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Pan

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Messages postés par Pan

  1. Le seul argument que je lis c'est que si tout le monde a une voiture ou veut en avoir une, c'est que c'est forcément bien.

    Vous avez lu ça où? C'est peut-être plutôt un problème de compréhension, en fait. Il me semble que les intervenants disent quâvoir une voiture ou non, c'est neutre, mais que chercher à influencer les choix privés par la contrainte, c'est mal.

  2. De plus cette ligne est bien fréquentée sur le Valais, surtout depuis Monthey: elle est même surchargée par les collégiens le matin et le soir ! Et pour eux, vous ne pouvez pas leur dire de prendre leur voiture.

    C'est à dire 2 fois par jour, à des horaires très précis. Dans ces conditions, le bus est plus rationnel.

    J'ai moi-même fait ces trajets pour aller au collège, donc je vois de quoi je parle.

    Vision tout à fait réductrice et fort simpliste, surtout pour votre vision historique. Haussmann vous connaissez ? Pourtant c'est bien à lui qu'on doit l'aspect du Paris d'aujourd'hui, et pas du tout à un "laisser faire" généralisé. Haussmann n'a pas fait dans la dentelle pour réaliser sa vision, croyez moi ;-)

    Cool. "la fin justifie les moyens".

    La propriété, la liberté des gens qui ne sont pas d'accord, on passe dessus au Caterpillar. La vie est belle dans le monde harmonieux de l'autoritarisme et de la brutalité.

    Ah la tyrannie des places de parc en ville. Les automobilistes devraient se rendre compte que d'exiger des places de parcs en abondance en zone urbaine, et bien sûr les routes pour y accéder efficacement, c'est complètement contre productif. Si vous allez en ville, ce n'est certainement pas uniquement pour le plaisir d'y garer votre voiture, mais pour l'abondance de services que vous pouvez y trouver. Simplement si on laisse toute la place à la voiture, il y a moins de place pour les services que l'on vient chercher en ville !

    "Yaka" construire d'immense parking souterrain. Oui mais pour remplir ces immenses parking, il faut des voies d'accès à la hauteur, car si c'est pour y parvenir par de petite ruelle, c'est embouteillage à longeur de journée. Et les grandes voies d'accès, ça prend de la place !

    "Yaka" faire de la place. Oui, mais alors on étale la ville, et pour arriver jusqu'au service qui vous intéresse (ou pour passer d'un service à l'autre) il vous faudra plus de temps !

    On, c'est qui, le joueur de Simcity?

  3. Réfléchissez comment est financée la route d'accès à Evolène, Chandolin, Trient ? Est-ce que les habitants de ces communes paient plus cher leur essence ou leur taxe d'immatriculation pour bénéficier du déneigement hivernal, du salage des routes, et de la reconstruction suite à des éboulements ? Et combien y'a t'il de voitures par heures sur ces routes en comparaison du traffic sur l'autoroute entre Lausanne et Genève ? Est-ce raisonable de maintenir ces routes qui coûtent bien plus cher que ce que rapportent ceux qui l'empruntent ?

    Les grandes lignes CFF sont rentables, et même très profitables. C'est le trafic régional des régions périphériques qui est déficitaire et qui est subventionné, comme le sont les routes des régions périphériques.

    Si les grandes lignes ne paient pas pour les petites, c'est que ceux qui prennent le train paient par trajet. Les automobilistes paient un forfait qui leur donnent un libre accès partout, et ils sont d'accord de payer les routes déficitaires.

    C'est tout réfléchi : habiter dans ces coins de paradis est un privilège et il s'en suit des conséquences. Rouler à Chandolin est un luxe de riche, tout comme se déplacer en train de Massongex à Collombey. Dans ces deux cas, le billet de train devrait être à 60 francs les 12 km et la vignette automobile permettant d'accéder à Chandolin à plusieurs milliers de francs par année.

    Il y aurait alors probablement moins de routes et beaucoup moins de trains en dehors des villes.

  4. Mais parlons en :icon_up: . Dans le compte routier suisse, il est prévu de financer par l'impôt 30% des routes communales et 10% des routes cantonales. Le reste des coûts est supporté par les automobilistes (taxes cantonales sur les voiture, RPLP et taxes sur l'essence). Une partie de mes impôts paient l'utilisation de la route, et les comptes routiers incluent les externalités.

    lo). :doigt:

    :mrgreen: Parlons-en! Une partie de mes impôts paie les CFF (les trains). Et que je sache, les clients des CFF ne paient pas un impôt spécial pour financer les voies en plus du prix de leur billet. Si les coûts étaient réellement assumés par les utilisateurs, on verrait bien à quel point le train est peu efficace et ruineux.

  5. Au canada ou en Suisse, si vous êtes une femme, vous avez bien plus de risque de vous faire tuer par votre petit ami, votre conjoint ou votre mari que par un forcené sur un campus ou par un délinquant.

    Ce n'est pas le sujet ?

    Je suppose qu'on peut en dire autant au Japon. Vraiment, je ne vois pas le rapport.

