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BinkAcerAmer

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Tout ce qui a été posté par BinkAcerAmer

  1. Baisse dans les classements PISA (à comparer avec la Finlande). Concernant les dividendes, il est largement prouvé que l'investissement en bourse se fait principalement sur le marché secondaire. Par ailleurs, on peut tout à faire faire sans. On l'a fait avant les années 1980.
  2. Alors déjà je vous inviterai à lire ce que j'écris un peu plus attentivement. J'ai justement pris garde à ne pas parler de pauvreté relative et à utiliser l'indice de privation matérielle qui se base sur des critères absolus. Et concernant les articles sur les états providences scandinaves, je les ai lu et j'ai répondu dans mon post à vos éventuels critiques. L'argument du pétrole n'est vrai que dans le cas norvégien. En Suède et en Finlande, pas beaucoup de ressources naturelles. Pas "d'argent des autres" à voler, mais une adhésion collective au système social. Ce que je défends se limite pour l'instant à l'idée selon laquelle l'état-providence est efficace et compatible avec des finances publiques saines et un très fort taux d'emploi, je n'ai pas parlé de régulation. Ensuite, bien sûr que lÉtat peut être violent. Sauf qu'on peut lui imposer des gardes fous. D'ailleurs vous l'admettez puisqu'un grand nombre d'entre vous ne sont pas totalement anarcho-capitalistes. Par ailleurs, les fonctionnaires sont (peut être devraient-ils l'être plus) contrôlables et dénonçables bien plus facilement, surtout, ils sont recrutés sur concours. Les parents sont recrutés sur rien du tout et il est bien plus difficile de les contrôler.
  3. Donc si je comprend bien, est préférable un modèle où plus de personnes vivent en situation de privation matérielle, à partir du moment où ceux qui ont un intérêt objectif à immigrer (les riches principalement où les personnes qui souffrent du chômage) le font ? Cette idée me semble un peu remplie de biais.
  4. Déjà oui, c'est un progrès. C'est une forme d'évasion par rapport à une domicile horrible. Par rapport, l'enfant qui subit des violences peut être repéré par une assistante sociale à l'école par exemple.
  5. Je terminerais en disant que la baisse du chômage est nécessaire, mais la façon libérale de l'obtenir à été un échec total. Prenons la comparaisons France-Allemagne-U.K. Effectivement, le taux de chômage est bien plus faible en All. et aux UK. Si je vous mentionne la pauvreté plus élevée, vous me mettrez en avant le fait qu'il s'agit d'un indicateur relatif. Cependant, si on se base sur un indicateur de pauvreté absolue : l'indice de privation matérielle, la situation est plus enviable en Allemagne qu'en France (9,4 contre 12,7%) mais elle est meilleure en France qu'aux U.K. Une fois mis en avant ces chiffres, il me semble quand même hallucinant de se dire que des pays qui ont un chômage deux à trois fois moins élevé ont des indicateurs de pauvreté soit quelque peu meilleurs soit bien pire. Cela prouve bien que ces emplois ont été créés pour un bénéfice social très faible, même en Allemagne. Pour baisser le chômage par le haut, des solutions plus favorables me paraissent être une politique de formation massive, un état employeur en dernier recours et une politique macro-économique active de relance écologique (construire de façon a ne pas atterrir dans une trappe à exportation).
  6. Ok, et bien je me me lance. D'abord, j'ai une question d'ordre "philosophique" et une première question d'ordre économique. Je sais que la base de votre pensée est la liberté de choix pour les individus, partout, tout le temps. C'est ainsi que vous affirmez contre les marxistes que l'individu est libre en signant un contrat de travail car personne ne l'attaquera s'il ne fait pas. Je ne peux que vous donner raison sur ce point si l'axiome de base et le principe de non-agression. Mais il semble qu'un problème se pose de façon évidente : le famille. La famille est, sur le plan de la socialisation et de l'autorité, une institution en grande partie totalitaire. Les enfants y sont façonnés, déterminés, parfois battus, détruits. C'est pour moi le premier exemple de contradiction entre absence E'état et liberté. S'il n'y a aucune obligation d'inscription à l'école publique par exemple, l'enfant peut rester toute la sainte journée dans les mains de parents terriblement violents. Du coup, pas de cantine scolaire et donc les parents peuvent mal nourrir leur enfant, etc. Dans votre système, ce problème peut-être réglé par le droit. Mais il est impossible physiquement et mentalement pour un enfant de porter plainte. La seule solution, très bancale, serait éventuellement une dénonciation par un voisin. C'est cette première remarque qui amène chez moi l'idée que de toute façon le déterminisme existe et que dés lors, la question est de favoriser collectivement le moins oppressant, le plus épanouissant possible, c'est à dire celui qui rend l'individu le plus heureux et le plus libre. C'est ce qui amène en l'occurence, à mon avis, à défendre une école publique forte qui offre le même épanouissement personnel à tous ses élèves. Ma deuxième question est une question plutôt économique. Pour mettre en avant les échecs du communisme, vous citez, à raison le Chine et l'URSS. Pour mettre en question "l'échec" de la sociale-démocrate, vous citez la France, sa dette publique et son