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Vincemobile

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Tout ce qui a été posté par Vincemobile

  1. Je ne comprends pas l'objection à la Responsabilité Limitée. 1) Un actionnaire est responsable à la hauteur du capital qu'il met dans une affaire. Si ça se passe mal, il perd son capital ce qui est déjà beaucoup. 2) Un créancier pourra récupérer une partie de ses créances, si il reste des actifs pouvant être vendus On a donc une responsabilité limitée, liée à la structure même du bilan d'une entreprise. Tout ceci est donc parfaitement logique et cohérent. Les personnes lésées sont les actionnaires et les créanciers, ceux qui ont pris le risque de croire à l'entreprise, risque rémunéré par l'intérêt ou le dividende. Il n'y a pas besoin de se lancer dans des notions de responsabilité illimitée qui pourraient mettre un frein à l'innovation, notamment pour des entreprises risquées. Le seul cas limite, est le cas des banques mais là on touche à la notion de risque systémique induit par des institutions d'une taille très importante;
  2. C'est excellent, comme souvent L'idée de base était de toutes manières vouée à l'échec : insérer des sauvageons incontrôlable dans une caserne avec un encadrement n'ayant surtout pas le droit de sévir de manière ferme ne pouvait rien donner. La solution, l'encadrement ferme, avec mise au gnouf pour les fauteurs de troubles et coups de rangers au besoin, ne pouvant être proposé car vraiment trop méchant et pas assez alter-comprenant.
  3. Il serait intéressant d'avoir des éléments sur le "système d'avant" ou sur des systèmes non-étatiques avec fixation libre des prix pour les consultations chez le médecin et les actes chirurgicaux. Là comme ça, j'avoue ne pas réussir à imaginer le système non-étatiques (une vie passée avec la Sécu comme seul repère certainement). Sinon, d'accord avec H16, un libéral cohérent ne peut que hurler en voyant se mettre en place des logiques de triage sur des critères plus ou moins fumeux. On rentre dans une économie de gestion de la pénurie, foncièrement soviétique dans son organisation. Et au final, seuls les riches ou les apparatchiks au pouvoir ou proches du pouvoir arrivent à se faire soigner dans les établissements de bonne qualité.
  4. Intéressant en effet. La phase violente me fait beaucoup penser aux théories sur l'économie résiliente et l'affaiblissement des Etats devenant des "hollow states". On peut lire cet excellent blog sur le sujet. Il est certes orienté décroissance mais il pose des analyses pertinentes sur l'affaissement des Etats et les solutions possibles pour monter des communautés résilientes. http://globalguerrillas.typepad.com/
  5. On peut se donner la barre suivante : si l'inflation sur 12 mois glissants dépasse la barre des 4%, tu gagnes. Dans le cas contraire, c'est moi le gagnant. Deal ?
  6. Je ne penche pas pour ce scénario d'une inflation à deux chiffres On devrait se faire un pari sur le sujet. Celui qui perd paye un verre à l'autre (sauf si on est rattrapé par la fin du monde d'ici là).
  7. Rien, nada. C'est le paradoxe du Japon. Ils ont cramé des centaines de milliards pour relancer la machine et créer de l'inflation et n'ont obtenu aucun résultat. Les prix sont au mieux en hausse de 1% par an. La demande n'a pas été stimulée du tout, certains diront que les Japonais restent méfiants et préfèrent épargner que consommer. On peut aussi invoquer le problème démographique avec une population vieillissante et qui a commencé à baisser. Toutes choses égales par ailleurs, ce n'est pas un stimulant à la croissance et à la demande.
  8. Vincemobile

    Good bye Ben Laden !

    Non en réalité il s'est envolé en soucoupe volante. http://www.ovni007.com/id68.html Et je trouve suspect que tu connaisses pouf comme ça l'âge de Hitler. Fais attention, on en a condamné pour moins que ça…
  9. Je suis d'accord avec cette analyse. Les Banques Centrales, les banquiers et les politiques ont des intérêts convergents pour contrôler les prix et éviter un gros dérapage. Personne ne parle de relance de l'inflation, la BCE commence déjà à s'énerver sur le sujet et les autres banques centrales suivront. D'autant plus que les mesures d'assouplissement quantitatif vont finir par être stoppée. De plus, le vieillissement de la population occidentale milite plutôt pour une lutte contre l'inflation.
  10. Vincemobile

    Good bye Ben Laden !

    J'aime beaucoup le récit de la super préparation de l'attaque contre Ben Laden. Ca ferait 6 mois qu'ils préparent l'opération. J'ai peut être sous-estimé l'intelligence de l'armée et des services de renseignements. Pour le reste, Ben Laden est mort, arrêtons de croire au complot. Je comprends que le corps ait été balancé à la mer, histoire d'éviter tout culte autour du bonhomme. Les Russes avaient balancé les cendres de Hitler dans les égouts de Magdebourg. Néanmoins, ceci va contribuer à l'émergence des hypothèses les plus folles (comme avec Hitler en son temps d'ailleurs).
  11. Il y a un marché sur le net pour un service permettant d'avoir accès à l'ensemble des livres (au format électronique) moyennant un abonnement mensuel. Le hic, c'est que personne ne propose ce service (je pense que les éditeurs voient ça d'un mauvais oeil).
  12. Vincemobile

    Good bye Ben Laden !

