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GastronokThePonderous

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  1. et moi si je gagnais à la loterie.... nan en fait je garderais mon boulot actuel, juste que je prendrais ptet quelques jours de congés sans solde en plus de temps en temps. après ça ne m’empêcherait pas de demander à être payé le plus possible: c'est selon moi un devoir moral d'ajuster son prix pour qu'il reflète réellement la demande du marché et qu'il envoie des signaux lisibles aux autres acteurs. Se brader (à son niveau d'offre) est mauvais pour soi, pour les autres dans la même branche mais aussi pour ses acheteurs car investisseurs car ils n'ont plus une information loyale et appropriée sur nos services (opinion perso).
  2. Deplacement a l'autre bout du pays, je vais avoir l'air con si je peux pas rentrer chez moi.... 'Mais Monsieur Gastronok, vous êtes tout sale, mal rasé et faites vos reunions en visio au milieu des punk a chien et des trains arrêtés?' Ba oui, grace à la SNCF j'augmente ma note ESG!
  3. Les reunions impromptue de 30 minutes qui dure 1h30 parce que le client a besoin de mettre la main sur un expert machin ou un specialiste truc qu'ils n'ont pas pensé à appeler avant le debut. De manière generale les gens qui montent des reunions qui arrivent les mains dans les poches et qui font juste perdre du temps. Un jour je coderai un timer qui affiche le coût en salaire/seconde des gens presents, histoire de pousser a l'introspection. Si ils voyaient ce que coûtent leurs borborygmes j'ose espérer qu'ils seraient plus nombreux à la boucler.
  4. Re: le management. C'est un sujet cher à mon coeur, je viens d'un background technique et, confronté à de mauvais managers, je me suis retrouvé de plus en plus à "prendre les commandes" pour faire avancer les projets sur lesquels je travaillais. Sans autorité hiérarchique, j'ai été obligé de grapiller des ressources ça et là, négocier des plans d'action et synchroniser des équipes qui d'ordinaire se bouffaient le nez ou étaient infoutues de se tenir informées des avancées des unes et des autres. J'avais auparavant un mauvais a priori des managers non techniques, j'ai depuis découvert que la gouvernance était un sujet bien plus difficile à appréhender et aborder correctement que la technique pure et que c'était un pré-requis. 100 bons techniciens ne sauveront pas une organisation gangrénée et pourrie organisationnellement, ils pourront être les plus talentueux du monde, ils seront broyés et dégoutés de pisser collectivement dans un violon. Je suis d'accord pour les formations. Croisés suffisamment de gens "formés" qui trouveraient pas leur cul avec leurs deux mains qui ont pourtant survécu pour faire de plus en plus de dégâts... Faut apprendre sur le tas et aussi pouvoir se faire éliminer si on sous-performe, car un manager qui sous-performe c'est tous les gens en dessous qui douillent. Pour ça j'aime bien le concept de clients internes. il faut avoir des métriques précises pour définir le succès et ces métriques doivent aussi avoir permettre un suivi de la "satisfaction client". -------------------------------------------- En ce qui concerne la fin de l'abondance (et de l'insouciance, la fin des vacances... a chaque fois que je lis cette phrase c'est la voix de Dorothée que j'ai dans la tête), je pense qu'on a surtout affaire à des régimes aux abois. Utiliser "l'urgence climatique" pour emballer les rationnement c'est espérer que la popularité de l'écologie politique permettra de gagner du temps. Je pense que les mois qui viennent vont voir de plus en plus de gens être livrés à la vindicte populaire. les propriétaires de jets privés, les propriétaires de piscines, les propriétaires de grosses cylindrées... ensuite peut être ceux qui ont simplement une voiture? Là où ça va devenir rigolo c'est quand il n'y aura plus de riches à pointer du doigt, ou que les gens en auront tellement marre de se cailler les meules qu'ils abandonneront temporairement l'envie pour simplement poser la question "pourquoi je vous donne la moitié de mon salaire et que j'ai quand même froid, la dalle et des coupures d’électricité?" mes deux sous.
  5. Je découvre bouzou aujourd'hui dans un podcast de liber thé... Je ne récupérerai jamais ces 30 minutes de ma vie. Pèle-mèle ce qui m'a hérissé: - La gestion du covid a respecté la liberté. - La videosurveillance c'est la liberté. - L'anonymat en ligne va contre la liberté (car contre la responsabilité) - on peut déployer toutes les mesures qu'on veux pour restreindre les libertés car on a un Etat de Droit (pas de réflexion sur le fait qu'on ai pas un jour futur un pouvoir totalitaire exploitant ces données au delà de "on se battra") - Il vaut mieux être surveillé et pucé pour pouvoir sortir le soir. - Point de liberté en dehors de l'Etat, non définie et encadrée par l'Etat. (petite musique de "Tout dans l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État") A chaque fois que ce mec a dit "amis libéraux" je me suis vomi dans la bouche.
