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ZzZz

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Messages postés par ZzZz

  1. Je le dis et je le répète : faire des études d'économie en France, c'est moins bien que ne pas en faire du tout. Au moins, dans le second cas garde-t-on son bon sens.

    Sauf que le cursus d'économie est, à quelques détails près, le même dans toutes les universités d'Occident.

  2. Faut arrêter les conneries. Du travail il y en a à la pelle. Il y a 400000 postes non pourvus et c'est loin d'être des postes demandant des qualifications extraordinaires. Ces postes ne sont pas pourvu parce qu'ils n'intéressent pas grand monde. Par conséquent, il y a bien eu choix, les gens sont donc bien libres.

    Les salariés ont le choix, mais pas autant que sur un marché libre. Par conséquent, leur liberté est restreinte.

  3. Tu as oublié une option adoptée par plus de 2 millions de Français : se barrer à l'étranger.

    Tu fais du Jacques Généreux là… "un individu en désaccord avec le niveau des dépenses publiques et des impôts est toujours libre de s'exiler ou de se suicider ; l'impôt est donc librement consenti par tous ceux qui choisissent de vivre dans un pays quelconque." (J. Généreux, Les vraies lois de l'économie)

  4. Tu te trompes. Tu penses la société comme étant une lutte entre des pauvres et des riches. Tu penses que les salariés sont pauvres et les patrons sont riches, donc les salariés s'opposent aux patrons. T'essaye donc de savoir de quel côté se situe tes interlocuteurs.

    (…)

    Pour moi une entreprise est un lieu de production. Le patron a intérêt à embaucher. Le salarié a intérêt à travailler au prix proposé par le patron, il signe donc un contrat de travail. S'il pense que son travail vaut plus, ou que les conditions de travail sont inacceptables, il est LIBRE d'aller voir ailleurs. Sa liberté se limite à celle de l'autre.

    Le problème avec l'argument "soit les salariés sont contents soit ils partent", c'est que bien souvent le choix n'est pas si libre que ça.

    On ne peut pas parler de choix libre (1) lorsque le pouvoir de négociation des salariés est réduit par l'existence d'un chômage de masse créé par les réglementations sur le marché du travail, (2) lorsque les possibilités d'être son propre employeur sont réduites par une fiscalité écrasante, (3) lorsque l'activité salariale est rendu précaire par les crises économiques créées par les autorités monétaires incompétentes.

  5. Tout ca c'est de la connerie. Je regarde tout ca avec un regard attendri par des années d'études de l'économie….. ca me rapelle la fac…. ca me rappelle les vapeurs de chichon qui émanaient de la salle 102, la salle d'étude de la fac d'éco de Nanterre.

    Le "produit marginal de mon travail" est tellement variable d'une journée a l'autre que j'ai du mal a l'appréhender. Trés souvent nul, il fait des pointes fulgurantes quand on me donne un boulot intelligent pour lequel je suis doué.

    A la limite….. nan meme pas. C'est du barratin tout ca. Meme la théorie marxiste qui consiste a dire que le salaire sert a renouveller la force de travail est moins fausse que ce barratin.

    Ce qui est infiniment plus intéressant comme probleme, c'est de constater que les entreprises se contentent de payer, peu ou prou, le prix du marché pour un job donné, alors qu'on devrait en bonne logique économique différencier, pourquoi pas dans un rapport de 1 a 3 par exemple, entre les différents salariés pour un poste donné.

    On y arrivera un jour ou l'autre parce que c'est de la logique pure. Les cons seront au chomage.

    Il n’est pas question du produit marginal du travailleur, mais du produit du travailleur marginal, c'est-à-dire la perte de revenu pour l’entreprise, engendrée par l’abandon du travailleur (ou le gain de revenu engendré par l’embauche). C’est un outil utilisé par l’entrepreneur pour calculer.

    Ce produit n’est bien sûr ni exact ni fixe. Il tend à être peu à peu découvert par l’entrepreneur, par un processus d’essais et d’erreurs donc de pertes et de profits. Pourquoi une entreprise ne paye-t-elle pas 1000 pour un travailleur dont-elle pense que l’embauche lui rapportera 100 ? Ce n’est pas possible de comprendre ça sans le "baratin" du marginalisme.

    Peut-être le mot « marginal » fait-il peur, mais la réalité reste la même.

  6. Qu'est-ce que tu entends par "planifier" exactement ? Tu peux développer stp ?

    Dans le système communiste les ressources économiques (capital, travail, temps et terres) ne sont pas allouées aux differentes industries par le mécanisme des prix et des profits. Alors, comment le sont-elles?

