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zzdid

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  1. En fait il faut y appliquer notre grille de lecture. Qui n'est d'ailleurs toujours pas clairement définie mais la discussion est sur un autre fil de discussion. Si nous devons laisser les opérateurs jouer au même jeu avec des règles communes dans l'optique de laisser un choix plus important aux citoyens. Ce qui me semble une partie de la vision libérale. Alors ce principe s'applique t il à la police ? L'armée ? La défense ? La justice ? Est il intéressant de laisser le choix de l'armée aux citoyens ? Non, un pays dispose d'une armée publique et, sauf cas particulier, n'utilise pas de mercenaires. Et puis l'armée n'est pas un produit que l'on propose aux citoyens. C'est un outil de défense du pays. Les citoyens pourraient en revanche s'exprimer par référendum sur le type d'armée qu'il souhaite ou sur le cadre des missions que l'armée aura à réaliser. Pour la police c'est un peu pareil. je pense que tous les citoyens français ne souhaitent pas avoir à faire à plusieurs polices mais souhaite pouvoir accéder à la police rapidement. Rapprocher la police des citoyens, la rendre visible partout me parait être un travail à faire de manière urgente
  2. Je ne pense pas qu'il faille démanteler la sécu. A mon avis le problème vient des règles du jeu qui sont souvent différentes pour les opérateurs privés par rapport au public sur un même marché. Si la sécu et les opérateurs privés sont soumis aux strictes mêmes obligations alors ça me va. Après tout, si l'état souhaite conserver son opérateur historique et qu'il est bénéficiaire alors tout va bien
  3. Suppression des subventions et dons aux associations, partis, syndicats politiques. L’objectif était de permettre la démocratie en évitant que les plus fortunés aient l’avantage, cet objectif n’est pas atteint. Il y a un second problème collatéral : le confort financier procuré par cette situation qui évite aux organisations d’avoir à recruter des adhérents et leur permet de vivre en autonomie financière. Ce qui entraine une autre conséquence : des propositions déconnectées des attentes des gens. Si je dois financer mon organisation avec des adhérents, je dois proposer des choses intéressant ces futurs adhérents. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Suppression des remboursements de campagne pour les mêmes raisons. Les partis politiques doivent gagner plus de membres. Les cartes doivent payer le fonctionnement.
  4. Réforme du système de vote. Le vote blanc devient un élément du choix. Si le vote blanc est majoritaire alors nous supprimons l'élection. Il faudra revoter pour de nouveaux candidats. Un quorum de 66% de votants doit être atteint pour valider l'élection sinon, il faudra proposer d'autres candidats Le non cumul des mandats est supprimé. L'électeur est libre de mettre au pouvoir qui il souhaite
  5. Le nombre de personnes ne votant pour aucun candidat est au plus haut. C'est dangereux pour la démocratie et pour le peuple. Comment moderniser cette vie publique en y appliquant les principes libéraux ?
  6. Un référendum consultatif sur ce que le pays attend de ses relations au sein de l'UE me parait un bon début
  7. Quelle orientation un gouvernement libéral pourrait donner à la politique internationale ? Les relations internationales peuvent-elles être libérales ?
  8. Santé, éducation, recherche sont des domaines publics dans le sens d’un bien commun, partagé. La notion de rentabilité est spécifique dans ces domaines. En tout cas pas la même que pour une société privée.
  9. Le libéralisme croit à la sérendipité. Il est l’antithèse du centralisme et du dirigisme. Une politique libérale doit donc accepter que la société se trompe, perde du temps, fasse fausse route. De cette ébullition sortirons les bonnes directions. Le dirigisme pense que c’est une perte de temps et qu’une économie centralisée et étatisée prendra de meilleures décisions. Nous pensons que cela ne fonctionnera jamais car cela oblige à mettre toute sa confiance et son avenir entre les mains de quelques-uns. Qui devront être infaillibles.