    Le taux global des homicides pour la Belgique, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suède et la Suisse, de 1950 à 1995, montre une nette augmentation qui a débuté vers 1970. Grosso modo, d’environ 0,9 à 1,5 pour 100 000

    C'est intéressant. Plus la loi se durcit contre les armes, plus il y a d'homicides.

    Ce n'est pas le plus important, parce que le point fondamental est que le droit de s'armer est une conséquence naturelle du droit de vivre (et donc de protéger la vie), mais ces statistiques sont toujours utiles pour ceux qui pensent que la violence est inversement proportionnelle aux nombre d'armes légales en circulation.

  6. J'ai lu une bonne partie de ce débat fleuve, et il me semble que certains éléments n'ont pas été discutés (mais bon, y'a beaucoup de page, ça me peut-être échappé).

    Par exemple la violence conjugale (ou de manière plus large, celle commise envers des proches). Dans le débat on évoque toujours de manière manichéenne, a) les déliquants pour qui le crime est un métier, B ) des honnêtes citoyens qui s'en protègent: la réalité n'est elle pas plus nuancée ? En Suisse, un homicide sur deux est commis dans le contexte domestique.

    http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/inde…ument.83619.pdf

    http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/inde…ment.105277.pdf

    Cela n'a n'a aucun rapport. C'est pour cela qu'on en parle pas.

    La Suisse est un pays plutôt paisible avec un nombre extrêmement élevé d'armes dans la population.

  7. Plus personne ne paie pour des routes presque toutes construites avant notre naissance. Ce que l'on paie maintenant, c'est l'entretien de celles-ci. Donc, qu'on privatise seulement le bazar et que les utilisateurs paient eux-mêmes l'entretien des routes existantes.

    Je maintiens que redistribuer le prix de la vente aux contribuables est la solution la plus juste. Mais ce n'est pas le plus fondamental, il est vrai.

  8. Effectivement les clients payent pour utiliser le service mais les routes sont déja construite et payé par l'impôt pourquoi privatiser les routes mettrent un péage pour que les clients payent , le client paiera donc 2 fois la route ???

    C'est vrai que c'est une bonne question. Il suffit de redistribuer le prix des actions aux contribuables pour remédier à cela. C Blocher y avait pensé.

  9. Je vois que vous éludez les questions forcément les libertariens n'ont rien de concret à dire seulement des théories fumeuses sinon il l'aurait fait depuis longtemps.

    Je crois que cet argument lumineux aurait pu être prononcé à chaque nouveau concept dans l'histoire de l'humanité. Par exemple à propos de la maîtrise du feu, de l'agriculture ou de la fin des sacrifices humains en faveur des récoltes.

  10. :icon_up:

    Si, historiquement, les armes n'ont été créées uniquement que pour se défendre et qu'il n'existait pas d'arme pour attaquer, à quoi pouvaient donc servir ces armes ? A se défendre contre des gens désarmés ?

    Etre capable de faire très mal, c'est très souvent ne pas avoir besoin de faire mal du tout. Et tant mieux.

  11. Je ne puis que m'inscrire en faux. Nombre d'armes de poing sont en 1ère catégorie et je ne vois pas en quoi elles seraient plus meurtrières que celles classées en 4ème catégorie. En outre, le calibre 222 Remington est on ne peut plus proche de celui du FA-MAS et courant pour les armes de chasse. Enfin, la milice n'est pas le mal à moins de considérer l'armée suisse comme un mal puisqu'il s'agit d'une armée de milice. Pour ma part je trouve que la citation de Jefferson est pleine de bon sens : Les peuples ne devraient pas avoir peur de leurs gouvernements. Les gouvernements devraient avoir peur du peuple.

    + 1

    Le droit de défendre sa vie est inséparable du droit de vivre. En outre, il est important qu'il n'existe pas de registre documentant qui possède quelles armes.

    A la limite, pour le cas des malades mentaux et assimilés, il pourrait exister une liste de gens à qui il serait interdit d'en vendre. Ca me paraît être une règlementation supportable bien qu'un peu sévère et problématique (combien de gens peut-on classer dans les malades mentaux et assimilés, qui le fait, etc?).

  12. Tu ne peux défendre tes droits qu'en mettant un UZI sur la tempe de celui qui te brise les noisettes?

    Vous aimez bien répondre à côté en prêtant à vos interlocuteurs des arguments ou des idées qu'ils n'ont pas, n'est-ce pas? Hier, vous expliquiez que faire justice soi-même, ce n'est pas bien alors qu'il était question de légitime défense, et maintenant vous nous faites la caricature de l'amateur d'armes frustré et agressif. Plus le temps passe, plus je pense que les prohibitionnistes les plus acharnées prêtent peut-être en partie des sentiments qui sont les leurs aux autres, ce qui les effraie. J'ai de la peine à interpréter autrement votre manière de "discuter" à coups de hors sujets et d'hommes de pailles.

