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Stéphane

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Tout ce qui a été posté par Stéphane

  1. Si cela vous convient pareil article pourrait passer sur Contrepoints, même s'il prend des exemples en Suisse. http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2014/04/14/les-deux-etats-de-droit.html
  2. Foutre son gamin en l'air pour toucher des allocs. C'est beau la social-démocratie. http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/20310873 L’Afrique du Sud détient un triste record: celui du syndrome d’alcoolisation fœtale, qui entraîne de graves handicaps chez l’enfant (...) Un reportage de la chaîne britannique SkyNews dans la province du Cap-Oriental met en lumière les ravages de l’un des breuvages, le «kah-kah». Ses ingrédients: du lait, de la levure et... de l’acide sulfurique. Des femmes en état de grossesse avancée en sont dépendantes. «Si je n’en bois pas, je suis malade», affirme Mary. Elle a déjà quatre enfants et vit dans une cabane avec huit autres membres de sa famille, tous au chômage. Certains craignent que cette forme d’alcoolisme ne soit entretenue par le système social. Des mères boiraient délibérément afin de donner naissance à un bébé atteint d’un retard ou d’un handicap. A la clé, une allocation mensuelle de 1200 rands (128 fr.), près de cinq fois plus que celle versée pour un enfant valide. Mary admet que ces aides permettraient de «payer l’école» à ses autres enfants.
  3. Tiens tiens... http://www.challenges.fr/france/20121226.CHA4657/le-trace-de-la-future-ligne-de-tgv-bordeaux-espagne-modifie-pour-convenance-personnelle.html Selon leur avocat, Adrien Ville, les plaignants soupçonnent un ex-conseiller de l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, François-Gilles Egretier, d'avoir "intrigué", "fait jouer ses réseaux" et "directement agi pour que le fuseau soit dévié" dans le tracé final retenu en 2010, évitant d'impacter une propriété familiale domicile de sa mère, au contraire de celui retenu fin 2009. Ces derniers assurent disposer de mails "révélateurs" confirmant leurs accusations.
  4. C'est mort par ici… Relançons la discussion http://www.challenge…-la-caisse.html Bon, 16 milliards d'€, ça s'imprime, non?
  5. La bourse se fout des agences de notation parce qu'elles indiquent le temps qu'il faisait avant-hier. Elles ont un train de retard parce qu'elles donnent des notes trop élevées, pas trop basses. Ce qui rend d'autant plus rigolo l'idée des Etats de l'UE de faire leur propres agences de notation, sur la base de l'Ecole des Fans…
  6. Si être locataire avec une voiture d'occasion et des papiers administratifs en règle est devenu le climax du survivalisme, nous vivons une époque bien douillette.
  7. Perso, je pense qu'en cas de big fail l'important est d'être mobile, surtout si on est dans un mauvais coin (= environnement urbain.) Par ordre décroissant d'importance: 1. Ne surtout pas être propriétaire. 2. Avoir un emploi ou une formation permettant d'exercer un peu partout ou au moins de survivre (artisan, coiffeur, médecin, garagiste…) Les juristes, comptables, commerciaux, créatifs en marketing, assistants, employés de bureau et autres, parfois liés à des normes légales locales, seront les plus redondants en cas de crise. Une profession de santé effective est un plus. 3. Avoir une bagnole pour être mobile, mais pas une bagnole chère - que vous le souhaitiez ou non, il faudra peut-être lui dire au revoir. 4. Des papiers en règle et à jour, éventuellement une réserve de tous les papiers administratifs importants (extrait de casier judiciaire, acte de naissance, etc.) Bien faire attention à la "date de péremption" de ces documents, les faire refaire en avance si nécessaire. 5. Avoir des points de chute à l'étranger, des connaissances, de la famille qui puisse se tenir prête à vous accueillir. 6. Avoir des valeurs transportables (bijoux), délocalisées ou déjà à l'étranger (PayPal par exemple, or en Suisse…). 