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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Robert Wright, l'auteur de NonZero (livre qui m'est tombé des mains), discute de la thèse de l'article -qu'il trouve trop pessimiste- qui fait par ailleurs grand bruit. https://nonzero.substack.com/p/is-everything-falling-apart?s=w
  2. Excellente initiative! Une remarque en passant : Jacques Garello est également l'auteur d'un manifeste libéral qu'il a notamment présenté dans son dernier livre (Vaccin libéral).
  3. Alors que tout le monde devrait se demander pourquoi on donne encore des choses à faire à Olivier Py, ce grand prêtre du n'importe quoi
  4. Et ceux qui se moquaient des pauvres quand ils réclamaient un peu de liberté au pic de la folie sanitaire sont aussi de sortie. Lamentable, courtisans médiocres et larbins pitoyables... L'absence d'humour est un crime contre l'esprit.
  5. Mais WTF Gérard Majax, même ses réfs sont destinées aux retraités!
  6. Macron domine, il dit des conneries avec bcp plus de talent que son adversaire.
  7. Ne pas oublier l'état d'urgence sanitaire. Nous ne sommes toujours pas revenus à l'état de droit, nous sommes encore en régime transitoire. J'avoue que je trouve sidérant de devoir rappeler ce petit détail insignifiant sur un forum libéral.
  8. Je ne sais pas ce que tu as lu de lui. Sinon la limite, mais aussi le grand intérêt de Gauchet, c'est qu'il synthétise intelligemment pas mal d'auteurs sur la démocratie, le totalitarisme, la Modernité (Lefort, Castoriadis, etc.).
  9. Il y a bien sûr bcp de monde qui a écrit sur la querelle de la sécularisation (je pense aussi à Aron ou encore Karl Lowith). Je serais tenté de conseiller le tome III de l'avènement de la démocratie de M. Gauchet sur l'invention des totalitarismes. Lui-même est l'auteur d'un livre qui se situe dans le débat sur la sécularisation (le désenchantement du monde) et observe la dépendance des phénomènes totalitaires des sociétés encore empreintes de religiosité (mais a un stade de sécularisation qui leur permet de s'appuyer sur des croyances communes sans se confondre avec elles). Bon le style de Gauchet est... particulier.
  10. Non, ce n'est pas comparable avec MLP. Quand tu sors d'un ministère Macron, tu peux être recasé dans n'importe quelle grande boite, même quand tu es nulle comme Sibeth N'Daye ou Agnes Buzyn. Quand tu prends le risque de bosser pour un gouvernement comme celui hypothétique de MLP, comme pour celui de Trump, c'est bcp plus difficile.
  11. Sur la capacité du rn à générer des alliés et vassaux attention : le coût social et politique du ralliement à une formation qui reste considérée comme pestiférée est très élevé. Non seulement il y a peu de gens qui accepteront de prendre le risque de travailler 5 ans (au max probablement) pour MLP, mais elle attirera de facto des profils plus atypiques et à la préférence temporelle étroite (ceux attirés par la possibilité de gagner de l'argent en 5 ans max et qui disparaîtront ensuite). On peut faire le parallèle sur ce point précis avec D Trump aux USA à mon avis.
  12. Un article de Jon Haidt particulièrement intéressant. Long mais passionnant. On pourra se passer de la conclusion qui demande plus de régulation de la tech, mais des idées très intéressantes, et une réflexion singulière non pas sur la polarisation politique, mais la fragmentation politique poussée par les réseaux. On est en plein dedans. https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2022/05/social-media-democracy-trust-babel/629369/?fbclid=IwAR1usDvKOhhBk7gMMgD1XXO6gyVOWPvWHVof9fLT8Y2zc-4t_ht8YvH6goM
  13. Sinon sur la question de l'éthique aristocratique, on peut aussi se reporter à ces textes classiques que sont l'éthique à Eudème et l'éthique à Nicomaque. >>> https://en.wiktionary.org/wiki/megalopsychos#:~:text=megalopsychos ( plural megalopsychoi ) (in Aristotelian philosophy),chiefly in Aristotle’s Eudemian and Nicomachean Ethics ). Il est possible de concevoir un homme parfaitement vertueux, c'est à dire qui dispose de toutes les vertus et en a conscience, ce qui d'ailleurs pose un pb : il n'a pas vraiment besoin d'amis (dont les vertus sont imparfaites et dont la relation la plus parfaite vise à s'améliorer). L'éthique du christianisme introduit le péché, donc le désordre dans la possession des vertus qu'il est impossible de cultiver par sa seule petite force. Et surtout, elle demande l'humilité, c'est à dire non pas de se reconnaître comme parfait, mais de se savoir pécheur et surtout de reconnaître que rien de ce que possède l'homme n'existerait sans Dieu. Du point de vue strictement aristotélicien, c'est un défaut moral : l'homme ne peut pas être parfaitement moral s'il l'est et ne reconnait pas qu'il l'est (mais attribue cette perfection à un soutien extérieur, Dieu). Sinon, l'anticognitive (de base) de la philosophie morale anglo-américaine, qui se marie assez bien avec le narcissisme démocratie (forcément vulgaire), est une plaie.
  14. Ma remarque se limitait à dire : on ne gagne pas en reprenant la langue de l'ennemi, surtout quand cette langue a été inventée pour discréditer. Sur les phénomènes que tu décris, il y a aussi des discussions sur le sujet au sein même du libéralisme comme mouvement.
  15. Le problème avec le "néolibéralisme", c'est que c'est un blob indéfinissable que les critiques utilisent pour taper sur un nombre de pratiques politiques et économiques assez diverses et variées. Tu en proposes une définition, mais la plupart des gauchistes voient du "néolibéralisme" dès qu'un politique parle de politique purement comptable (par exemple quand ils parlent de tournant de la rigueur sous Mitterrand. Dans le livre de Fukuyama que je suis en train de lire, le "néolibéralisme" qui est opposé au "libéralisme classique" de l'auteur, c'est l'école autrichienne et l'école de Chicago. Pour Serge Audier, ce sont les libéraux qui font de l'économie une science, pour le marxiste Dardot, c'est l'économie qui a intégré l'état comme un appui de la dérégulation, etc. Pour résumer et parler comme Ayn Rand, le "néolibéralisme" est un anticoncept, qui dissimule plus qu'il ne révèle. Ce qu'il faut reconnaître par contre, c'est que le libéralisme est une famille d'idées assez large, qui englobe plein de courants et donne la parole à plein d'intérêts parfois contradictoires. "nouveau libéralisme", "libéralisme classique", "libertarianisme" ne se recoupent pas, et c'est pourquoi ama une distinction pertinente, posée par de Jasay, devrait distinguer entre 'libéralisme au sens large" et libéralisme au sens strict. Sinon il y a plein de libéraux classiques qui n'ont pas suivi les libéraux probusiness. Ce n'est absolument pas une prérogative des ancaps. J'en connais même des fameux qui se sont révélés être les pires enfermistes du bataillon. Comme quoi il y a aussi urgence à s'informer sur ce que disent les libéraux plutôt que de reconnaître à ses ennemis une connaissance du sujet qu'ils n'ont pas, et qu'ils n'ont jamais vraiment eu.
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