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Blonde On Blonde

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Tout ce qui a été posté par Blonde On Blonde

  1. Je reviens là-dessus, parce qu'il me semble qu'il s'agit de ça C'est la nouvelle émission gauchiste de France Inter, manifestement pour donner un os à ronger aux nostalgiques de Daniel Mermet. Pour les masochistes - et il doit y en avoir pour que ce sujet soit aussi alimenté -, je conseille de regarder l'historique des émissions. Au hasard : "Portugal, voyage au pays de l'austérité", "Du lien social plutôt que de l'évasion fiscale" (sur Amazon), "Marseille: quand l'Etat abandonne ses quartiers aux réseaux" et un certain nombre de sujets émus sur les héros de Podemos ou Syriza. Edit: Après une recherche rapide, je vois que les trois personnes qui mènent l'émission sont des anciens de l'émission de Mermet (des "collaborateurs permanents", hein, pas les petites mains qui se faisaient humilier régulièrement...), donc tout se tient.
  2. Tu dois déjà connaître, mais - à moins de mettre vraiment le prix dans un moulin électrique à meule - les moulins à main Hario, c'est vraiment très bien. Après, c'est un peu d'exercice (mais ça met en train, le matin). Pour la cafetière italienne, c'est effectivement couvercle ouvert. La meilleure méthode que j'ai trouvé, inspirée de celle-ci, c'est de laisser à peu près la moitié du café monter, refroidir la cafetière pour arrêter l'extraction, puis servir. Ensuite, comme c'est vraiment très concentré, je rajoute un peu d'eau chaude. Pour explorer différentes techniques, cette page est une mine.
  3. Voilà, l'essentiel est dit. La moka, ça peut faire du très bon café, mais c'est très facile de le rater en le laissant trop longtemps, et d'obtenir un truc trop noir et amer. Si on veut un café dans le genre - plutôt corsé - l'aeropress donne des résultats plus réguliers. La cafetière à piston, c'est objectivement le mieux pour le goût, mais 1) même avec un café moulu gros, il reste toujours un peu de débris au fond et ça peut déplaire 2) on a parfois envie de quelque chose de plus fort (au goût, car je crois que c'est ce qui donne la boisson la plus riche en caféine, vu le temps d'infusion). Sinon, la cafetière à siphon, c'est très cool, ça fait son effet quand on reçoit des amis, et ça donne un café très bon dans un genre plus "infusion". Mais c'est un peu fastidieux et long à nettoyer. Quant aux Nespresso et compagnie, ce n'est pas terrible mais au travail, il vaut mieux avoir ça qu'une machine à café "classique".
  4. Je crois qu'il n'avait pas vraiment le choix : dans les coalitions CDU-FDP, c'est traditionnellement le poste le plus élevé alloué aux libéraux.
  5. En ce qui concerne Georges Marchais, j'ai été un peu étonné quand j'ai appris qu'il avait été enterré au son de Bitches Brew de Miles Davis.
  6. Si ma mémoire est bonne, en cinq ans de Sciences-Po (en province), je n'ai jamais entendu une fois mentionner le nom de Raymond Boudon. Ca ne surprendra personne ici, mais il est toujours bon de rappeler le noyautage des équipes de sociologie par les bourdieusiens. C'est d'autant plus regrettables qu'en sortant tout juste du bac - ou bac+1 - la majorité des élèves n'a aucun recul pour se distancer de la bonne parole.
  7. Je sors - un peu - de la question posée, mais j'ai toujours eu du mal à saisir l'intérêt de Philippe Muray. L'homme avait l'air sympathique, ses idées étaient louables, mais ses textes me semblent systématiquement lourds, verbeux et assez vains. Je n'ai peut-être pas lu les bonnes choses (Son "Céline" que je n'ai pas fini et un tome partiel des "Exercices spirituels"), mais ça tournait déjà assez en rond. Sinon, comme écrivain franchement socialiste, j'aime bien Julio Cortazar.
  8. Sur le sujet des fautes de goût, j'aime bien la chronique Est-ce bien raisonnable du magazine du Monde (un exemple). C'est d'ailleurs la seule chose que je lis dedans avec la page gastronomie, qui s'essouffle hélas un peu en ce moment. Certaines ont été publiées dans un livre, même si à vingt euros, c'est surtout à lire dans la grande surface culturelle de son choix.
  9. Je suis surpris du consensus sur Tarantino. Personnellement, j'ai du mal avec ses films jusqu'à Kill Bill. Je trouve Reservoir Dogs et Pulp Fiction assez fatigants. La structure éclatée fait très "petit malin" et les dialogues sont franchement lourdingues. Par contre, j'aime beaucoup la rupture de ton entre les deux Kill Bill (pas vu Jackie Brown), Boulevard de la mort était plutôt rigolo (surtout à côté de l'affreux Planète Terreur de Rodriguez) et Inglourious Basterds m'a paru le plus intéressant. Je suis assez curieux du dernier.
  10. Pas sûr que ce soit une provocation si directe contre l'armée. Je vois plutôt ça comme un compromis un peu tordu, du genre "on réorganisera des élections comme le veulent les militaires, mais en attendant, on occupe le terrain". D'ailleurs, l'armée ne semble pas réagir trop violemment, pour le moment.
