AX-poulpe

Attention le lien ne dure qu'une semaine

Diffusé sur LiinkedIn et Twitter. Dommage qu'il n'y ait pas de lien pour le fichier (j'en ai créé un pour twitter) car on ne peut pas toujours charger de PDF selon les réseaux sociaux.

Ils investissent dans le gaz de schiste ?

au Sud de la Loire il y en a, crois moi

Ceci dit c'est factuellement faux. Quelle que soit la discipline un poste de Maître de Conférences paye de la même manière il me semble, et ce n'est pas 18 dollars de l'heure effectuée, sauf si la personne fait beaucoup plus d'heures de recherche qu'elle n'est censée le faire. En général c'est plutôt l'inverse, ce qui fait monter le taux horaire. Et encore, ça c'est quand les profs font réellement leurs heures. Tu ajoutes le statut de fonctionnaire pour ceux qui ont un vrai poste et les vacances qui ont nettement diminué mais restent assez importantes, et ça reste clairement une meilleure situation que McDo. La tweeteuse confond peut-être avec les titulaires de doctorats en sociologie qui se retrouvent chez McDo.

Oui mais on peut justement considérer que cette inflation dans les actifs, observée depuis longtemps, devrait logiquement être mieux comptabilisée, notamment pour l'immobilier qui a tout de même un impact notable dans le budget du ménage moyen. Et je ne veux bien que l'inflation soit le résultat de la reprise économique, mais cette dernière n'est permise que par la perfusion de pognon des BC, sinon je ne vois pas comment on aurait pu échapper en 2020 à des faillites en cascade et une déflation monumentale, ça défie complètement la logique J'ajoute qu'avec Biden au pouvoir on risque de voir encore plus de stimmy checks et de plans de relance, qui risquent de s'ajouter à une reprise plus organique et pèseront sur l'inflation d'autant plus vite que l'argent est directement dans les poches du consommateur. Enfin pour répondre à @Lugaxker j'attends vraiment de voir ce que vont faire les BC une fois dos au mur : si remonter les taux = faillite de nombreuses entreprises, chômage massif, faillites d'états et assèchement rapide des perfusions d'aides sociales, on verra peut-être les BC expliquer doctement que le remède (noyer les acteurs endettés) serait pire que le mal (l'inflation, qui après tout pousse à consommer et aide les Etats à oeuvrer à crédit pour l'intérêt général). Le contexte idéologique est bien différent des 70's. Je ne sais pas si l'histoire des deux derniers siècles peut nous donner un modèle pour prévoir comment cette crise d'endettement va se résoudre, les problèmes demeurent les mêmes mais l'environnement mondial a changé très vite sur différents plans.

Pour ce que je suis de l'actualité économique (et j'ai la flemme de retrouver mes sources) il y a bien une remontée de l'inflation (largement sous-estimée) et pas mal d'inflation latente si on regarde l'explosion du prix des inputs. Mais pour la remontée des taux je n'y crois pas vraiment, j'ai l'impression qu'on a changé de paradigme, que tout le monde croit à l'innocuité des dettes et à l'argent magique sans conséquences, au point que même les banques centrales préfèreront monétiser la crise plutôt que de mettre tout le monde face à ses responsabilités après avoir si longtemps laissé croire que tout irait bien au bout du compte.

C'est l'autre mollusque qui parlait de $5 ! Dans mon cas tu sais que c'est pour un ami, mais cet ami a des sommes modestes sans être ridicules.

Ok, donc en gros ce n'est pas la peine de se précipiter si je comprends bien, ça manque de clarté et ce n'est pas d'une rentabilité phénoménale.

Je ne comprends pas, tu as 5 dollars de quoi ? Si je comprends bien on peut prêter ses ETH pour soutenir un stablecoin comme DAI ? Ou il faut déjà avoir du DAI, USDT ou USDC ? (message édité)

Dites moi, un ami à moi n'a jamais prêté ou acheté de cryptos via son Ledger Nano S connecté à Ledger live, car il s'imaginait qu'il faudrait forcément donner son identité réelle or il attache une grande importance à l'anonymat, au moins pour son ledger qui lui sert de coffre fort. Mais après un rapide coup d'oeil au protocole Compound il n'est finalement pas certain que ce soit le cas, est-ce que certains ont déjà utilisé Ledger Live pour prêter des cryptos via Compound ? Et pour les achats de cryptos, là je suppose que c'est impossible si on doit passer par des fiat ? (message édité)

Si le marché n'étais pas aussi manipulé et mes moyens financiers aussi rikikis, je shorterais Tesla. J'ai vu que leur P/E ration oscille entre 500 et 1000 ces derniers temps...

