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Pax In Terris

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Messages postés par Pax In Terris

  1. Je voudrais faire une petite réflexion sur un avenir uchronique.

     

    Depuis maintenant un an, je me suis mis à écouter régulièrement une série de vidéos, d'un dénommé "christian Combaz", dont je ne connais rien.
    Ses vidéos sont divertissantes (et complotistes) et parlent un peu de politique.
    Dans sa dernière vidéo, visionnable ici : https://odysee.com/@campagnoltvl:2/elec:4

    il nous fait part d'une rumeur extravagante, mais amusante.
    Selon cette rumeur, Macron pourrait avoir l'intention, au cas (extrêmement improbable) où il serait évincé à l'issue du premier tour, de faire alors un coup d'État, d'annuler purement et simplement les élections, et de se maintenir par la force au pouvoir, et ce avec le soutien de toute l'administration publique française.

    Je ne discute pas du bien fondé d'un tel scénario, mais je me demande ce qu'en seraient les conséquences.

  2. Si on veut exposer au grand public les bienfaits de la liberté scolaire, on peut parler du système scolaire suisse.

    Je ne le connais pas très bien, mais je sais que les décisions y sont prises à un échelon local, au niveau du canton, ou de la ville, ou encore de l'établissement.

     

    Et le système scolaire suisse est réputé pour être l'un des meilleurs du monde, et pour conduire la nation suisse à un sentiment national unifié, grâce précisément à la très forte décentralisation du système. 

    C'est la preuve que plus les décisions sont décentralisées, meilleures elles sont.

     

  3. Je vais me permettre d'émettre une opinion vraiment très tranchée, et peut-être choquante pour le grand public, et donc difficile à vendre aujourd'hui aux électeurs. 

    Mais cette opinion que je défends est au moins libérale.

     

    Je réclame une éducation libre.

    Je réclame l'abolition du Ministère de l'éducation Nationale.

    Je réclame l'abolition du Code de l'éducation.

    Je réclame l'abolition de tout financement public des écoles.

    Je m'oppose à l'instauration de toute forme de "chèque éducation", qui aurait notamment tous les défauts de l'Allocation Universelle, outre que cela justifierait un droit de regard du gouvernement sur ce qui est enseigné.

     

    Enfin, je mets ici quelques citations de philosophes à propos de l'école :

     

    Trois citations de Frédéric Bastiat :

    Spoiler

     * Qui ne convient que, si l’on pouvait être d’accord sur le meilleur enseignement possible, quant à la matière et quant à la méthode, l’enseignement unitaire ou gouvernemental serait préférable, puisque, dans l’hypothèse, il ne pourrait exclure législativement que l’erreur ? Mais, tant que ce critérium n’est pas trouvé, tant que le législateur, le ministre de l’Instruction publique, ne porteront pas sur leur front un signe irrécusable d’infaillibilité, la meilleure chance pour que la vraie méthode se découvre et absorbe les autres, c’est la diversité, les épreuves, l’expérience, les efforts individuels, placés sous l’influence de l’intérêt au succès, en un mot, la liberté. La pire chance, c’est l’éducation décrétée et uniforme ; car, dans ce régime, l’Erreur est permanente, universelle et irrémédiable. Ceux donc qui, poussés par le sentiment de la fraternité, demandent que la loi dirige et impose l’éducation, devraient se dire qu’ils courent la chance que la loi ne dirige et n’impose que l’erreur ; que l’interdiction légale peut frapper la Vérité, en frappant les intelligences qui croient en avoir la possession. Or, je le demande, est-ce une fraternité véritable que celle qui a recours à la force pour imposer, ou tout au moins pour risquer d’imposer l’Erreur ? On redoute la diversité, on la flétrit sous le nom d’anarchie ; mais elle résulte forcément de la diversité même des intelligences et des convictions, diversité qui tend d’ailleurs à s’effacer par la discussion, l’étude et l’expérience. En attendant, quel titre a un système à prévaloir sur les autres par la loi ou la force ? Ici encore nous trouvons que cette prétendue fraternité, qui invoque la loi, ou la contrainte légale, est en opposition avec la Justice.            
    Je pourrais faire les mêmes réflexions pour la presse, et, en vérité, j’ai peine à comprendre pourquoi ceux qui demandent l’Éducation Unitaire par l’État, ne réclament pas la Presse Unitaire par l’État. La presse est un enseignement aussi. La presse admet la discussion, puisqu’elle en vit. Il y a donc là aussi diversité, anarchie. Pourquoi pas, dans ces idées, créer un ministère de la publicité et le charger d’inspirer tous les livres et tous les journaux de France ? Ou l’État est infaillible, et alors nous ne saurions mieux faire que de lui soumettre le domaine entier des intelligences ; ou il ne l’est pas, et, en ce cas, il n’est pas plus rationnel de lui livrer l’éducation que la presse. (Frédéric Bastiat)

