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Pan

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Messages postés par Pan

  1. Le 11/09/2022 à 02:52, Rincevent a dit :

    Un peu moins. Ici, on dénonce plutôt ceux qui dérogent aux lois reconnues comme légitimes, et non pas aux lois-parce-que-c'est-la-loi. Il y a eu je crois au total deux dénonciations aux interdictions de se réunir dans tout le Valais durant la confinitude, alors que, bon, les Valaisans ont fait comme à leur habitude (i.e. picoler entre amis de temps en temps).

     

    Ceci dit, mon intégration dans le pays est aussi passée par le fait qu'il me soit arrivé de dénoncer des gens (par exemple, un type qui rôdait beaucoup trop près des gens qui retirent de l'argent au Bancomat).

     Le Valais est quand même un peu spécial (en bien évidemment). Il faut imaginer quelque chose entre le Texas et la Sicile comme mentalité 

  2. Le projet ind.ie, qui mérite vraiment d'être soutenu dans les derniers jours de sa campagne de financement, correspond tout à fait à l'esprit de ce fil de discussion. 

     

    On est tous pris entre la peur de confier des informations personnelles à des tiers comme google, facebook ou dropbox par exemple, et le besoin de communiquer avec ses proches et moins proches. Si des solutions de communication chiffrées (PGP) ou même décentralisée et pratiquement sans meta-data (bitmessage) existent, elles sont souvent peu ergonomiques, laides et pour tout dire effrayantes pour les gens peu versés dans la technique.
     
    Ind.ie va tenter de changer tout ceci en fabriquant un réseau social décentralisé (les informations ne se trouvent que chez vous et vos contacts) et chiffré (personne ne peut lire ce que vous échangez). Ils vont mettre l'accent sur l'ergonomie et le design, pour que ce soit à la fois facile et plaisant à utiliser. Ils sont dans la dernière ligne droite de leur campagne de financement participatif, alors si vous pensez comme moi que le monde a besoin de ce genre de trucs, à votre bon coeur: https://ind.ie/
  3. Le droit de porter des armes est en Suisse une tradition. La Confédération lui doit, dans une grande mesure, son statut particulier dans l'Empire. Tandis que dans le reste de l'Europe (la Scandinavie exceptée), la caste guerrière des chevaliers avait largement supplanté l'infanterie jusqu'au XIIIe s., la Confédération pouvait compter dès le XIVe s. sur ses troupes de fantassins, formées de bourgeois et de paysans. Au XVe s., seigneurs féodaux et autorités des cantons se disputaient encore le droit de lever des soldats. Les villes réussirent, parfois à grands frais (par exemple lors de la querelle des seigneurs justiciers de 1470), à assujettir les habitants des campagnes à l'impôt et au service militaire obligatoire, les contraignant à participer aux expéditions guerrières et aux inspections. Tandis que les monarques interdisaient à leurs sujets de porter des armes, les cantons obligeaient les leurs, dès la fin du XVe s., à s'en procurer sous peine d'amende (mandat bernois de 1494 par exemple). L'armement du peuple, joint aux exercices militaires, devint pour la Confédération le garant de son indépendance. Les armes confisquées à la suite de révoltes paysannes étaient rendues au bout de quelque temps (à Lucerne en 1655, deux ans après la guerre des Paysans). Dans le canton de Berne, dès 1712, on ne pouvait se marier qu'à condition de posséder une arme.

    Les armes se portaient en public, non seulement lors de l'exercice ou dans le cadre du service du feu, mais aussi à l'église, dans les conseils, les tribunaux, les assemblées corporatives. Cet usage est encore d'obligation dans les landsgemeinde.

    Le droit successoral réglait dès le XVe-XVIe s. la transmission des armes qui, pour des raisons d'efficacité, passaient du père aux fils. A défaut, les filles pouvaient en hériter, mais au XVIIe s., leurs droits se restreignirent: à Berne par exemple, dès 1685, si le défunt n'avait pas de fils, la commune devait reprendre les armes en dédommageant la famille. De manière générale, la commune était tenue de veiller à ce qu'aucune arme ne quitte son territoire, ni par legs, ni par vente.

    Auteur(e): Anne-Marie Dubler, Fritz Häusler / PM

     

     

    Concrètement, dans une famille très proche de moi, le grand-père doit avoir 30-40 flingues, le père 2-300 et le fils une petite quinzaine. Pratiquement aucune de ces armes n'est enregistrée et il ne s'agit d'une armurerie de famille plutôt banale en Suisse.

  4. Ce n'est plus obligatoire depuis quelques années en effet, mais il doit y avoir moins de 2% de gens qui le laissent à l'arsenal entre les périodes de service.