  6. J'ai pas mal réfléchi à cette possibilité en lisant starship troopers. - actif dans la cité/engagé: qui détermine ça? si je suis pas dans la bonne association puis-je perdre mon vote? qui décide de ça? la majorité actuelle? - mobilisable sous les armes: faut préciser, seuls les fantassins ou aussi les gros geeks qui bosseraient au Chiffre parcequ'ils sont asthmatiques? Ensuite, parceque 5 jeunes maçons sont persuadés qu'il faut aller trancher la gorge à ceux du village voisin, ça ne veux pas dire qu'ils ont de la légitimité à dépouiller le boulanger objecteur de conscience pour se payer des pompes toutes neuves afin de faire le chemin. On resterait dans un système légitimant la violence d'une partie de la population sur l'autre avec toujours l'habillement du vote pour faire croire à un ordre naturel. Au final, pas des masses de changements avec la situation actuelle, juste une minorité plus réduite mais constante tapant les autres de leur pognon.
  7. Je confirme, pas que. Tu as des boites que je ne nommerai pas où les syndicats ont une telle puissance et obtenu tellement d'avantages pour les employés que prendre des chefs de projets/managers/spécialistes coute moins cher en passant par des consultants que par des recrutements. le max que j'ai vu c'était 30% sur toute la boite et 80+% dans les services les plus atteints. Après c'est des boites de "fonctionnaires du privé" et beaucoup là bas l'admettent eux même...
  8. variante de "It is difficult to get a man to understand something when his salary depends upon his not understanding it." Je pense que ce conseil de défense sanitaire va subsister ad vitam aeternam. Ils seront maintenus en veille/comité de suivi et tous les membres continueront à émarger.
  9. Si tu parle de toute la partie sur les sociétés de protection et l'idée d'être protégé de méthodes d'investigations jugées risquées j'aimerais bien en entendre plus! La manière dont ces sociétés de protection finirait par se fédérer/s'admettre des territoires d'application (et donc commencer leur métamorphose en états minimaux) par contre j'ai plus de mal à adhérer.
  10. Je m'accroche, le chapiter 8 "equality, envy, exploitation" (dans quelques dizaines de pages) me semble regorger de bons trucs et la fin du bouquin a l'air d'être beaucoup plus digeste... Une fois au bout je fais une pause et je me remets à la fiction avec Rand ou Heinlein ?
  11. Je suis au milieu d'Anarchy, State et Utopia, j'ai fait une pause après "Law, legislation and liberty" en lisant un peu de Heinlein (the moon is a harsh mistress, bien sûr), par moments je tire la langue tellement c'est dense. C'est plus facile à lire que Hayek (car mieux organisé, selon moi) mais ça reste parfois assez aride. Pour situer, je viens de commencer la section II "Rawl's Theory". Le plus marquant dans ce bouquin c'est la manière dont au détour d'une réflexion philosophique on tourne une page et on se mange une équation. c'est pas de la mécanique quantique, mais je ne m'attendais pas à trouver des Sigma au milieu d'une discussion sur les implications d'une distribution cherchant l'égalité ex post.
  12. découvert cette chaine youtube récemment. j'aime bien ce qu'ils font (ici dernière vidéo en date), explicatif, pédagogique, offre un contrepoint agréable aux lectures plus "hardcore"
