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Métazét

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Tout ce qui a été posté par Métazét

  1. Je trouve aussi. En France, on pourrait tout à fait dire géolibéralisme ou même géoïsme (ce dernier terme existe d'ailleurs). En référence à Henry George qui a développé cette philosophie dans Progress and poverty, on parle aussi de géorgisme. Malgré quelques nuances cosmétiques, il s'agit globalement de la même doctrine à chaque fois. Eh bien il existe aussi le géoanarchisme qui conjugue une thèse anarchiste sur la place de l'Etat (donc abolition de l'Etat) et une thèse géoïste sur l'appropriation des ressources naturelles. C'est-à-dire que pour produire quelque chose, il faut bien entendu du travail... mais il faut aussi de la matière première. On ne créé rien ex nihilo (si Dieu existe, il n'a pas besoin d'être géoïste : la matière première, c'est Lui qui la fabrique, il en est donc naturellement propriétaire légitime ).
  2. Ah, tu peux me raconter ce qui s'est passé avec eux ?
  3. Il faut dire aussi que je suis un habitué d'un forum catholique (la cité catholique) dont la ligne éditoriale est pleinement vaticane, et où je joue le rôle de l'athée de service. A côté de ce conservatisme là, les PF font figure de gentils hippies.
  4. Oui, je suis inscrit depuis quelques semaines sur ce forum et j'ai même été très bien accueilli. Conservatisme et intolérance ne vont pas forcément de pair. D'ailleurs l'intolérance de certains progressistes n'est plus à démontrer. A vrai dire, je pense que l'axe conservatisme - progressisme et l'axe intolérance - tolérance sont orthogonaux.
  5. Bonsoir, Voilà un texte que j'ai produit sur un autre forum libéral (les pères fondateurs) pour essayer de répondre à la critique suivant laquelle le géolibertarianisme (c'est bien ça la position de frigouret ?) nierait la théorie subjective de la valeur. Si ça peut intéresser quelqu'un... A la réflexion, je pense que ce n'est même pas tant le contenu matériel de la Terre (minerais, pétrole, eau, forêts, etc.) qui est un bien commun, c'est plutôt la portion d'espace dans laquelle il se trouve. C'est donc l'espace lui-même (peu importe ce qu'il contient) qui doit être réparti équitablement entre tous, et à défaut, qui doit faire l'objet d'une compensation à la communauté. Je pense en effet qu'il n'est pas toujours si évident de cerner adéquatement le concept de terrain non-amélioré : - L'action de la nature peut provoquer des changements qui auraient pu être réalisés artificiellement. Pourquoi les changements artificiels pourraient être appropriés par le don ou l'échange mais pas les changements naturels ? Certes, la nature ne donne rien, véritablement. C'est nous qui nous servons. Mais elle ne proteste pas ! Il me semble que si l'assurance du consentement est une exigence nécessaire lorsque l'on prend quelque chose à quelqu'un, parce que ce quelqu'un est un être libre et responsable, une telle exigence n'est donc pas requise, et pas possible, pour un être non-libre et non-responsable comme les forces naturelles. Il serait curieux que le degré de liberté responsable d'un être soit inversement proportionnel aux exigences dans notre comportement envers lui. - Il n'est pas évident de distinguer, dans la plus-value qu'apporte notre action sur le monde matériel, la part qui est uniquement apportée par notre action, de la part qui, bien qu'occasionnée par notre action, relève des caractéristiques du substrat. - Enfin, une taxe sur le moindre objet matériel approprié serait extrêmement compliquée à mettre en œuvre. C'est pourquoi je pense à présent que seul l'espace — et rien d'autre — doit être collectivisé. L'espace, c'est homogène, facile à quantifier, facile à découper, et son action sur notre action est en tout point identique. Cordialement.
  6. Si on pouvait éviter les excommunications mutuelles entre libéraux... ça ne fait pas avancer le débat, et je crois que ça focalise sur des détails mineurs alors que nous sommes quand même d'accord, je crois, sur l'essentiel.
  7. Il ne m'a jamais semblé que le libéralisme ou l'anarcho-capitalisme ne s'opposait qu'à l'initiative de l'usage de la force uniquement lorsqu'elle est exercée par l'Etat. Ils s'opposent à l'initiative de l'usage de la force, point. Même Hoppe qui est très loin d'être un libertaire, n'est pas pour persécuter les "déviants", uniquement pour les bannir et les ghettoïser, ce qui est rendu possible par l'existence, dans son "idéal", d'une société de propriétaires privés et l'inexistence de structures — étatiques ou non — luttant par la force contre la discrimination.