Personnellement si j'avais des cryptos (je n'en possède évidemment pas) je les garderais le plus longtemps possible mais je renvendrais dès que j'aurais un projet concret. Rien n'empêche de prendre ses gains avant mais beaucoup d'éléments me semblent aujourd'hui réunis pour atteindre des niveaux assez dingues. Les stratégies de sortie ne doivent pas être simples, mais ça va se décanter.

Déjà que je ne me risquerais pas à shorter sur un marché traditionnel vu les market manipulations qui peuvent te rincer instantanément de la part des hedge funds et autres institutionnels, je shorterais encore moins quoi que ce soit sur le marché crypto. Mais si je le faisais je shorterais pas mal de cryptos, DOGE en tête. Bon, après je me dis que BTC et les quelques leaders crédibles récupèreront une partie des fonds perdus dans d'autres cryptos si les gens s'intéressent enfin à l'utilité réelle des presque 10.000 cryptos existantes, au-delà de la pure spéculation.

A peu près pareil de mon côté.

Oui, merci je viens de jeter un oeil et ça a l'air très bien ! Je vais essayer de faire en sorte que l'arrivée de ma fille ne rime pas avec l'abandon de ma pratique musicale. Disons juste que ça va devenir plus compliqué de progresser à la fois en guitare et en batterie. Pour la batterie j'ai pris un abonnement à Drumeo Edge, et en effet c'est pas mal d'avoir un fil à suivre, au moins pour la méthode générale. Après il y a beaucoup d'autres contenus, il faut donc éviter de se disperser quand on a peu de temps comme moi mais c'est génial pour les autres d'avoir autant de choix tout en ayant le fil conducteur de la méthode générale.

Je ne connaissais pas. Mais celui-là est aussi assez proche de cette idée https://www.imdb.com/title/tt5052448/

Voilà une riche idée pour le prochain grand combat libéral : un marché libre de la vente d'organes pour que les RMistes au faible coût d'opportunité prolongent la vie d'un riche entrepreneur en faisant don de leur coeur ou de leurs poumons, mettant ainsi à l'abri financièrement leurs 5 enfants accidentels eux aussi au chômage comme papa. Gagnant-gagnant.

Pas sûr de mon coup, c'était une note prise à la volée. J'ai la flemme de lire le détail de ça mais j'aurais pensé que quand une entreprise française achète un espace pub sur Google, ou qu'un ménage français commande un objet sur Amazon, le fisc français récupérait de la TVA. Autrement dit le business de ces entreprises rapporte déjà des taxes même quand l'IS est payé en Irlande ou au Luxembourg.

Dans une splendide logique turbo-libérale, je fais actuellement le point sur les arguments en défense de l'optimisation fiscale pratiquée par les GAFA. Après quelques articles lus sur CP je ne trouve rien de super convaincant. En gros pour l'instant les arguments que je retiens : Peut-on aussi ajouter qu'il est normal que les entreprises numériques échappent plus facilement à l'IS de leur pays d'attache puisque par définition elles font moins usage des infrastructures financées par le fruit de l'impôt ? D'ailleurs, au fond, quelle est la justification officielle de l'impôt sur les sociétés, en dehors de "ils gagnent de l'argent, on veut notre part" ? Est-ce l'histoire des infrastructures dont bénéficient ces sociétés est réellement la cause mise en avant ?

