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Métazét

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Tout ce qui a été posté par Métazét

  1. On ne peut pas trop leur en vouloir, c'est une histoire de fou ces deux mots là... Il désigne aussi les courants anarchistes et individualistes qui s’opposent à la fois à l’Etat et à la propriété privée. Pour ce que j'en ai compris, les anarchistes individualistes, même anticapitalistes, ne s'opposent pas nécessairement à la liberté du marché, mais seulement à la propriété privée de ce qui est échangé. Cf. par ex. les SELs où chacun peut vendre librement (via une "monnaie virtuelle" diversement dénommée : "grains de riz", "grains de sel", etc.) N heures d'un certain travail contre N heures d'un autre travail.
  2. Et si elles sont trop pauvres pour louer ? Non, l'héritage c'est très bien, je suis à 100% pour. La question ne porte pas sur l'héritage mais sur la légitimité de la propriété privée terrienne. Il va de soi que si elle n'est pas légitime, alors il n'est pas légitime non plus de l'hériter, par exemple. Je rappelle aussi que je suis à la recherche d'un moyen légitime (ou le plus légitime possible) de financement des fonctions régaliennes de l'Etat, ou des agences de sécurité, dans une perspective anarcap. Certes, on me répondra peut-être que dans ce dernier cas, ce sont aux personnes de payer directement les agences de sécurité auxquelles elles font appel. Cependant, cela implique qu'une personne sans ressource ne pourrait être protégée dans ses droits, ou mal. Il m'apparaît préférable que les agences de sécurité soient payées pour protéger les droits de tout le monde, également, quelque soit ses ressources. Ne pas être agressé, ce n'est pas un luxe, c'est le minimum auquel chacun a droit.
  3. Le savant fou, là c'est plutôt Tramp. Moi je suis plutôt un économiste fou qui imagine un type capable de convaincre l'humanité entière de lui vendre toutes ses propriétés terriennes. Oui, bien entendu, mais en système LD, il serait dans son droit de zigouiller tout le monde, tandis que les autres ne seraient pas dans leur droit de le zigouiller. Ce qui prouverait que la règle, dans sa pureté théorique, serait imparfaite ^^
  4. Ah non, je suis un INTP, ça ne fait pas l'ombre d'un doute !
  5. Ce que tu ne vois pas, c'est que mon expérience de pensée est un cas-limite d'une situation qui peut se présenter, et qui, de fait, se présente dans le monde réel. Pendant que certaines personnes ne peuvent s'approprier aucun terrain qui n'appartiendrait déjà pas à quelqu'un et sont trop pauvres pour acheter un terrain appartenant à quelqu'un, d'autres possèdent des propriétés foncières gigantesques qu'ils ont eu gratuitement par l'héritage. Autant je suis 100% libéral sur tous les autres types de propriétés, autant je bute sur cette question de la propriété terrienne. Si, par hypothèse, l'espace qu'on puisse occuper était infini, ça ne me poserait pas de souci. Mais puisque tel n'est pas le cas...
  6. Une hypothétique machine à contrôler les esprits, outre qu'elle me semble encore plus irréaliste que mon scénario, devrait communiquer physiquement avec les cerveaux concernés pour pouvoir les contrôler. On peut imaginer que l'effet se dissipera avec la distance et aussi qu'on puisse brouiller le signal avec des dispositifs physiques adéquats. Cela dit, l'objection est intéressante. EDIT : Je crois que si un jour une machine à contrôler les esprits venait à exister et soit imparable, alors si elle tombe dans de mauvaises mains, on n'aura plus besoin de s'interroger sur la meilleure doctrine politique... Le libéralisme deviendra impossible, sous toutes ses formes.
