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Alphonse.D

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  1. Ce n'est pas que je veux remettre en cause l'utilité de pareilles initiatives (collectif Antigone), mais quand je vois ça, j'ai envie de vous demander: "mais vous n'en avez pas marre de combattre un adversaire qui ne vous considère même pas, qui se bouche les oreilles et chante à haute voix pendant que vous déclinez votre argumentaire? Marre de cherchez toujours de nouvelles façons d'exprimer des idées que nous connaissons trop bien (et dont les formulations les plus percutantes ont d'ailleurs souvent déjà été trouvées)? Marre de vouloir les diffuser en les rabâchant à des mecs qui vous prennent pour des fous ou du moins qui vous pensent complètement à côté de la plaque? Je crois, et c'est à la fois un compliment et une critique, que vous êtes trop civilisés. Vous placez le débat à des hauteurs auxquelles il ne se situe pas (ne se situe plus ou ne se situe pas encore du moins). Vous écoutez des menteurs, des gens de mauvaise foi (je veux parler des politiques à qui vous décernez des palmes d'ultra-constructivisme), des gens qui veulent vous asservir, avec toute la violence que ça comporte, et vous leur parlez comme si vous parliez à un professeur d'université à la recherche de la Vérité. Ce que je veux dire c'est que le combat des idées, nous l'avons gagné, et depuis longtemps (les libéraux dont je me sens faire partie). Mais cela fait aussi bien longtemps que nos adversaires ont perdu leur bonne foi. Pour terminer je dis: si cela vous plait intellectuellement de théoriser sans fin le libéralisme (et cela c'est vrai comporte des charmes puissants et peut-être même inépuisables) , vous faites parfaitement bien de continuer dans cette voie, mais si vous aspirez par là à vivre un jour votre liberté, perdez sur le champs tous vos espoirs. Tout ce que nous pensons avoir compris de l'organisation d'une société n'a de valeur que lorsqu'on a le pouvoir pour essayer de le mettre en place. Attendre ce pouvoir des urnes par l'évolution des mentalités, quand bien même vous vivriez jusqu'à la fin des temps, me semble parfaitement illusoire. Je ne sais pas vraiment à qui je m'adresse d'ailleurs, mais quoi qu'il en soit je salue votre bonne volonté et vous prie de n'y voir aucune mauvaise intention.
  2. Encore faut-il s'accorder sur le diagnostic, à l'exception des libéraux tout le monde pense, que les crises actuelles montrent de manière criante comme tu dis les limites du "capitalisme sauvage" et du "néo-libéralisme" et non de l'étatisme. C'est d'ailleurs ce qui est le plus exaspérant et qui fait qu'aucune discussion n'est possible avec les gens qui ont une lecture de la situation si loin de la réalité. C'est à ce point éloigné qu'on se poserait des fois la question de la bonne foi. D'ailleurs mentalement, il faut être costaud pour arriver à supporter les gens qui disent "en France on est dans un pays ultra-libéral, c'est ce qui fait que les choses vont mal", on pourrait croire à un propos de comptoir, hélas non c'est une idée très répandue. L'immense majorité hélas, par ignorance et parce qu'on leur a servi cette lecture des faits par les media notamment depuis leur plus jeune âge, sont de bonne foi, mais je n'arrive pas à croire que des gens intelligents, qui ont fait de brillantes études, qui réfléchissent à ces problèmes matin et soir en principe dressent un tel diagnostic.
  3. Entendu. Ca change pas grand chose en pratique parce que personne ne le fera mais je suis d'accord. Je ne l'oublie pas c'est une évidence, cela dit il est des domaines assez simples (comme la gestion de la circulation sur les routes) où le processus de découverte et d'expérience est entamé depuis des centaines d'années et, même si on ne peut affirmer qu'il est arrivé à son terme, il ne pourra plus y avoir d'innovation révolutionnaire qui améliorera grandement le bien être des individus. Autre chose importante: Dans ce domaine de la gestion de la circulation sur les routes où les habitudes prises par les utilisateurs sont profondément ancrées, il y a un coût autre que financier à tout changement. Outre les frais occasionnés par le changement de réglementation (temps, frais d infrastructure…) il y a un coût qui peut s'exprimer en terme de bien être du au fait que les individus vont devoir réapprendre et se réhabituer à de nouvelles réglementations. De ce fait, ça ne pourrat être possible que si le gain attendu du changement est supérieur à la perte en terme d'argent et de bien être (emmerdement occasionné par le changement) Donc selon moi la seule réelle justification se trouve dans la citation que j'ai relevé en début de poste. Je ne parlais pas des usagers. Il s'agissait des propriétaires de route dans mon propos. Sinon rien à dire. Ps: réponse un peu tardive, désolé, je vois que le fil a fortement évolué depuis….
  4. Donc ce que vous me dites c'est que même en laissant les propriétaires des différentes routes choisir eux-mêmes leur réglementation, cela aboutira à une homogénisation des réglementations car ils ont tout intérêt à ce que l'utilisation des routes soit simple pour l'automobiliste. Donc à moins qu'ils chipotent pour certains détails à la con , ça revient à quelque chose près à leur faire tous signer le code déjà existant. Ce ne serait donc pas franchement différent de ce que l'on connaît aujourd'hui, mais bon, je comprends qu'au niveau de la perception des individus ça puisse l'être.
  5. D'accord mais ça revient donc en quelque sorte à prendre le code de la route et à le faire signer par tous les propriétaires de routes. Ce qui n'est pas franchement différent si ce n'est dans la forme, dans la manière, car c'est un accord entre propriétaires de routes plus qu'un code arbitrairement établi par un Etat, c'est vrai. Sinon, sans une homogénisation totale avec interdiction de diversification dans les codes, je ne vois pas comment ça peut être possible, tu ne vas pas te renseigner sur le code en vigeur à chaque fois que tu arrives sur une nouvelle route où le propriétaire n'est plus le même.
