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Messages postés par Johnnieboy
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il y a 35 minutes, Tramp a dit :
Pour répondre à @Johnnieboy : si le but c’est de lutter par les armes contre le tyrannie, on ferait mieux d’envahir Cuba. C’est moins risqué et les chances de succès sont plus importantes.
Cuba ne peut rien contre l’Europe.
Je pense évidemment que Macron fait un peu de comm’ mais une vision stratégique devrait inclure une Europe « libre » la plus grande et puissante possible afin de pouvoir lutter contre les autres pôles de puissance.
Les Ukrainiens semblent plutôt vouloir se joindre à ce pôle plutôt qu’a la Russie, autant les accueillir. De la même manière qu’il est bon de dissuader la Russie d’attaquer les pays baltes, la Pologne et d’autres.
Quant à l’argument : les régimes tyranniques finissent toujours par tomber d’eux-mêmes, je ne vois rien qui permette de garantir que cela sera toujours le cas.
Nous sommes même aux portes d’un futur dans lequel il faudra de moins en moins d’hommes pour en asservir de plus en plus durablement.
Cela m’attriste énormément mais il va peut-être falloir se battre beaucoup plus que les générations d’après-guerre.
il y a 32 minutes, Lameador a dit :Et les élections russes récentes laissent peu de doutes sur la popularité du régime
On ne rappelle jamais assez ton humour sur lib.org. 😂 -
Il y a 1 heure, Moustachu a dit :
Pourquoi ?
Et pourquoi eux et pas nous ?
La démocratie libérale n'est pas un antidote contre l'écroulement tu sais.
Parce qu’ils ne tiennent pas à grand-chose et ce pas grand-chose, c’est leur capacité à pouvoir mater la population avec des individus armés qui y trouvent un peu leur compte.
Si ceux qui doivent mater la population commencent à se faire tuer au bout du monde… bref, tu vois le tableau, non ?
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à l’instant, Moustachu a dit :
Et sans compter que la Russie peut faire appel à des amis. Ce serait marrant de voir des Nord Corées, des Vénézueliens, les pasdaranns iraniens, voire des houthis dans le Dombasse.
Ces régimes pourraient probablement tous tomber s’ils envoyaient des troupes de manière significative.- 1
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il y a 23 minutes, Tramp a dit :
En Ukraine, pas en Europe, et je ne suis pas Ukrainien.
Je ne crois pas connaître de conflits qui ont été résolu de cette manière.
La guerre en Ukraine a eu des conséquences (certes pas chaotiques) dans le reste de l’Europe.
Mais de toute façon, je n’ai pas écrit que Poutine avait apporté le chaos dans toute l’Europe mais en Europe. Un continent sinon relativement paisible.
Et rien n’indique que Poutine ou la Russie comptent s’arrêter à l’Ukraine.
Au bout d’un moment, le menace nucléaire ne fonctionne plus tout à fait ni d’un côté, ni de l’autre.
Qui peut croire que la fin du monde est assurée à 100% si la Lituanie ou même la Pologne sont envahies demain ? C’est probablement la même chose si des troupes de l’OTAN arrivent en Ukraine.
C’est un exercice de funambule dangereux, j’en conviens.
Et je n’ai certainement pas envie de terminer comme dans la scène du début de Terminator 2.Mais on ne peut pas laisser les bullies l’emporter systématiquement et/ou facilement, non plus.
Même d’un point de vue purement égoïste, cela ne fera qu’augmenter les chances que des bullies arrivent au pouvoir et se comportent comme des tyrans et asservissent des peuples.Je ne suis pas belliqueux pour autant et je n’ai aucune envie de jouer au keyboard warrior prêt à envoyer des troupes se battre quand lui n’irait pas.
Mais si la fin du monde est causée parce que l’on a envoyé des troupes en Ukraine sans attaquer la Russie frontalement, bon, et bien peut-être que l’on ne mérite pas forcément de poursuivre en tant qu’espèce et puis c’est tout.
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Hmm, nonobstant la menace atomique ( ), tout ce que fait et dit Macron à ce propos n'est pas stupide d'un point de vue stratégique et politique. En plus de ce qui a déjà été dit :
- Cela peut servir de bluff.