  7. Une petite expérience de pensée me reconduit un peu vers les rivages du géolibertarianisme : imaginons que l'ensemble des propriétaires fonciers fassent don, ou vendent, leur propriété foncière à l'un d'entre eux. A présent, toute la propriété foncière est réunie en une seule main. Dès lors, tous les ex-propriétaires qui se sont ainsi dépossédés sont obligés de vivre sur une propriété qui n'est pas la leur. 1°) L'unique propriétaire restant peut décider de les considérer comme des intrus indésirables et décider de les chasser de sa propriété. Or, c'est impossible sans les tuer, puisqu'il n'y a nul endroit où ils pourraient aller. La première conséquence paradoxale c'est donc qu'il deviendrait possible de tuer quelqu'un sans enfreindre le droit naturel ! 2°) Il peut aussi les considérer comme des locataires et exiger d'eux un loyer régulier (et ainsi récupérer tout l'argent de l'achat !), qui revient finalement à un impôt (puisqu'il est impossible de résilier son bail), surtout au bout de quelques générations, où l'unique propriétaire aura fait don de sa propriété à ses héritiers, pendant que les descendants des ex-propriétaires devront assumer le choix hasardeux de leurs ancêtres, sans avoir pu donner leur avis. La deuxième conséquence paradoxale est donc la transformation de cette situation en forme de néo-féodalité où le seigneur propriétaire de son domaine exige de ses sujets locataires le paiement d'une "taille" à laquelle ils n'ont pas consenti. Il me semble donc que cette expérience de pensée souligne une faille théorique au niveau du "libertarianisme de droite" (on va dire LD pour faire plus simple). Faille qui ne se dévoilera sans doute jamais complétement en pratique, mais qui pose néanmoins question quant à la pertinence des principes sur lesquels il se fonde. Un simple aménagement mineur permettrait de corriger ces principes sans impacter véritablement leurs conséquences pratiques en temps normal. Il suffirait de limiter la superficie de terrain qu'il soit possible de s'approprier privativement, de façon à ce que toute personne sur Terre puisse aspirer à une superficie égale de propriété privée foncière. D'après mes calculs, en tenant compte du fait que la superficie des terres émergées est de l'ordre de 150 000 000 km² et qu'il y a environ 7 000 000 000 de personnes sur Terre, cela laisse quand même environ 0,02 km² par être humain, ce qui n'est pas rien (20 000 m², soit 2 hectares). Il n'y aurait même pas besoin de LTV la plupart du temps. Tant que personne n'atteindrait le seuil critique, tout fonctionnerait comme dans le LD. Mais si un individu souhaitait néanmoins s'approprier privativement une plus grande superficie que ces 2 hectares, il ne pourrait pas le faire, ou alors, il devrait payer une taxe, ou alors, il faudrait qu'il s'associe comme co-propriétaire avec d'autres individus. Évidemment, en fonction de la croissance de la population mondiale, cette superficie maximale pourrait diminuer. Reste qu'elle serait suffisante pour que la plupart des gens puissent vivre décemment, je pense (apparemment, pour une personne, 50 m² de jardin sont suffisants pour se nourrir, et si on ajoute une maisonnette de 50 m², ça fait 100 m² au total, soit 200 fois moins que mes 20 000 m² de surface appropriable). Volontairement, je ne tiens pas compte de la qualité du terrain, qui peut évoluer, naturellement ou artificiellement. Ainsi, quelqu'un pourrait s'approprier un bout de désert et y faire construire des aménagements pour l'irriguer. Bien sûr, ça couterait de l'argent, mais sur le long terme ça serait amorti. Inversement, un riche propriétaire pourrait voir son domaine anéanti par un ouragan ou un incendie. Seule la superficie est une donnée absolument stable à tout point de vue (à échelle humaine) et facile à mesurer/calculer. Et la propriété d'un terrain conditionne tous les autres types possibles de propriété (exception faite de la "propriété" de soi et de la propriété de ce que l'on porte sur soi... mais comme j'ai essayé de le montrer, si on n'a que cette propriété, on peut être tué quand même en toute licéité si on n'a nulle part où aller ou être réduit en esclavage, toujours en toute licéité).
  8. Ben moi je connais (notamment sur Facebook) tout plein de libéraux qui ne mettent jamais les pieds sur Lib.org.
  9. Un parti fut-il mélanchoniste jusqu'à la moelle serait formidable et mériterait que l'on vote pour lui, s'il proposait le droit de sécession individuelle.