  7. Henry Hazlitt donne son avis sur la question dans son livre Economics In One Lesson:

    http://www.scribd.com/doc/4004050/Economic…y-Henry-Hazlitt

    (Chapitre: Do unions really raise wages ? - p129 du document électronique)

    Dans ce chapitre, Hazlitt exprime clairement mon intuition de base :

    Tout cela ne veut pas dire que les syndicats n'aient pas à remplir un rôle utile et légitime. Ce rôle consiste surtout à veiller à ce que tous leurs membres reçoivent bien toute la valeur marchande de leur travail. Il est rare en effet que la concurrence des travailleurs à la recherche du travail, et des patrons à la recherche des ouvriers, joue parfaitement. Ni les patrons, ni les ouvriers, pris individuellement, ne sont toujours renseignés sur les conditions du marché du travail. Un travailleur isolé peut très bien ignorer, et les cours du travail, et la valeur marchande qu'il représente pour son patron, s'il n'est pas aidé par le syndicat. Et s'il reste seul, il est beaucoup plus désarmé pour en discuter les éléments. Ses erreurs de jugement lui sont plus préjudiciables qu'à son patron. Celui-ci, en effet, peut commettre l'erreur de ne pas embaucher un homme dont le travail lui eût été très utile, il perd alors le profit que celui-ci eût pu lui apporter, mais il lui arrive d'en embaucher une centaine ou un millier. Tandis que l'ouvrier qui commet l'erreur de refuser du travail parce qu'il espère en trouver facilement d'autre, mieux rétribué, risque de la payer cher. Ce sont ses moyens d'existence même qui sont en jeu. Non seulement il peut ne pas trouver rapidement d'autre travail mieux rétribué, mais il se peut aussi qu'il attende longtemps avant de retrouver un travail payé au taux qu'il avait refusé. Or, dans son cas, le temps est l'essence même du problème, car il lui faut vivre et faire vivre sa famille. Il peut alors être tenté d'accepter du travail à un taux qu'il sait inférieur à sa « valeur réelle », plutôt que de courir le risque d'avoir trop à attendre. Mais quand les ouvriers d'un patron ont affaire à lui en un corps constitué, et s'offrent à travailler à un « salaire type » pour telle espèce de travail, ils peuvent espérer ainsi traiter d'égal à égal et éviter les erreurs néfastes.
  8. Mon interrogation concerne le rôle des syndicats dans la détermination du salaire réel des travailleurs.

    Je suis d’accord avec l’idée que le salaire, pour un service donné et sous l’effet de la concurrence entre les entrepreneurs, tend vers la valeur du produit marginal du travail.

    En effet, si le travailleur est payé moins que se qu’il rapporte, il est intéressant pour les entrepreneurs concurrents de l’engager pour saisir l’opportunité de profit (qui correspond à la différence entre la valeur produite par le travailleur et le salaire versé).

    Mais, évidemment, ce processus concurrentiel n’est pas parfait. Il faut non seulement que les entrepreneurs aient l’information, c’est-à-dire qu’ils soient conscients de l’existence d’un tel écart de valeur entre le produit du travailleur (ou de l’unité de travail) et son prix, mais aussi que cet écart de valeur ne soit pas inférieur aux couts associés à l’embauche (information transaction etc.).

    Les syndicats ne peuvent-ils pas jouer un rôle dans l’amélioration du processus de marché ? L’action syndicale ne peut-elle pas, par l’intermédiaire de pressions, menace de grève etc., permettre au prix du travail de tendre plus vite vers la valeur de son produit ?

  9. Bonjour,

    Ca fait déja quelque temps que je suis inscrit, sans avoir posté régulierement. Je me présente donc :

    ZzZz, 19 ans. Contrairement à Pierre789, je suis profondément convaincu de la supériorité du marché sur les autre forme d'organisation sociale, et cela malgré mon jeune age, oui oui. Et comme la phrase précédente le laisse entendre, j'ai tendence à voir les problémes et les solutions au prisme de l'économie (une tare qui est suceptible d'évoluer avec l'age). Depuis le début de ma scolarité, j'ai été particulierement dégouté de la façon dont l'economie est enseigné, au regard des lectures que je peux avoir à coté. La macro-économie keynesienne me sort par les trous de nez, en somme. J'ai été trés marqué par la lecture de Mises et d'Hayek, et de tout leurs avatars austro-américains. Les lectures du site de Lemennicier, des lettres de Garello et des articles de Salin m'ont aussi influencées.

    J'ai une vision plutot conservatrice de la société, et anti-jeune, dans tout les sens vulgaires que ce mot peut revetir (la fréquentation d'étudiant miteux explique probablement ce biai). Le socle de mes idées sur la société (vaste programme!ahaha) change peu.

    Mon libéralisme est… libéral, et je crois que les querelles internes, bien qu'inevitables sur un forum de libéraux, sont stériles.

    Dans un autre univers, j'ai une admiration particuliére pour Brassens, Brel, et Boby Lapointe dont j'apprécie beauoup les jeux de mots, mais je confesse n'avoir personnelement aucun talent pour cet exercice.

  10. Lors d’une conférence de Philippe Nataf au sujet de ce livre (avec euro 92), un intervenant a interrogé le conférencier sur le "degré de libertarianisme" qui transparaît dans Man Economy and State. Nataf a répondu que évidement, Rothbard souligne l’inefficience et la nocivité de l’intervention étatique. Mais que les positions de l’austro-américain quant au rôle de l’Etat ne sont pas a priori, elles résultent de l’observation des faits et de la supériorité économique (et non morale) du marché. Ces arguments d’essence plutôt utilitariste ne me paraissent pas traduire la vision la vision de l’Etat qu’a Rothbard dans The Ethics of Liberty. J’en déduis que pendant les 20 ans qui séparent la publication de Man Economy and State et de Ethics of Liberty, la pensée de Rothbard a évoluée, passant d’une justification utilitariste du marché à une justification morale… Si des érudits confirment… :icon_up:

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