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POE

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Posts posted by POE

  1. Je crois que le danger le plus grand de l'accession au pouvoir du RN, comme de LFI, d'ailleurs, serait de générer des tensions importantes dans la société française qui pourraient déboucher sur un désordre civil important. Sinon, plus pragmatiquement, je considère que le programme de LFI serait plus dangereux pour l'économie que celui du RN, car il y a tout de même une aile libérale dans le RN même si ce n'est pas celle qui domine, d'où la choix de Marion Maréchal de rejoindre Zemmour.

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  2. Le 16/03/2022 à 20:50, Mégille a dit :

    J'ai une relation super bizarre avec trois filles en ce moment, et je ne sais pas quoi en faire. On s'est rencontré tous les quatre à un café poly. J'ai commencé à flirter avec l'une d'entre elle. Une autre a commencé à essayer de flirter avec la même, et avec moi. J'ai invité la première au bar, elle a invité la deuxième, et la troisième s'est ajoutée. Bref, ça c'est transformé en simple sortie amicale (malgré les gens ligotés autour de nous et le gloryhole dans les toilettes - le Baston est un très chouette bar). Je n'arrive pas à déterminer si la première est attirée par moi. La deuxième l'est, mais j'ai une autre copine qui ne l'aime pas trop. Et maintenant, elles sont toutes les trois en mode bff et veulent qu'on se revoit sur une base régulière. Alors qu'on ne s'est vu que deux fois. Bref, je suis perplexe, je ne comprends pas ce qu'elles veulent (il y en a au moins une qui veut maintenant nous pécho tous les trois, et une autre qui ne veut que des potes, et l'autre... ??). Je croyais avoir enfin percé le mystère des relations sociales. Visiblement, il y a encore des énigmes de niveau supérieur.

     

    Je lis ce message, je crois que c'est du sens figuré et je me rappelle qui l'a écrit, il y a vraiment des gens ligotés à côté de lui...et le gloryhole dans les toilettes, est ce qu'il faut vraiment que je sache ce que c'est ?

  3. Il y a 2 heures, Calembredaine a dit :

     

    Je ne regrette pas du tout d'avoir acheté une machine à café automatique. Le choix de café est immense, on est sûr de n'avoir que du café, on trouve plein d'artisans torréfacteurs, on peut acheter du très haut de gamme a un prix inférieur à celui des capsules. 

     

    Quelle marque ? Quel café à quel prix ?

    On a une Jura à la maison, c'est pas mal, mais tombée en panne une fois, la mécanique a l'air complexe à réparer, heureusement encore sous garantie.

    Les points négatifs c'est ça, et les points positifs c'est les alertes pour détartrage et nettoyage.

  4. Pardonnez moi si le sujet vous parait confus, il naît de ma fréquentation des réseaux sociaux, et de la constatation suivante.

    Lorsque le sujet de la guerre est abordé dans un contexte précis, ou bien, lorsque la souffrance de populations civiles est exprimée, on voit très rapidement en commentaire, les mentions d'autres conflits plus meurtriers impliquant des nations "amies", ou bien les souffrances de populations plus éloignées.

    J'avoue que ces commentaires me plongent dans une perplexité morale dont la résolution s'achève par une forme d'indifférence généralisée à l'égard des souffrances du monde ou bien dans le refuge du sauveur de l'humanité...

  5. Il y a 11 heures, Marlenus a dit :

    Intéressant que Zemmour soit contre l'accueil des Ukrainiens en France.


    Cela montre, que contrairement à d'autres, le problème pour lui n'est pas l'immigration non blanches, non chrétienne, mais bien l'immigration tout court.

     

     

     

    Ce qui n'est pas forcément idiot ni xénophobe si cela traduit la volonté que la situation des immigrés s'améliorent dans leur pays avant tout.

    Reste que l'on peut fondamentalement migrer pour des raisons privées et qui au fond ne regardent ni un politique ni un bureaucrate mais soi même.

  6. Ce fil s'ouvre sur une interrogation matinale. 

    Tout le monde s'accorde (ou presque) pour condamner la brutalité du régime russe et ses conséquences actuelles.

    Mais c'est aussi l'occasion pour beaucoup de rappeler les conséquences souvent désastreuses de l'interventionnisme des usa.

    Peut on renvoyer dos à dos ces deux blocs aux prétentions impériales ? 

    Entre la Russie et les Etats Unis, existe t il une différence de nature ? Ou bien faut il considérer que l'effet néfaste de leur politique étrangère les met à égalité ?

    Ma raison penche plutôt d'un côté, évidemment, et la votre ?

     

  7. il y a 8 minutes, Rincevent a dit :

    Ou les opposants moins modérés. Après tout, on ne sait pas grand chose du marché politique russe hors de Russie Unie.

     

    En fait, je n'ai pas été clair, mais probablement qu'il existe des leaders capables de prendre la place de Poutine, cesser la guerre, tout en rassurant l'oligarchie, les marchés financiers...

    Je ne pensais pas à des opposants sur la scène politique qui sont des cibles trop faciles pour le pouvoir.

