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José

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Messages postés par José

  1. L'Italie fasciste et l'Allemagne nazie, pudibondes ? L'URSS, pudibonde ? :icon_up:

    Pour autant que je sache, les dirigeants de ces pays goûtaient fort peu les gallipettes ou s'en cachaient bien - hommage du vice rendu à la vertu-, la "dégénérescence morale" en matière sexuelle était réprouvé, sans parler des législations pénalisant les homosexuels. Au contraire, les valeurs familiales et sexuelles traditionnelles furent toujours vantées par les régimes fascistes et nazis.

  2. Evidemment, quand on ne présente la morale que comme une contrainte pour empêcher l'homme de s'épanouir, faut pas s'étonner qu'on l'en dégoute, et que le monde s'affaisse dans le nihilisme dès que le pouvoir n'est plus là pour taper sur ceux qui s'écarte de ladite morale.

    +1

    …la partouze générale est la fin de l'humanité.

    Les partouzes existent depuis que le monde est monde. So what ? (Par ailleurs, certains anciens cultes orientaux estimaient qu'il s'agissait là d'une excellente façon de régénérer le monde :icon_up: )

    …imaginez un instant que vous ne vous obligiez plus à suivre une morale; quelles sont les actions (que aujourd'hui vous évitez) que vous pourriez alors entreprendre.

    Prendre une maîtresse, voler sans me faire prendre, torturer mentalement un pauvre innocent, prendre la carte du parti socialiste…

    Si Schnappi a raison en disant que l'on suit la morale pour son propre bonheur alors vous avez raison. En fait c'est plutot que ma question n'a plus de sens puisque la morale n'est alors pas une contrainte, et qu'on ne peut donc pas s'en défaire.

    Se serait donc un problème de vocabulaire que l'on pourrait aisément résoudre en parlant d'éthique plutôt que de morale.

    Pourquoi le monde aurait-il un sens? Tu devrais d'abord questionner se postulat.

    Je pense que le monde pourrait avoir un sens. Le croyant pense connaître ce sens. Moi, comme athée, j'adopte une position sceptique et suspend mon jugement à ce sujet, car j'estime que l'homme est incapable de savoir de manière certaine si le monde a un sens ou non. D'où ma position : c'est à l'individu de donner du sens à sa vie, et partant être moral.

    Il y a des choses que je ne comprends pas ou n'explique pas. Je prefere dire que je n'ai pas d'explication plutot que d'en inventer une.

    En effet, je pense que l'athéisme (bien compris) est une attitude d'humilité et une reconnaissance honnête et sereine de notre ignorance fondamentale. C'est d'ailleurs toujours ce que j'explique à ces gens qui veulent me convaincre de tel ou tel phénomène "paranormal" : face à mon incrédulité, ils me répondent systématiquement que je serais trop "rationnel", alors que ce sont ces personnes même qui font preuve d'hyper-rationnalité en voulant trouver du sens dans tous les phénomènes inexpliqués et que, moi, je reconnais seulement mon ignorance.

  3. Je n'ai aucun problème pour vivre dans un univers dépourvu de sens.

    Moi non plus. Je considère en effet, que c'est à moi qu'il revient de donner du sens à ma vie. C'est donc là une démarche individuelle qui fait que l'on peut sans aucun problème être athée et moral.

    Si tu arrives à me donner une justification pour qu'un individu rationnel s'impose des contraintes morales…

    Je me donne des contraintes morales parce que, à mon point de vue (et celui d'un nombre incalculable de personnes depuis l'aube des temps), celles-ci donne du sens à ma vie et permet de toucher du doigt ce que tous nous recherchons : le bonheur.

    D'un point de vu factuel je pense que c'est faux. Notamment si tu penses à un sentiment de culpabilité…

    Le sentiment de culpabilité n'est certainement pas ce qui guide la personne qui, volontairement, décide de suivre un code moral. En revanche, le sentiment de culpabilité se retouve précisément chez celui qui abandonne toute morale ou qui n'en a jamais eu (Dostoïevski est lumineux à ce sujet). Quand une personne décide qu'il est mal de fracasser la tête d'un bambin à coup de massue, ce n'est pas la culpabilité qui le guide, mais la recherche du bien.

  4. …les conditions n'ont jamais été réunies jusqu'ici.

    Effectivement, une société totalement athée n'a jamais existé. Mais celles qui s'en sont le plus rapprochés, ont été abominables. Pas encourageant, isn'it ?