     

     

     * Une nation qui ne veut pas être la proie des partis doit se hâter de supprimer l’éducation publique, c’est-à-dire par l’État, et de proclamer la liberté de l’enseignement. S’il y a une éducation confiée au pouvoir, les partis auront un motif de plus pour chercher à s’emparer du pouvoir, puisque, du même coup, ce sera s’emparer de l’enseignement, le plus grand objet de leur ambition. La soif de gouverner n’inspire-t-elle pas assez de convoitise ? ne provoque-t-elle pas assez de luttes, de révolutions et de désordres ? et est-il sage de l’irriter encore par l’appât d’une si haute influence ?            
    Et pourquoi les partis ambitionnent-ils la direction des études ? Parce qu’ils connaissent ce mot de Leibniz : « Faites-moi maître de l’enseignement, et je me charge de changer la face du monde. » L’enseignement par le pouvoir, c’est donc l’enseignement par un parti, par une secte momentanément triomphante ; c’est l’enseignement au profit d’une idée, d’un système exclusif. « Nous avons fait la République, disait Robespierre, il nous reste à faire des républicains » ; tentative qui a été renouvelée en 1848. Bonaparte ne voulait faire que des soldats, Frayssinous que des dévots, Villemin que des rhéteurs. M. Guizot ne ferait que des doctrinaires, Enfantin que des saint-simoniens, et tel qui s’indigne de voir l’humanité ainsi dégradée, s’il était jamais en position de dire « l’État c’est moi », serait peut-être tenté de ne faire que des économistes. Eh quoi ! ne verra-t-on jamais le danger de fournir aux partis, à mesure qu’ils s’arrachent le pouvoir, l’occasion d’imposer uniformément et universellement leurs opinions, que dis-je ? leurs erreurs par la force ? Car c’est bien employer la force que d’interdire législativement toute autre idée que celle dont on est soi-même infatué… (Frédéric Bastiat)

     

     * Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous, c’est le monopole de l’enseignement. (Frédéric Bastiat)

     

    Citations d'autres philosophes :

     

    Spoiler

     * Une éducation générale et étatisée n’est qu’un appareil à façonner les gens pour qu’ils soient exactement semblables entre eux ; et le moule utilisé est celui qui plaît aux pouvoirs prépondérants dans le gouvernement, que ce soit un monarque, un clergé, une aristocratie, ou la majorité de la génération en cours, et dans la mesure où l’appareil est efficace et où il est réussi, il établit un despotisme sur les esprits qui, par une pente naturelle, conduit à un despotisme sur les corps. (John Stuart Mill)

     

     * Un système éducatif obligatoire et financé par l’impôt est le modèle complet de l’État totalitaire. (Isabel Paterson)

     

  4. Blanc au 1er tour. Abstention au 2e.

    Mais je n'ai pas encore pris ma décision définitive.

     

    Je vais souvent sur facebook, où mes contacts appellent furieusement, pour les uns, à voter Macron et, pour les autres, à voter Le Pen.
    Leurs arguments me paraissent tellement peu convaincants que ceux qui appellent à voter Macron me donnent plutôt envie de voter Le Pen,
    et ceux qui appellent à voter Le Pen me donnent plutôt envie de voter Macron.

     

    Mais je m'en tiens à l'idée que la sagesse est de ne pas prendre parti pour l'un des deux monstres en lice.

     

    Et j'ajoute que j'ai changé d'avis depuis le fin du 1er tour. Je pensais jusque là que la meilleure forme de contestation du scrutin consistait à voter blanc. Dorénavant je pense que c'est en s'abstenant qu'on manifeste le mieux la défiance envers le scrutin.

     

  5. Depuis plusieurs mois, je m'interroge sur Macron.

    Certes, beaucoup de gens, surtout de droite, disent que s'il est élu, ce sera un Hollande bis.

