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Dilbert

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Messages postés par Dilbert

  1. C'est difficile comme langue le russe  :icon_up: ?

    C'est assez difficile en effet, sauf si on aime les déclinaisons,

    les verbes irréguliers avec leurs "aspects", etc. (l'alphabet, lui,

    ne présente aucune difficulté).

    J'en ai fait 3 ans il y a longtemps et à force de ne pas pratiquer, j'ai beaucoup oublié.

    Tiens, est-ce que vous comprenez la phrase en russe qui est dans ma signature ??

  2. Tiens, à propos de ville privée, il y a nos amis Русские qui s'y mettent

    2005-02-14 12:45    * RUSSIE * NAFTA-MOSKVA * VILLE * CONSTRUCTION *

    Une première ville privée verrait le jour en Russie

    MOSCOU, 14 février - RIA Novosti. La société Nafta-Moskva créée sur la base du groupe Soyouznefteexport se propose de construire une ville privée, la première en Russie, sur la chaussée Novorijskoïé, non loin de l'autoroute périphérique, informe le quotidien "Vedomosti".

    Les managers de Nafta évaluent le projet à 3 milliards de dollars, en précisant que pour le moment la société finance les travaux avec ses fonds propres et mène des négociations avec des co-investisseurs éventuels.

    La société veut construire en cinq ans 2,7 millions de mètres carrés d'habitat et une infrastructure globale (centres d'affaires, magasins, établissements d'enseignements et de divertissements). A titre de comparaison : en 2004, 5 millions de mètres carrés de surface habitable ont été construits à Moscou. La partie centrale de la nouvelle ville sera réservée aux quartiers d'habitation de quelques étages et la périphérie recevra des villas et des cottages. Le projet est à l'étape de concertation. Les travaux doivent commencer dans un an.

    Si le projet est approuvé par le service d'expertise écologique, rien n'empêchera de le réaliser, affirment les représentants du Service fédéral de surveillance des ressources naturelles.

    L'idée de Nafta a intéressé les intervenants du marché. Le projet est fort prometteur, d'après le directeur des extensions de la société "Region Development", Natalia Prokopieva. Son point de vue est partagé par le directeur du service immobilier de la société d'investissement "Veles Capital", Vladlen Volochine, qui ne trouve pas "inconcevable" le montant des investissements estimé par Nafta. "Si le projet est divisé en plusieurs tranches, comme le propose Nafta, les travaux seront parfaitement réalisables pour un pool d'investisseurs", a-t-il déclaré.

    Le directeur du département de marketing et de publicité de la société "Incom-Nedvijimost", Serguéi Eliseïev, craint que la construction d'habitat de qualité au rythme d'au moins 300 000 mètres carrés par an dans un secteur puisse faire effondrer le marché. Quant à la circulation sur l'autoroute Novorijskaïa, les experts ne pensent pas qu'elle puisse être encombrée parce qu'elle est actuellement exploitée à 50% ou 60% de sa capacité. Autant dire que de ce côté, il n'y a rien à craindre.

  3. Est-ce que tu crois qu'ils ont le choix ces paysans africains ? Un peu de sérieux. A moins que tu considères la mort comme une alternative… Alors oui, cet échange est avantageux par rapport à la mort, super!

    Je répète, tu n'as pas dû lire ce que je disais :

    Celui qui vit dans un pays misérable ou dans des conditions de vie très pénibles est forcément amené à regarder les issues possibles, et par exemple à comparer ce qu'il gagne (et ce qu'il perd) à partir (ou à rester). Parmi mes ancêtres paysans, certains, très pauvres (autant qu'un paysan africain), sont restés à la terre, d'autres sont partis à la ville pour espérer mieux gagner leur vie. Celui qui est resté à la terre n'a jamais parlé d'"échange désavantageux"… Il savait bien que c'était un choix de sa part de rester.

    Alors, le misérabilisme, à d'autres !

  4. Un exemple : les producteurs de coton dans certains pays d'Afrique. Ils sont bien contraints d' "échanger" à un prix qui est loin de les avantager. Et oui, faut bien vivre…

    Il faut bien comprendre que l'on peut être contraint de consentir à un échange désavantageux.

    Il n'est pas désavantageux, puisqu'ils le font, cet échange. Et personne ne les y a contraints. C'est bien un échange volontaire.

    C'est comme de dire que le salarié est désavantagé par rapport à l'employeur, parce qu'il est "contraint" de travailler pour ne pas mourir de faim (comme si un employeur ne travaillait pas lui aussi). A moins d'être réduit en esclavage, on n'est jamais contraint à l'échange.

    Pour continuer dans cette logique, celui qui vit dans un pays misérable ou dans des conditions de vie très pénibles est forcément amené à regarder les issues possibles, et par exemple à comparer ce qu'il gagne (et ce qu'il perd) à partir (ou à rester). Parmi mes ancêtres paysans, certains, très pauvres, sont restés à la terre, d'autres sont partis à la ville pour espérer mieux gagner leur vie. Celui qui est resté à la terre n'a jamais parlé d'"échange désavantageux"… Il savait bien que c'était un choix de sa part de rester.

