle de la propriété de soi. Le sol en tant que tel existe sans qu'on y applique une quelconque force. Si personne ne possède la terre mais tout un groupe l'utilise comme c'était le cas longtemps avant les appropriations, t'appelle ça comment? Et comment tu gère le fait que l'appropriation prive autrui de ce droit d'usage ? Et comment moralement justifie t'on la propriété du sol, qui va donc au dela de la propriété de son propre travail. Contexte ? Parlons de lèser un droit d'usage qui existait de facto, puisque toute les personnes avait la possibilité de venir et se servir. Comment justifie tu le fais de leur barrer cette propriété. Quand a pour les US, le fait que ça fonctionne bien au niveau allocation des ressources ne justifie pas moralement la propriété. Un résultat ne justifie pas une action. Comment se justifie cette propriété, moralement ? Merci a tous pour l'accueil et le "débat d'accueil".
  7. Faux puisque les "gens de la société" ont a l'origine sur ton jardin le même droit de l'utiliser que toi, c'est toi qui bénéficie d'un privilège en excluant par la force des gens d'une terre dont ils avaient un droit d'usage. En somme tu as le droit d'appropriation, puisque qu'à l'origine toute communauté humaine ce partage ce droit sur les productions du sol, exploitant le fruit naturel du sol à l'envie, mais pas le droit d'expropriation, c'est pour cette expropriation forcée du sol que des réparation sont nécessaires.
  8. Je précise par précède, j'entends surtout qu'il était connu et exploité en commun avant qu'on ne se l'approprie excluant par la force d'autres humains de leur droit (de facto) d'usage.
  9. Pour le pétrole peut être, en effet, la découverte est en soi un travail, pour le sol, non. Il existait déjà, sa production accessible a tous. Le continent n'était pas vide, d'un. De deux Christophe Colomb a découvert une terre habitée dont les natifs avaient déjà connaissance. La propriété terrienne des européens a été faite malgré les populations qui exploitaient ces terres comme terrain de cultures, de cueillette ou de chasse bien souvent. Taxer cette propriété terrienne et la reverser a qui de droit, en l'occurrence les natifs pour la valeur expropriée par les européens est au contraire le scénario le plus moral que je peux imaginer a partir du début de cette colonisation puisque qu'ils exproprient de leur droit d'usage tout un peuple. Si, il y a besoin de justifier la propriété du sol en l'occurrence, puisque le sol précède même l'humanité, la propriété existe, ça c'est un fait, la propriété du sol non, car elle requiert un droit exclusif sur ce qui est une partie des communs avant ce droit.
  10. Merci bien, la faute a qui si je suis là hein, bande de personnes intelligentes et intéressantes. Et j'ai lu le titre: "or l'histoire du pétrole noir". ? Perso c'est plus le coté exploration, exploitation, ingénierie tout ça qui m'intéresse autour du pétrole. Son histoire aussi ceci dit, j'y jetterai un coup d'oeil à l'occasion.
  11. Merci ! Avatar sur mesure en effet. Le 3 est la pour la méthode, l'agorisme, souvent représenté par un A au cube. La fleur de lys la monarchie. L'épis de blé représente le fruit du travail, sur lequel nous avons un droit de propriété naturel. Le vert pour le geolibertarianisme en effet. Le serpent car libertarien. En blanc pour la paix et la prosperité deux valeurs egalement centrales au liberalisme. Oui j'aime les drapeaux et la symbolique.
  12. Moralité au sens randien du terme. Rien a voir abec empecher les gens de profiter de ce qui leur appartient au contraire, c'est assurer le bon fonctionnement des institutions nécessaires a une société libre. Qui respecte donc au maximum une conception logiquement justifiée de la propriété.
  13. Un fonctionnaire payé à s'assurer qu'un état applique et assure la morale et ses conditions nécessaires n'est pas en soit un fonctionnaire inutile. C'est la même justification que pour le régalien. Après t'es anarcap, donc on va pas se lancer dans le débat régalien vs pas de régalien.
  14. Merci en passant. Je bosse sur tout pour l'instant. Majoritairement du machine learning et deep learning basé sur le traitement des données textuelles, la linguistique sert surtout pour les concepts nécessaire a traiter efficacement des données textuelles (dépendances entre les mots, les morphèmes, récupération d'information sémantique, comprendre les difficultés inhérentes au traitement de la donnée textuelle etc...)
  15. Géolibertarien: Libertarien géorgistes Géorgistes: Adeptes d'Henry George et des théories autour de la "Land Value Tax". Par exemple ça inclut des socialistes, des anarcho-socialistes, j'en passe..
  16. L'évaluation du prix de "rente" d'un terrain est considéré sur l'activité la moins productive sur ce terrain/ sur ces minéraux puisqu'il s'agit de réparer l'expropriation par rapport a une utilisation commune des ressources. A noter que les droits minéraux et fonciers sont séparés dans tout les états du monde. L'évaluation des réparations est un sujet très chaud chez les géolibertariens et géorgistes. En tant que géolibertarien j'estime qu'il vaut mieux prendre une approche prudente et donc la fourchette basse pour toute taxation puisque tout autre approche risque grandement de léser un innocent a travers la force étatique serait bien pire que ne rien faire. C'est pas le cas de tout les georgistes, mais tout les georgistes ne sont pas libertariens.
