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MMorateur

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Messages postés par MMorateur

  1. Concernant le secteur 7 (XIII-XIV) la seule possibilité de voir le FN l'emporter serait que la droite se retire au second tour car :

    aux législatives sur le secteur 7 

    FN : 28,34%  UMP 16,68 %

    La gauche est ultra majoritaire (attention Ravier a fait 49% dans un secteur à cheval 6-7, les bureaux les plus à gauche du secteur 7 sont dans l'autre circo...)

    Donc même si la gauche s'effondre disons de 15%, elle sera vers les 40%, avec une UMP qui dépassera surement les 20%, le FN sera en dessous des 40% et ne prendra pas le secteur.

    En résumé je ne crois absolument pas possible une victoire du FN dans les secteurs marseillais.

     

    Concernant le calcul "simpliste", la loi électorale a changé sur les seuils de taille de commune soumise à la prime majoritaire et d'autre part, les grands électeurs du 13 sont issus à 95% des communes à prime majoritaire, par conséquent il faudra que le FN soit aux alentours des 25% partout ou il se présentera pour espérer un sénateur, et je ne crois pas que le FN arrivera à être présent partout.

     

    Euh non, Ravier perds dans la circo la plus à gauche. La 1ère circo avait justement été prendre la meilleure partie du 13/14 pour compenser la perte de la bonne partie du 4/5, donnée à Muselier (qui a perdu malgré ce). Je ne vois pas l'UMP à 20% dans ce secteur. Si on projette les résultats du sondage d'aujourd'hui, il doit manquer 3 points maximum à Ravier. Donc ça reste envisageable. 

     

    Sur les sénatoriales, je persiste, mais il y a de bonne chance que la gauche n'atteigne pas le quotient électoral pour un 4ème sénateur, du coup le FN peut prendre le second attribué à la plus forte moyenne à la barbe de l'UMP, sans aller jusqu'au quotient électoral. Et en plus ils peuvent bénéficier de la prime majoritaire sur leurs victoires (j'avais oublié Tarascon dans les villes où le FN pourrait l'emporter.) 

     

     

    Sur Bompard : je n'ai pas fait l'analyse de sa gestion, mais prendre (l'absence) d'endettement comme indicateur d'une bonne gestion n'a pas de sens. D'autant qu'une gestion municipale c'est avant tout la gestion de l'urbanisme. 

  2. A Marseille, le FN est fort dans les secteurs 5-8 soit deux de gauches et deux de droites, dans ces secteurs le rapport UMP-PS (dans un sens ou dans l'autre)  est trop fort pour que le FN ait une importance réelle sur la victoire (mais pas sur la répartition des sièges).

    Par contres dans les secteurs 1 et 3 ou le FN est historiquement assez faible, un score de 17-18% rendrait incertaine l'issue du second tour. 

    Concernant l'élection d'un sénateur FN il faut 12,5% des grands électeurs pour avoir un élu, mais avec le système de prime majoritaire des municipales pour avoir 12,5% des grands électeurs il faut 25% des électeurs sur l'ensemble des communes du département, et le FN galère pour avoir des listes dans toutes les communes de +10000 habitants.

     

    Il y a déjà eu des triangulaires dans tous les secteurs. Ce sera certainement le cas cette fois-ci. 

    Sauf que là, le FN peut gagner le 13/14, le plus gros secteur. 

    En triangulaires "normales", le 4/5 en effet, mais aussi le 11/12 pourraient passer à gauche. Sauf que la gauche s'effondre. 

    De plus, en 2008, le FN est présent plus dans les secteurs de gauche (donc prends déjà des sièges à l'opposition UMP) que dans les secteurs de droite (où l'opposition de gauche va devoir nettement plus partager). 

     

    Les projections au cabinet de Gaudin sont bonnes. Ne pas oublier qu'en 2008 sa majorité absolue tenait à un fil, mais pas sa majorité relative, un peu plus large. 

     

    Chitah a raison sur Marseille ville de droite. 1981 et 2012 sont à part. Et n'oublions pas que Defferre a certes été maire jusqu'en 1986 suivi de Vigouroux jusqu'en 1995, mais Defferre vole son élection en 1983 puisque minoritaire en voix sur l'ensemble de la ville, et Vigouroux gagne en tant que candidat "société civile" contre le PS et la droite en 1995. Et avant 1971, Defferre est élu avec la droite face aux cocos. D'où les débuts de Gaudin dans l'équipe Defferre en 1965. 