- Il peut préparer le terrain pour envoyer des troupes à Odessa en espérant que cela stoppe les Russes et force tout le monde à accepter officiellement le status quo
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Il faut donner un coup de pied au cul à certains pays européens pour qu'ils se réveillent et arrêtent de croire qu'ils seront toujours défendus par l'Oncle Sam, surtout avec la probable arrivée de Trump.
Parce qu'en ce moment, le conflit est insoluble qu'importe le belligérant qui prend légèrement le dessus : lorsque les Ukrainiens prennent le dessus, ils pensent pouvoir récupérer beaucoup plus de territoires qu'ils n'en sont capables. Lorsque les Russes prennent le dessus, ils pensent pouvoir remporter une victoire presque totale.
De plus, les Ukrainiens veulent une garantie avant de négocier. La seule garantie, pour l'instant, c'est l'adhésion à l'OTAN. Sauf que les Russes ne voudraient négocier que si l'on raye cette option. C'est donc pour l'instant insoluble. Un entre-deux avec des troupes de l'OTAN sur place de façon quasi-permanente mais sans adhésion à l'OTAN pourrait être le bon compromis.il y a 21 minutes, Rincevent a dit :Il va vraiment envoyer des trouposol, ce taré ?!
C'est amusant mais quand Poutine apporte le chaos en Europe, tu ne le traites jamais de taré.
C'est toujours "Oui mais la géopolitique, la Realpolitik, la stratégie, les grandes puissances entre elles, vous êtes trop émotionnels, bla bla bla."- 9
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il y a 2 minutes, Alchimi a dit :
Franchement j'avais pas ressenti cette critique en le lisant. Mais c'est fort possible que le film de Lynch m'ait trop influencé dans le coté entertainment, je vais le relire allez.
C'est explicitement dit que leur religion a été créée de toutes pièces par l'ordre des Bene Gesserit afin de servir leurs propres fins. Ce sont des pantins. -
il y a 8 minutes, NoName a dit :
Je suis d'accord on a pas vu le même film mais c'est sûrement parce que je suis d'esstreme droite
Non mais ta critique du film n'a pas de sens. Ou alors, il faut critiquer l'oeuvre originale.Qui est, entre autres choses, une critique de la religion comme moyen de contrôler les masses. Un truc assez marxiste, en somme.
Et le film adapte cela fidèlement. D'où les réticences de Paul à lancer le Djihad : car il sait que des milliards d'innocents vont mourir et qu'il ne sera pas en mesure d'arrêter ses fanatiques religieux d'alliés.
Donc, non, je ne comprends pas trop ce qui te chiffonne. Des religieux fanatiques peuvent avoir une société égalitaire. Et des religieux fanatiques égalitaires peuvent être esthétiquement inspirés des Bédouins sans que cela ne soit une sorte d'apologie de l'islam radical.
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il y a 5 minutes, NoName a dit :
des djihadistes qui traitent les femmes de manière égalitaire et respectueuse et des fanatiques religieux qui se comportent en vrais gentlemen.
dans le livre (en tout cas la partie que j'ai réussi à lire parce que c'est vraiment nul) ils sont extrêmement oubliables. caricatuealement méchants mais sans rien d'intéressant
Mais... ce sont les Fremens ! Ce sont les personnages de Herbert. Tu peux avoir de la marge pour les modifier en partie mais ça va être difficile. Ou alors, tu files le film à Zack Snyder et les Fremen égorgent leurs ennemis et voilent leurs femmes qui resteraient à la couisine.
Quant aux Harkonnens, ils sont pédophiles/pédérastes dans l'oeuvre d'Herbert (qui apparemment était très homophobe). Lynch reprend légèrement ce trait dans son film d'ailleurs. -
à l’instant, NoName a dit :
C'est en dehors du film. donc ça compte pas et c'est des fanatiques religieux mais c'est présenté comme quelque chose de relativement positif. oui, les personnages *disent* que c'est mal mais concrètement le spectateur ne *voit* rien de négatif à ce niveau dans le film.
C'est annoncé tout le film que Paul et ses Fremens religieux vont commettre un massacre intersidéral. D'un point de vue dramaturgique, le 3 aurait beaucoup moins d'intérêt si on voyait d'entrée de jeu les Fremens religieux pour ce qu'ils sont.
Et on n'a pas dû voir le même film : Stilgar joué par Javier Bardem passe pour un brave homme mais pour un mec complètement débile. C'est le seul ressort comique du film.