  17. C'est globalement compliqué, mais ça ne rend en rien moins immoral l'expropriation d'autrui. Mais l'appropriation elle n'est pas immorale en tant que tel. L'un entraînant nécessairement l'autre, on peut permettre l'appropriation moyennant réparation pour les expropriés.
  18. C'est pas tant une question de soulevabilité des lacs qu'une question de morale, est il moral de soulever le lac et donc de priver le commun de sa production naturelle. Les géolibertariens répondent qu'il est moral de le soulever mais pas de priver les autres de sa production naturelle qui doit être compensée. On va considérer que les oiseaux eux même contribuent à la valeur inhérente aux ressources, puisqu'ils existent sans travail humain. Tu as bien sûr le droit de récupérer le guano et d'y appliquer ton travail comme tu veux. Comme tu as le droit d'exploiter le sol, mais tout ce qui n'est pas ton travail/ton capital ne t'appartenant qu'à travers l’intervention immorale de la force tu dois rendre la valeur expropriée. Non, non ça n'était pas ironique. Le taux de corruption gauchisante est certes élevé, mais comparé aux autres universités parisiennes, on s'en sort très bien. J'en veux pour preuve 1 seul jour de blocage en plusieurs années. Merci, merci !
  19. Merci bien. Paris 7. Fac parfaitement apolitique a mon plus grand bonheur. Je confirme, ça créé des débats sympas.
  20. En ce moment pas grand chose, je suis focalisé sur un cours sur l'industrie pétrolière, j'ai envie d'en savoir plus là dessus. Le dernier livre que j'ai fini était sûrement "Progress & Poverty An Inquiry into the Cause of Industrial Depressions and of Increase of Want with Increase of Wealth: The Remedy" de Henry George. Un géolibertarien, pour faire simple, est un libertarien qui pense qu'il n'y a pas de justification morale pour la propriété privée des ressources naturelles (par opposition à la propriété de son travail et de son capital), insatisfait donc du principe de "premier arrivé, premier servit" puisqu'il s'agit là d'une exclusion de l'exploitation de ressources ouvertes a tous bien que non possédés à l'origine. Dès lors, si l'appropriation n'est pas immorale puisque l'accès de tous inclus nécessairement l'accès du propriétaire, l'expropriation des autres par la force (définition de la propriété individuelle, l'usage exclusif) est elle immorale puisqu'elle soustrait aux communs par la force. Le géolibertarien reconnait ce fait et propose que la seule taxe avec une dimension morale est celle d'une redistribution de la valeur des ressources naturelles, et uniquement de ces ressources naturelles, au commun, c'est a dire chaque individu, au sein du groupe concerné, le plus large le groupe étant le mieux, usuellement limité par des raisons pragmatiques. Cette taxe sur les ressources naturelles est une réparation de l'exclusion des autres. Elle ne doit en aucun cas impacter le travail que chaque individu mets a extraire ou traiter ces ressources et donc être limitée a l'utilisation la plus basique et la moins productive de ces ressources. C'est comme ça que je le définis. D'un point de vue application cette taxe financerait l'état régalien et tout surplus serait redistribué aux citoyens. Quand a l'impact pragmatique d'une telle taxe pour nos amis libéraux qui ne viennent pas au libéralisme d'un point de vue moral, il encouragerait le travail et la production puisque la possession de terre pour elle même ne serait pas ou peu rentable. Cette idée de taxe sur la valeur du sol non-travaillé existe depuis Adam Smith, Thomas Paine et d'autres.
  21. Bon gros skills de basse + Jolie fille. Que demande le peuple ? https://www.youtube.com/watch?v=_m1ZEwBfzzM
  22. Merci a vous ! Petit addendum: je prends évidemment toutes vos questions.
  23. Bonjour, Bonsoir à tous, Je me décide finalement a rejoindre ce petit coin de libéralisme sur l'internet après l'avoir découvert a travers les gens du discord libéral. Je suis un étudiant de 24 ans en M2 de linguistique computationnelle qui s'intéresse à peu près à tout. Malgré mon inculture philosophique complète à la sortie de l'éducation nationale, faisant alors de moi une sorte de libertaire (centre gauche, libéral sociétal) ultra-modéré, je me suis forgé une conception de l'éthique et ma philosophie politique à travers le débat et la lecture d'auteurs libertariens et moins libertariens, allant de Lysander Spooner a Maurras en passant par Proudhon, cherchant avant tout un système moralement cohérent. Je suis également un ex-Nationaliste, né d'un père bleu (RPR/UMP) élevé par une mère rose (PS) catapulté chez les bruns par mon opposition aux rouges dans les années d'après lycée, avant de m'en sortir en découvrant le libéralisme et surtout ses principes à travers des créateurs de contenus anglophones, et encore plus de débats. Les labels qui me décrivent politiquement (pour le moment, c'est toujours sujet a changer sait on jamais.) sont Minarchiste, Géolibertarien, et monarchiste constitutionnel. Dans cet ordre, puisque qu'un roi ne m'intéresse que dans le contexte d'un état déjà minarchiste, ou du moins autant que possible. Et pour finir le tout, parlons méthode, je suis agoriste en ce qui concerne les loi immorales (ce qui d'un point de vue minarchiste en enveloppe pas mal) même si je ne partage pas l'aversion que d'autres agoristes ont pour le vote. Voilà c'est le moi politique résumé en quelques lignes.
×
×
  • Créer...