  10. - Nous faisons confiance à l’individu pour prendre les meilleures décisions le concernant. Par extension, le groupe autour de l’individu sera lui aussi à même de décider - Une décision individuelle libérale n’est pas : faire ce que je veux. Un libéral est aussi bien éduqué que n’importe qui et est capable d’insérer sa décision dans la société et de l’adapter afin qu’elle ne cause pas de dommages. - La culture et l’éducation sur les sujets de société techniques ou sociologiques est primordiales pour que l’individu décide. - Un gouvernement libéral basera ses décisions sur des faits et chiffres avérés et vérifiables - Un gouvernement libéral ne fera jamais de communication pour promouvoir son action - Un gouvernement libéral met en avant la liberté des individus donc la propriété individuelle et la liberté d’entreprendre
  11. Puisque nous voulons faire de la politique, nous devons définir les grands principes de notre pensée politique. La schéma d'analyse que nous utiliserons pour décider
  12. 52 % d’abstentionnistes et, pour les votants, une bonne part qui vote par défaut ou pou faire barrage. Une majorité de personnes qui ne trouvent pas de programme correspondant à leurs attentes ou ne croient plus en la politique ou, plus précisément, ne croient plus dans les hommes politiques. Malgré cela, quand le sujet en vaut la peine, les citoyens s’intéressent à la politique. Les débats sur des sujets de société intéressent et les mouvements de types nuit debout ou gilets jaunes sont des mouvements politiques qui attisent l’intérêt. Souvent avec des personnes éloignées du vote habituel. Je pense que ces gens sont prêts à revenir au vote si nous les convainquons que nous sommes honnêtes et que nous allons ramener la politique à sa juste place. D’où un certain nombre de propositions ci-dessous destinées à rendre la vie politique plus acceptable aux yeux de la population. Les précédentes tentatives de présenter un candidat libéral se sont soldées par des échecs retentissants. Ces candidatures ont voulu suivre une organisation politique classique : parti – candidat – candidature – programme politique de type catalogue. Le libéralisme a très mauvaise réputation en France. A tort car ce qui est présenté comme du libéralisme n’en est pas. Mais adopter une organisation politique traditionnelle nous fera nécessairement classer dans la case « parti libéral » et ne nous permettra jamais de réussir. Si nous sommes réellement libéraux et que nous avons pour ambition de proposer une vision originale nous devons nous débarrasser de la structure politique classique pour créer une organisation nouvelle, innovante. Si nous sommes libéraux alors la liberté doit être laissée aux sympathisants. Nous devons supprimer les structures pyramidales, les éléments de langage qui forment l’organisation quasi totalitaire d’un parti classique. Nous devons créer une structure légère, auto évolutive dans laquelle la liberté de penser te d’agir sera primordiale. C’est le seule manière de montrer que ce nous proposons est « inimaginable » en tout cas, n’a rien à voir avec ce que l’on connu jusqu’à présent. Cette structure doit être décentralisée, autonome dans sa prise de décision, légère dans sa structure pour couter le minimum d’argent. Nous devons proposer un vrai programme politique, c’est-à-dire une nouvelle manière de penser la politique et la société. Notre programme doit proposer un schéma d’analyse libéral qui permettra ensuite de prendre les décisions face à chaque situation. Le contraire d’une programme de type catalogue qui chercher à identifier tous les changements possibles en amont et toutes les situations qui devront faire l’objet d’une loi.
  13. Un programme libéral doit être autre chose qu'un catalogue de proposition. Nous ne sommes pas des épiciers. Le libéralisme doit d'abord être expliqué. De plus, le libéralisme est une manière d'aborder les choses. Laisser les gens libres de leurs décisions, limiter l'intervention de l'état sont des postures plus que des propositions. Et ces postures devront être appliquées à tout pour vérifier si elles ont un effet positif. Et puis je vous trouve bien directifs pour des libéraux. Puisque nous avons la prétention de croire que nous en sommes, alors appliquons ces principes à nous meme en limitant nos propositions et en nous concentrant sur la posture. Quels sont les grands principes qui constituent une société libérale ? En quoi ils influencent la société actuelle, poste pour poste ? Sinon, nous allons ressembler à un parti politique. C'est d'ailleurs le point commun de toutes les tentatives libérales jusqu'à présent et la raison commune de leur échec cuisant : vouloir faire un programme-catalogue qui, finalement, n'est pas très différent de ce qui se fait déjà. Macron n'a pas été élu sur son programme. Il a été élu parce qu'il était lui. Parce qu'il a réussi à faire croire qu'il allait transformer la France en nation conquérante et innovante. Ca n'a pas fonctionné car c'était un mensonge et une escroquerie. Mais il a été élu. D'ailleurs on devrait se poser la question de la représentation. Voulons nous être représenté par un seul homme ? Ou le programme est l'élément majeur derrière lequel nous nous effaçons ?
