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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Comme d'hab, le front, ça reste la grande inconnue, puisque d'un côté, journaleux et sondeurs ont tendance à le sous-estimer, et de l'autre, les sondés n'ont jamais vraiment envie de dire qu'il vote pour Satan. Alors bon, en 2002, les sondages à la veille du premier tour donnait Jospin à 17 % et Le Pen à 13. On a vu ce que ça a donné. Même constat que Fryer, j'ai des retours empiriques d'amis enseignants -cad d'un milieu pourtant assez majoritairement hostile au fn en principe- qui vont passer assez sereinement de Chevènement à la mère Le Pen.
  2. Les revenus seigneuriaux étaient de plusieurs sortes : en premier lieu les redevances foncières, qui correspondaient au prix de location des terres qu'ils cédaient aux paysans. Après, il y avait des vrais impôts, comme les redevances banales, la taille, la gabelle, les corvées, etc : mais le poids de tels prélèvements étaient toutefois sans commune mesure avec aujourd'hui, toute chose égale par ailleurs, parce que le contribuable avait une manière assez particulière d'exprimer son absence de consentement (et donc de manifester son consentement à l'impôt) : il se révoltait (et c'est une constante sous l'ancien régime). Aujourd'hui, on proteste mollement en gueulant un bon coup et on rallume sa télé.
  3. NB : les implications médicales de la circoncision ne sont pas du même ordre que celles liées à l'excision, il me semble.
  4. Boh, c'est quoi c'te préjugé antinoble ? Ils sont nobles, ils sont riches, ils construisent un château, grand bien leur fasse. Ce n'est pas non plus anti-capitaliste (enfin ça n'en a pas l'air à la lecture de la fiche wiki).
  5. Effectivement, un contrat stipule, mais pas une loi. Des règles, peut-être.
  6. c'est Juliette Gréco qui ressemble à la vieille du film "Brazil" ?
  7. C'est la nouvelle saison de "The walking dead", c'est ça ? Un précipité de ce qui se fait de pire dans le pays aujourd'hui. J'en suis malade.
  8. Cette histoire de lunettes, ça fait vraiment gadget de hipster. Hu.
  9. C'est spidère-manne, parce qu'il a plein de super pouvoirs mais personne le connaît.
  10. Disons que la gauche associe à l'égalité une connotation morale positive, ce qui rejette à droite ceux qui ne le font pas assez ou pas du tout. Anthony de Jasay remarque d'ailleurs que dans le champ de la théorie contemporaine (politique, droit, philosophie), il existe comme une présomption de moralité pour l'égalité, qui oblige tous les théoriciens à justifier l'inégalité au nom de l'égalité. L'exemple le plus connu est bien entendu J Rawls, qui estime selon le principe de différence que les inégalités de revenus ne se justifient qu'à condition de favoriser le groupe social le plus défavorisé. Mais on aurait pu prendre aussi l'exemple de Nozick, qui conditionne la première acquisition de propriété (la source de la répartition de toutes les propriétés justement acquises idéalement) à l'égal accès à la propriété des autres premiers participants. Ce que dit de Jasay, et qui me semble tenir du bon sens, c'est que l'égalité (ni l'inégalité d'ailleurs) n'est pas un terme moral.
  11. http://www.amazon.fr/Les-mouvements-mode-expliqu%C3%A9s-parents/dp/2221008782
  12. Chirac pas liberticide ? FreeJazz, dit quelque chose ! Là t'as le champ libre ! Ajoutons à cela que rien ne garantit que les seules choses sur lesquelles les deux partis puissent se mettre d'accord au sommet portent sur les "avancées sociétales" et l'"exigence de solidarité", bref le status quo avec des vrais morceaux de thought police.
  13. Tiens je l'avais laissé passer ça ! Puisqu'on parlait de l'IEP de Lille, je suis content de voir qu'un des chargés de td qui m'avait pris en grippe à l'époque fait partie des signataires. Je vois beaucoup de sociologues et de politistes, peu de philosophes par contre. Au fait, c'est curieux tous ces partisans de la cohabitation : vous savez que diviser l'exécutif est le meilleur moyen de conserver le status quo, c'est à dire de se retaper du chiraquisme institutionnel ?
  14. A mon avis, il s'en cogne, ce qu'il veut, c'est revenir dans le giron du PS avec les honneurs : il est parti du PS parce qu'il s'est aperçu que son courant n'avait aucun avenir tant que Hollande, Ségo et Aubry se partageaient l'appareil. Pour lui, l'élection, c'est un moyen de court-circuiter la structure pour se remettre en selle. Et pour ça, il est prêt à tout, même à faire le mariole pseudo-coco et à susciter l'espoir à la gauche de la gauche. Il y a un signe qui ne trompe pas : il s'est entouré de tous les pires crevards et ambitieux pour atteindre son but (Autain !).