  10. "Pour ou contre le mariage civil étendu aux couples homosexuels ?". D'un point de vue libéral, je pense que ça revient à se demander : "Pour ou contre l'extension des droits-créances syndicaux dans les entreprises publiques financées par le contribuable ?". Il n'y a pas de réponse libérale possible car il s'agit de rester dans un cadre globalement étatiste. D'un côté, l'extension des droits-créances syndicaux est anti-libéral ; d'un autre côté, ça pourrait permettre à un éventuel hypothétique syndicat libéral de faire diminuer l'étatisme. C'est comme le FMI : libéral ou anti-libéral ? Libéral dans un sens car il préconise des mesurettes libérales en l'échange de l'octroi de ses crédits, mais anti-libéral dans un autre sens, car l'argent prêté vient en bonne partie des États, donc des contribuables. C'est comme si l'on demandait à des catholiques : "faut-il mettre un préservatif lors des partouzes ?". Il n'y a pas de réponse catholique possible car il s'agit de rester dans un cadre globalement libertaire. Le libéralisme consiste à changer de logiciel, pas à lui appliquer des "patchs".
  11. Tiens et si on parlait du remboursement par la "land tax value" de l'avortement chez les musulmanes lesbiennes polyamoureuses ?
  12. Le travail est le moyen originaire de s'approprier quelque chose, mais les ouvriers, par contrat, ont accepté de céder leur travail à l'entreprise qui les embauche, en échange d'un salaire.
  13. Quelque soit la base des impôts, le gouvernement peut toujours s'amuser à la faire gonfler artificiellement. Exemples : - TVA : le gouvernement peut fixer des prix élevés pour différentes denrées afin de récolter plus de TVA - Impôt sur le revenu : le gouvernement peut relever le SMIC Dans tous les cas c'est une mauvaise idée, mais le gouvernement peut la mettre en pratique. Le travail (au sens large) est un prolongement de nous-même dans le monde. Je pense que c'est pourquoi il est vu comme une modalité d'appropriation particulièrement privilégiée, si ce n'est la modalité d'appropriation par excellence. Admets-tu au moins que toute appropriation originaire passe par le travail, et que l'appropriation par le premier venu est plutôt du genre de l'appropriation sur le mode du don ou de l'échange ?
  14. Je n'ai pas avancé cet argument. Bon, voilà quelques arguments en faveur de la non-appropriabilité de l'espace : - L'espace ne peut pas être travaillé. Si on essaye de mêler notre travail à l'espace (je dis bien "l'espace", et non pas ce qu'il contient potentiellement), on n'obtient rien. - L'espace ne peut pas être volé. De même que le slogan, "la propriété, c'est le vol", est une contradiction performative car le vol présuppose la propriété ; de même je pense que la propriété présuppose la possibilité (au moins théorique) du vol. On ne peut pas même imaginer de découper un morceau de l'espace et de le subtiliser. Ce qu'on peut seulement faire, c'est empêcher quelqu'un d'accéder à un morceau d'espace, mais pas, strictement parlant, le voler.
  15. Je ne sais pas si le revenu est une donnée si objective que ça. Un revenu de 1000€ aura plus ou moins de valeur selon les biens et services proposés par le marché et leur proximité, ainsi que le prix de vente de ces biens et services, le calendrier (les prix évoluent au cours du temps et fluctuent dans l'année), tes besoins, etc. Pourquoi dit-on souvent que la pierre est une valeur sûre ? Parce que son prix est stable... On pourrait également imaginer que le prix d'une maison en chevaux de courses serait toujours à peu près stable, tandis que son prix en argent serait fluctuant. En clair, la valeur d'un lopin de terre n'est pas moins subjective que la valeur d'un morceau de papier avec écrit dessus "20 €".
  16. Ah oui, c'est juste : je me suis gouré. Donc je rajoute : {x4, y4, z4}.
  17. J'entends bien. Mais quand le PLD, par exemple, propose d'imposer tous les revenus à 16%, ça relève aussi de l'arbitraire humain. Pourquoi 16% et pas 17% ou 15% ?... Si — rêvons beaucoup... — Aurel devient président de la République... il y aura bien un organisme taxatoire et une gouvernance de cet organisme pour prélever cet impôt à 16%... Où y aura-t-il une restriction du pouvoir confiscatoire de l'Etat ?