    J'ai quant à moi un peu plus d'appréhension.

    Je trouve que sa propension à essayer systématiquement de plaire à son auditoire (surtout si celui-ci est de gauche) me rappelle furieusement le personnage de bande dessinée le «Schtroumpfissime». Je me demande donc ce qu'il a précisément en tête, et si la France peut finir au bout de quelques mois ou années comme le village des schtroumpfs dans la bande dessinée du même nom.

     

    Quoi qu'il en soit, nous serons fixés.

  6. Second-glance.fr, un blog animé par Guillaume Nicoulaud (entre autres) cherche des volontaires pour répondre à un test de culture scientifique rudimentaire :

     

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfJ1xYej1aDsF0J9b3-EgbZCKJutq770tZViHfrMOjrR_JvoQ/viewform?c=0&w=1

     

     

     

    J'ai répondu au questionnaire. 

    Il m'indique deux erreurs : aux questions sur la cause principale des marées, et sur le réchauffement climatique. Je me demande si c'est lui qui a raison ou si c'est moi. Quoi qu'il en soit, tout ce qu'il affirme me semble bien simpliste.

    Et puis une question étrange à la fin : dans quel parti politique on se reconnaît, en sachant qu'aucune réponse libérale n'est proposée.

  7. En même temps, c'est bien l’État qui ordonne l'abattage de canards a priori sains pour éviter que l'infection ne se propage. Il est bien responsable et doit dédommager.

     

    Pour être plus précis, c'est le gouvernement qui est responsable.

    Mais sera-ce le gouvernement qui supportera le coût du dédommagement, ou seront-ce les contribuables (qui seront davantage sollicités) ou les autres bénéficiaires du gouvernement (qui seront moins subventionnés) ?

  8. Le vrai problème dans cette affaire, c'est que les droits respectifs n'étaient pas clairement définis :

    La propriétaire du jardin est légitimement persuadée d'avoir le droit de conserver son soleil.

    Et la propriétaire de la maison est légitimement persuadée d'avoir le droit de construire sa maison.

     

    Il convient de réfléchir à la bonne manière de résoudre un tel conflit en situation libérale : comment faire pour clarifier les droits de propriété ?

  9.  Elle vient d'accepter un quasi-viol dans l'unique but de sauver l'amour de sa vie qui finit par la rejeter en la traitant de pute. Elle est déshonorée à vie et ne retrouvera jamais de maris. 

     

     Et là, un brave gars en qui elle peut avoir confiance se propose de s'occuper d'elle. Franchement, c'est énorme. 

     

    Si tu admets qu'elle est déshonorée, c'est que son comportement est reconnu comme immoral.

  10. D'un point de vue nietzschéen je dirais (1) le shérif, surhomme de l'histoire décrète et fait respecter sa propre loi envers et contre tous (2) Robin est certes dans la première partie soumis aux caprices du shérif et de Marianne mais il trouve la force de se révolter pour imposer sa volonté ce qui est une sorte de rédemption, c'est le protagoniste de l'histoire avec un vrai arc narratif (3) Marianne, sous ses abords émancipés, ne peut jamais agir que sous la tutelle de quelqu'un : elle est d'abord soumise au shérif puis à Robin et finalement, comble de la déchéance, à Petit Jean (4) puisqu'on en parle, Petit Jean est bien entendu le pire de tous qui ne fait jamais que réagir, subir et ramasser les miettes.

    Très amusant

  11. Pourtant le "socle commun de connaissances, de compétences et d’attitudes" fait entrer l'Union Européenne dans les affaires scolaires. Cela ne suffisait donc pas d'avoir une bureaucratie française. Maintenant il y a en plus la bureaucratie européenne.

     

    Par ailleurs, j'indique que j'ai enseigné les mathématiques dans un collège public pendant un an. J'ai remarqué que les programmes sont tellement tatillons qu'il détaillent la façon précise dont chaque notion au programme doit être présentée devant les élèves. Et toute la hiérarchie veille à ce qu'aucun enseignant ne prenne la moindre initiative.
    Bref, dans le système éducatif français, les enseignants sont de simples exécutants sans aucune marge de manœuvre, et je ne vois pas très bien ce que ce Fillon prétend apporter pour y remédier. Or tant que les enseignants n'auront aucun mot à dire, le système éducatif ne pourra que péricliter. Imagine-t-on qu'un service puisse être efficace sans que le prestataire n'ait de marge de manœuvre ?

