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Blonde On Blonde

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Messages postés par Blonde On Blonde

  1. Tu m'étonnes, faire le choix de vivre en France quand t'es étranger c'est que t'es limite gauchiste, et un peu fou aussi.

    Pour ma part l'autre jour j'ai répondu à une série de questions et voici avec quels candidats je suis le plus compatible...9b916bf4f411a58eeb3b9b453d7a6ab2.jpg

    Bref, libertariens ou Cruz. Clinton loin derrière tout le monde

     

    Le trio de libertariens à plus de 90% chez moi - mais bon, on s'en fiche - puis Cruz à 75%... Mais je n'arrive toujours pas à me faire à ce type :(

    Sinon, Sanders à 69%, puis Clinton. Kasich derrière, mais je pense que c'est parce qu'il manque beaucoup de ses réponses. Et puis Trump en dernier.

  2. Sur quels critères la considères-tu plus intelligente ?

    Concernant ton deuxième point, je ne vois pas grand monde souhaitant une victoire de Sanders ici, malgré un projet de politique étrangère beaucoup moins interventionniste que ses concurrents républicains ou démocrates.

     

    L'accord avec l'Iran, le dégel avec Cuba, la prudence sur la Syrie (même si la "ligne rouge" était une belle connerie, que je n'arrive toujours pas à comprendre)...

    Sans taper sur une ambulance avec Bush Jr,  Clinton mari, c'étaient pas mal d'interventions en Somalie, au Kosovo, en Haïti...

     

    Sanders, j'ai peu de soupçons sur l'attrait qu'il a ici :) Je voulais justement dire que la politique étrangère n'est pas tout.

  3. Reagan a creusé la dette fédérale et pas qu'un peu, Nixon on sait ce qu'il a fait également avec la dette et le dollar, Bush junior a été le champion de ce côté-là.

     

    Après je veux pas dédouaner les démocrates, mais par exemple Bill Clinton a eu une gestion un petit peu plus respectable. Obama bien évidemment c'est tout le contraire, sans parler de Roosevelt ou Kennedy/Johnson.

     

    Les républicains sur le plan économique c'est quand même des grandes gueules, beaucoup de promesses de baisses d'impôts sans baisser les dépenses, ils ont autant participé que les démocrates à l'extension de l'Etat fédéral ou de certains Etats fédérés (la faillite californienne c'est bien eux par exemple). C'est aussi un républicain (Bloomberg) qui en a le plus fait en terme de politiques hygiénistes quand il était maire de New York.

     

    Ron Paul est un ovni chez les républicains.

     

    Je suis d'accord, c'est méprisant envers les électeurs de Trump. Pour être plus neutre je vais aussi dire que ceux de Sanders et Clinton sont cons.

     

    Plus sérieusement, ce n'est pas tellement ceux qui votent pour Trump ou Sanders , mais ceux qui vont à leurs meetings, leurs supporters, les militants etc...Eux ils en tiennent une couche.

     

    Juste un point de détail, parce que je suis d'accord dans l'ensemble, mais Bloomberg  a fait la deuxième moitié de ses mandats de maire comme indépendant, et il a longtemps été démocrate avant de s'affilier chez les républicains. On ne peut pas trop en faire un symbole de la dérive du parti.

    Mais sinon, oui. En l'état de la campagne, il n'y a pas de "moins mauvais choix". Pour des raisons différentes, Clinton, Sanders et Trump sont des catastrophes. Je n'ai pas vraiment de confiance en Cruz, dont on vient de voir à quel point il est prêt à tenir un discours protectionniste (mais pour être honnête, c'est qu'il a vraiment l'air à baffer).

    Kasich n'est enthousiasmant sur aucun sujet, mais il n'est pas consternant non plus, donc c'est le seul moindre mal. Mais la seule façon dont il pourrait avoir la nomination, c'est avec des magouilles à la convention républicaine, qui seraient exécrables pour l'image du parti. Et je pense qu'il perdrait contre Clinton.

    Une différence marquante avec les précédentes campagnes, c'est que l'on pouvait encore se satisfaire d'une présidence Obama pour sa politique étrangère. Mais avec Clinton, ça sent nettement plus mauvais.

  4. C'est hallucinant ce réflexe de dire oui mais eux aussi ils font.

     

    Il se trouve qu'il y a trop d'affaires de pédophilie dans l'Eglise depuis trop de temps, et que depuis peu seulement les langues se délient chez les victimes. C'est fou tout de même de nier que quelque chose cloche. Il y en a peut-être plus chez les profs ou les cyclistes, mais on s'en fout, on fait pas un concours morbide de savoir qui est le plus pédophile. On demande à l'Eglise et l'ednat de faire le ménage en interne. Plus précisément on demande aux échelons inférieurs de relayer les actions entreprises par Benoit XVI.

     

    Voilà, exactement.

    L'argument "regardez, ça a lieu ailleurs, et on en parle moins", c'est un truc de politicien. Je ne me prononce pas sur Barbarin, ne m'étant pas assez penché sur le dossier, mais j'imagine qu'il y a des meilleurs moyens de le défendre.

  5. Héhé, j'avais cité cet article ici même quand il était paru.

    En un sens, je trouve même que c'était plus choquant que ses dernières conneries. Rouillan est une ordure irrécupérable mais il peut dire ce qu'il veut dans son coin, je m'en fiche. Mais là, c'était l'AFP qui lui donnait une tribune sans aucune forme de recul sur le personnage.