  8. Mmm... c'est vite dit. Il me semble que libéraliser certains aspects seulement de la société en en maintenant d'autres sous contrôle étatique n'est pas forcément très juste et peut parfois entraîner des conséquences fâcheuses. Exemple : une politique qui consiste à diminuer le nombre d'enseignants fonctionnaires sans aligner le mode de financement de l'enseignement public sur le mode de financement de l'enseignement privé et sans permettre le recrutement de contractuels (surtout en CDI) a pour effet d'engorger massivement l'enseignement public et de le rendre globalement moins efficace, et de prêter le flanc à la critique anti-libérale. L'Etat providence est pourtant une invention assez récente. Tu penses qu'on est vraiment plus libre qu'il y a ne serait-ce que 35 ou 40 ans ?
  9. Certes, bien vu : je suis partie d'une hypothèse irréaliste d'un Etat éclairé (parce qu'à sa tête il y aurait des libéraux ) Mmm... voui. http://en.wikipedia.org/wiki/Land_value_tax
  10. Autre idée : la planche à billets. C'est un impôt qui ne se voit pas, et qu'on ne déclare pas, donc qui ne devrait pas avoir un impact psychologique négatif considérable. Par ailleurs, avec la croissance de l'économie, il me semble qu'il est nécessaire d'imprimer de la nouvelle monnaie, donc après, tout est une question de réglage du débit d'impression
  11. Je viens de relire le passage sur la fiscalité. Je me demande si une suppression pure et simple de l'impôt sur le revenu et de la TVA (nonobstant les directives de l'UE mais on peut toujours quitter l'UE...), associée à une Land Tax Value (éventuellement un peu supérieure à 16% pour à la fois se mettre dans la poche quelques écolos et gauchos modérés), ne serait pas une meilleure stratégie. Je crains que l'impôt sur le revenu — même faible — freine la production — faiblement — et que le maintien de la TVA freine la consommation (en plus, la TVA n'est pas un impôt très populaire). L'un étant indirectement lié à l'autre, en outre. (oui, je sais, je suis un obsessionnel compulsif de la LTV )
  12. Pas mal du tout comme programme. Pragmatique et pondéré (chèque éducation, etc.), mais en même temps clairement libéral.
  13. Je n'ai pas tout lu, donc désolé si je répète quelque chose qui a déjà été dit, mais en ce qui concerne le libéralisme, j'ai un peu l'impression qu'on est un peu dans un cas d'évolution convergente (comme celle entre les cétacés et les poissons, tous deux animaux adaptés à la vie aquatique, sans être des cousins directs). Il y a au moins deux libéralismes qui se ressemblent beaucoup dans les faits mais qui partent de présupposés éthiques, ontologiques, etc. différents. Grosso modo, le libéralisme progressiste serait celui dont il est question au début de ce fil, partant d'une démarche plutôt rationaliste et révolutionnaire, défendant les Droits de l'Homme, l'isonomie, etc. A côté, le libéralisme conservateur viendrait au libéralisme par le simple refus de l'usage de la force sauf pour s'opposer à la force et serait donc nettement moins théorisé. Il ne s'agirait pas d'un système, mais plutôt d'une attitude de refus des systèmes, surtout quand ceux-ci cherchent à s'imposer par la force. Tandis que le libéralisme progressiste demeurerait paradoxalement un système... anti-système, ce qui serait d'ailleurs un peu sa contradiction, à mon avis apparente seulement, dans la mesure où imposer un système qui demande à ce que rien ne soit imposé, ça revient en fait à ne rien imposer du tout, mais seulement à déconstruire certains rapports de force entrés dans les mœurs. Le problème, il me semble, du libéralisme conservateur, c'est qu'il est peut-être efficace pour préserver le libéralisme, mais dans un monde d'"acquis sociaux" institués et peu remis en question comme le nôtre, ne risque-t-il pas de traîner un peu la jambe et de contribuer à les faire perdurer ?
  14. Parfois, je me demande si l'archétype du libéral ne serait pas — loin des stéréotypes véhiculés par les socialo — la personne qui sait se contenter de peu pour être heureux ? Quand on est libéral, il me semble qu'on est enclin à relativiser pas mal de choses. D'ailleurs, même l'or ne vaut rien si personne ne lui reconnait de valeur.