    Je remarque en outre que le programme de fillon prévoit de violenter les élèves en rendant la scolarité obligatoire dès 5 ans. Où y a-t-il de la liberté là- dedans ?

    • Yea 2
  12. Je suis enregistré comme sympathisant (et non pas comme adhérent) du PLD. Et, à ce titre j'ai reçu aujourd'hui le mail suivant de la part du PLD :

     


    Quel avenir pour l'Education nationale en 2017 si François Fillon est élu ? Paru dans les Echos le 19 décembre 2016

    On ne peut qu’être d’accord avec la priorité identifiée par François Fillon : FAIRE . Que de temps perdu ! Et l’ancien ministre de l’Éducation nationale est bien placé pour en juger. Pour comprendre ce qui sous-tend le projet Éducation de François Fillon, il est indispensable de tenir compte de son expérience passée.

    En 2004, à sa demande, une concertation de grande ampleur, tout à fait exemplaire, est organisée dans les établissements scolaires, et donne lieu à la Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 devant réformer en profondeur le système éducatif français. Mais François Fillon doit quitter, contre son gré, le ministère de l’Éducation nationale. Gilles de Robien lui succède. C’est donc lui qui mettra en oeuvre cette loi dite "loi Fillon". Cette formulation permet sans doute de passer sous silence qu'elle est d’inspiration européenne ! Le grand public l’ignore encore.

    Le " socle commun de connaissances, de compétences et d’attitudes", introduit dans la Loi de 2005, présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. Publiées au Journal officiel de l’Union européenne, le 30 décembre 2006, les compétences-clés constituent un cadre de référence européen et sont définies comme nécessaires à tout individu pour son épanouissement et son développement personnel, pour une citoyenneté active, enfin pour l’intégration sociale et l’emploi.

    Le cadre de référence décrit 8 compétences clés : la communication dans la langue maternelle, la communication en langue étrangère, la compétence mathématique et les compétences de base en sciences et technologies, la compétence numérique, l’apprendre à apprendre, les compétences sociales et civiques, l’esprit d’initiative et d’entreprise, la sensibilité et l’expression culturelles.

    En France, Inspection Générale et/ou Haut Conseil de l’Éducation décident de supprimer d’emblée "l’apprendre à apprendre" ! Et de ne conserver que 7 piliers sur les 8 préconisés. Ils transforment aussi l’"esprit d’initiative et d’entreprise" en "initiative et autonomie". Très révélateur ! Entrepreneuriat et entreprise sont alors des termes tabous à l’EN.

    Gilles de Robien présente, à juste titre, cette loi comme une révolution copernicienne. Il s’agit, en effet, de faire comprendre à tous et surtout à l’Inspection générale que l’enseignement " centré sur l’objet à étudier" doit céder la place à un enseignement "centré sur le sujet qui apprend".

    Cette Loi de 2005 prône donc l’interdisciplinarité. Mais, en 2007 le nouveau ministre nommé par Nicolas Sarkozy s’empresse de céder sur de nombreux points qui constituent l’armature de l’organisation à mettre en place. On ne tarde pas à lire dans un rapport de l’Inspection générale que ces compétences, dites "clés" ne s’accordent pas avec la mentalité française !

    Le 10 sur 20 en langues vivantes sera donc vite transformé en "A2", sans qu’il soit nécessaire de prendre en compte l’évaluation des 5 compétences requises… on comprend mieux pourquoi les compétences des élèves français en langues étrangères demeurent au plus bas niveau.

    En 2012, le ministre socialiste nouvellement nommé met en place une énième commission chargée d’élaborer une "Refondation de l’école" ! Nous nous éloignons, à grands pas, des pratiques européennes qui font leurs preuves ailleurs et, comme l’indique le diagnostic de François Fillon : " Derrière le modèle d’excellence et d’égalité de l’école de la République, se cache un modèle inégalitaire" : " décrochage scolaire (pas seulement dans les banlieues), chômage des jeunes…" qu’il explique, à juste titre, entre autres par "la révolution technologique qui n’a pas délogé les connaissances au profit des compétences", les structures du système éducatif, "la prolétarisation mystique des enseignants".