  5. Le marché, c'est la domination de certaines volontés sur d'autres, comme cela est le cas pour n'importe quel mode de régulation des intéractions individuelles.

    Un marxiste parmi nous ?

    Merci d'expliquer en quoi le marché est une "domination", alors qu'il s'agit d'échange !

    Sais-tu ce que c'est un contrat ?

    L'employé n'a pas un "droit" à être embauché à vie, ou alors moi (qui n'ai pas de voiture) je réclame un droit à avoir une Rolls avec chauffeur.

  6. Qui a parlé d'imposer ? La discussion est la base de la Démocratie.

    Non, la démocratie n'a pas à m'imposer quoi que ce soit qui bafoue mes droits fondamentaux (notamment le droit de propriété).

    La "logique du marché", ça ne signifie rien. Le marché n'est que l'expression des volontés individuelles. Quiconque veut influencer ces volontés individuelles est un esclavagiste.

  7. Tout autre chose : que penser d'une entreprise qui délocalise à l'étranger et qui laisse sur le carreau des employés qui bossaient dans la boîte depuis 30 ans ?

    C'est son droit. Le premier coupable dans l'affaire est l'Etat qui par ses réglementations asphyxie l'activité.

    Et puis, que penser de ces citoyens français qui pestent contre les délocalisations et sont les premiers à acheter des biens importés d'ailleurs, moins chers que ce qu'on fabrique en France ?

    Pour moi, il y a nécessité à réconcilier économie, droit et éthique.

    L'éthique est personnelle, imposer sa propre éthique mène à la dictature. Votre "réconciliation" mène tout droit au totalitarisme.

  8. Le principal problème de l'IM, c'est celui de la régression infinie, problème qui apparait dès lors où l'on reconnait que l'environnement institutionnel (au sens large) influence les individus.

    Merci d'expliquer en quoi une "régression infinie" est gênante (en maths on fait tout le temps des "régressions infinies" - et la France est un bon exemple de "régression infinie" :icon_up: ).

  9. Je ne crois pas que l'individidualisme méthodologique nie la dimension collective de tout phénomène social (l'échange est un phénomène social collectif).

    Il n'est pas contesté que dans le domaine de l'agir humain les entités sociales aient une existence réelle. Personne ne se risque à nier que les nations, États, municipalités, partis, communautés religieuses soient des facteurs réels déterminant le cours d'événements humains. L'individualisme méthodologique, loin de contester la signification de tels ensembles collectifs, considère comme l'une de ses tâches principales de décrire leur naissance et leur disparition, leurs structures changeantes et leur fonctionnement.

    (…)

    une collectivité n'a pas d'existence et de réalité, autres que les actions des individus membres. La vie d'une collectivité est vécue dans les agissements des individus qui constituent son corps. Il n'existe pas de collectif social concevable, qui ne soit opérant à travers les actions de quelque individu. La réalité d'une entité sociale consiste dans le fait qu'elle dirige et autorise des actions déterminées de la part d'individus. Ainsi la route pour connaître les ensembles collectifs passe par l'analyse des actions des individus.

  10. Reste à savoir si elle existe bien, cette voie médiane… Si vous considérez que Chirac est dedans, là on ne va pas être d'accord…

    Il y a une voie médiane entre le socialisme de droite et le socialisme de gauche : c'est le libéralisme. Mais il semble plus facile de se vautrer dans l'assistanat étatique de droite ou de gauche (et la spoliation qui est son corollaire) que d'emprunter la voie étroite de la liberté.

  11. Mais es-tu prêt à renoncer à tes privilèges pour construire une société libérale?

    Appeler privilèges ce qui provient de son propre mérite (ou de celui de sa famille), c'est du sado-masochisme. J'aimerais bien savoir en quoi consistent ces "privilèges" !

    A moins que l'intervenant ne soit un politicien et vive du système de spoliation ? Dans ce cas, je comprends qu'il se considère comme un privilégié…

  12. Amusant, un libéral pratiquant, mais pas croyant.

    Doublé d'un collectiviste croyant , mais pas pratiquant.

    Si ça peut te rassurer, la croyance au libre-arbitre n'est pas nécessaire pour être libéral (moi je n'y crois pas). La "liberté" au sens du libéralisme peut se définir sans aucune référence au libre-arbitre.

    Bienvenue, donc !

  13. Ce genre d'insinuation à la con (soit je ne l'ai pas lu et je fais comme si, soit je suis un abruti) ça me dérange aussi. Donc j'en reparlerai quand j'aurais quelqu'un d'un peu moins borné et méprisant comme interlocuteur.

    Quand vous rapportez un propos de Rothbard (ou d'un autre libéral), merci de le citer précisément (l'EdL est disponible sur le web, un cut & paste c'est vite fait) sans quoi vous risquez d'être soupçonné de déformer sa pensée.

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