     

     

    Sur les sénatoriales : le FN sera bien plus présent qu'en 2008. Certaines listes sont déjà montées. 

    Votre calcul est trop simpliste, toutes les villes n'ont pas le même mode de scrutin, n'ont pas la même représentation en grands électeurs, et il y a un reste, le quotient électoral n'est pas atteint, au moins pour le dernier sénateur attribué. Gagner le 13/14 leur suffirait à obtenir un sénateur. Et ils peuvent aussi regagner Vitrolles, Gardanne, Miramas, pourquoi pas Rognac, ils auront des élus d'opposition partout... 

  3. Marseille ne basculera pas. Gaudin n'aura pas de majorité absolue au conseil municipal, mais ce sont les secteurs de gauche qui sont le plus menacés par le FN. En tout cas je parie sur un sénateur FN au renouvellement de 2008 dans les Bouches du Rhône. Je ne connais pas assez le terrain nordiste, mais là-bas aussi ça sent l'élu FN. 

     

    Des villes FN, il y en aura. Plus qu'en 1995 pour les villes moyennes. Mais pas de grande ville comme Nice et Toulon à l'époque. Les maires sortants ont bien verrouiller. En revanche, point d'interrogation sur Nîmes. Le sortant a des casseroles qui tintent, c'est l'une des deux villes où l'UDI présente une liste autonome face à un UMP sortant, et c'est à couteaux tirés.

     

     

     

     

     

     

  4. C'est très amusant ces grands juristes qu'on découvre à l'occasion de ce débat. La France éternelle dont on se doit d'avoir une certaine idée fourmille de Portalis incompris.

     

    Suffit de lire le premier paragraphe où l’auteur dit d’une manière à peine détournée qu’une « minorité » manifestant pour obtenir l’organisation d’un référendum cherche à « imposer » ses choix à la « majorité ». Logiquement, si des manifestants réclament un référendum, c’est qu’ils pensent constituer la majorité.

     

    1- La manif n'avait pas pour but la tenue d'un référendum, mais la suppression du projet de loi de l'ordre du jour parlementaire

    2- On parle là de majorité et de minorité parlementaire.

     

     

    Un étudiant de première année de droit qui rendrait une telle copie à l’examen pourrait dire adieu au rattrapage – et pourtant, la bonne femme se présente comme « professeur de droit public ».

    Elle n'est jamais qu'agrégée des facultés après tout... Un truc sur lequel tu peux tomber par hasard, c'est ben connu ! Elle est spécialiste des libertés fondamentales et de la défense nationale. Sur le CV, la direction de la formation à IHEDN et de la recherche à la Gendarmerie. Des postes de rigolo qui justifient le procès en incompétence ad hominem.

     

    2° affirme que le mariage ne pourrait relever de la politique « sociale » du gouvernement au motif que cette institution constituerait une « liberté publique » (en quoi « politique ‘sociale’ » et « liberté publique » seraient-ils incompatibles ?)

    Si vous saviez que le mariage relève du droit civil et que le droit social est un autre domaine juridique, vous seriez plus crédible pour juger qui est digne de passer les rattrapages en 1ère année.

    Et plus généralement, une liberté est justement à l'abri d'une politique.

    Dans le cas d'espèce, attribuer ou non des allocations familiales, c'est un choix politique, dans le domaine social. Permettre à deux personnes de se marier, c'est une liberté que l'Etat doit protéger. Comme il doit permettre à chacun de pratiquer sa religion, ce qu'on appelle la laïcité (rien à voir avec l'athéisme militant dénoncé dans ce fil).

     

    3° allègue que le Conseil constitutionnel n’aurait pas la légitimité pour censurer une loi émanant du Parlement (ça se discute) mais invite ce même Conseil à s’opposer à l’organisation d’un référendum (incohérence),

    Euh, non, ça ne se discute pas, et l'auteur ne raconte pas une telle énormité. Elle dit juste que le salut des opposants se trouve au Conseil Constitutionnel et non dans un anti-plébiscite. Ce qui est assez cocasse quand on adopte une attitude populiste.

     

    4° oublie au passage de rappeler que le Conseil constitutionnel montre la plus grande répugnance à s’immiscer dans les opérations référendaires (au point de se déclarer incompétent pour contrôler la constitutionnalité des lois votées par référendum),

    La France éternelle de 1962.