    Qu'il aille dire des obscénités dans une feuille de chou marseillaise (en se retenant moins, manifestement), ça a une moins grande portée - même si le tollé entraîné est plutôt rassurant.

  6. Je découvre qu'il y avait des élections législatives hier en Slovaquie et que SaS, un parti qui semble plutôt liberhallal, a fait une belle percée en se classant deuxième.

    Pour le moment, c'est le Premier ministre de gauche, Robert Fico, qui a l'air assez atroce, qui doit former le gouvernement, ceci dit...

  7. Quelque part, la suite est encore plus stupide.

     

    Plus loin, Jean-Marc Rouillan compare le groupe armé anarcho-communiste Action directe et Daech. Pour lui, la différence principale entre les deux mouvements repose sur la notion de sacrifice. «Daech est très proche du capitalisme car c'est un mouvement basé sur le mortifère, le sacrifice, la mort. Jamais dans la lutte armée d'extrême gauche que j'ai connue, de 1968 jusqu'à la fin des années 1980, je n'ai connu le sacrifice.», ajoute-t-il.

  8. Si Trump gagne la primaire, je vois beaucoup de responsables républicains se ranger derrière lui par opportunisme politique. Chris Christie a déjà lancé le mouvement. Ces ralliements pourraient d'ailleurs 'adoucir' la candidature Trump, et le rapprocher de la norme habituelle.

     

    Je suis assez d'accord avec ça, je ne croyais pas à une investiture de Trump, mais depuis le ralliement de Christie, j'ai de gros doutes.... Je pense qu'une bonne partie des élites supporte encore moins Cruz, mais sa victoire au Texas rend les choses encore moins prévisibles. 

    Rubio a quand même l'air très mal parti, j'ai du mal à croire qu'il renverse la vapeur en Floride.

  9. Millière est vraiment aberrant.

    Non seulement c'est un néoconservateur délirant, mais il n'est même pas cohérent là-dessus en devenant un fanboy de Trump - qui est le candidat républicain le plus modéré en politique étrangère, comme on l'a vu plus tôt dans ce topic.

    Je pense qu'il fonctionne uniquement à l'affect: si tout le monde crache sur Trump, il a envie de le défendre.

  10. Trump est le seul candidat républicain à se démarquer explicitement de la guerre d'Irak (au point de dire que le pays allait mieux sous Saddam, ce qui va loin de la part de quelqu'un qui cherche l'investiture du parti de Bush).

    Intéressant de voir la rupture Cruz/Rubio sur la Libye, je vais regarder ça plus précisément.

  11. Je suis également surpris par la publicité offerte par certains groupuscules (Georgette Sand, par exemple, collectif monté vers la mi-2014 par 5 ou 6 personnes, qui fait la une de l'actualité trois ou quatre mois plus tard avec sa "taxe rose").

     

    Selon quels critères sont-ils choisis?

     

    Je vais peut-être enfoncer des portes ouvertes, mais c'est surtout que ce genre de communication correspond à une demande dans les rédactions.

    Un journal de radio, par exemple, c'est à peine quelque heures de "travail" pour des sujets très formatés (45 secondes d'interview de quelqu'un, 1minute 30 de reportage), donc le groupuscule qui trouve un sujet vendeur dans l'air du temps, un intervenant prêt à parler une minute... Il est déjà assuré d'avoir une oreille dans les rédactions puisqu'il assure une ou deux minutes d'antenne vite emballées, généralement sans aucun travail de recherche du journaliste. 

    Si tu ajoutes à ça le suivisme mutuel entre médias qui fait vite boule de neige + effectivement le copinage fréquent entre reporter et intervenant, ça explique que ça fasse vite boule de neige.

  12. My two cents : Sanders a quand même plus de chances de rassembler un congrès démocrate qui irait dans son sens que Trump un congrès républicain.

     

    Sans même aller jusque-là, si Trump arrive à la convention républicaine avec une majorité de délégués, je ne pense même pas qu'il soit investi sans implosion avec candidat dissident.

  13. Visiblement, Rubio s'est fait laminer lors du débat de ce week-end pré-primaires du New Hampshire. Même si le NH n'est pas très représentatif, ce serait particulièrement embêtant si Kasich - qui ne sert à rien et est un tiédasse de première - lui passe devant et lui brise son début de dynamique.

  14. Concernant Marco Rubio, son programme économique est beaucoup plus développé que celui de Ted Cruz, il y a une vraie réflexion. Mais  il alterne les réductions d'impôts avec les aides. C'est mi-figue mi-raisin, ça ressemble à du Bayrou ou du Ciudadanos. Par contre il lâche un peu la grappe sur les questions sociétales, même sur la famille et le mariage il a un discours assez rassembleur.

    https://marcorubio.com/issues/

     

    Maintenant que les primaires ont commencé et que le terrain se dégage, Rubio semble effectivement le meilleur candidat, tous camps confondus. Le principal problème, c'est que même par rapport à la moyenne républicaine, il semble particulièrement hawkish.

    Mais dans un monde où Rand Paul fait 4%, c'est quand même le moindre mal.

  15. Comme une Madeleine.

     

    Je suis super affectif quand je vois un bon Pixar. Bon après Toy Story y'a pas vraiment de sentimentalisme dedans, et j'ai pas spécialement aimé Wall-e (moins touché), mais là je suis vaincu.

    Je réponds avec un peu de retard, mais, dans le premier, la scène où Buzz découvre qu'il n'est qu'un jouet, c'est l'un de mes grands traumatismes d'enfance.

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