  14. C'est vrai. Te marier devant un mec pour qui tu n'as pas voté puis face à un dieu en qui tu ne crois pas.Tout ça sous les règles d'une état que tu ne respectes pas. Et après on s'étonne que 2/3 des mariages finissent en divorce...
  15. De toute façon ils vont faire quoi ? Menacer de supprimer les crédits ? Ca tombe on peut aussi menacer de supprimer les versements. L'Europe n'a rien a voir la dedans c'est une construction artificielle qui ne tient que parce qu'on le veut bien. Donc on propose, quelque soit les règles européennes. Sinon, on n'a pas fini de s'autocensurer
  16. Je ne sais pas si c'est à l'état de s'en occuper mais la clé d'un système libéral est la culture. Le libéralisme c'est laisser le choix à l'individu et pourque l'individu ait le choix il doit avoir la culture nécessaire du sujet concerné. Ce n'est d'ailleurs pas difficile, les rares fois où un vrai sujet politique est sur la table, les gens d'en emparent. Les gens se désintéressent de la politique car elle ne fait plus de politique. A mon sens, le rôle du libéralisme est d'abord de remettre la politique au centre de la discussion. Les citoyens prendront, d'eux même, le soin de s'y intéresser.
  17. Gaspard c'est le mec qui fait le tour de France à cheval sur les traces de Montaigne ? Effectivement, c'est assez repoussoir pour beaucoup 🙂
  18. Vous pensez parti, élus, organisation traditionnelle. Droite / gauche. Je ne voudrai pas faire mon Manu mais il me semble que toute cela est mort. Le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche. Le libéralisme valide la nouvelle organisation de la société entre ceux qui souhaitent décider par eux même et ceux qui délèguent la décision à d'autres. On l'a vu avec le Covid. Des gens ayant pourtant tout pour être autonomes dans leurs décisions ont décidé de déléguer cela à une autorité supérieure. Pourtant il existe une immense frange de la population (qui ne vote plus je pense) qui souhaite reprendre le controle de sa vie. C'est ce que nous avons à proposer. Pour ce qui est des partis est des élections, la encore, je pense, et LREM le confirme, que l'organisation traditionnelle est morte. Il existe une forte probabilité que le prochain mouvement politique soit innovant, en dehors des cadres traditionnels et décentré. A nous d'inventer cette nouvelle organisation
  19. Dans ce cas on supprime les remboursement de frais de campagne par l'état. Cela obligera les partis à organiser des campagnes plus frugales, sur fonds propres
  20. Génération libre a lancé il y a quelque temps un blog spécifique pour recenser tout ce qui pourrait être supprimé en termes de lois et règlements. Je ne sais pas si cela a eu du succès. En tout cas, il y a surement une base de travail
  21. Je ne suis pas certain. La tendance actuelle à s'occuper en permanence du voisin me dérange. En dehors du fait qu'une personne, au sein d'une collectivité, ait un comportement manifestement problématique. Dans ce cas la collectivité doit prendre des mesures, si ce comportement met manifestement en péril la bonne marche de cette collectivité
  22. La liberté doit être garantie. La liberté de se déplacer, de penser et d'entreprendre sont les biens fondamentaux sur lesquels se basent notre vision. En conséquence les restrictions à ces libertés seront réduites à la stricte protection de la paix civile et votées par le parlement. La liberté d’expression est un bien collectif, pas une politique d’état. La vérité sort de la confrontation, pas de la régulation. Toute forme de contrôle social est inconcevable. Toute limitation de la liberté d’expression doit être réduite au strict minimum. En tout cas, aucun nouvel interdit ne doit être ajouté à ceux qui existent déjà. Bien entendu, c’est la fin définitive de toute forme de pass quel qu’il soit.
  23. Le libéralisme croit à la sérendipité. Il est l’antithèse du centralisme et du dirigisme. Une politique libérale doit donc accepter que la société se trompe, perde du temps, fasse fausse route. De cette ébullition sortirons les bonnes directions.
  24. En résumé l'état fixe le niveau à atteindre pour obtenir un diplome quel qu'il soit. Et le citoyen choisi l'école qui permettra à ses enfants de l'atteindre. On va nous accuser de faire de l'élitisme mais dans les faits, c'est déjà ce qui passe.
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