     

     

  5. Tu oublie un point non négligable, la contraception est le seul domaine ou l'autorité parentale est totalement niée, autrement dit, tu a des personnes considerées comme non responsables légalement à qui l'état file des drogues sans l'accord de leur tuteur.

    Les mineurs ne sont pas responsables ? Première nouvelle...

     

    Ça fait tout de même 1000 ans, sous l'influence des canonistes d'ailleurs, que la famille n'est plus un ensemble monolithique représenté par le paterfamilias qui a autorité chacun des membres mais un ensemble d'individus liés par des obligations. 

  6. Non le statut du Conservateur des hypothèques ne date pas de la Révolution mais de 1771. C'était à l'époque une charge d'officier ministériel (exactement comme les notaires donc). Ils sont aujourd'hui fonctionnaires, mais ce sont (à ma connaissance) les seuls fonctionnaires payés "à la com'", ce qui est extrêmement agréable lorsqu'il y a beaucoup de transactions.

    C'est un poste très prisé dans la fonction publique vous l'imaginez bien, aussi on y case beaucoup de copains, et de syndicalistes en fin de carrière (exemple médiatique de l'ex n°2 de la CGT, Le Duigou). Cela dit, Sarkozy y a mis fin (pour janvier 2013, ils deviennent "chef du service de publicité foncière", payés selon la grille) et ce n'est pas la pire de ses réformes. Cependant la publicité foncière reste organisée par le DGFiP, ce qui est effectivement très onéreux.

    Pour une mutation immobilière, on ne peut passer directement par le service des hypothèques, puisque qu'il n'a pas pour mission d'authentifier les actes, mais de récupérer les droits et surtout de tenir le fichier.

    Il n'a donc pas la même mission que le notaire, il ne s'agit pas d'un doublon (le notaire authentifie et collecte, le (futur) service de publicité foncière perçoit et publie).

    A noter que l'Alsace-Moselle a un autre système (utile si on veut faire du droit comparé).

    Oui enfin bon, il faut quand même être à la tête d'une entreprise de 500 à 1999 salariés pour gagner un telle somme.

    Pas très honnête de comparer les revenus d'un dirigeant -manager avec celui d'un dirigeant-actionnaire.

  7. A noter que Hervé Morin est plus libéral que Borloo.

    Il est sans aucun problème dans le top 5 des députés les plus libéraux.

    Sa plume est un connaisseur d'Hayek, et il ne manque jamais de parler de subsidiarité, de corps intermédiaires face au fait du prince et à l'Etat providence.

    Et son conseiller éco est Nicolas Bouzou, qui est "autrichien".

    Bref, bien entouré.

    L'enchainement Morin-Borloo était d'ailleurs hallucinant de contrastes à l'UE de l'Alliance. Alors même que les radicaux, globalement, sont loin d'être aussi dirigistes et interventionnistes que ça. C'est les nouveaux venus (Borloo, Yade et Jégo) qui donnent cette ligne détestable aux radicaux.

  8. Dites moi, question économique rapide : quand on met de l'argent dans une banque, la banque prête l'argent à d'autres personnes et entreprises ? Donc toute l'épargne sert à la consommation et à l'investissement ?

    Parce que j'ai dit ça à des potes (dont un qui est major de promo en 1ère année d'économie :icon_up:) et ils m'ont dit que c'est de la connerie…

    Pour la faire (très) court : la banque place une partie de cet argent dans la banque centrale, laquelle en échange lui permet d'émettre non seulement l'équivalent en monnaie, mais en plus d'utiliser un effet de levier c'est à dire d'en prêter la plupart du temps entre 10 et 20 fois plus (on a même eu des multiplicateurs de 50 ou 100).

    Bien sur, en première année, dans le modèle keynésien qui a permis à ton pote d'être "major", l'épargne se place sous le matelas, et c'est de la thésaurisation cupide.

    Cela dit il suffit que tu compulses quelques fils de ce forum dans la section "Economie et histoire" pour en apprendre beaucoup plus sur les mécanismes monétaires. vincponcet et xara ont souvent eu des écrits assez didactiques sur le sujet.