  15. Je me souviens d'avoir fait un troisième cycle là-bas dans une vie antérieure. Comme je venais de la fac de droit, on me regardait comme une bête curieuse (un peu fruste et affreusement droitière), et c'est vrai que je tranchais un peu au milieu du petit microcosme de féministes, militants d'ultra-gauche, verts ou homos qui constituaient le gros de la petite troupe. En plus, c'était en 2002, alors bonjour l'ambiance pendant les deux tours de l'élection.
  16. C'est le seul livre potable et rigolo du personnage (avant qu'il ne pète un plomb et fasse de la politique…enfin mélange entertainment et politique pour être précis). Je l'avais, mais je l'ai prêté et bien entendu on ne me l'a jamais rendu :/ Mais il m'avait bien fait marrer : je suis pour ma part très new wave hard. Sinon une suggestion d'épreuve : résumer le théorème de Godel en 3 minutes, sur le modèle de résumez "A la recherche du temps perdu" en 15 sec
  17. Dis donc, Nirvana, tu as de drôles de lectures. <–< Enfin, ce qui m'inquiète le plus, c'est que j'ai reconnu au premier coup d'oeil le livre dans lequel tu as piqué cet extrait
  18. Oui effectivement. J'imagine qu'il faudrait confronter ses dires avec d'autres spécialistes. Ce sujet est délicat et prompt à éveiller les passions (pas forcément les meilleures), il conviendrait donc d'en parler avec prudence, et références en main.
  19. Dans l'hypothèse d'un score élevé de Mélenchon, F. Rouvillois propose trois hypothèses qui me paraissent bien faire le tour de la question : soit il se vend pour un poste de ministre dans un gouvernement PS, soit il décide de reprendre la place du PCF dans la galaxie politique actuelle, soit il fait son Bayrou (cad qu'il laisse pourrir son potentiel électoral en ne faisant rien) : http://www.causeur.fr/melenchon-la-chute-finale,17075 Perso, je penche nettement pour la première solution : le pcf et ses réseaux, c'est un truc en perte de vitesse, et il n'est pas assez con pour faire comme Bayrou en 2007.
  20. Y'a pas de liberals aux zétats-zunis ?
  21. je viens de lire un sondage un peu similaire au sein de la rédaction de ces coprophages de Marianne. Il faut que je le retrouve mais de tête,Hollande arrivait en tête, Mélenchon faisait autour de 30, Artaud et Le Pen 0.
  22. Ah…des économistes. Du coup, son programme m'apparaît beaucoup plus sérieux.
  23. Nous arrivons à un stade de la campagne assez intéressant et désolant à la fois, celui qui voit les militants des différents bords abandonner les rares réserves et le peu d'esprit critique qui leur restaient pour ressortir les clichés les plus grotesques, les saillies les plus stupides et jouer sur les passions les plus basses de nos concitoyens pour tenter de remporter la partie. Je vois maintenant les militants de Bayrou et Sarko que je connais agiter la peur du rouge pour voter contre Hollande, espérant sans doute susciter dans les esprits les plus droitiers ce réflexe conditionné qui les fait constamment et systématiquement voter pour l'andouille de droite contre celle de gauche, quelqu’en soit le prix. L'argument sarkozyste du moment fait de Mélenchon le bogeyman, qui, nous dit-on, pèsera sur la gauche comme Le Pen pèse sur la droite sur son agenda politique. Encore faudrait-il que Mélenchon pense sérieusement ce qu'il dit, ce dont je doute. La rhétorique maximaliste sert à attirer le chaland, pas à gouverner, c'est une leçon du mitterrandisme. Méluche n'espère pas être élu, il peut donc dire n'importe quoi. Hollande peut être élu en disant n'importe quoi mais l'état des finances l'obligera au pire au status quo (ce qui ne le différencie pas essentiellement de son challenger de droite). A gauche, j'attends impatiemment la prolifération des photomontages, des petites phrases et des vidéos assimilant Sarkozy à Hitler, GW Bush Jr, Godzilla histoire de stimuler les cerveaux reptiliens des gauches de la même façon. Jj'ai quand même l'impression qu'ils n'auront pas à se forcer, tant la détestation de Sarko dans ce pays est devenue grande. A côté de ça, les militants et les médias se mettent en quatre pour nous expliquer que leur champion à la stature d'un homme d'Etat, chose assez difficile à croire pour ceux qui connaissent un peu le personnage, même quand on interroge ses collaborateurs, ce que n'a pas manqué de relever le New York Times par exemple http://www.nytimes.com/2012/04/15/magazine/the-soft-middle-of-francois-hollande.html?_r=2&src=tp&smid=fb-share Je veux bien payer une bière à celui qui me trouvera une seule situation où l'autre tronche de cake réussit à dire quelque chose que des banalités. Je crains que le plus intéressant se passe après les élections, en fait.
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