  8. Quelques points importants à connaître : le soutien de l'opinion publique russe, les soutiens politiques (oligarchie) de Poutine. Pour l'instant, il bénéficie de l'effet de surprise, mais lorsque viendront les premiers échecs, et le prix de la guerre, on commencera à voir à quel point il peut être soutenu par les siens.

    Rien ne prouve que l'opinion partage l'extrémisme de Poutine, ni qu'il n'existe pas une opposition interne dont nous n'avons pas réellement connaissance pour l'instant.

    Le meilleur ennemi de Poutine et des dictateurs, ce sont le plus souvent le peuple et les opposants plus modérés.

  9. Ce variant omicron, à mon sens, nous démontre :

    1. vu l'explosion des cas, que la plupart des mesures de contraintes appliquées n'ont quasiment pas d'effet collectif

    2.la vaccination de masse lors d'une épidémie crée une pression sélective sur le type de mutation, et les conséquences de cette pression sont impossibles à prévoir, on a eu de la chance avec omicron mais on aurait pu avoir un variant bien plus pathogène

    3.l'évolution de l'épidémie à l'échelle d'un pays semble imprévisible malgré les différentes prévisions d'expert

  10. Il y a 20 heures, GOLDER a dit :

    ? Bonjour à tous !

     

    J'ai 53 ans, et je suis assez libéral. Je suis content d'être ici . Pour la présidentielle, j'hésite entre Pécresse et Zemmour. Faudrait peut-être m'éclairer...

     

    ?Sinon, à bientôt !!!    ?

     

    Avec plaisir, qu'est ce que tu attends de la politique  ?

  11. Le 31/01/2022 à 01:36, Vilfredo a dit :

    Non justement c'est ici que nous ne sommes pas du tout d'accord. Même dans une perspective freudienne orthodoxe, on peut dire que dans une interaction sociale, ce sont deux sujets qui discutent, qui obéissent à l'éthique de l'argumentation (je projette des intentions sur autrui, je pars du principe qu'il peut m'apprendre qqch que je ne sais pas etc). Dans une séance de psy, les deux "sujets" ne sont pas sur un pied d'égalité, et il n'y en a quasiment qu'un seul qui parle, et son discours est radicalement différent parce qu'il est pur signifiant. Littéralement, l'analysé can't make sense of what he is saying. Zizek parle très justement de "prattle". Maintenant d'un point de vue lacanien, la bataille contre l'intersubjectivité est une longue histoire philosophique: d'abord il y a Descartes, qui réduit le sujet à une pure chose pensante, certes, mais une chose pensante qui est encore une partie du monde. Ensuite il y a Kant, avec qui le sujet n'est plus une partie du monde mais une pure synthèse dont le monde est le corrélat ontologique. Ce n'est pas une histoire de la finitude de l'homme du style Pascal, la pauvre créature terrestre coincée entre deux infinis, c'est le monde phénoménal qui devient l'horizon de la finitude du sujet, i.e. le monde tel que je me le représente porte en lui (dans sa représentation) la marque de ma finitude, et le prix de cette représentation est l'inaccessibilité de la Chose (en soi). La chose en soi est, par définition, ce qui n'a aucun équivalent dans le monde phénoménal (certains commentateurs disent que c'est une différente "perspective"). Hegel dépasse Kant en écrivant que le vide de la chose en soi est la négativité qui constitue le sujet. Le saut ici est celui qui va du sujet privé de toute substance (Kant) à l'absence de substance comme caractéristique ultime du sujet (la philosophie après Kant, donc Hegel et Lacan). Le mathème lacanien pour ce sujet est $: un sujet barré, parce que son manque est constitutif, et donc l'objet, qui barre la route de la sef-realization, est corrélatif au sujet dans un sens opposé à celui de l'idéalisme transcendantal (où je pose l'objet et je le constitue avec mon entendement structuré a priori). C'est aussi un résultat de l'Oedipe: l'enfant vient au monde comme objet de désir (des parents, de l'Autre) mais ce désir est interdit (inceste). Le sujet ne peut émerger qu'en renonçant à cette jouissance, donc au prix d'une aliénation (on retrouve ici Hegel), et pour Freud d'une castration, en deux sens: je suis castré comme sujet pour pouvoir devenir un objet dans le champ symbolique, ou dans l'ordre social (le "grand Autre" pour Lacan); cela, Lacan l'écrit clairement à la fin du Transfet (Séminaire VIII). La castration est un acte d'échange (tu me donnes ton désir i.e. ton objet, je te donne un statut d'objet), et c'est en ce sens qu'il faut comprendre: la castration est symbolique. Pourquoi je fais ce détour? Parce que ça explique la raison pour laquelle, pour Lacan, le "sujet" ne perçoit jamais un autre sujet "comme lui", un "prochain" dirait la Bible, il perçoit un "objet" qui a ce dont lui manque constitutivement. En termes hégéliens, il perçoit un maître. Mais que fait l'analyste? C'est ici que l'on comprend pourquoi la relation analysé/analyste n'a rien à voir du tout avec une relation sociale intersubjective. L'analyste prend le costume du maître, si on veut, mais il ne joue pas son rôle: il met le patient face à son propre vide, face à ses propres projections. Qu'est-ce que Lacan veut dire par là? Il faut relire Le Transfert: je n'ai pas le temps d'exposer en détails son commentaire de Platon mais l'idée clé est qu'en amour, on donne ce qu'on n'a pas à quelqu'un qui ne le veut pas. On suppose toujours que l'autre a ce surplus qui nous manque (cf le dessin animé linké plus haut) et qu'il va correspondre à notre vide et make us whole. Ce surplus est, évidemment, l'objet petit a. L'être aimé, l'objet du désir, est dans une impasse. J'aime bien ce passage (je cite encore Zizek, How to Read Lacan):