  15. A peu près pareil. Je précise néanmoins "mariage civil". Pas pour dire que le mariage religieux a mes faveurs, mais je ne souhaite pas l'interdire, vu qu'il ne contrevient pas aux principes libéraux. Je suis pour le laisser mourir de sa belle mort
  16. Formellement, oui. Dans les faits, quasiment pas, sauf à distinguer "privé" et "libre". Les vraies écoles privées et libres, se sont celles hors-contrat. Mais elles sont excessivement rares et quasiment toutes catholiques.
  17. Je pense que je ne mettrais pas tous mes œufs dans le même panier. - Je placerais une partie dans une banque de confiance, sur un livret qui rapporte (et si possible dans un pays où le taux d'imposition est faible) ; - J’achèterais des métaux précieux, notamment de l'or ; - J'investirais dans l'immobilier, pour de la location. - Peut-être aussi que j'investirais une partie en bourse. - Et puis je me garderais un peu d'argent de poche pour me faire plaisir et pour diverses causes humanitaires.
  18. Très drôle... Non, sérieux, les gars, le soutien aux faibles est éminemment libéral, j'en suis parfaitement convaincu. L'UMPS n'a pas le monopole du cœur, oh que non. Par exemple, le SMIC, ça défavorise tous ceux qui ne sont pas assez compétents pour le mériter, et qui vont donc se retrouver au chômage. Quant à être bisounours ou pas, ça serait déjà bien d'être dans l'exactitude. Et là, apparemment, c'est plus que douteux avec ce tableau (ce qui ne veut pas dire que le RSA soit une bonne chose, je suis d'accord, mais il faut présenter les faits comme ils sont, et pas inventer des faits sortis de nulle part juste pour servir notre cause... noble au demeurant).
  19. Il est bon de défendre le libéralisme. Il est mieux de le défendre avec des arguments précis et vérifiés et sans monter les classes sociales les unes contre les autres. Malheureusement, il semble que certains libéraux se soient laissés faire prendre en plein flagrant délit de manque d'esprit critique en partageant sur les réseaux sociaux ce tableau, réalisé par un certain Reynald Pais : Le problème, c'est qu'un quasi débat national s'en est suivi, et les antilibéraux ont eu beau jeu de réfuter ce tableau, qui, de l'aveu même de son créateur "était une connerie destinée a faire sourire quelques amis Facebook! Fait avec des infos brutes trouvées sur le site du gouvernement". Bref, le genre de truc qui dessert notre cause plutôt que de la servir, et qui, en prime, nous enfonce dans l'image surannée de petits bourgeois égoïstes qui veulent pas payer d'impôts pour entretenir les fainéants, alors qu'il y aurait pourtant plein de façons plus sexy de défendre le libéralisme et plein de manières positives de le présenter, y compris en reprenant à notre compte les idées de solidarité, de soutien aux faibles, de travail pour (presque) tous, de critiques des collusions argent-pouvoir, sans oublier toute la palette des libertés sociétales qui sont généralement assez bien acceptées.
  20. Gio, Bon, la personne en question ne pourra pas être là samedi finalement. Par contre, elle m'a demandé de te transmettre l'info concernant cette manifestation : https://www.facebook.com/events/434991499909553/
  21. C'est l'occasion de rencontrer plein de gens intéressants touchés par la Sainte Lumière Sacrée du Libéralisme !... C'est un peu comme un pèlerinage en fait ! Maintenant, pour parler plus sérieusement, je peux te comptabiliser comme "possible", et te renvoyer un message pour te confirmer le nombre de présents sûrs (y'a déjà une demi-douzaine de pressentis plus ou moins probables). Il y aura un autre strasbourgeois présent normalement. Mais je ne sais pas s'il y a des possibilités de co-voiturage.
  22. Tu veux nous perdre dans la forêt ?... Bon, parlons peu mais parlons bien : tu viens-tu ou tu viens-tu pas ? Si tu tiens à faire ça dans les environs de Bitche, t'as qu'à organiser la prochaine rencontre (et commander des machettes à tous les participants )
  23. Même pas. Le socialisme actuel (au sens large allant jusqu'aux cocos) donne le petit doigt à la droite dans la pénalisation des "crimes sans victime", ou dans la discrimination positive à coup de législation.
  24. C'est une ville qui se situe dans la lointaine banlieue nord de Nancy. On débute, donc on ne veut pas tout suite viser l'international
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