Aller au contenu

F. mas

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    12 781
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    42

Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. C'est une lecture que j'ai toujours eu l'intention de faire, mais que j'ai toujours repoussée pour des raisons x ou y. La réputation de Elster me semble valoir le coup, mais je n'ai pratiquement rien lu de lui.
  2. Il faut admettre qu'en général,dans le débat public français, il en faut moins pour évoquer la ww2
  3. F. mas

    Actualité Covid-19

    Mais ça relance l'économie! https://www.humanite.fr/societe/covid-19/covid-le-business-en-or-des-tests-736751
  4. Je trouve qu'on ne parle pas assez de Laurent Glauzy sur ce fil https://profidecatholica.com/
  5. On parle encore sérieusement de psychanalyse en 2022?
  6. F. mas

    Actualité Covid-19

    ça commence à se voir, même sur touiteur
  7. Douglass North, Barry Weingast, Wallis : violence et ordres sociaux, paru en français chez gallimard.
  8. Et il a lu que je l'ai lu
  9. @Vilfredo, @Mégille, @Ultimex il va falloir trouver des jobs dans les usines à concepts et les Rhizomes Startups
  10. J'ai ça en stock mais oui ça peut toujours servir!
  11. Oui, j'ai pris la photo. Il y en a quelques unes sur CP
  12. Non, mais on a lu son livre https://www.contrepoints.org/2022/01/27/420187-la-crise-sanitaire-a-attise-la-haine-de-la-liberte
  13. Le scoop de Yves Bourdillon sur CP, à lire, relire et diffuser https://www.contrepoints.org/2022/01/24/419877-letonnante-faiblesse-scientifique-de-la-politique-vaccinale-contre-les-infections
  14. J'ai évoqué rapidement la propriété dans la liste des 'valeurs bourgeoises' combattues par la classe technocratique, mais je suis d'accord sur le fait que ça soit central. Pour Burnham, l'avènement du managerialisme devait aboutir à son abolition. Samuel Francis estime quant à lui que la propriété comme valeur morale sanctuarisée a disparu (aparté : si on suivait à la lettre les recommandations du conseil d'analyse stratégique, la propriété privée aurait pratiquement disparu depuis longtemps). C'est d'ailleurs assez logique à partir du moment où on admet que la 'justice sociale' passe par la redistribution générale (donc par son atteinte permanente).
  15. C'est intéressant et ça rejoint dans une certaine mesure une réflexion que j'avais jusqu'alors laissée de côté. Je l'ai redémarrée à l'occasion de deux évènements qui m'ont assez refroidi (pour dire le moins), à savoir l'accélération de la numérisation économique (le capitalisme de surveillance qui a remplacé l'utopie libertaire/libertarienne du net des années 2000) et la gestion technocratique (mondiale!) de la crise sanitaire. La révolution numérique, par bien des aspects, est en train de donner naissance à une forme de féodalisme high tech qui n'a pas grand chose à voir avec le capitalisme concurrentiel défendu par les libéraux. L'économie de plateformes ressemble plus à un conglomérat de cartels et de trusts en train de graver dans l'airain la division ultime entre eux et le reste du monde, le tout avec le concours d'Etats paniqués à l'idée d'arriver en queue de peloton dans l'extraction de datas (USA en tête). Avec la crise sanitaire est réapparue cette classe intermédiaire qu'on croyait plus ou moins disparue dans les analyses des années 50/60, la classe bureaucratique/technocratique : les intérêts solidaires de certains cadres sup du public comme du privé (managers, ingénieurs, data scientists maintenant etc), pour un certain nombre d'observateurs (Aron, Burnham, Schumpeter, Bell), pèsent beaucoup plus dans les décisions publiques que celles du reste de la population (en particulier les 'capitalistes" de l'analyse marxiste). Bien sûr, il y a du nouveau, avec leur mondialisation et la transformation (numérique) de leur activité. Du coup je suis en train de reprendre la réflexion de James Burnham (et de certains de ses disciples contemporains) sur la 'révolution managériale' qui aurait succédé au capitalisme tel quel. Pour cet auteur qui écrit en 44 si ma mémoire est bonne, nous sommes déjà sortis du capitalisme, sans pour autant entrer dans le socialisme : ce sont ces 'managers' (les technocrates, en gros, le terme à l'époque n'était pas encore répandu) qui désormais maîtrisent la production et donne forme à l'action publique. Samuel Francis reprend la réflexion de Burnham à la fois pour l'actualiser et la radicaliser : non seulement cette nouvelle forme de 'managérialisme' (le terme n'est pas bon) est en rupture avec le capitalisme libéral, elle en prend même le contrepied en attaquant frontalement les fondements du vieil ordre libéral bourgeois (contre l'état de droit, la sanctification de la propriété, la famille traditionnelle, pour l'état technocratique, la consommation de masse, le divertissement de masse, l'individualisme radical, etc). Et j'en viens finalement à la contradiction au sein de l'ordre libéral-bourgeois évoquée par Sam Francis. Le managérialisme est le produit du triomphe économique de l'ordre libéral-bourgeois qu'il s'acharne désormais à abattre (c'est un peu son successeur historique). La prospérité de masse a créé la société de consommation, fait éclater les cadres sociaux traditionnels (famille, nation etc) et créer des lieux de gouvernance nouveaux (en dehors de la démocratie représentative). Bon, je continue à rassembler mes idées et de la doc là dessus.
  16. J'aimerais bien voir la tête de son équipe de campagne par curiosité.
  17. Ah des lecteurs de John Searle. C'est cool.
  18. Pour avoir des parrainages, il faut surtout des élus. Ce sont les formations qui manquent d'élus qui rament le plus.
×
×
  • Créer...