-
Compteur de contenus
38 347 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
75
Messages postés par José
-
-
L'Italie fasciste et l'Allemagne nazie, pudibondes ? L'URSS, pudibonde ?
Pour autant que je sache, les dirigeants de ces pays goûtaient fort peu les gallipettes ou s'en cachaient bien - hommage du vice rendu à la vertu-, la "dégénérescence morale" en matière sexuelle était réprouvé, sans parler des législations pénalisant les homosexuels. Au contraire, les valeurs familiales et sexuelles traditionnelles furent toujours vantées par les régimes fascistes et nazis.
-
…les rares sociétés qui ont pratiqué la "liberté" sexuelle étaient les plus répressives que l'histoire ait connu, les plus illibérales qui soient.
Quelles sociétés ? Parce que aussi bien l'Italie fasciste, que l'Allemagne nazie, la Chine communiste ou même l'URSS (après Lénine) ont été des sociétés bien plus pudibondes que les sociétés occidentales.
-
Que se passe-t-il quand tu passes outre une des contraintes morales que tu t'es toi même imposé?
Je culpabilise.
-
Pourquoi ce sentiment de culpabilité?
Parce toute personne (dès qu'il a quitter l'innocence de lenfant) sait qu'il fait le mal dès lors qu'il abandonne toute morale et qu'il ne pourra pas connaître le bonheur.
-
Evidemment, quand on ne présente la morale que comme une contrainte pour empêcher l'homme de s'épanouir, faut pas s'étonner qu'on l'en dégoute, et que le monde s'affaisse dans le nihilisme dès que le pouvoir n'est plus là pour taper sur ceux qui s'écarte de ladite morale.
+1
…la partouze générale est la fin de l'humanité.Les partouzes existent depuis que le monde est monde. So what ? (Par ailleurs, certains anciens cultes orientaux estimaient qu'il s'agissait là d'une excellente façon de régénérer le monde )
…imaginez un instant que vous ne vous obligiez plus à suivre une morale; quelles sont les actions (que aujourd'hui vous évitez) que vous pourriez alors entreprendre.Prendre une maîtresse, voler sans me faire prendre, torturer mentalement un pauvre innocent, prendre la carte du parti socialiste…
Si Schnappi a raison en disant que l'on suit la morale pour son propre bonheur alors vous avez raison. En fait c'est plutot que ma question n'a plus de sens puisque la morale n'est alors pas une contrainte, et qu'on ne peut donc pas s'en défaire.Se serait donc un problème de vocabulaire que l'on pourrait aisément résoudre en parlant d'éthique plutôt que de morale.
Pourquoi le monde aurait-il un sens? Tu devrais d'abord questionner se postulat.Je pense que le monde pourrait avoir un sens. Le croyant pense connaître ce sens. Moi, comme athée, j'adopte une position sceptique et suspend mon jugement à ce sujet, car j'estime que l'homme est incapable de savoir de manière certaine si le monde a un sens ou non. D'où ma position : c'est à l'individu de donner du sens à sa vie, et partant être moral.
Il y a des choses que je ne comprends pas ou n'explique pas. Je prefere dire que je n'ai pas d'explication plutot que d'en inventer une.En effet, je pense que l'athéisme (bien compris) est une attitude d'humilité et une reconnaissance honnête et sereine de notre ignorance fondamentale. C'est d'ailleurs toujours ce que j'explique à ces gens qui veulent me convaincre de tel ou tel phénomène "paranormal" : face à mon incrédulité, ils me répondent systématiquement que je serais trop "rationnel", alors que ce sont ces personnes même qui font preuve d'hyper-rationnalité en voulant trouver du sens dans tous les phénomènes inexpliqués et que, moi, je reconnais seulement mon ignorance.
-
Je n'ai aucun problème pour vivre dans un univers dépourvu de sens.
Moi non plus. Je considère en effet, que c'est à moi qu'il revient de donner du sens à ma vie. C'est donc là une démarche individuelle qui fait que l'on peut sans aucun problème être athée et moral.