  13. Un grand merci, juste pour cette lecture ça valait le coup de sortir de ma timidité et de poster le pavé ci-avant!
  14. Depuis que j'ai commencé à trainer mes guêtres ici (2020 quand même), mon point de vue a évolué sur pas mal de sujets. J'ai récemment eu une discussion que j'aimerais reprendre ici. Vous trouverez ci-dessous le point de vue que j'ai développé, la réponse peut être résumée en "mais en fait tu traite toute le monde de salaud, t'es un vrai connard", je n'ai pas eu plus de réfutation sur le fonds, aussi je viens chercher ici l'échange intellectuel qui n'a pas pu avoir lieu là bas. Le sujet était le vote: pour qui allais-je voter et quels étaient les mérites des candidats. J'ai indiqué tout de go que je n'irais pas voter car je ne me sentais pas en phase avec les motivations poussant aujourd'hui les gens au vote. De manière intéressante, ce propos a été perçu comme une attaque mille fois plus grave que l'aurait été, par exemple, de dire que je voulais voter fasciste. Afin de clarifier mon point de vue, et dans le but d'avoir une agréable et stimulante conversation pour accompagner l'apéritif) j'ai développé l'explication suivante: Pourquoi voter? 1. Voter pour obtenir quelque chose pour soi/ses amis (votons pour plus d'APL) 2. Voter pour empêcher un autre groupe d'obtenir quelque chose (votons pour faire barrage aux fachos) 3. Voter par avoir la sensation d'avoir une influence (votons parceque des gens sont morts pour qu'on puisse voter) Raison 1 m'est éthiquement inacceptable, les échanges pour être justes et créateurs de richesse doivent se faire de manière librement consentie. Soit un échange peut avoir lieu car les deux partis y consentent et, dans ce cas là, nul besoin de puissance politique, soit un échange ne peut être acceptable pour l'un des parti qu'en augmentant drastiquement le coût de l'alternative (si tu refuse l'échange je te kidnappe/vole/execute, le coût d'opportunité du refus de l'échange devient insurmontable) Le vote dans ce but est donc au mieux inutile (gaspillage d'énergie, l'échange aurait tout de même eu lieu et on rajoute un intermédiaire qui se servira au passage), au pire, un moyen éthiquement répréhensible d'obliger des échanges à avoir lieu. Raison 2: Le vote comme moyen de defense. Cela peut s'expliquer et s'admettre, je suis juste en désaccord avec l'outil, car son utilisation contribue à faire revenir encore et encore la même situation. Peut être que sur cette élection l'individu aura réussi à se défendre des atteintes de ceux votant pour un adversaire politique, mais par son vote il contribue à ce que la situation se reproduise. Raison 3: On est dans le culte du cargo. Faire une tour de controle en bois et des pistes balisées avec des torches ne feront pas revenir les avions chargés de vivres. Mettre un papier dans une boite en plastique ne fera pas réapparaitre la légitimité d'un régime (légitimité toute relative, mais il parait que certains en voient encore une), ou le consentement à son pouvoir. ========================================================== Si nous regardons de plus près maintenant ce qu'il y a derrière la raison 1: le vote pour obtenir un changement que l'on pense désirable. La seule capacité de l'Etat que ne possède aucune autre organisation est celle de la violence légale. Pouvoir menacer, kidnapper, voler et tuer si nécessaire sans que la victime n'ai de recours. J'ai ensuite posé les principes suivants: - Un assassin (hors exemples alambiqués à la nozick) est responsable de son acte. - Un commanditaire de tueur à gage est responsable - Deux commanditaires de tueurs à gage n'auraient pas une demi peine chacun, ils n'ont pas chacun "a moitié tué" la victime finale. - Un tueur à gage n'est pas moins responsable que les commanditaires (hors exemple alambiqué encore une fois) J'en déduis donc: Quand par son action on contribue à donner à quelqu'un les moyens d'accomplir des actes répréhensibles qu'il a indiqué qu'il accomplirait si on lui en donnait les moyens, on détient une part de responsabilité. Le discours: est donc équivalent à: L'excuse de "je ne savais pas" ou "il ne l'avait pas mis dans son programme" ne tient pas, puisque la violence et la menace de son usage sont à la racine de l'action Etatique. Si on veut protéger les petits oiseaux sans violence, on passe par des associations, des actions personnelles, si on identifie un dommage on fait un procès, etc... Ainsi, au mieux, l'action du vote entretient un état de fait permettant aux psychopathes, escrocs et assassins de prospérer, survivant en divisant les personnes productives et morales afin de les monter les unes contre les autres et vendre leurs services. Au pire, c'est un acte de complicité ne demandant rien de moins que d'imposer vols, privation de liberté voir la mort à ceux qu'on considère comme des adversaires. Tout cela posé, j'entends que des gens soient tellement convaincus du bien-fondé de leurs idées qu'ils soient prêts à tuer pour les imposer à d'autres. Certains d'entre eux sont aussi prêts à mourir pour les imposer, comme l'a montré l'histoire récente. Avoir la "chance" de pouvoir bénéficier de la bonne fenêtre d'overton permettant d'embaucher d'autres personnes par son vote pour tuer ou mourir a sa place ne retire rien au poids moral de cet acte, ça rends juste le coût direct ressenti plus facile à payer. C'est pourquoi, le jour du vote, j'irai acheter des pots de miel à mon voisin, en cash, j'aurai ainsi une action éthique et morale qui participera peut être (mon voisin est libre de déclarer ces revenus et faire ses propres choix) à affamer le Léviathan et pourra, qui sait, un jour mettre en face de leurs contradictions ceux qui pensent que les pires actions deviennent moralement défendables si on les fait effectuer par quelqu'un d'autre ou si on a la bonne fin à mettre en place des moyens les plus abjects. ça a jeté un froid, je crois que mon interlocuteur avait plus en tête qu'on échange sur "Poutou est rigolo au moins". Quelqu'un veut une autre bière?
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