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    Pour sortir de cette impasse, qui l'expose au vide complet du désir de l'autre (ici, comprenez un génitif subjectif), l'être aimé change de place dans l'univers symbolique: pour répondre à la demande impossible de l'amant, il répond à son amour par son propre manque, càd qu'il l'aime en retour. L'abysse est ainsi comblé. Cela, ce geste d'aimer en retour, c'est précisément ce que le psychanalyste ne doit pas faire! Il doit laisser en suspens la question que pose tout objet lacanien qui se respecte ("che vuoi? qu'est-ce que tu veux (de moi)?") pour permettre à la fois au transfert d'avoir lieu, càd que le psychanalyste devient temporairement l'objet petit a, l'objet-cause du désir de l'analysé, mais il est aussi, comme l'écrit Lacan, le sujet "supposé-savoir", càd celui dont l'analysé suppose qu'il sait la vérité sur son désir, car c'est bien ce qui doit émerger de l'analyse, au lieu de l'amour. J'ai choisi cet extrait (photo) de How to Read Lacan parce qu'il énonce clairement que l'aimé, lui, ne sait pas, ne sait absolument rien du désir de l'autre. Dans ce sens-là, la relation entre un patient et son analyste est unique et incomparable à toute autre relation "intersubjective", sans quoi on n'aurait d'ailleurs pas besoin d'analyste. Pour le dire familièrement, on irait parler à ses copains, à son médecin, pourquoi pas même à ses parents. Très simplement, le fait qu'on dise à son analyste ce qu'on ne dit à personne d'autre, qu'on le dise d'une manière même qu'on ne le dirait à personne d'autre, est le signe le plus patent de la structure très singulière de cette relation (que j'ai essayé d'expliquer d'un point de vue plus théorique ci-dessus).

     

     

    Mmh Intéressant

    Du coup, comment sort on de l'impasse du désir à part en remplissant les poches de son analyste ?

  12. Le 24/01/2022 à 12:19, Rincevent a dit :

     

    Deux facteurs : le premier, c'est que pour durer un couple a besoin de Lebensraum, et idéalement le couple peut durer si le besoin de Lebensraum est du même ordre de grandeur des deux côtés (donc, qui dit diminution du Lebensraum, dit augmentation de la pression façon cocotte-minute). Le deuxième, c'est que le neuroticism est un des principaux prédicteurs de la difficulté à nouer une relation stable (ou de la propension à la séparation suite à une histoire longue) ; et depuis deux ans, absolument tout a été fait pour augmenter ce facteur dans la population.

     

    Pas compris ton histoire de Lebensraum, tu peux préciser ?

  13.  

    C'est sympa de discuter avec toi mais ta façon de distinguer les différentes options me semble par trop caricaturale. Il y a un monde de nuances entre les glandeurs que tu décris et les tough guys accomplis.

    Ensuite, il vaut peut être mieux glander à certains moments plutôt que poursuivre un but parfaitement futile. Et au fond, c'est ce qui fait la richesse de la société aussi, le fait que les buts et les aspirations des individus sont complètement différents.

    A propos de l'EN, je n'ai pas l'impression qu'elle force qui que ce soit à suivre une voix qui le lui convienne pas. 

    Ce que je voulais signifier pour ma part, c'est surtout qu'on risque de n'arriver nul part sans un minimum de discipline et d'abnégation. Avoir des buts lointains c'est une bonne chose, mais ne pas perdre de vue qu'on ne peut les atteindre sans faire un pas chaque jour, et pour cela, il faut parfois se forcer aussi.

    Evidemment, le point central ici c'est au fond de savoir pour un individu quel but est il important de suivre dans sa vie, c'est une question difficile et sans doute que l'EN n'aide pas vraiment à y répondre.

     

  14. Présentation explosive !

    L'altruisme est un crime, et l'égoïsme une vertu ! 

    Et moi je ne suis pas convaincu !

    Certes l'EN et l'éducation a des défauts, et contrarier profondément la spontanéité est un problème mais peut on arriver à quelque chose sans discipline, répétition, apprentissage scolaire ?

    Quelle sorte d'éducation recommandes tu ? 

    Bienvenu dans le bain !

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