    Mais non, il n'y a pas de complot. C'est bien Ben Laden qui a été trouvé, aucun doute là-dessus. Par contre, je crois au coup de bol des forces spéciales. Je pense qu'ils sont tombés dessus par hasard. Je crois beaucoup plus en l'incompétence des forces armées et des services de renseignements.
  13. Vincemobile

    Immobilier

    Vous croyez sincèrement que les acquéreurs de biens immobiliers se lancent parce qu'ils anticipent une inflation élevée dans les 10 à 15 à venir ? Je n'y crois pas une seconde, ça ne fait pas parti des motivations des acheteurs, ce genre de réflexion les dépassent un peu. N'oublions pas qu'ils ne sont pas tous membres de Liborg Ce qui a pu les motiver depuis quelques années : 1) Les outils divers et variés de défiscalisation 2) La hausse continue des prix qui alimente un phénomène spéculatif (sur le thème du "Ca ne peut que monter, achetons rapidement avant que les prix montent encore plus") 3) Les difficultés pour obtenir un permis de construire, les nouvelles normes de construction 4) La défiance existant sur les classes d'actifs un peu risquées Sur le rattrapage des prix, on peut en effet envisager : 1) Une baisse du prix du m2. 2) Une baisse de la valeur de l'immobilier avec une stagnation des prix sur longue période ou du moins une hausse plus faible que celle de l'inflation afin de revenir à une situation plus soutenable. A titre personnel, je crois à une baisse des prix, catalysée notamment pour la réduction des dispositifs de défiscalisation et l'arrivée sur le marché des biens construits grâce à la défiscalisation (les Robien notamment).
  14. Vincemobile

