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Wolinski (Georges)
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La démocratie n'est pas réductible au marché. Il y a cependant bel et bien un socle commun, où le libre-arbitre est respecté.
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Le propriétarisme, c'est le mal ?
Kerman a répondu à un sujet de Astynoos dans Philosophie, éthique et histoire
Vos réflexions, très pertinentes, échouent quand même sur le point suivant : on ne peut faire d'une morale individuelle une raison collective dure, car elle n'est pas généralisable in extenso. Sans aller jusqu'à dire que vous faites de la morale par l'absurde. En cela, le fait démocratique est salvateur, puisqu'il agrège les morales individuelles. -
Alors pour vous, cette crise financière, c'est : - un remake de 29-31 histoire de faire pisser quelque chose de neuf par le haut ? - du chantage de financiers pour obtenir des faveurs des politiques ? - de la peur panique de touristes de financiers dans de faibles volumes ? - de la volatilité nécessaire aux plus-values ?
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Le propriétarisme, c'est le mal ?
Kerman a répondu à un sujet de Astynoos dans Philosophie, éthique et histoire
A mon sens, le propriétarisme serait plutôt une doctrine stipulant que tout droit se soumet au droit de propriété. Par ailleurs, il n'y a pas de droit de propriété de soi, mais un fait que l'on soit sa propre personne. -
J'ai bien compris, ça porte un nom : auto-banquier. Effectivement, ça respecte le sens historique d'individualisation de ce qui apparait comme privilège d'élite.
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Leur page d'accueil est explicite en terme de moyen de paiement, pas franchement en terme de création monétaire. J'y regarderais à 10 fois avant d'accepter d'adhérer à un système monétaire privé : d'ailleurs, je ne suis pas certain que tout un chacun souhaite faire de longues études afin de comprendre tout ce qu'ils doivent signer, simple question pratique.
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De l'auto-censure, tout au plus
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Certains d'entre vous semblent reconnaitre qu'il y a nécessité d'endettement d'état, et par voie de conséquence, d'état, afin d'assurer au secteur privé la poursuite du profit. Cependant, comment reconnaitre cela tout en se reconnaissant anarcap ? Bref, le système monétaire avec reconnaissance de dettes ne semble pas possible en anarcapie.
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adjectif de libre-échange, ça ne pourrait pas exister ? Aucune connotation péjorative en cela. Soit, on peut remplacer par "mission commerciale"
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Lorsque l'élément peu remplie du système à vase communicant atteindra le niveau des prix des pays dits riches, ou plus simplement lorsque le rattrapage sera terminé, ce sera mission libre-échangiste réussie, mais pas pour autant démocratique.
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Pour en revenir à l'Allemagne, Angel Merkel a confessé qu'il fallait protéger la valeur de la monnaie. Si c'est le seul protectionisme libéral, je suis anti-libéral dans une certaine mesure sur ce point.
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Seriez-vous d'une police mentale libérale, H16 ? L'excès de dettes et les soucis pécuniers ne font pas le bonheur non plus.
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Cette crise a fait voler en éclats quelques dogmes et traités : - la non-utilisation de la planche à billets n'est pas synonyme de stabilité monétaire, l'euro ayant été sévèrement attaquée pour des raisons d'endettements publics, pendant comptable aux bénéfices privés ; - les traités de Maastricht et de Lisbonne et leurs volets économiques ont été enfin piétinnés là où ils se devaient, c'est à dire l'interdiction de la BCE à émettre de la monnaie contre des obligations d'états ; Pour reprendre l'avis de Galbraith Junior, l'inflation monétaire n'est pas directement liée à l'inflation des prix, loin de là : par exemple, l'épargne étrangère en devise européenne (car tel est l'intention chinoise, ou les faits dans les paradis fiscaux) gêne une adéquation entre montant de la dette et masse monétaire en Euroland au profit d'un endettement excessif. La stabilité est surement la condition sine qua none au fait économique, et réciproquement.
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Qu'il soit privé ou public, c'est du collectivisme et non de l'individualisme. Un collectivisme fonctionne s'il est librement consenti individuellement, un individualisme s'il est librement consenti collectivement.