    Heureusement cela dit, la réalité pratique (par exemple, dans le bâtiment où je vais, de 4 appartement environ, il doit y avoir au moins une dizaines d'armes à feu) montre que l'immense majorité des gens aiment la paix et la tranquillité. Les désaxés existent, mais ils sont rares heureusement, et moins longtemps nuisibles lorsqu'ils n'ont pas le loisir de massacrer des innocents désarmés.

  13. J'invoquerai simplement deux faits qui me sont chers ainsi qu'aux défenseurs des libertés individuelles et du respect d'autrui;

    1/ Nul homme n'a le pouvoir de décider de vie ou de mort d'un autre homme en toute circonstance

    Ce n'est pas tout à fait juste. Il existe la situation de légitime défense qui permet de mettre en danger la vie d'autrui pour sauver une autre vie en dernière extrémité. Les armes servent à cela.

    C'est pour cette raison que toutes "les" libertés ne se valent pas. Pour pouvoir publier des abominations à son compte, il faut être vivant; pour pouvoir consommer de la drogue, il faut être vivant. Je n'ai pris que des exemples libéraux-tarte-à-la-crème mais j'imagine que l'idée est assez clair : la vie précède le reste.

    C'est à se titre que le droit de protéger la vie (et donc les outils qui servent à cela) constitue quelque chose de si fondamental sur lequel il n'y a pas à transiger.

  14. Merci de ces informations. Nous pouvons noter que près de 40 % des votants du sondage trouveraient ce type de réglementation trop restrictive car bien sûr, il faut pour sauvegarder la liberté, que les armes soient accessibles également aux malades mentaux, et aux criminels repentis.

    Il faut voir comment sera défini "malade mental". Ce qui est aussi choquant, est qu'il s'agit d'une loi fédérale. En cela, effectivement, il s'agit d'une régression.

    Pour précisier un peu ma pensée, qui ne correspond pas à ce que vous dites, je ne suis pas opposé par principe à l'interdiction de la vente d'arme aux malade mentaux mais à l'établissement d'un registre. S'il faut faire des listes, on doit lister qui ne peut pas en avoir, et non qui peut en avoir. L'état ne doit pas être en mesure de dire qui a quelles armes parmi les citoyens honnêtes, puisque les armes sont supposées, de l'avis mêmes de Jefferson, protéger les gens contre l'état en cas de besoin.

    Après, comme je ne suis pas anarchiste, encore une fois, si les états fédérés veulent faire des listes de gens dangereux à qui il est interdit de vendre des armes, je ne suis pas contre. A condition de définir clairement qui est "dangereux" et de définir un nombre maximum de la population pouvant tomber sous cette définition (comme 2 ou 3% par exemple) pour éviter d'en arriver une fois encore à voir les états détourner leur loi et désigner tout le monde comme "dangereux".

  15. L'exemple de l'armée montre la nécessité d'un cadre strict et discipliné, mais cela n'empêche sans doute pas les accidents, et à ce propos j'aimerais bien connaître les stats des accidents dans l'armée avant la suppression du service militaire.

    Ce qui est intéressant, c'est que justement, l'armée a décidé qu'il était plus sain de laisser les soldats vivre avec leurs armes. C'est à dire qu'ils prennent la pause le fusil munitionné et chargé, rigolent, se cachent peut-être pour fumer quelques joints (je condamne vivement l'usage de stupéfiants avec les armes, mais c'est quand même une réalité), etc.

    On a justement constaté qu'il était important de les responsabiliser. A l'époque de mon père, les entrainements de tir de combat étaient commandés dans le sens où l'on disait "chargez 20 coups" et ce genre de choses. Désormais, ils sont au contraire responsables de contrôler eux-mêmes la munition qu'il leur reste et d'en réclamer s'ils n'en ont plus.

    Bref : tout ça pour dire que c'est possible, et pas dans un monde parallèle. La responsabilisation et une approche froide (pas banalisée : froide et posés, tout le contraire de l'attitude excitée si caractéristique des régimes de prohibition) sont extrêmement bénéfiques.

  16. Concrètement, mon expérience militaire m'a montré que l'on peut faire vivre des jeunes de 18-21 ans jour et nuit avec des armes chargées et de la munition distribuée sans compter ni faire signer quoi que ce soit. Les gens cessent justement de se comporter n'importe comment lorsqu'on leur demande de tirer à 5 mètres au-dessus de leurs camardades.

    Ils font les fous avant, ou après, et pendant les pauses, ils rigolent et délirent comme il se doit, mais pas avec leurs flingues.

  17. Dans tous les cas, la causalité en matière de sciences sociales est généralement problématique.

    Il est donc absolument nécessaire d'être prudent dans ses affirmations.

    L'argument du droit est recevable, c'est le seul recevable pour le moment car tous les arguments utilitaristes avancés pour le moment ne prouvent rien. D'autant plus que les homicides involontaires sont inclus dans les stats qui ont été présentées.

    OK, vous avez le droit de porter un flingue, un slip en plomb ou un string en kevlar, mais ne racontez pas que cela est la base de la civilisation, que cela fait baisser la criminalité ou que cela empêche les tueries parce que ce n'est pas vrai et cela relève d'une idéalisation des armes.

    :icon_up:

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