chômage de masse (qui pourrait être réglés, selon moi, autrement que par la libéralisation). Est-ce que vous vous intéressez un peu aux états-providences scandinaves ? A noter que ces pays sont souvent assezsympas niveau libertés publiques mais beaucoup moins niveau immigration mais que ce n'est pas le sujet que je vais aborder. Ces pays ont un niveau de redistribution à peine plus faible qu'en France (autrefois il était plus élevé et ça allait tout aussi bien voire mieux), un nombre énorme de fonctionnaire par rapport à la population active (bien plus élevé qu'en France), une gestion des entreprise bien souvent plus "socialiste" (cogestion en Suède notamment) et, en général de très bons résultats sur tous les fronts : - Leur taux d'emploi est écrasant - ce qui amènerait à remettre en question l'idée selon laquelle l'état-providence s'oppose au travail -. Les taux de chômage sont un peu plus élevés que dans les pays plus libéraux mais c'est lié à d'autres facteurs peu glorieux (plus faible taux d'emploi des femmes, chômeurs découragés). - Leur PIB par habitant est à peine plus faible que l'Australie, les U.S et le Canada et les inégalités sont plus faibles ce qui implique que les pauvres y vivent probablement mieux. Je sais que vous n'aimez pas les indicateurs d'inégalités relatives donc je vais mettre en avant ce constat : le revenu des pauvres y augmente comme rarement ailleurs, notamment par rapport aux États-Unis où il augmente très faiblement. - Les indicateurs d'éducation sont en général très bon, en Finlande notamment. La Suède fait exception notamment, je le crois, à cause de l'échec du principe des chèques-éducation. - La situation macro-économique est saine (en fait jusqu'à la crise du COVID-19), les dettes publiques et les déficits sont contrôlés. - Les indicateurs de "'bonheur" (à prendre avec des pincettes oui) sont très bons. En général quand je m'intéresse à ces pays sur les sites libéraux, on défend deux thèses : 1) leur modèle socio-démocrate authentique a échoué dans les années 1990 2) désormais, ils se sont libéralisés et tout va mieux. À cela, je répondrais. 1) Je trouve cela d'assez mauvaise-foi. Pour prendre l'exemple de la Suède, avant l'immense crise du début des années 1990, avec une dépense publique à 60% du PIB, le pays était au plein emploi (1,5% de chômage) et la dette publique avait finie par être plutôt controlée. Je n'ai pas beaucoup d'indicateurs sur le pays à l'époque mais en tout cas, l'état providence réussissait dans sa fonction d'activation (création d'emploi), l'espérance de vie était très élevée (elle était à l'époque supérieure à celle de l'Italie qui était un champion mondial) et Ies inégalités étaient extrêmement faible. 2) Effectivement, ces pays figurent désormais en bonne position des indices de libéralisme. Cependant, rien qu'au début des années 2000, le taux de prélèvement obligatoire en Suède tutoyait les 50% du PIB (au dessus du niveau français actuel) et le pays était en forte croissance. On va faire abstraction de la question du succès ou non de la dérégulation des marchés. Mais en tout cela prouve bien une chose : l'état-providence réussit dans sa fonction d'amélioration du bien-être et de réduction des inégalités et il ne détruit pas l'économie, ne détruit pas le travail. Je termine en précisant que les raisons qui expliquent selon moi les problèmes français sont un capitalisme particulièrement immoral, avec des distributions de dividendes extrêmement élevées au mépris de l'investissement qui devrait être au moins nuancée par une très forte cogestion, une industrie tuée par un mauvais système de formation qui fait que nous en produisons pas de la qualité (le coût du travail industriel est plus faible qu'en Allemagne, nous n'avons donc pas de problème de compétitivité-coûtà, un système scolaire terriblement inégalitaire et l'euro qui est un erreur de bout en bout.
  7. Salut. Je suis un étudiant en sciences sociales et sciences économiques de 18 ans. Je suis particulièrement passionné depuis quelques années par l'économie, une tendance qui va en s'approfondissant. Pour vous avertir d'emblée, je me considère comme plutôt socialiste, je dirais précisément social-démocrate au sens authentique du terme (plus à gauche que les partis soc-dem européens mais pas révolutionnaire). La base "philosophique" de ma conviction est l'utilitarisme et le conséquentialiste. Je suis en particulier un grand partisan de l'état-providence que je considère comme une institution extrêmement efficace et passionnante à étudier. Par ailleurs, suis très libéral sur les questions sociales, pro frontière-ouvertes, justice ultra réhabilitative, IVG, droit des LGBT+. Pourquoi je viens ici ? J'ai pas mal lu d'articles de Contrepoints et de threads sur ce forum. Ça m'intéresse notamment car on parle beaucoup, et de façon approfondie d'économie et du coup l'envie me prend depuis plusieurs semaines de débattre de façon sérieuse, argumentée et posée. Je tiens à vous le demander directement pour éviter de vous agacer et/ou de me décevoir : est-ce un lieu ou on ne parle qu'entre libéraux - si c'est le cas, je m'en vais sans aucun problème - ou y a t-il de la place pour un débat (calme et argumenté bien évidemment) et si oui où ? Si c'est possible, j'aurais tout un cas de question à vous poser, principalement en économie mais pas seulement.
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