Vraiment, si ce film est "current year", c'est avant tout à travers Chani. C'est elle l'héroïne du film. -
il y a 9 minutes, NoName a dit :
le problème c'est pas qu'ils fassent des fremens des arabes et des harkonnens des nazi, honnêtement ça s'insère plutôt bien dans le scénario original donc en soit ça me gêne pas.
le problème c'est plutôt qu'ils ont foutu tous les potards à fond, il était pas nécessaire ou même utile de faire des harkonnens aussi méchamment méchants et de faire des fremens aussi bêtement "current year".
Je ne suis pas certain de comprendre la critique.
Ils font "current year" de quelle manière ?
Quant aux Harkonnen, ils sont tout aussi dérangés dans le film de Lynch. Probablement encore plus sadiques et cruels, même. Et je pense qu'ils sont encore pires dans l'oeuvre littéraire. -
Il y a 2 heures, NoName a dit :
J'ai vu le film. surhypé à un point difficile à comprendre pour moi. j'ai trouvé que la critique du JDG résume parfaitement ma position.
voir un film recevoir un tel éloge pour sa qualité visuelle me laisse baba sachant que la D.A. est moins travaillée qu'un John Wick ou un Mad Max Fury Road et si la photographie est de très grande qualité, faudrait rapeller à Villeneuve qu'il est pas photographe. c'est bien de faire de jolis image, ça serait mieux de faire de belles séquences. Le travail de caméra est assez générique comme le montage. quand tu compares à Children of Men ou récemment les films de Chazelles au niveau du travail de caméra ça fait mal.
je parlerais pas de scénario parce que j'aime pas l'histoire de Dune, mais le storytelling pas vraiment subtil, les scènes de bataille n'ont pratiquement aucun intérêt ni d'un point de vue visuel ni narratif (sauf celle du début et celle à la moissonneuse), evidemment on esquive pas le "les gentils sont des djihadistes égalitaires et diversifiés et les méchants sont des mâles blancs cannibales techno fascistes avec le rane rasé qui tuent des gens pour absolument aucun raison". pour un livre/film dont la question morale, spirituelle et philosophique est généralement le premier truc mis en avant, je trouve ça quand même incroyable.
Je le vois essentiellement comme un film de série B très bien réalisé.
Euh, tu sais qu'à la fin, ils sont en route pour commettre un quasi-génocide interplanétaire ? La seule "gentille" du film, c'est Chani et le groupe auquel elle appartient et qui recherche seulement l'indépendance et sont alliés de circonstances des fanatiques religieux. C'est super bien illustré en l'occurrence et ça fonctionne très bien si tu veux raconter une histoire sur ce genre de mouvements indépendantistes au Moyen-Orient ou des mouvements révolutionnaires en général.
Il y a 2 heures, Rincevent a dit :Je pense (sans l'avoir encore vu, mais c'est une question de jours) que c'est la principale raison pour laquelle il a si bonne presse : ça fait des années qu'on tente de nous gaver de blockbusters bâclés et faisant l'éloge de la laideur. D'où un effet de contraste saisissant.
Oui, c'est un très bon blockbuster, voilà.
Quant à John Wick, NoName, je ne sais pas comment il peut entrer dans une conversation : le film est quasiment nul de bout en bout, je ne comprends pas l'engouement.- 2
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Il y a 2 heures, Mégille a dit :
C'est quand même biaisé par 1) ce qu'il choisit de partager ou non, et 2) qu'il semble être une micro-célébrité, puisqu'il est parfois connu de ses interlocuteurs, via tiktok apparemment (notamment par le groupe de garçons de cette vidéo-ci). Aussi, il me semble que la plateforme de chat n'indique pas le pays des interlocuteurs, puisqu'il a souvent besoin de dire qu'il est palestinien, donc, pas sûr qu'il soit toujours face à de vrais israéliens. Par exemple, quand il discute avec ce type qui prétend avoir été un soldat de l'isf et qui avoue y avoir fait du commerce de drogue et d'esclaves ukrainiennes...
Je me doute bien qu'il montre une partie de la réalité. Mais je m'obstine à croire que tous les israéliens ne se sont pas des génocidaires fous furieux, et qu'il y a encore des personnes sensées chez eux. Pour une perspective complémentaire sur la situation, je regarde aussi Corey Gil-Shuster sur yt (lui-même israélo-canadien, et que je perçois comme un sioniste modéré, pro-solution à deux états, et anti- ce qui se passe en ce moment). Il montre quand même une dégradation morale générale, et notamment une augmentation du racisme contre les arabes israéliens, mais beaucoup des israéliens qu'il interview sont tout de même un peu moins tarés que ceux de l'autre sur son chatroulette.