7. Avoir un minimum de matériel d'autodéfense. 8. Eviter le cash à la banque, puisque les premières mesures seront une restriction des retraits. Et les cartes bancaires ne fonctionneront plus. 9. Avoir des sacs de voyage / valises robustes et en nombre suffisant. 10. Numérisez et stockez sur Internet à l'étranger les documents importants, les photos souvenirs, ce qui vous tient à coeur et qui peut l'être. Je ne crois pas trop aux gars qui prétendent vivre 6 mois à 2 ans avec les réserves de pâtes et de PQ au fond de la cave. Mais s'ils vivent à la campagne, je peux me tromper. Pour les autres, je crois qu'il faudra surtout être mobile, parce qu'il faudra improviser un max. Les baraques brûleront et les banques feront faillites, mais vous pouvez être sûr que votre hypothèque vous poursuivra jusqu'en enfer (bémol: la perspective d'une hyperinflation serait un jeu dangereux qui permettrait théoriquement de solder son hypothèque pour une miche de pain… Mais nous entrons dans des terres risquées et inconnues et je ne me hasarderais pas à recommander une telle prise de risques, d'autant plus que le danger d'être vissé au même logement est, lui, bien réel.) Lorsque le temps sera venu de franchir une frontière, vous serez content d'avoir vos documents de voyage à jour, parce qu'il n'y aura plus une préfecture où vous pourrez venir récupérer un tampon. Les pays où vous voudrez vous rendre, qui ne sont pas en faillite, eux, continueront de fonctionner avec une administration. Soyez prêts à abandonner votre intérieur et ses meubles Ikea en un rien de temps. Si vous n'avez pas à le faire, tant mieux, si vous le faites, débrouillez-vous pour larguer votre ancienne vie sans regret. On ne voyage bien qu'en voyageant léger. Bonne chance à tous.
  8. Bolchévisme.
  9. Tiens, Fitch a passé le Portugal à BB+
  10. Les Français ne remettent pas en cause le rôle de l'Etat. Ils veulent un Etat qui s'occupe mieux d'eux ou qui est plus performant dans ce qu'il fait, des prestations payées par d'autres (les riches, les étrangers, peu importe tant que que c'est quelqu'un d'autre, croient-ils), bref, ils sont complètement à côté de la plaque. Ils ne voient pas et ne verrons jamais que ce qu'ils reprochent à l'Etat est intrinsèque à l'action étatique, plus chère et moins bien que si n'importe qui d'autre s'en occupait. Mais comme les Français ne réalisent ni l'ampleur des prélèvements qu'ils payent (j'ai encore entendu un gusse la semaine dernière qui me disait que c'étaient les patrons qui payaient les "taxes patronales") ni l'assiette de ces prélèvements (il y en a aussi pour croire que les pauvres ne payent rien… Alors qu'ils se tapent une TVA à plus de 20%!!) il n'y a rien à attendre. Le seul salut de ce continent social-démocrate pourri intellectuellement viendra après la faillite, lorsque la seule alternative à la mort de faim sera de créer de la richesse, sachant qu'on ne pourra plus emprunter et que tout ce qui pouvait être spolié l'aura été.
  11. Le méga-accord conclue (conclu) "Pourquoi ne venez vous pas nous aidez" (aider) avoir 17 parlements et gouvernements ne donne d'aucune excuse aux membres de l'Eurozone…
  12. Je n'y crois pas. Le mélange de bêtise, d'europhilie et de culpabilité historique des Allemands les entraînera à sacrifier l'euromark sur l'autel de l'idée européenne. La planche a billet a aussi l'insigne avantage de s'activer très vite, à la vitesse des marchés. Pas de traité à voter, d'unanimité à obtenir… Un coup de fil persuasif à SuperMario - qui n'en demande pas beaucoup - et c'est plié. Mais il faudra bien sûr un niveau de panique un peu plus élevé. On y arrive gentiment.
  13. De toutes façons ils ne sont même pas donnés la peine de donner l'intitulé de ce référendum. Pour donner le change, je leur suggère d'en organiser un quand même, avec une question fondamentale, genre "aimez-vous les fraises?" Comme ça le peuple pourra s'exprimer et l'UE avancer. Gagnant-gagnant.