Si tu arrives à me donner une justification pour qu'un individu rationnel s'impose des contraintes morales…Je me donne des contraintes morales parce que, à mon point de vue (et celui d'un nombre incalculable de personnes depuis l'aube des temps), celles-ci donne du sens à ma vie et permet de toucher du doigt ce que tous nous recherchons : le bonheur.
D'un point de vu factuel je pense que c'est faux. Notamment si tu penses à un sentiment de culpabilité…Le sentiment de culpabilité n'est certainement pas ce qui guide la personne qui, volontairement, décide de suivre un code moral. En revanche, le sentiment de culpabilité se retouve précisément chez celui qui abandonne toute morale ou qui n'en a jamais eu (Dostoïevski est lumineux à ce sujet). Quand une personne décide qu'il est mal de fracasser la tête d'un bambin à coup de massue, ce n'est pas la culpabilité qui le guide, mais la recherche du bien.
-
Une société immorale = une société dans laquelle les valeurs dominantes sont immorales.
J'avais bien compris, mais je n'en suis pas convaincu.
-
…les conditions n'ont jamais été réunies jusqu'ici.
Effectivement, une société totalement athée n'a jamais existé. Mais celles qui s'en sont le plus rapprochés, ont été abominables. Pas encourageant, isn'it ?
…ça fait du bien de voir un croyant…Minute papillon… je ne suis pas croyant, mais - grâce à Dieu - athée de toute la vie. Seulement, autant je suis persuadé qu'un individu peut parfaitement être moral et athée, autant, dès que l'on s'élève au niveau d'un groupement humain d'une certaine taille, j'en suis moins sûr.
Sinon, de manière générale, je pense que le débat est mal posé en parlant de "société morale". Un individu moral, d'accord, mais une société ?
-
Si ta thèse est qu'une société peuplée d'athée ne peut être morale, c'est faux.
C'est là une question qui me taraude depuis très longtemps. Je voudrais bien y croire.
Bien que l'on puisse être parfaitement athée et moral, les exemples historiques des sociétés qui se sont le plus rapproché de l'athéisme généralisé sont, malheureusement, très peu encourageants.
-
-1 pour l'avatar
Jalouse va… la concurrence débarque…
-
Je dois donc, par la présente, remercier particulièrement les illustres melodius et Lucilio qui m’ont guidé, sans trop le savoir, mais avec tant de conviction argumentative, jusqu’ici.
Tu es trop gentil. Et, à propos, bienvenue.
-
Et pourtant, il a été interdit sur des bases idéologiques avec pour résultat des millions de mort PAR AN de malaria. Oui, par an !
À ce sujet, voir l'horloge de la malaria :
-
C'est quoi ces allusions avec les chars de la Gay Pride ? Qu'est-ce que ça vient faire ici ?
Tu vois ! Tu réagis encore une fois comme une fillette. Et là, on ne parle pas encore de tes magouilles pitoyables avec les fonds du conseil de classe. Il va vraiment falloir t'entraîner avant de devenir Maître du Monde, si tant est jamais que l'actuel est prêt à te céder a place. Être un pourri ça ne s'improvise pas !
-
Mine de rien on le forme.
Tout à fait. Je m'en vais, de ce pas, lui envoyer ma facture à cette mauve-iette.
-
Me traiter de névrotique mythomane complètement débile, ça l'est oui, et de bouffon aussi…
Dis donc, ma poule, on se la joue effarouchée ? T'es mal barré pour ta carrière politique de merde bidon. Il va falloir vite apprendre à encaisser dans les gencives. Devenir prézident-de-la-raie-pue-blic, c'est autre chose que de se pavaner sur un char de la gay pride. Tu es un pitre, vise donc le bon auditoire. Sutor ne ultra crepidam.
-
Par contre il y est aussi écrit " interdiction de la diffamation et de l'injure "
Oh Caliméro, te traiter de bouffon, ce n'est pas une injure, c'est une constatation.