    Immobilier

    D'accord avec H16. L'explication de neuneu2K est un peu légère sur ce coup (c'est assez rare pour être souligné ). Le marché est de toutes façons tellement trafiqué (via les mécanismes de défiscalisation, les limitations liées aux permis de construire), qu'il est difficile de parler de marché efficace ou rationnel. En parallèle, la défiance sur les actifs dits risqués (actions notamment) a tendance à pousser l'investisseur vers la pierre. On est sur des niveaux de prix historiquement élevés, on peut donc se poser la question d'une éventuelle bulle créée par un marché notoirement manipulé par l'Etat.
  15. C'est le problème sur les dérivés accessibles aux petits porteurs, la liquidité est souvent très faible. Autre explication, un market maker s'amuse avec le carnet d'ordre et créé un peu de liquidité histoire d'attirer le chaland. Quand on achète des dérivés pour se protéger, ce n'est pas trop gênant. Par contre, c'est un suicide si on utilise des dérivés pour prendre une position directionnelle. La liquidité est tellement faible qu'on peut se faire coincer à tout moment. J'ai pas mal de proches qui ont joué à ce petit jeu et qui ont perdu des sommes rondelettes.
  16. Tu es sûr ? Ca me semble ridiculement faible, sachant que l'once côte 1530 USD environ. A ce prix, on est quasiment sûr de ne pas perdre d'argent sur un achat d'once d'or. Le montage est presque trop beau pour être vrai. J'ai l'impression que les options sont liées à l'ETFGLD qui cote 149.82 USD. Si j'achète l'option de vente dont tu parles le schéma est le suivant : 1) J'achète une part de l'ETF à 149,82 USD 2) J'achète de la protection sous forme d'option put. La prime à payer est de 1.06 USD avec une date de constatation située à Juillet 2010 3) Si en juillet, la valeur de l'ETF tombe sous 138 USD, je pourrai vendre mon ETF à un prix fixé à l'avance de 138 USD. Je me couvre d'une perte de plus de 10% A titre personnel, j'achèterais un put sur des niveaux proches de 142 ou 143 mais il n'en demeure pas moins que le coût de la protection reste très bas. Ceci montre aussi que le marché n'anticipe pas pour le moment de baisse importante sur le marché de l'or ou qu'il n'existe pas de demande réelle pour des puts indexés sur le prix de l'or.
  17. J'ai une préférence pour les titres, j'ai investi fortement sur ce support depuis trois ans. Pour le moment, la performance est satisfaisante. Je suis entré massivement parce qu'il y avait des titres achetables à des prix intéressants, le cours valant parfois beaucoup moins que l'actif net de dettes. De manière générale, quelque soit l'actif, je n'aime pas acheter sur des plus hauts. J'ai toujours l'impression de participer à une bulle dans ces cas là. C'est juste une préférence personnelle. Sur la recherche de sécurité des institutions, elle sont toujours à la recherche d'actifs sécurisants. Néanmoins, à un moment donné elles pourraient souhaiter aller voir du côté d'actifs plus abordables, offrant une marge de sécurité plus forte. Elles ne seront pas investies ad vitam en or ou en argent. Enfin, on peut en effet acheter des matières premières papier (sous forme de trackers) avec une protection à la baisse sous forme de put. Mais la protection a un coût (je serais curieux de connaître le prix d'un put sur l'or).
  18. Je suis mal à l'aise pour spéculer sur les matières premières, or et argent notamment, tout simplement parce que nous sommes déjà à des plus hauts historiques, portés par les QE et la recherche de sécurité des institutions financières. Il existe des risques non négligeables de se faire piéger après de telles hausses.
  19. Sur 1) les retraités vivent de leur retraite mais aussi de leurs produits de placement ou de l'immobilier. Cette frange de la population concentre une part très importante de l'épargne, elle a donc intérêt que l'inflation soit faible Sur 2) OK J'avais aussi oublié un argument important. Une population vieillissante voire en baisse, devrait avoir un effet dépressif sur l'économie (baisse de la demande, plus forte aversion au risque et à l'innovation). Ceci pourrait pousser à la déflation (n'est-ce pas ce qui s'est également passé au Japon, au-delà de l'éclatement de la bulle spéculative ?).
  20. Sauf si tu mets une charge affective trop forte dans ton travail. Il y a des gens (j'en connais parmi mes proches) pour qui leur travail est l'essentiel de leur vie et de leurs préoccupations. Ils ont investi l'essentiel de leur temps, de leur énergie et de leur jeunesse dans une place ou une entreprise. Si on leur enlève ça, ils n'ont plus rien ce qui peut mener à des situations à risques, de la dépression jusqu'au suicide. Et oui, des années de propagande socialisante n'ont pas totalement tué l'amour du travail.
  21. Sur le fond du sujet, je penche pour l'hypothèse déflationniste. Les États ont injecté des centaines de milliards dans l'économie et n'ont réussi qu'à faire monter le prix des matières premières, l'augmentation de l'inflation constatée ces derniers mois est essentiellement liée à la hausse du coût des matières premières. Et encore, 2,5 ou 3% d'inflation restent tolérables, on est loin des 10% des années 70. Autre facteur, essentiel selon moi et oublié, la démographie. Si on prend l'Europe, la population vieillit rapidement et va commencer à décliner. Or ce genre de situation est à mon sens favorable à la déflation (le Japon est aussi dans ce cas). Autre argument, une population vieillissante est une population ayant horreur de l'inflation car elle mange son patrimoine et ses rentes. De là à penser que dans leurs choix électoraux les baby boomers choisissent des candidats favorisant la rente et luttant contre l'inflation… Donc, je suis déflationniste à moyen et long terme.
  22. Le schéma observé l'était dans des entreprises privées, des banques notamment (n'oublions pas que certaines banques majeures comme BNP étaient encore publiques il y a 15 ans). Ces entreprises se retrouvent avec des quasi-fonctionnaires inadaptés à la sphère concurrentielle mais refusent de licencier avec un chèque à la clé. Donc, elles les poussent à la démission, retraite, pré-retraite ou arrêt maladie. Et j'ai vu de mes yeux des méthodes de management pour le moins discutables (harcèlement moral, fixation d'objectifs irréalistes, injustices flagrantes dans les évaluations). Je ne suis pas un grand défenseur des droits des salariés mais certains managers avaient réussi à me choquer par leur comportement.
  23. Je ne suis même pas sûr que le chiffre soit disponible. Mon propos est juste de dire que dans d'ex-entreprises publiques, le risque me semble plus élevé, les salariés n'étant pas toujours prêts pour la concurrence. Il serait néanmoins intéressant d'avoir des chiffres comparatifs par type d'entreprise et par pays.
  24. Pour certains oui. Dans les ex-entreprises publiques, nous sommes face à des employés particuliers. Pour les plus anciens le changement a été très brutal (ils sont entrés fonctionnaires, ils se retrouvent en fin de carrière à devoir faire du chiffre comme dans toute entreprises privée). Résultat, certains ne le supportent pas. On peut évidemment se moquer ou ne pas comprendre mais pour ces personnes, le choc est violent. Et le chômage est encore pour certains une honte totale, totalement impensable, en particulier pour ceux qui ont beaucoup investi dans leur vie professionnelle. Il suffit ensuite de problèmes personnels pour qu'ils fassent une connerie. Bizarrement, ce ne sont pas les glandeurs qui se suicident mais ceux qui veulent bien faire. En parallèle, le management n'a visiblement pas fait son boulot dans les années 2000 en accompagnant les salariés ou en sortant le carnet de chèque. Résultat, on a poussé les gens à la démission par tout moyen utile. C'est un travers très français que j'ai croisé d'ailleurs dans pas mal d'entreprises.
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