  14. Vous ne serez pas libérée de vos dettes, hélas! Ces créances feront simplement partie des actifs de la banque, et repris par ses propres créanciers. Tant que vos engagements vaudront quelque chose, ils finiront quelque part. Et si les banques se font nationaliser c'est désormais à l'Etat que vous devrez de l'argent. Les seules façons de se libérer de ses propres créances sont de les solder ou de se déclarer soi-même en faillite. La faillite de votre banque changera votre interlocuteur, pas vos traites. Bémol: le "Foreclosure Gate", saucissonnage éhonté des hypothèques par tranches redistribuées dans des instruments financiers à effet de levier (…) a quelque peu noyé le poisson des créances pour un certain nombre d'Américains, dont la saisie du domicile pour cause de non-paiement des échéances n'est plus forcément acquise, au moins le temps que le sac de noeuds se démêle. Mais ça reste la carte joker d'une minorité, ne résoud en rien leur problème (ils sont toujours insolvables) et ne risque pas d'arriver si vous terminez débitrice de l'Etat français. <–<
  15. Homme de paille. Je n'ai pas demandé une loi spécifique pour les orphelins et SDF tués, j'ai rappelé que d'après vos unités de mesure leur vie ne valait rien. Mais peut-être pensez-vous réellement ainsi, auquel cas je suis finalement soulagé que la justice anarcap ne puisse être qu'une utopie. Salutations à tous.
  16. "Et si la victime n'avait ni famille ni amis? Pas d'indemnités à verser alors?" Les gars, vous frisez la mauvaise foi. <–< Les orphelins, les SDF, les gens seuls et faibles dans une société, ça existe. Le problème d'une vision de la justice centrée sur "l'indemnité pour faute" est qu'elle ramène une vie humaine à sa valorisation économique et/ou sociale. Ca vous paraît sain, sérieusement?
  17. Et si la victime n'avait ni famille ni amis? Pas d'indemnités à verser alors? (Tant de gens qui pensaient que ces facebook friends ne servaient à rien! )
  18. Ca n'existe (pour l'instant) que dans un pays assez couillu pour pratiquer la peine de mort. Quelle ironie.
  19. Je ne connais pas le cas Patrick Henry, mais si un procès correct a déterminé qu'il devait vivre - alors que la peine de mort était une option - alors il n'y a pas de problème. Qui sait ce qui s'est dit durant le procès? Si l'injustice du verdict semble trop criante aux parties civiles, rien ne les empêche de faire appel.
  20. Je m'efforce de ne pas rajouter de la science-fiction dans l'équation, en effet.
  21. B'jour tout le monde, Lorsque j'ai lu sur Contrepoints que "les libéraux étaient contre la peine de mort" j'ai suivi le lien de h16 pour voir de quoi il retournait, je ne suis pas déçu Je pense qu'il est difficile d'avoir une approche saine sur le sujet tant les invectives fusent facilement… Je suis plutôt pour l'inscription de la peine de mort dans le code pénal, résumé en "pour la peine de mort" si vous voulez, et je pense aussi être vaguement libéral. Je m'en vais donc essayer de résumer ma position ici, même si ce post pourrait dépasser la longueur moyenne de ce qui est posté dans ce fil. L'imperfection fait partie du monde et la justice en est une incarnation remarquable parce que toute décision de justice est un compromis. La justice est par son essence même un système humain donc imparfait. Personne n'irait clamer qu'il faut l'abandonner pour autant. Si la peine de mort est irrévocable, des années de vie perdues en prison pour rien ne le sont pas moins. On ne peut pas plus ressusciter un condamné par erreur que "rembourser" les vingt ans de jeunesse perdus par un condamné à perpétuité innocent. Evidemment, plus la peine est grave plus la compensation est irréalisable. Mais pourquoi placer la barre juste au niveau de la peine de mort? La volonté de ne pas commettre d'erreur grave et "irrécupérable" ne peut pas dépasser l'objectif premier d'un système judiciaire, qui est de rendre la justice. Si tel était le cas, ce principe de précaution érigé en dogme - parce qu'il faut l'appeler ainsi - tuerait toute prétention d'un système judiciaire à accomplir sa