  9. J'ai vraiment besoin de votre aide. Je voudrais changer de fac pour aller à Paul Cézanne à la faculté d'économie appliquée. En fait je voudrais refaire ma licence 2 ce qui me permettrer de passer un concours dispo qu'après la L2 et éviter de me taper l'ajac car j'ai séché la plupart des partiels. Le hic c'est que 1 je ne trouve pas Serge Schweitzer dans les enseignants et je ne connais que Pierre Garello. Si je veux changer de fac c'est bien pour ne plus à avoir à entendre des dégénérés collectivistes donc les autres prof sont-ils potables? Enfin dans quelle ville se situe la fac marseille aix on comprend rien. Dernier truc pour se loger c'est tant la merde que ça? Bref si une âme charitable peut répondre à quelques unes de mes interrogations ce serai cool.

    Les cours ont lieu, pour la licence, à Aix OU à Marseille. A toi de choisir. En deuxième année, l'essentiel de l'éco c'est du monétaire, c'est avec Gérard Bramoullé, et effectivement il y a Pierre Garello en histoire de la pensée économique.

    Pour le logement si ça t'intéresse c'est en MP.

  10. Comme c'est assez marginal, effectivement, à part modifier l'image du parti, je ne vois pas l'intérêt non plus.

    Recueillir des informations inaccessibles lorsque l'on est pas en relation avec une personne, se faire une mailing list sans éveiller l'attention…

    Je vois au contraire dans ces profils une stratégie efficace.

  11. Ai vu "The Box" de Richard Kelly. Très bon film.

    Pour ma part j'ai trouvé ça affreusement prétentieux et franchement ridicule dans le dernier tiers, bien que les deux premiers soient bien réalisés. Mais un scénario sans relief et trop bavard ne peut être sauvé.

  12. Voici la liste. Dis moi un peu ce que tu en penses.

    Aglietta : Macroéconomie internationale

    macroéconomie financière T1 et T2

    Burda et Wyplosz : Macroéconomie une perspective européenne

    Cartapanis Les marchés financiers internationaux

    Genereux introduction à la politique économique

    les politiques en économie ouverte

    Plihon le taux de change

    Artus les incendiaires : les banques centrales dépassées par la globalisation

    Krugman la mondialisation n'est pas coupable

    economie internationale

    Stiglitz La grande désillusion

    A part le Stiglitz, les autres sont toutes des références parfaitement valables. Ce sont des bouquins techniques de qualité.

    Cela dit, le fait d'apposer La grande désillusion éveille quelque crainte, bien que cela peut n'être que le contrepoint du Krugman.

  13. Artus Krugman Stiglitz Aglietta Plihon et le final …….(et fatal) Genereux! haaaaaaaaaaaaaa.

    Les bouquins techniques de Généreux sont considérés par l'ensemble des professeurs, autrichiens compris, comme bons. Même quelqu'un comme Hülsman les conseille à la lecture pour ses élèves. Krugman pour le commerce international (c'est à dire pour ses écrits scientifiques), il n'y a pas grand chose à y redire également.

    Pour les autres, c'est inégal, mais il y a du bon, ça dépend ce qui t'est conseillé.

    Et si tu passes pour qqun qui se pose des questions ? (parfois une bonne question vaut mieux qu'une prise de position)

    Une question vaut souvent prise de position.

  14. L'analogie ne me semble pas pertinente pour décrire le monde actuel.

    Je crois que j'ai compris son analogie initiale. Les Etats, et leurs politiques budgétaires et monétaires expansionnistes, imaginent que que la force de travail des cons-tribuables est illimitée et que leur stabilité au sommet de la pyramide est assuré.

    Or, un défaut de financement guette toutes les joyeuseries sociales et militaires qu'ils ont mis en place, défaut qui mènera à une furieuse envie de faire table rase et à tout ce que cela implique.

  15. Pour une ville de 16 000 habitant sur le littoral classé bidule et machin je n'ose immaginer.

    Si tu comptes l'appui d'un cabinet d'avocat spécialisé, on arrive, dans le sud, assez facilement à plus de 250 k€. Uniquement la prestation. Si tu comptes le temps que passent tes effectifs internes dessus, tu approches 1M€, voir 1,5M€. Plus les prestations de com', les consultations de CIQ… pour lesquelles tu peux compter facilement 100 000 €. Le tout sur 4 ans. Pour un truc sensé tenir entre 10 et 20 ans.

  16. Il me semblait que sans PLU la construction était limitée a la reconstruction a l’identique en surface uniquement, mais que l’absence de PLU était légale.

    En fait, toutes les communes ont un POS. Qui a valeur de PLU dans toutes les communes non dotée. Et le PLU est beaucoup plus contraignant que le POS.

    Mais bon, in fine, le véritable décideur, c'est le préfet.

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