     

    Là, on ne parle que des armes militaires, mais la Suisse doit avoir une des plus vieilles cultures des armes du monde (genre, au XVIII siècle, il était impossible de se marier dans le canton de Berne si on ne possédait pas un fusil), et il y a énormément d'armes privées, bien plus que de militaires. 

  5. Ahah oui tiens, pas faux. Je ne pensais plus aux suisses.

    C'est appliqué, d'ailleurs?

     

    edit: à propos du SIG-550 suisse, il est quand même bridé pour les civils, pas de mode auto ou burst. Et les armes auto nécéssitent quand même un permis spécial en suisse. (normal je dirais, m'enfin bon.)

     

    Ca tombe bien, on parle des militaires, c'est à dire 70% de la population nationale mâle. Ca fait quand même pas mal de fusils. Jusqu'en 2002, une fois terminé les obligations militaires, chaque citoyen conservait son fusil, qui n'était enregistré nulle part (maintenant, on peut toujours, mais il faut demander un permis et le flingue est fiché). Si on compte seulement depuis, disons 1850, ça fait déjà pas mal de fusils dans la nature.

     

    J'habite dans un vieux quartier, il est assez raisonnable de penser qu'il y a au moins 15 armes à feu non enregistrées dans les 5 maisons de mes voisins. Dont 4 ou 5 fusils d'assaut.

  6. C'est toi qui joues sur les mots : on n'achète pas un enfant, on échange son droit de garde.

     

    Voila. Le mot "acheter' ici a un sens totalement different de l'expression "acheter" une voiture, mais on joue sur les mots pour soulever la reprobation. Ce n'est pas plus de l'esclavage pour l'enfant que pour les enfants de couples normaux, qui ne choisissent rien non plus, comme ca ne l'est pas davantage non plus pour la mere porteuse qui choisit de se mettre dans des conditions d'inconfort particulieres pour une certaine duree que pour un cosmonaute dans un station spatiale ou un employe d'une plateforme petroliere par exemple.

     

    Je pense que c'est un sujet complexe, sur lequel, en effet, la loi formera une intrusion de plus de l'etat dans les chambres a coucher et les uterus. Mais employer ainsi des mots pour designer des choses aussi radicalement differentes de leur sens ne constitue pas un procede honnete.

  7. En Europe, la principale raison de l'interdiction des armes à feu reste le contexte de la wwII. Et les pays qui tolérent le mieux les armes à feu aujourd'hui sont ceux qui étaient les moins touchés par la guerre. Il faut donc un contexte fort pour que le gouvernement s'occupe des armes sérieusement. Je suis convaicu que de telles réformes ne peuvent se faire sous prétexte qu'il y a eu une fusillade dans un cinéma, une école ou que sais-je(comme les média le sous entendent).

     

    Après les lois sont réstés, et c'est pas avec la mentalité contre la violence à tout prix qui a suivit que ça allait s'améliorer...

    Aujourd'hui, les "arguments" ne servent pas à contrôler les armes et l'interdire au plus grand nombre (c'est déjà fait). Ils servent à garder les lois actuelles, ce qui est beaucoup plus facile. Suffit d'y mettre un peu d'émotion et tout le monde est convaicu.

     

    Genre la Finlande?

  8. Oui, il faut adapter l’accès a l'usage, les armes automatiques longues dans le coffre, le shotgun dans la chambre relativement bien planqué, le pistolet porté ou posé proche de soi, les armes blanches planquées partout mais hors de portée des enfants.

     

    Le fusil auto est utile pour des situations ou la police est absente, ou pire de l'autre coté de la barricade, je suis un grand partisan de la détention totalement libre, mais ça ne signifie pas que je considère qu'il soit normal de se balader avec en temps de paix.

     

    Je pense qu'il y a une analyse des risques a faire. Pour le moment, ma femme a un 9mm dans la table de nuit. Si nous avions de jeunes enfants, il vaudrait sans doute la peine de mettre une clef, le risque d'accident etant plus grand que le risque de cambriolage.

     

    Et justement parce que la police peut potentiellement etre de l'autre cote, il n'est pas du tout souhaitable de "tracer" la munition ou les armes, d'ailleurs.

  9. Le chien est la piece qui vient frapper le percuteur pour que celui-ci fasse detonner l'amorce de la cartouche. Dans les armes a poudre noire, le chien frappait simplement un peu de poudre et mettait ainsi feu a la charge. Il est courbe pour qu'on puisse le tirer en arriere et tendre le ressort, l'armer.

  10. Je fais très gaffe, ce n'est pas une récré, ce n'est pas une substance prône pour faire la teuf. C'est violent et dangereux. Mais ce sont les expériences les plus marquantes de toute ma vie et les plus intéressantes. J'en suis revenu meilleur à chaque fois.