    Le programme de François Fillon s’appuie sur 3 axes : Liberté, Diversité, Autorité

    Commençons par l’autorité. Par autorité, François Fillon traduit ce qu’ailleurs, l’on nomme "Leadership", or les Français - jusqu’à maintenant – n’aimaient pas le "leadership", même au sommet de l’État, comme ils l’ont montré en 2012. Dans le microcosme de l’Éducation nationale, encore moins qu’ailleurs ! En revanche, on aime les discours sur l’autorité : parents et enseignants – nostalgiques de l’école d’hier – lui vouent un pouvoir incantatoire.

    Par leadership, on entend à la fois, décentralisation, responsabilisation des acteurs à tous les niveaux : Région, établissement, salle de classe, etc. Il s’agit pour un président de la République de donner le pouvoir d’agir à ceux qui mettront en place les réformes radicales dont la France a besoin. Pour ce faire, tous les personnels, et notamment les enseignants, doivent être recrutés sur des compétences nouvelles devenues indispensables.

    François Fillon propose, comme c’est le cas dans les pays voisins, " des stages dans un établissement scolaire dès la première année d’université aux étudiants qui envisagent d’être enseignants..." C'est ensuite en partie sur la base des compétences révélées sur le terrain qu’ils devraient être recrutés ou non, comme en Finlande.

    L'"autonomie" se retrouve dans presque tous les programmes politiques, mais pour François Fillon, elle semble toutefois précisée par deux termes, Liberté et Diversité : " Le collège permettrait ainsi l’approfondissement des savoirs fondamentaux et l’ouverture sur le monde (langues, économie, numérique, environnement)". Sa volonté de libérer et de diversifier semble aller jusqu’à accorder à tout établissement un réel pouvoir de décision sur l’agencement des heures par rapport aux programmes nationaux, sur la gestion financière et celle des ressources humaines.

    Relevons la pertinence de certaines mesures mentionnées dans son programme :

    - Une scolarité obligatoire à partir de 5 ans

    - Une interdisciplinarité au collège favorisée par la bivalence des professeurs. 

    - La fin des 4 mois de vacances avec compensation salariale, mesure qui favorisera l’équité, car les vacances scolaires ne sont pas pour tous les élèves des moments d’épanouissement.

    - Davantage de contrôle continu pour " le brevet, nécessaire pour poursuivre au lycée, qui devrait effectivement attester de la maîtrise du socle commun de connaissances et pour le baccalauréat, qui devrait être plus solide dans son contenu et plus simple dans son organisation".

    - Rétablissement de la note vie scolaire : les compétences relationnelles font partie des compétences-clés.

    - Revenir sur les aberrations du quinquennat 2012-2017 : extension des classes européennes, bilangues, internationales.

    François Fillon veut "une politique d’innovation autour du numérique". Nous lui suggérons de faire de la France un relai essentiel dans " l’Agenda européen des nouvelles compétences clés" , un membre actif dans la "Coalition de l’Union Européenne pour les STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie, Mathématiques)". Le " Pacte Européen pour la jeunesse" , les projets de la Banque Européenne d’Investissement ont vocation, non pas à rester à la marge du système scolaire, mais à être intégrés dans le système éducatif.

    Certaines mesures préconisées par François Fillon rencontrent une hostilité infondée :

    - Les établissements privés ne devraient plus être considérés comme une voie de contournement, car le libre choix des familles devrait prévaloir, comme dans de nombreux pays.

    - La présidence des conseils d’administration n’a pas à être nécessairement confiée au chef d’établissement, à partir du moment où il cesse d’être un simple "gestionnaire" et où il est – enfin – en charge du management des équipes et du leadership de son établissement, car il ne peut être alors juge et partie.

    - Port de l’uniforme : il pourrait contribuer à permettre aux élèves, d’identifier l’établissement scolaire, non plus comme un lieu de passage obligé, mais comme une organisation où chacun est là pour apprendre, dans laquelle chacun a sa place, un rôle dans une équipe, qui a choisi son projet d’école.

    En conclusion, formulons un voeu : que François Fillon aille encore plus loin dans son projet au service des jeunes générations. Fort de la confiance qu’il inspirera aux Européens en s’attaquant – enfin – aux réformes structurelles dont le pays a besoin, il n’est pas impossible qu’il puisse aussi insuffler en Europe "l’envie de se concentrer sur quatre ou cinq priorités stratégiques". Souhaitons que dans ces priorités figure en bonne place, l’emploi et la formation.