D’accord avec tes points.Mais rien ne pourra réfuter que des enfants de moins de 10 ans souhaitent la mort d’un individu à cause de ses origines. C’est une faute de la société israélienne.
Et c’est pareil lorsque cela arrive de l’autre côté. Sauf qu’il y a un double standard dans les médias de certains pays occidentaux et il faut bien finir par l’admettre.
En gros, quand, par exemple, des Arabes regardent les news ici, ils ont un peu la même impression que nous en ces lieux lorsque quelqu’un avait partagé des passages des news de pays arabes : que c’est terriblement biaisé.
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Il y a 4 heures, Lameador a dit :
Un analyse originale sur les difficultés rencontrés par le Hamas à Gaza.
il y a 15 minutes, Alchimi a dit :Well, comme disait l'autre, "Le combo racisme, nationalisme, extrémisme religieux, ça rend con et fou. "
Il connaît pas... Tel Aviv ? -
il y a 35 minutes, Jean_Karim a dit :
Ce best qu'un sondage mais je trouve étrange le fait que les palestiniens ne pensent pas que le hamas a massacré des civils alors qu'ils feraient des hourras pour célébrer ces mêmes massacres
Peut-être qu’ils célébraient une attaque militaire dans leur tête.
Peut-être que les gens sont fous et cons, aussi. Ne jamais sous-estimer la probabilité que cette hypothèse soit vraieMalgré les images, beaucoup d’Israéliens vivent dans le déni complet des crimes de guerre commis par Tsahal.
Le combo racisme, nationalisme, extrémisme religieux, ça rend con et fou.
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il y a une heure, Tramp a dit :
Il faut dire que Macron s’est entouré de tellement debiles qu’il commence à rendre Marine Le Pen intelligente en comparaison.C'est pas faux, comme dirait l'autre.
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Ce garçon palestinien a des interactions (via une sorte de chatroulette ?) avec des Israéliens.
Je trouve que ce n’est pas une mauvaise manière de prendre le pouls de la société israélienne.Je vous laisse regarder plusieurs vidéos mais celle avec les enfants est édifiante:
https://www.instagram.com/reel/C4dMvj6rjr8/?igsh=MTRwYTd3bG1kNDlxYQ==Les scènes de liesse que l’on a vues à Gaza et qui ont tant choqué à juste titre, je pense qu’il est difficile de croire que ça ne pourrait pas avoir lieu en Israël (spoiler alert, ça existe déjà depuis des années).
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Le 28/02/2024 à 16:50, Hayek's plosive a dit :
La Grece au-dessus de la France.
Ha ha ha.
En soi, c'est assez rare les restos français. Et ça ne voudrait pas tout à fait dire grand-chose, à moins de réunir les spécialités majeures de régions très diverses.
Tandis qu'un restaurant grec, c'est un peu générique, comme un restaurant italien ou japonais. Non pas que ces pays n'aient pas une cuisine riche et variée. Mais ils sont capables d'avoir une carte des classiques tout en ayant une certaine cohérence. -
Il y a 3 heures, Waren a dit :
Pour moi, ca reste avant tout un effet de détestation des autres. Autant Hollande était un rigolo moqué par ses adversaires, autant Macron est le type méprisant voir même dangereux dont il faut se débarrasser coûte que coûte.
Cette explication pourrait fonctionner si c'etait lui qui se présentait à nouveau. D'ailleurs, quand il s'est presenté à nouveau, il a encore gagné. Je pense que les Français se disent qu'ils ont tout essayé sauf ça donc ils vont y aller. C'est complètement con comme raisonnement mais ils en reviendront.
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Citation
Durant près de quatre mois, le photographe Motaz Azaiza a couvert l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. Il a été l’un des témoins les plus importants de la guerre – et le plus suivi sur Instagram, avec 19 millions d’abonnés. Il n’a eu de cesse de documenter, sans filtre et en direct, les bombardements qu’Israël mène en réponse aux attaques sanglantes du Hamas perpétrées le 7 octobre, et l’invasion terrestre de l’armée israélienne amorcée le 27 octobre dans l’enclave, déjà sous blocus depuis 2007. Son travail lui a valu d’être élu homme de l’année 2023 par GQ Middle East.