-
Et comme tout le monde le sait, la présomption est fatale…
Signalé.
-
…certains aiment bien cumuler…
Nooonnn ??? Dis "j'te jure !" Et toi, plus tard, tu laisserais la place à tes jeunes camarades et disciples en pourriture étatique ?
-
A un moment donné, en parlant des pays pauvres, ils ont affirmé que les états riches étaient responsables de leur incapacité à décoller à cause de l'aide fournie aux entreprises nationales qui écrasaient ainsi leurs concurrents "tiers-mondiste". J'ai alors souligné que la perversion venait des états et qu'ils préconisaient donc implicitement de limiter leurs interventions pour laisser le marché fonctionner de manière plus juste. Halala, juste avant ils énonçaient le contraire ! Un bon moment D'ailleurs ils n'ont rien répondu à cette remarque.
Il y a également d'autres sujets où l'on peut coincer les étatistes de gauche : libéralisation des drogues, du mariage et tout ce qui concerne les moeurs. Mais aussi libéralisation de l'immigration en préconisant non pas "des papiers pour tout le monde" mais "des papiers pour personne". Etc.
-
J'ai vécu tellement de moments de ce genre où l'individu est censé s'écraser devant le groupe…
De fait, il est plus facile pour un libéral d'avoir, comme moi, 1m90 et 100 kilos… ça aide dans les discussions…
Sinon, bravo à tous les deux pour votre chemin de Damas (c'est toulmême plus class' que "coming out" ).
-
Ton raisonnement est circulaire : pour toi, l'impôt n'est pas un vol parce que c'est l'impôt. Je suis au regret de te dire que ce n'est pas suffisant.
Voir à ce sujet La Marque Rouge.
-
…un contrat devant être co-opté…
Très curieuse formulation, pour ne pas dire erronée.
-
je suis peut etre utopique, mais si les gens creaient un peu plus d'entreprises, les charges de chaqu'une de ces entreprises baisseraient en proportion.
Non, tu n'es pas utopique, tu es un doux rêveur.
Sinon, bienvenue à toi…
-
…je déteste cette langue, je vais faire un lavage de cerveau pour me débarasser des quelques mots qui me restent en tête…
Impossible ! C'est plus fort que toi…
La noche oscura
Canciones del alma que se goza de haber llegado al
alto estado de la perfección, que es la unión con Dios,
por el camino de la negación espiritual.
En una noche oscura,
con ansias en amores inflamada,
(¡ oh dichosa ventura !)
salí sin ser notada,
estando ya mi casa sosegada.
A oscuras y segura,
por la secreta escala disfrazada,
(¡ oh dichosa ventura !)
a oscuras y en celada,
estando ya mi casa sosegada.
En la noche dichosa,
en secreto, que nadie me veía,
ni yo miraba cosa,
sin otra luz ni guía
sino la que en el corazón ardía.
Aquésta me guíaba
más cierta que la luz del mediodía,
adonde me esperaba
quien yo bien me sabía,
en parte donde nadie parecía.
¡ Oh noche que me guiaste !,
¡ oh noche amable más que el alborada !,
¡ oh noche que juntaste
amado con amada,
amada en el amado transformada !
En mi pecho florido,
que entero para él solo se guardaba,
allí quedó dormido,
y yo le regalaba,
y el ventalle de cedros aire daba.
El aire de la almena,
cuando yo sus cabellos esparcía,
con su mano serena
en mi cuello hería,
y todos mis sentidos suspendía.
Quedéme y olvidéme,
el rostro recliné sobre el amado,
cesó todo, y dejéme,
dejando mi cuidado
entre las azucenas olvidado.
Saint Jean de la Croix (1542-1591)
Objectivisme et bolchevisme, nazisme et Satan
dans Philosophie, éthique et histoire
Posté
Tout à fait, mais il s'en cachait bien. Par contre, il a bien fait chier les Chinois en leur imposant une sous-morale victorienne sexuelle lors de la révolution culturelle.