mission première. De même, la remarque sur état avide de sang humain me paraît déplacée. Ce n'est pas parce qu'un Etat prend le monopole de quelque chose (école, justice) et s'en occupe mal que ce quelque chose (école, justice) est mauvais par essence. C'est jeter le bébé avec l'eau du bain. J'ai aussi lu ça: Mais personne ne peut garantir une telle peine de prison. La "perpétuité réelle garantie" est une illusion. Il y aura des changements politiques, des guerres, des révolutions, des évasions, des grâces. De fait, la peine de mort est la seule à apporter la certitude de l'exécution de la peine. Venons-en au fait. Il est assez facile de s'opposer à la peine de mort en soulevant tous les problèmes qu'elle pose. Mais comme Bastiat et les choses-qu'on-ne-voit-pas, il faut aussi s'attarder sur les conséquences de son absence. Le cas le plus symbolique de la peine de mort n'est pas Lawrence Brewer ou Troy Davis, c'est Anders Behring Breivik, le tueur fou de Norvège - un type qui fait un carnage monumental dans un pays où, faute d'un code pénal adéquat, il a la certitude de ne pas passer plus de vingt ans en prison. Quelqu'un clamera-t-il ici que ce n'est pas lui? Qu'on n'est pas sûr? Qu'il n'a pas versé assez de sang pour mériter la mort? Parce que c'est ça le fond du problème: il y a des gens qui, par la cruauté et l'inhumanité de leurs actes, méritent la mort. Placez la barre aussi haut que vous voulez, les records sont fait pour être battus. Les exemples historiques sont je crois assez nombreux. (Notez bien que si vous pensez que untel mérite la mort quelqu'un d'autre ne pensera pas forcément la même chose, amené à juger exactement le même dossier. C'est parfaitement normal, et extrêmement important parce que la justice est un consensus et un compromis. Sauf peut-être dans des communautés fermées, aucune peine ne saurait jamais être infligée si elle impliquait l'unanimité des membres de la société. A la société de définir quel est le niveau de certitude requis - juge, jury de 6 ou 12, unanimité et possibilités d'appel. Mais je doute franchement qu'il y ait une majorité de gens sûr-sûr-certains que personne ne mérite jamais la mort, quelle que soit l'horreur des crimes commis, l'absence de regrets voire la promesse de récidiver à la prochaine occasion.) Mon postulat est donc simple: il existe des crimes qui ne peuvent être convenablement punis que par la mort. Clamez que cet ensemble est extrêmement réduit, peu importe tant qu'il n'est pas nul. Partant, ne pas infliger la peine de mort à quelqu'un qui la mérite est une injustice. En interdisant au système judiciaire de rendre ce verdict "quelles que soient les circonstances", c'est-à-dire en retirant la peine de mort de l'arsenal des peines, on impose au système judiciaire des contraintes contraires à son objectif premier - rendre la justice. Quelle que soit la fréquence à laquelle elle soit prononcée, la peine de mort est un sommet dans la hiérarchie des peines. Son absence a des conséquences sur tout le système judiciaire. Les crimes les plus abjects, les plus abominables qui peuvent surgir au sein d'une société ne seront pas punis comme ils le méritent par un système judiciaire bridé. L'absence déteint sur le reste. Le code pénal est pervertit par le haut. Si le plus abject des tueurs imaginables n'est pas puni correctement, comment le moindre voleur de poule coupable d'une infraction bien moindre pourrait accepter sa peine à lui? C'est une question de cohérence. Si la peine de mort est interdite "par principe", la moindre notion de punition devient suspecte selon la même logique et les mêmes "principes" (humanisme, pardon, risque d'erreur, réintégration, etc.) On ne peut pas être juste avec les petits délits et accomodant avec les crimes les plus graves. Ca donne un système judiciaire qui marche sur la tête. J'ai présenté ce point de vue sur le forum des Pères Fondateurs sans provoquer de réactions, quelque chose me dit que ce sera différent ici. N'hésitez pas à montrer les failles de mon raisonnement.
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