Né en 1999 à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, Motaz Azaiza est aussi l’un des rares journalistes palestiniens à avoir échappé à la mort à Gaza. Il a été évacué fin janvier avec sa famille proche, via l’Égypte, vers Doha, la capitale qatarie.
Après un très bref repos, il a entrepris de témoigner à travers le monde des massacres en cours dans l’enclave, pour mobiliser davantage en faveur d’un cessez-le-feu. Courrier international l’a rencontré en marge du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH)*, à Genève. Venu participer à un débat sur la Palestine, le 10 mars, le photoreporter a été accueilli sous un tonnerre d’applaudissements.
Visiblement ému lors de l’entretien avec Courrier international, Motaz Azaiza est encore sous le choc de ce dont il a été le témoin à Gaza. Il ressent aussi une immense culpabilité d’avoir survécu. Très éloquent, il se dit déterminé malgré tout à continuer à éveiller les consciences, affligé par l’apathie du reste du monde, alors que son peuple est toujours sous les bombes.
COURRIER INTERNATIONAL Votre passage à la photographie de guerre a-t-il été difficile ?
MOTAZ AZAIZA Ce n’était pas un choix, je l’ai fait car j’ai dû le faire. Même si tout le monde me connaît comme photojournaliste, je ne me considère pas comme tel. Je suis d’abord photographe.
Le 7 octobre, je dormais lorsque j’ai entendu le bruit des roquettes. À Gaza, on vit toujours dans l’attente d’une guerre. Or la chose que je déteste le plus est de prendre des photos de personnes durant la guerre, car je n’ai aucune envie d’être à leur place. Ce que j’ai fait, je l’ai fait pour mon peuple. Ce n’est pas comme si j’étais un journaliste étranger, voyageant en Irak ou ailleurs. C’est chez moi.
Alors qu’Israël a interdit l’accès de la bande de Gaza à tous les journalistes étrangers, votre travail et celui de vos collègues gazaouis ont été cruciaux pour documenter le conflit. Ils peuvent être utilisés dans de potentielles batailles juridiques, comme celle déclenchée par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice. Comment percevez-vous cela ?
Je remercie toute personne essayant d’agir, mais nous avons d’abord besoin d’actions immédiates sur le terrain. Un pays [l’Algérie] a demandé [en février] à l’ONU d’agir, mais le projet de résolution a été immédiatement stoppé par un veto américain. Parfois, on a l’impression que c’est juste une manière pour l’ONU de faire croire qu’elle agit, alors que dans les faits, elle est impuissante.
Les gens à Gaza sont extrêmement désespérés. Nous voulons une solution, que la guerre cesse. Dans les rues, les chats et les chiens dévorent les cadavres. J’ai décidé de partir quand j’ai compris que j’étais vraiment inutile. Que dois-je faire de plus, pourquoi, pour qui ? J’ai tout montré, et rien n’a changé.
Nous avons peut-être sensibilisé les gens. Mais si vous aviez voulu savoir ce qui se passe à Gaza, vous l’auriez su [avant même le début de la guerre]. Personne ne se soucie des Palestiniens, sauf quand des crises surviennent et qu’Israël nous tue.
Nous remercions les gens qui manifestent [partout dans le monde], mais les gouvernements ont simplement choisi de soutenir l’État d’Israël, peu importe ce qu’il fait. Il y a deux poids, deux mesures. Lorsque des Palestiniens en viennent aux mains après des exactions commises par Israël en Cisjordanie occupée et à Jérusalem, on nous désigne comme terroristes, mais quand Israël tue des civils palestiniens, des enfants, des femmes et des jeunes, le monde s’en fiche.
Quel était votre quotidien à Gaza en tant que photographe ?
J’habite dans le centre de la bande de Gaza, à Deir Al-Balah. Mais les deux premières semaines, j’ai travaillé dans la ville de Gaza, parce que c’était là que les bombardements étaient les plus importants. Je suis allé trois fois plus au nord, mais c’était très effrayant, si proche de la frontière.
Au huitième jour de la guerre, j’ai reçu un appel des forces de défense israéliennes, me disant qu’ils connaissaient ma localisation et me demandant de dénoncer le Hamas sur les réseaux sociaux, où un grand nombre de personnes avaient commencé à me suivre. J’ai aussi commencé à recevoir des appels de colons, m’insultant ainsi que ma mère, menaçant de me tuer. J’avais peur qu’ils tuent ma famille, alors je suis resté loin de chez moi pendant un mois, j’ai dormi dans la rue.