  6. Idéalement ça pourrait être mieux fait, c'est sûr. Cependant, je recherche toujours, dans une alternative, la solution qui me paraît la meilleure, ou la moins pire et je ne vois pas ici, dans les faits, comment cela pourrait être fait autrement. Une concurrence entre établissements chargés de la rédaction du code de la route, avec un seul code en place au final (qui pourrait régulièrement changer), je l'imagine mal. Et un code, différent pour chaque route, édicté par le "propriétaire" de la route, c'est alors pour moi inconcevable. Comment l'envisagerais-tu?
  7. J'ai pour avis personnellement qu'il revient à l'Etat la charge d'établir un code de la route unique, valable et applicable pareillement sur toutes les routes du territoire. En ce qui concerne la gestion des routes, elle doit selon moi revenir à des entreprises privées mises en concurrence. Ensuite, je ne considère pas que c'est en fonction de la place que tient tel ou tel secteur dans la société que doit se décider l'intervention ou non de l'Etat (c'est plus par rapport à la nature de ces secteurs). Je pense donc que la gestion des moyens de communication doit naturellement être assurée par des entreprises mises en concurrence sur un marché libre.
  8. On est d'accord seulement je disais que je ne crois pas qu'il y ait un prétexte pour porter atteinte à la liberté de circulation des individus qui serait le fait de vouloir les protéger. Je pense tout simplement que la seule justification se trouve dans la limitation des risques que l'irresponsable fait prendre à toute la société. J'expliquais la logique que l'on retrouve dans les atteintes à la liberté de circulation qu'imposent l'Etat, rien de plus. La vision de l'Etat dont tu parles n'est absolument pas la mienne. Je suis bien conscient du problème, c'est bien pour ça que je suis profondément minarchiste: le fait que l'Etat soit minimal (uniquement fonctions régaliennes) est une condition absolument nécessaire pour qu'il soit efficace.
  9. Oui c'est clair, comme dans une société de secours mutuel où l'on pourrait facilement imaginer qu'en cas de prise de risque inconsidérée (à définir dans les statuts) le fond mis en commun ne serait pas à la disposition de l'irresponsable. C'est effectivement ce qui semble le plus logique. Mais il n'y aurait pas de règles générales, on pourrait aussi bien imaginer une association de même type, qui vise à diviser les risques, entre plusieurs "réfractaires à la ceinture": ils pairaient peut être leurs cotisations plus chères, mais ils pourraient alors rouler sans ceinture.
  10. S'il empêche les gens de circuler c'est que dans notre système, lorsqu'un automobiliste prend des risques, il en fait prendre à toute la société et non qu'à lui. Si l'Etat oblige le motard à porter un casque et l'automobiliste à porter une ceinture, c'est plus pour limiter les frais d'hopital en cas d'accidents (frais qui seront à la charge de la société dans son ensemble) que pour protéger l'individu de lui même. L'existence de sociétés de secours mutuel comme les décrivait Bastiat était (et serait) amplement en mesure de corriger ce problème là.
  11. Beau projet! Maintenant amuse toi bien pour la réalisation. Tout le monde voudrait fonctionner comme ça le problème est que chacun est différent et donc que ce qui est considéré comme nuisance par l'un peut ne pas l'être par l'autre (et peut même lui faire plaisir: je peux apprécier jouer de la trompette avec mes collègues de la fanfare à 3h du matin, mon voisin aura plus de mal)
  12. un peu + d'1m80 pour un peu + de 70 kg, rien de complètement traumatisant…mais bon ça casse pas c'qu'y a d'dans comme qui dirait.
  13. Je vous prie de m'excuser pour le double message, une erreur de débutant…
  14. Bonjour à tous. C'est avec plaisir que je participe à entretenir ici cette institution spontanée, fort utile dans les rapports humains, qu'est la politesse en vous saluant bien sincèrement. Nourri à la philosophie libérale durant tout mon cursus universitaire en "Sciences Economiques" , où j'ai eu le privilège de cotoyer de brillants esprits, je vous rejoins dans l'optique de partager des connaissances et de débattre de points de vue. Convaincu de la puissance, sur le papier, de cette philosophie dont les muses sont Liberté et Responsabilité, je souhaiterais d'une part parfaire mon instruction en la matière et d'autre part essayer d'apprécier ce que pourrait donner son application pratique dans une société. Car, bien que Français, et donc plus théorique que pragmatique, il me semble que c'est aussi pour un meilleur fonctionnement de la société que sont pensées ces idées, la finalité n'étant pas que la jouïssance intelectuelle. Il m'est avis sur ce point que son application passerait, dans les faits, par un véritable projet de société nouveau et non par du bricolage sur une sociale-démocratie vieillissante. Je ne sais pas ce que vous en pensez…enfin ce n'est pas pour l'heure le sujet du fil. Je n'ai pas forcément toujours beaucoup de temps mais ce sera à chaque fois avec beaucoup de plaisir que je converserai avec vous. Dans l'attente de se retrouver pour des débats constructifs… Peace!
  15. Bonjour à tous. C'est avec plaisir que je participe à entretenir ici cette institution spontanée, fort utile dans les rapports humains, qu'est la politesse en vous saluant bien sincèrement. Nourri à la philosophie libérale durant tout mon cursus universitaire en "Sciences Economiques" , où j'ai eu le privilège de cotoyer de brillants esprits, je vous rejoint dans l'optique de partager des connaissances et de débattre de points de vue. Convaincu de la puissance de cette philosophie dont les musus sont Liberté et Responsabilitéa
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