    Article de Nelly Guet, consultante en éducation et membre du Parti libéral démocrate européen (ALDE), paru dans les Echos le 19 décembre 2016

     

     

     

    Je constate que le PLD se fait agent électoral de Fillon. Cela me désespère car je ne vois guère de choses vraiment libérales dans le programme de Fillon. Je suis convaincu que la meilleure chose qui pourrait arriver à l'école serait une séparation de l'école et de l'État. Mais ce n'est pas du tout ce que veut Fillon.

     

  13. Je voudrais insister sur un point.

    Je remarque que Macron parvient à être très fréquemment invité à la télévision, et que, même quand on ne l'invite pas, on parle de lui.

    En revanche, Madelin passe beaucoup moins souvent. Quand aux autres libéraux, comme Sabine Herold, c'est encore beaucoup moins.

     

    Le vrai problème dont souffrent les libéraux est de ne pas parvenir à passer à la télévision, et non pas d'avoir telle ou telle attitude face au libéralisme ou au socialisme lorsqu'ils ont enfin l'occasion de s'exprimer.

     

  14. Bonjour à tous.

    Je me demande si certains d'entre vous ont des sources sur la théorie selon laquelle il y a historiquement un lien de cause à effet entre la faiblesse du pouvoir politique et le développement économique.

     

    Plus précisément, je me demande quels ont été les premiers penseurs à soutenir cette idée.

     

    Notamment je me demande quels ont été les premiers penseurs à voir le développement économique de l'Italie et, dans une moindre mesure, de l'Allemagne, aux treizième, quatorzième et quinzième siècle comme une conséquence de l'effondrement du pouvoir de l'empereur.

  15. Problème de Freezbee :

    Le problème se met en équations :

     

    Gilles multiplie chaque nombre par g.

    Véronique divise tout nombre par v.

    Cédric ajoute à chaque nombre le nombre c.

     

    On a alors les trois équations :

    2=g/v.

    4=v+c.

    8=c*g.

     

    On obtient successivement :

    2*v=g.

    8=2*v*c.

    4=v*c.

    4*c=v*c+c²=4+c².

    c²-4*c+4=0.

    (c-2)²=0.

    c=2.

    g=8/c=4.

    v=g/2=2.

    On vérifie que ces trois nombres conviennent.

     

    Et finalement, on trouve :

    128=vraie_adresse*g=vraie_adresse*4.

    vraie_adresse=32.

    L'adresse est : 32 Rue des écoles.

     

    Problème de Sloonz : je dirai aussi que c'est le problème de Monty Hall, enfin je veux dire qu'Alice commet la même erreur de calcul que la plupart des joueurs du problème de Monty Hall.

  16. Véronique : mon mari exagère toujours et multiplie chaque nombre qu'il mentionne par 2.

    Cédric : Maman compense les excès de Papa et divise chaque nombre qu'elle évoque par 4.

    Gilles : notre fils ne fait rien comme nous : au lieu de multiplier ou de diviser, il ajoute 8 à chaque fois. »

     

    Les problèmes auto-référents ne sont que difficilement résolubles, lorsqu'ils le sont.

    Je n'ai pour l'instant pas la réponse à ces auto-références.

  17. Oui.

     

    Et sa mission, c'est d'amener cet électeur modemiste à voter Hollande lorsqu'il se ralliera à la candidature du sortant dès le premier tour en échange d'un gros ministère et d'une garantie de 20 députés (le même salaire que pour Duflot en 2012)

    De ce côté là, c'est peut-être un winner, mais c'est surtout une gagneuse. Et cette stratégie a des chances de marcher

     

    C'est tout à fait possible.

     

     

    Mais la relation exacte entre Macron et Hollande ne me paraît pas très claire : sont-ils rivaux ? l'un des deux manipule-t-il l'autre ?

     

    Et mon autre question : pourquoi les médias lui font-ils tant de publicité ? En ont-ils reçu l'ordre ?

  18. Une image humoristique pour ceux qui ont accès à facebook :

     

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1457930040887490&set=a.321770204503485.101721.100000115250261&type=3&theater

     

    Franchement, Macron n'est qu'un bouffon. J'ai du mal à croire que certains libéraux veuillent voter pour lui. Je rappelle que jusqu'hier, il était ministre de l'économie. Il est donc responsable du bilan calamiteux du gouvernement actuel.

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