Le 13 octobre, les Israéliens avaient ordonné l’évacuation de la ville de Gaza. Le dernier jour avant l’invasion au sol israélienne [le 27 octobre], je suis parti dans une jeep avec des amis de Deir Al-Balah vers la ville de Gaza, mon appareil photo à la main. Un char israélien barrait la route principale, et nous l’avons vu tuer des gens dans une voiture devant nous. Nous avons fui, en prévenant les personnes derrière nous de faire demi-tour. Nous ne nous attendions pas à voir les Israéliens envahir Gaza.Faute de carburant, il est par la suite devenu plus simple de se déplacer avec un âne. Les ânes aident plus les Gazaouis que les Arabes actuellement.
Votre famille était restée à Deir Al-Balah ?
Oui, j’avais très peu de contacts avec eux. J’avais peur qu’ils bombardent ma maison si je m’y rendais. Ils avaient déjà bombardé celle de ma tante, et ont tué 23 membres de ma famille, dont ma tante et ses fils. Nous n’avons pourtant de liens avec aucun groupe, ni avec le Hamas ni avec aucun autre. J’ai aussi perdu plus de 20 amis.
Avez-vous reçu des menaces directes ?
Quand les Israéliens m’ont appelé et m’ont demandé de condamner publiquement le Hamas, ils savaient que je n’étais relié à aucun groupe, et ils n’avaient rien de compromettant sur moi. Mais je montrais ce qu’ils commettaient. Ils ne veulent même pas regarder ce qu’ils sont en train de faire. J’étais sur le terrain et je montrais les choses en direct, sans filtre, sans coupes.
Les Israéliens sont intelligents. Ils savaient que leur demande me mettait dans une position impossible [toute collaboration avec eux étant exclue]. Pourquoi ne condamnent-ils pas l’occupation, eux, et tout ce qui se passait bien avant le 7 octobre ? Tous les jours il y avait des morts [à Gaza, à Jérusalem ou en Cisjordanie occupée]. Nous tuer semble aussi facile que prendre le petit déjeuner pour les soldats israéliens. Il faut que cela cesse. Nous ne nous réjouissons pas quand des Israéliens sont tués, tout comme nous ne voulons pas être tués. J’avais peur en répondant à ce soldat, car ils ont des armes, et je n’ai que mon appareil photo. Finalement, je n’ai qu’une vie et tout se résume à être ou ne pas être. J’ai continué à montrer ce qu’il se passe à Gaza.
J’ai vu la mort de près trois fois. Les Israéliens ont bombardé l’immeuble à côté duquel je me trouvais, et j’ai survécu. Ils ont ensuite bombardé un autre lieu très proche, et j’ai survécu. Un char israélien a tiré sur moi et j’ai fui, je ne sais comment. Je voulais revoir ma famille, j’avais déjà perdu la plupart de mes amis, de mes connaissances et des proches.
Quel est votre quotidien aujourd’hui, maintenant que vous avez quitté la bande de Gaza ?
Des amis me conseillent d’aller voir un thérapeute, mais nous n’avons pas l’habitude à Gaza de nous soucier de santé mentale. J’ai découvert que j’avais de nombreux problèmes à l’estomac, et j’ai une tumeur, qui serait a priori bénigne. Je n’arrive pas à manger, je n’arrive pas à profiter de la vie.
Avant, je voulais être photographe de voyage, maintenant je ne supporte pas de passer une heure dans un avion. Hier, à Genève, un hélicoptère passait dans le ciel, et j’ai eu peur qu’il nous tue. Je me dis que j’ai essayé d’aider mon peuple au mieux, et je devrais peut-être avoir plus de respect pour ma personne. Mais en même temps, j’ai tant perdu que je me suis perdu moi-même.
Beaucoup de Gazaouis me demandent de les aider maintenant que je suis célèbre, mais je ne peux même pas m’aider moi-même. Ils veulent que je leur apporte de la nourriture et je ne peux pas. Je suis seulement journaliste. C’est très difficile. J’ai un nouvel appareil photo, mais je n’arrive pas à le toucher. Et je ne sais pas si j’aurai le droit de retourner un jour à Gaza.