  18. Oui bah en fait, je ne sais pas si ça s'est vu, mais j'étais en train de faire de l'auto-sabordage de la position que j'avais défendu un peu avant (le géolibertarianisme donc). Je suis comme ça moi : je ponds des systèmes, je cherche des arguments pour, je cherche des arguments contre, et après je range mes jouets dans leur boite Plus sérieusement, je pense qu'il reste quand même un petit fond de vérité malgré tout que je résumerais ainsi : 1) Le géolibertarianisme, d'un point de vue utilitariste, c'est un pas trop mauvais système pour lever des fonds publics assez importants sans trop impacter négativement l'économie et sans trop violer les droits individuels. Dans une optique classiquement libérale, donc, ça peut être judicieux pour le financement de l'Etat minimal. 2) Je pense que sur le plan des principes libéraux cette fois-ci, l'appropriation de l'espace lui-même, d'un lieu donc, pose un problème profond. Dire que le parallélépipède rectangle d'espace situé entre les points {x1, y1, z1}, {x2, y2, z2}, {x3, y3, z3} m'appartient (quelque soit son contenu d'ailleurs, lequel peut de toute façon varier...), ce n'est pas légitime. Est-ce que j'ai besoin de développer des arguments où est-ce que tout le monde est d'accord là-dessus ?
  19. Je l'ai fait deux fois ce test, à chaque fois je suis tombé sur INTP. Je t'assure, je suis vraiment un gars introverti, il ne faut pas te fier aux apparences. C'est peut-être une forme de surcompensation inconsciente de ma part ?
  20. Soyons clair : 100% de se qui constitue notre corps était dans la nature avant. Donc si ces éléments ne nous appartiennent pas pleinement (ne peuvent pas nous appartenir pleinement), nous ne nous appartenons pas pleinement non plus. Cela dit, je crois qu'en effet, nous ne nous appartenons pas pleinement, car ça impliquerait un dualisme entre nous en tant que propriétaire et nous en tant que propriété. Si j'esquisse un parallèle : en transformant un bout de bois en statuette, la forme de la statuette devient ma propriété originaire par le travail, et le bois de la statuette devient une partie de moi-même. Semblablement, si j'esquisse un autre parallèle : si je me scarifie, la scarification, bien que faite à partir de ma chair comme matière première, devient ma propriété originaire. Allez, encore un autre parallèle : si je gagne en matière en prenant du poids, cela revient donc à s'approprier une fraction de matière de la nature. Il faudrait donc payer une "lard tax value" (oui, j'ai bien dit "lard" et non pas "land" dans le cas présent) au prorata du dépassement de masse pondérale par rapport à la moyenne. Désolé, mon message est complétement décousu : je réfléchissais tout en écrivant...
  21. Je ne sais pas si ça a déjà été dit mais ce mouvement est tout sauf libéral. Démonstration avec leur manifeste : Quelques autres propos anti-libéraux : http://www.printempsfrancais.fr/?s=lib%C3%A9ralisme (NB : certains des propos tenus sont parfois libéraux mais se croient antilibéraux, notamment la critique des brevets sur la nature)
  22. Non mais c'est fini de me faire passer pour une cruche ? Pour ta gouverne, je n'ai pas bac - 10 mais bac + 8, avec à la base un profil plutôt scientifique jusqu'en bac + 5 (biologie, sciences cognitives, neuropsychologie...). J'ai juste fait simple. Si je veux pinailler à mon tour : il est idiot d'appeler "atomes" les atomes.
  23. C'est bien pour ça que je suis quelque peu sceptique relativement à l'appropriation des atomes, puisqu'ils ne sont pas transformés par le travail humain (sauf si on travaille dans la physique nucléaire : mais en ce cas se sont les nucléons, les quarks, que sais-je encore... qu'on n'approprie pas). Maintenant, on peut peut-être contourner le problème en arguant qu'il y a appropriation originaire de tout ce qui est réellement transformé (donc du niveau supra-atomique) et appropriation secondaire (par une sorte de "don" de la nature vers l'homme) du niveau sub-atomique. J'aime bien cette idée de "don" tiens, ça fait très "écolo-Gaïa-néo-hippie-dame-nature" :-) Quels fils plus précisément ? J'ai la flemme... Alors comme ça je te manque mon chéri ?
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