    …ça fait du bien de voir un croyant…

    Minute papillon… je ne suis pas croyant, mais - grâce à Dieu - athée de toute la vie. Seulement, autant je suis persuadé qu'un individu peut parfaitement être moral et athée, autant, dès que l'on s'élève au niveau d'un groupement humain d'une certaine taille, j'en suis moins sûr.

    Sinon, de manière générale, je pense que le débat est mal posé en parlant de "société morale". Un individu moral, d'accord, mais une société ?

  5. C'est quoi ces allusions avec les chars de la Gay Pride ? Qu'est-ce que ça vient faire ici ?

    Tu vois ! Tu réagis encore une fois comme une fillette. Et là, on ne parle pas encore de tes magouilles pitoyables avec les fonds du conseil de classe. Il va vraiment falloir t'entraîner avant de devenir Maître du Monde, si tant est jamais que l'actuel est prêt à te céder a place. Être un pourri ça ne s'improvise pas !

  6. Me traiter de névrotique mythomane complètement débile, ça l'est oui, et de bouffon aussi…

    Dis donc, ma poule, on se la joue effarouchée ? T'es mal barré pour ta carrière politique de merde bidon. Il va falloir vite apprendre à encaisser dans les gencives. Devenir prézident-de-la-raie-pue-blic, c'est autre chose que de se pavaner sur un char de la gay pride. Tu es un pitre, vise donc le bon auditoire. Sutor ne ultra crepidam.

  7. A un moment donné, en parlant des pays pauvres, ils ont affirmé que les états riches étaient responsables de leur incapacité à décoller à cause de l'aide fournie aux entreprises nationales qui écrasaient ainsi leurs concurrents "tiers-mondiste". J'ai alors souligné que la perversion venait des états et qu'ils préconisaient donc implicitement de limiter leurs interventions pour laisser le marché fonctionner de manière plus juste. Halala, juste avant ils énonçaient le contraire ! Un bon moment :icon_up: D'ailleurs ils n'ont rien répondu à cette remarque.

    Il y a également d'autres sujets où l'on peut coincer les étatistes de gauche : libéralisation des drogues, du mariage et tout ce qui concerne les moeurs. Mais aussi libéralisation de l'immigration en préconisant non pas "des papiers pour tout le monde" mais "des papiers pour personne". Etc.

  8. J'ai vécu tellement de moments de ce genre où l'individu est censé s'écraser devant le groupe…

    De fait, il est plus facile pour un libéral d'avoir, comme moi, 1m90 et 100 kilos… ça aide dans les discussions… :icon_up:

    Sinon, bravo à tous les deux pour votre chemin de Damas (c'est toulmême plus class' que "coming out" :doigt: ).

  9. …je déteste cette langue, je vais faire un lavage de cerveau pour me débarasser des quelques mots qui me restent en tête…

    Impossible ! C'est plus fort que toi…

    La noche oscura

    Canciones del alma que se goza de haber llegado al

    alto estado de la perfección, que es la unión con Dios,

    por el camino de la negación espiritual.

    En una noche oscura,

    con ansias en amores inflamada,

    (¡ oh dichosa ventura !)

    salí sin ser notada,

    estando ya mi casa sosegada.

    A oscuras y segura,

    por la secreta escala disfrazada,

    (¡ oh dichosa ventura !)

    a oscuras y en celada,

    estando ya mi casa sosegada.

    En la noche dichosa,

    en secreto, que nadie me veía,

    ni yo miraba cosa,

    sin otra luz ni guía

    sino la que en el corazón ardía.

    Aquésta me guíaba

    más cierta que la luz del mediodía,

    adonde me esperaba

    quien yo bien me sabía,

    en parte donde nadie parecía.

    ¡ Oh noche que me guiaste !,

    ¡ oh noche amable más que el alborada !,

    ¡ oh noche que juntaste

    amado con amada,

    amada en el amado transformada !

    En mi pecho florido,

    que entero para él solo se guardaba,

    allí quedó dormido,

    y yo le regalaba,

    y el ventalle de cedros aire daba.

    El aire de la almena,

    cuando yo sus cabellos esparcía,

    con su mano serena

    en mi cuello hería,

    y todos mis sentidos suspendía.

    Quedéme y olvidéme,

    el rostro recliné sobre el amado,

    cesó todo, y dejéme,

    dejando mi cuidado

    entre las azucenas olvidado.

    Saint Jean de la Croix (1542-1591)

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