Merci pour vos retours ! Le public était évidemment peu nombreux mais quand même plus nombreux que ce que je craignais. Nous avions eu peu de temps pour communiquer sur l'événement, et surtout surtout surtout tout le monde se lasser de passer ses journées devant zoom ! Mais l'essentiel est fait : le jalon est posé pour la prochaine édition et l'asso a organisé un événement qui tient la route malgré le temps et les moyens limités, encore merci à tous ceux qui ont rendu ça possible

Oui, je préciserai que si le monde se crypto-monétise entièrement, ce ne sera jamais avec BTC couche de base, ni même peut-être BTC. Et que ça peut servir à faire réagir les banques centrales vers plus de discipline (je n'y crois pas mais il est pertinent de l'évoquer, voire de faire semblant d'y croire). J'ai trouvé que cet article résumait très bien les difficultés pour les gouvernements de stopper Bitcoin https://quillette.com/2021/02/21/can-governments-stop-bitcoin/ Il n'en reste pas moins que si la réaction échoue dans son objectif affirmé, elle sera probablement d'une violence que les bitcoiners enthousiastes sous-estiment, sur ce point je te rejoins complètement.

Dans le cadre d'un projet universitaire je dois répondre à cette question dans un script de 3mn. Donc je cherche du condensé. L'idée c'est de trouver un juste milieu entre ce que nous souhaiterions ici, et ce qui peut sérieusement être envisagé et donc affirmé dans le cadre d'un projet non-militant. Si vous avez des suggestions je suis preneur. Mon avis en bref : je commencerai par dire que le Bitcoin n'est peut-être pas une monnaie au sens classique du terme, mais que c'est une erreur de partir d'une définition pré-conçue alors que l'objet peut historiquement évoluer. Est une monnaie ce qui sert de monnaie. Je dirai ensuite que le Bitcoin a des avantages sur l'euro qui le rendent plus attractif à chaque jour qui passe, mais que la question de savoir s'il peut remplacer l'euro dépendra avant tout de la réaction des gouvernants face à lui. Et que pour des questions d'endettement les gouvernements tenteront de l'interdire mais auront du mal à le faire techniquement. Autrement dit si les agents économiques ont une très forte incitation à remplacer l'euro par Bitcoin dans les faits, et ce en dépit de la loi, par exemple si l'euro connaît une véritable crise monétaire, les gouvernants pourraient être désarmés comme l'a été celui d'Equateur face à la dollarisation de fait. La partie que j'ai un peu plus de mal à aborder c'est l'objection consistant à dire que le Bitcoin est une mauvaise monnaie parce que sa gestion rigide ne permet pas de satisfaire une forte demande de monnaie. Perso ne comprends même pas cet argument puisque l'ajustement peut se faire par les taux d'intérêt sur l'épargne en BTC, et surtout que la création de monnaies gagées sur BTC et autres instruments de crédit est parfaitement faisable bien qu'aujourd'hui elle n'a pas de traduction concrète suffisamment pratique et compréhensible pour l'investisseur moyen. Voilà, si vous avez des remarques je vous remercie d'avance !

Ok, merci beaucoup pour vos réponses. Je pense en effet que j'ai été trop ambitieux et je ne pensais pas que le sujet était aussi complexe, même après avoir assisté à une partie d'un cours de méthodologie d'un professeur parisien bien connu. Je vais donc simplifier un peu mon paragraphe et me contenter de définir l'induction, la déduction, et montrer par un exemple d'article de recherche en quoi la méthode employée correspond à l'une ou l'autre. Je connais cette théorie (et pour une fois je ne le dis pas ironiquement !) et j'ai bien du mal à ne pas entendre la critique évidente : si on peut poser ce qu'on veut comme hypothèse et raisonner à partir de ça, en quoi les théories qui en résultent auraient la moindre prétention à expliquer ou prévoir le monde réel ? C'est en réponse à cette critique que j'entendais dans un podcast du Mises Institute (mais je ne sais plus lequel) une réponse à la critique : les hypothèses n'ont pas à être discutées si elles sont suffisamment évidentes pour être communément acceptées. C'est possible par l'introspection (mais cette dernière est-elle suffisante pour généraliser au reste de l'humanité ?) et par l'observation du monde réel. D'où le fait que l'hypothético-déductivisme n'est finalement pas totalement détaché du monde réel, puisqu'il y puise ses hypothèses de départ par une démarche non-théorique. Si j'ai bien compris le message de l'intervenant, toutefois. Pour les maths en économie j'en traite dans la sous-section suivante, que tu peux retrouver dans le lien du message initial En effet l'article de Cozic n'est pas totalement clair. Et c'est un défaut que je retrouve dans beaucoup d'articles ou livres traitant de méthodologie, je trouve que ça manque d'exemples et que ça finit par rester très abstrait, sans doute trop à mon goût. Et oui, on a l'impression que c'est une contradiction de parler de renouveau de l'inductivisme pour embrayer sur une expérience de laboratoire faite à partir d'hypothèses. Je pense que je voulais simplement mentionner la tendance consistant à vérifier et questionner les hypothèses habituelles de l'éco. Ce n'est pas vraiment de l'inductivisme, mais comme le dit Vilfredo Pareto une pure logique déductiviste ne s'embarrasserait même pas d'expériences de vérification (donc d'une démarche empirique).