  11. Oui, j'ai exagéré. J'aime beaucoup Music for 18 musicians, je l'avais d'ailleurs également vu à la Cité de la musique, il y a quelques années. J'avais plutôt en tête des choses comme City life ou Different trains, où je trouve que la musique de Reich tourne un peu au procédé. Après je ne connais pas trop ses oeuvres plus hardcore, genre Drumming.
  12. Ce n'est pas si mal, Steve Reich, mais c'est vrai que c'est quand même assez anecdotique.
  13. En même temps, Jean-Marie Le Pen a appelé à voter Giscard en 1974, ça ne l'a pas empêché d'adopter une ligne opposée dix ans plus tard, et de monter à plus de 10%. (Je ne cherche pas à défendre la décision - un peu décevante - du PLD. C'est juste que les gens oublient vite, et qu'un communiqué d'un parti que personne ne connaît, ça n'a aucun effet dans un sens ou dans l'autre).
  14. Pour être passé par l'une des écoles de journalisme citées, je confirme l'omniprésence effarante des opinions "de gauche". Nous étions trois sur une trentaine à exprimer des positions un peu divergentes : l'un était plutôt obsédée par l'immigration et l'islam (mais n'a jamais osé dire explicitement qu'il était pro-Marine Le Pen), le second était vaguement de centre droit, et j'étais "le" libéral. Bien sûr, il y en avait d'autres - et c'est tout à leur honneur - qui ne parlaient jamais politique, mais ils étaient encore plus rare. Etre à gauche était une telle évidence, que plusieurs de mes camarades m'ont affirmé que je n'étais pas vraiment "de droite", mais un anarchiste qui s'ignorait, ou simplement quelqu'un qui aimait jouer l'emmerdeur en professant des opinions différentes des autres. Je crois qu'il n'est pas concevable pour eux que quelqu'un reste fréquentable - je ne porte pas mes idées en bandoulières, ceci dit-, et "de gauche". Je sais que la direction de l'école, qui n'est pas particulièrement orientée, tente de diversifier un peu le recrutement, mais ce sont pour le moment de vains mots. La connexion Sciences-Po est toujours très majoritaire.
  15. Je trouve un peu bête de mélanger des critiques légitimes (la gestion de la Corrèze, l'hypocrisie sur les riches), avec des arguments invérifiables (l'adhésion par opportunisme au PS) ou tout simplement injustes (Hollande n'est pas responsable des engagements de son père). Le texte en devient assez peu efficace.
  16. Le soir d'une élection, c'est le taux d'abstention que l'on commente, pas celui des votes blancs…
  17. Je signale une interview bienvenue de Peter Sloterdijk dans le dernier numéro de Philosophie Magazine. Il y rappelle notamment que ce sont les Etats et non les banques les premiers responsables de la crise. Ca n'apparaîtra pas révolutionnaire ici, mais c'est agréable de lire autre chose que les niaiseries antilibérales rabâchées par la plupart des "intellectuels" dans ce genre de revue. Sloterdijk est de toute façon un type à suivre depuis qu'il s'est attaqué violemment à l'Etat providence en 2009 dans les colonnes du Frankfurter Allgemeine Zeitung (je ne retrouve malheureusement pas la traduction qui avait dû paraître dans un numéro de Courrier International, avec les commentaires dubitatifs de rigueur). Je ne sais par contre pas ce que vaut son livre sur le capitalisme, Le Palais de cristal. Pour ceux qui sont intéressés, il faut quand même prévenir que le reste de la revue est un vrai torchon. Avec un dialogue de plusieurs pages entre François Chérêque et Toni Negri sur "Les Français sont obsédés par le travail" (?).
  18. Je te rejoins. Les chiffres de l'abstention retiennent au moins l'attention lors des soirées électorales (même si par la suite, je ne suis pas sûr qu'ils pèsent sur la conscience des élus). Qui a déjà vu commenter le nombre de bulletins blancs - ou nuls ?
  19. Ca va, faut pas exagérer non plus. C'est juste le vieux ressort comique qui consiste à tourner l'autorité en dérision. Je serais surpris que même ici, personne n'ait jamais eu au moins une fois des envies de meurtre sur un patron incompétent / psychorigide.
  20. Par contre, Seuls Two, le film qu'ils avaient réalisé eux-mêmes était assez sympathique et original (même si très inégal, bien sûr).
  21. Je sais que c'est devenu un lieu commun de prendre Citizen Kane de haut, mais je préfère largement Aguirre. Jamais vu Casanova, mais je suis curieux. Je ne suis qu'à moitié d'accord avec ta critique de Fellini. Des trucs comme Et vogue le navire ou Juliette des esprits sont effectivement très chiants, mais je trouve que le grotesque fonctionne très bien dans Amarcord et le Satyricon. Sans trop comprendre pourquoi, d'ailleurs, car tous ces films restent assez semblables dans le principe.
  22. Bah si. C'est très bien, Il était une fois la Révolution.
  23. Connais pas celui-là. C'est vrai que le disque des Pistols est assez bon et l'air de rien, très bien composé. Tant qu'à faire le fameux choix, je les préfère de loin aux Clash (jamais pu écouter que London Calling, et encore une petite moitié de celui-ci). Ceci dit, mon groupe préféré de cette période reste les Stranglers.
  24. Public Image Limited, c'est amusant cinq minutes mais ça devient vite même une sacrée purge, tout de même.
  25. C'est un peu exagéré. Dans mon souvenir, c'est un bon divertissement, certes un peu superficiel mais loin de la prétention des versions Fincher et Jeunet.
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