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Lilian

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    Aron
  1. Ceci n'étant pas une attaque ad hominem ! Je ne caricaturerai pas la pensée d'Hayek ! J'attends qu'on ne caricature pas celle d'autres tendances libérales immédiatement étiquetées "social-démocrate" parce que ne suivant pas le créneau du naturalisme économique…
  2. Ce lien ne m'intéresse guère ! Je n'ai rien à dire au PS français ! Assurément est-il facile pour beaucoup de membres de ce site, sans doute, de ne juger du rôle néfaste de l'Etat dans l'économie qu'à partie de leur expérience française ! Je suis wallon ! Un journaliste d'investigation français du nom de Claude Moniquet, proche de la fondation Hayek et résidant en Belgique depuis plusieurs années, disait de la Belgique : pays qui a les tares des Etats faibles et les tares des Etats forts ! Tare des Etats faibles, car chaos urbanistique, surpuissance des corps intermédiaires (systèmes de pillier liant chaque parti à une mutuelle et un syndicat) et provincialisme PS étouffant totalement l'initiative des PME, système maffieux de copinage, opacité totale de certains mécanismes sans contrôle de l'Etat, ce qui a fait fuir plus d'un investisseur potentiel en Wallonie ! Tare des Etats forts : bureaucratie lourde, pas forcément efficace car hyperclientilisée par le PS au premier chef. Donc les raisons d'apprendre à penser avec la pensée libérale dans sa diversité ne sont pas les mêmes pour tous ! Je connais les effets pervers de l'Etat-Providence en Wallonie! Je sais ce qu'est une dépendance d'électeurs appauvris dans une région qui a connu un déclin industriel depuis les années 60. Je sais ce qu'est une religion de parti ! Je sais ce qu'est un rentier de l'électoralisme à gauche plus que beaucoup ne le savent ici, car à défaut de l'alternative dont ils rêvent, en France ils ont au moins droit à une alternance gauche-droite ! En Wallonie, le PS règne en maître depuis l'après-guerre de manière quasi ininterrompue ! Ils ont accumulé les saloperies les plus inimaginables ! Une vraie république bananière avec barons indéboulonnables sauf quand la justice intervient sur le tard, loi du silence, menaces de colleurs d'affiche payés par le parti. Je ne te donne donc pas le droit de considérer que parce que je ne rejoins pas les minarchistes sur bien des points et que je pense en politique avec les conclusions anglo-saxonnes d'Aron et de Mill, j'ai ma place avec Ségolène ! Je sais faire la différence entre pensée libérale et petit roquet tourne-broche de l'économisme-financiarisme le plus plat !
  3. D'où "libéral au sens anglo-saxon du terme", bien qu'au sens écossais du terme aurait été plus juste ! Car il est de souche écossaise comme Mill et Keynes ! Et oui, les Ecossais ont toujours été plus étatistes que les Anglais ! Même la conception du rôle de l'Etat chez Smith était très ouverte, sauf à confondre main invisible pour les marchés du village en 1776 (la vraie catallaxie n'existe qu'au niveau du marché du village) avec main invisible et laisser-faire (Adam Smith n'a jamais dit laisser-faire) au niveau du marché boursier du village planétaire (la grosse cata laxiste) !
  4. Je trouve d'autant plus critiquable l'aveuglement dogmatique de certains libéraux et libertariens par rapport aux problèmes écologiques que, contrairement aux idées reçues à gauche et à droite, ce sont bien sur deux siècles des libéraux et pas des moindres, qui ont été les premiers à parler de dégradation de l'environnement ! Les marxistes ont été les derniers de la classe, mais les derniers sont toujours les plus nombreux et finissent par être les premiers au petit paradis de la gauche romantique ! 1) Au XIXème siècle, Stuart Mill, avant Kropotkyne et Elisée Reclus dans le champ de la gauche libertaire 2) Au XXème Bertrand de Jouvenel en 57, qui est bien l'inventeur à ma connaissance du terme "écologie politique". Je pourrais rajouter les avertissements de Galbraith en 58, dans The affluent society, pour autant que l'on considère Galbraith comme un libéral au sens anglo-saxon du terme. Certes, il était keynésien, mais il se disait bien libéral et n'était favorable qu'à la nationalisation du secteur de l'armement. Mais Eisenhower n'avait pas dit lui-même bien avant que le complexe militaro-industriel ferait un jour peser de graves menaces sur la démocratie américaine tant appréciée par Tocqueville. L'attitude anti-écologique de certains libertariens fait d'ailleurs fort sourire. Certes, je ne suis guère libertarien, hayekien ou friedmanien (même si j'apprécie la position anti-guerre de son fils), mais je me rappelle cette jolie phrase d'Ayn Rand : "Les hommes sont libres d'être insoucients, pas d'échapper aux conséquences de leur insoucience : la destruction". Dans le champ libertarien, certains font visiblement dans le naturalisme économique quand ça les arrange…
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