Je ne me souviens pas qu'il défendait un étalon-bitcoin légal comme étant une bonne solution, mais plutôt le fait que le Bitcoin allait remplacer l'or de fait dans cette fonction d'étalon de mesure de la force d'une monnaie et comme avoir de réserve des grandes BC et institutions financières. Mais je ne l'ai pas relu récemment donc je peux me tromper. Une chose tout de même : la différence entre l'or et BTC, c'est que les quantités d'or dans les coffres des BC sont moins auditables et que que la fuite des capitaux est plus compliquée lorsque la convertibilité est suspendue. Avec les cryptos les politiques auraient moins de marge de manoeuvre pour truander le citoyen il me semble. Un élément à prendre en compte pour les liborgiens (en tous cas pour moi) : la perte de 1000 euros par sa propre faute est regrettable mais acceptable, tandis que la saisie de la même somme par l'Etat de manière plus ou moins arbitraire fait psychologiquement beaucoup plus mal. Ou dit autrement: le fait de savoir que notre argent est entre nos propres mains et loin des pattes de l'Etat a une valeur dont il faut tenir compte au moment d'évaluer les risques. Si la probabilité de perdre un jour mes cryptos est supérieure en les stockant moi-même (ce qui resterait à prouver), cette différence peut être plus que compensée par la tranquillité d'esprit que je tire de savoir mon argent loin des prédateurs. Mais c'est facile à dire pour moi : je suis un pur hodler. Les plateformes ont le mérite de pouvoir toucher aux cryptos sans se prendre la tête et surtout pour trader, mais garder l'essentiel de ses avoirs sur un cold wallet est une option facile, et c'est un vrai petit acte politique. En dehors d'attirer des investissements avec des effets d'annonce crypto-friendly et d'espérer augmenter des recettes fiscales à court terme, je ne vois pas quelle épingle ils vont tirer. Bitcoin est un outil pratiquement conçu pour limiter les dépenses de l'Etat et sa capacité à taxer lorsque le consentement à l'impôt disparaît. Pour n'importe quel gouvernement du monde actuel (vivant à crédit, endetté jusqu'au cou et rêvant de dépenser toujours plus) la simple existence de Bitcoin est une déclaration d'indépendance, un acte de guerre. Ce sera Bitcoin ou eux. La seule utilité que j'y vois : leur donner un os à ronger et leur faire croire qu'ils peuvent avoir une place dans ce nouveau paradigme monétaire, pour mieux les poignarder dans le dos. Qu'ils s'amusent donc avec leur CBDC pendant que la créature créée pour les tuer continue à grandir. C'est difficile d'aller expliquer aux politiciens notre véritable intérêt : reprendre totalement, radicalement, une liberté que eux-mêmes considèrent comme un pouvoir souverain qui est presque de droit divin pour l'Etat. Pour moi ça revient à dire que les animaux d'élevage doivent se réunir en tant que communauté pour défendre leurs intérêts face aux amateurs de barbecues. Et encore, dans ce dernier cas on peut vaguement imaginer que la viande artificielle pourra un jour apporter une solution, tandis qu'aucune innovation technologique ne peut préserver le pouvoir de prédation de l'Etat sur les ressources économiques tout en conservant ces ressources à ceux qui les produisent.