    Les triptamines ont quelques choses de magique. Je pense aussi que le monde en général prend une saveur différente ensuite. Pour le reste de la vie. Se promener dans la nature, le lendemain d'une expérience de ce type donne toujours un profond sentiment de gratitude.

    Mais ce ne sont pas des choses "festives". Il y a la manière, l'endroit et le moment.

    Bref, la musique, c'est important, mais pas n'importe laquelle. Du baroque, de la musique ancienne, du rock, du folk ou du métal.

  11. L'actionnariat ne serait pas illégitime du point de vue du créancier ? Le système de faillite permet à l'actionnaire de s'en tirer lorsque la société ne peut plus rembourser.

    Je ne vois pas où est le problème si le créancier connaît les règles deu jeu au moment de prêter à la personne morale.

  12. Pour soigner un patient anémique, ta solution se résume à le priver de nourriture.

    Assez peu convaincant comme remède.

    Le patient n'est pas anémique. Le patient est un alcoolique gravement atteint qui souffre à présent des problèmes de manque. Il en est à un stade où son addiction le rend incapable de travailler et où ses maigres revenus en constante baisse ne suffise plus à subvenir à sa consommation d'alcool en augmentation. Il n'arrive plus à acheter assez pour éviter les sueurs et les tremblements. Votre diagnostic consiste à dire que le problème est seulement causé par un manque d'alcool et qu'il suffit de donner un peu de vodka au patient pour que tout aille mieux dans le meilleur des monde.

  13. Il n'y a pas de tunnels individuels, sinon on ne pourrait pas entrainer le tir par les intervalles et le mouvement. Un (ou un groupe) qui tire, et un qui avance ou qui recule, puis alternance etc. En gros, ce sont des stands en forme de U et on tire en direction de la partie fermee.

    Il y a de nombreux prives qui s'entrainent dans ces stands, effctivement popularises a l'origine par l'armee suisse. Quand je vais tirer avec des copains, ce qui m'arrive malheureusement de plus en plus rarement, on utilise en general ce genre de stands, ou l'on peut aussi utiliser presque tout ce qui se fait comme calibres, ce qui est rigolo pour le grand gamin que je suis qui aime les jouets qui font des mouvements d'air, du bruit et de la lumiere. :icon_up:

    Je ne voulais pas te contredire pour te contredire, mais simplement dire que l'ultra reglementation des stands francais procede probablement davantage de la persecution ordinaire des tireurs que de la securite bien comprise du public.

  14. Voilà, et si le tir d'instinct n'est pas autorisé au champ de tir, il y a une raison.

    Je ne sais pas ce que c'est mais ici on a toujours entraine les reflexes dans des stands ouverts. En animant des cibles, des situations, en laissant moins de 2 secondes pour une doublette dans la poitrine, pour entrainer la coordination du feu et du mouvement, etc.

    Normalement, si le stand est bien contruit, les risques de ''balles perdues'' sont tres limites.

  15. Non. L'un pose un problème de droit, l'autre d'éthique.

    En gros, légaliser la vente de drogue, c'est dire "Les vices ne sont pas des crimes".

    Ouvrir des drogodromes, c'est dire "Vous pouvez vous droguer, la société n'a pas à vous juger. Mieux, elle va vous y aider".

    Pire : dans le premier cas, ça ne coûte rien (ça fait faire des économies). Dans le second, la facture va être particulièrement salée.

    Merci, mais non merci.

    + 1 à tout. :icon_up:

  16. arme longue = sniper.

    :icon_up:

    La plupart des armes longues sont normalement utilisées à des distances de moins de 60 mètres dans des circonstances très différentes du "sniping".

    Several things were learned which applied directly to personal weapon design. Perhaps most important, research found that most combat casualties caused by small-arms fire took place at short range.

    (Wikipedia)

    La documentation à ce sujet ne manque pas.

  17. oui bien sur il y a plein de techniques, seulement elles prennent rarement en compte les passages ou tu te fais tirer dessus, ou tu dois te deplacer avec toutes tes munitions sur toi plus le reste, tu dois recharger allonge ou assis ou plie en quatre dans une flaque de boue, etc.

    C'est vrai, mais on peut quand même aller très loin. J'ai récemment passé quelques mois avec des militaires de différents pays européens et j'ai été sidéré de constater qu'ils avaient pratiquement tous peur des armes. C'est important de s'entraîner avec de la munition, de faire des vrais feux de couverture en tirant à côté de ses camarades, essouflé, dans la neige. Ca responsabilise et ça montre que tout le monde peut le faire.

    Sinon, les divers jeux permettent pas mal de trucs mais ne sont jamais aussi réalistes qu'on le voudrait. Je suis persuadé qu'on y prend plus de risques qu'on en prendrait si l'adversaire nous tirait dessus avec du plomb plutôt que des billes ou des lasers.

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