Nous voulons juste vivre en paix. On nous traite de terroristes car nous luttons pour notre liberté, mais il faut lire l’histoire, il n’y avait pas d’Israéliens avant 1948 [l’année de la création de l’État d’Israël]. Tout a commencé avec la déclaration Balfour [par laquelle, en 1917, le Royaume-Uni, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Arthur Balfour, s’est déclaré favorable à “l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif”].
Certaines distributions d’aide alimentaire ont donné lieu à des massacres, des Palestiniens témoignant du fait que des snipers israéliens tiraient sur les personnes cherchant à accéder aux cargaisons. Lorsque vous étiez à Gaza, à quelle proximité se trouvaient ces soldats au sol ?
Lorsque les Israéliens envahissent un endroit, ils positionnent tout autour des snipers. En octobre, ils ont coupé une zone allant de la ville de Gaza jusqu’à la région centrale [en ordonnant aux populations d’évacuer au sud de Wadi Gaza]. J’ai trouvé le courage d’aller dans cette zone : des gens arrivaient fuyant de Gaza, c’était assez dangereux.
J’ai vu un père qui traversait la route avec son fils. Des snipers lui ont tiré plusieurs fois dans les jambes. Il s’est effondré au sol. Son fils a fui. Il a continué de saigner pendant des heures. Je l’ai filmé. Les soldats israéliens riaient et demandaient que quelqu’un de notre côté vienne le chercher. Mais, à chaque fois que quelqu’un s’avançait, les soldats ouvraient le feu dans sa direction. C’était comme un jeu pour eux. Et pendant ce temps, l’homme continuait à saigner. Une ambulance est arrivée, mais il est mort au bout d’une demi-heure.
Ce que vous avez vu de cette guerre est une infime partie de ce qu’il se passe, car nous n’avons pas pu tout filmer.
Pensez-vous que les Gazaouis pourraient tous quitter à terme le territoire de la bande de Gaza ?
Non. Moi-même je ne voulais pas partir. Mais à la fin, je n’arrivais plus à trouver ni nourriture ni eau ni de quoi me laver. Ma maison était pleine de gens ayant fui la ville de Gaza : nous étions 5 et maintenant il y a 45 personnes.
Il faut avoir beaucoup d’argent pour partir. Pour moi, c’était différent, je suis devenu connu à l’international et des gouvernements ont même essayé de m’aider. Israël m’a empêché à deux reprises de quitter Gaza. Mon travail [pour l’UNRWA] m’a permis de sortir, mais la décision n’a pas été facile à prendre.
Nous ne vivrons jamais en paix tant que l’occupation continuera. On nous demande de rester forts face à l’occupation mais personne ne nous en donne les moyens. À Gaza, nous avions espoir que des gens viennent d’autres pays manifester à la frontière [égyptienne] pour demander que cela cesse.
Nous sacrifions nos vies et rien ne change. Mais nous avons la foi qu’un jour ou l’autre la Palestine sera libre. Dans notre esprit, la Palestine est un territoire qui s’étendait du fleuve à la mer, et qui accueillait aussi bien des juifs, des musulmans que des chrétiens. Beaucoup de jeunes Palestiniens ont grandi avec cette conception.
Mais sur la scène internationale, il y a Israël et les Territoires palestiniens occupés : nous n’avons pas droit à un État, même mon passeport n’indique qu’“Autorité palestinienne”. Je ne sais pas si ce que je fais servira à quelque chose, mais j’aurais au moins contribué à faire prendre conscience de ce qui se passe à Gaza. Cela servira peut-être pour les générations futures.
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il y a 17 minutes, MXI a dit :
J'ai écouté hier en rentrant du boulot (faut meubler le commute) un podcast du hoover institute (goodfellows) sur ce sujet, probablement daté de 2-3 semaines. Assez intéressant mais m'a déprimé : les intervenants mentionnait que les attaques du 7 avaient tué (figurativement et littéralement d'ailleurs) toutes les forces israéliennes supportant la solution a deux Etats et l'appaisement, ce que je savais, et, le point qui m'attriste, que quasi tout le monde, y compris les opposants farouches à bibi, étaient derrière le war cabinet. Ce qui veut dire que ce n'est pas près de s'arrêter.
Rien de pire qu'une démocratie qui entre en guerre AMHA, et je ne dis pas cela que parce que j'ai viré monarchiste xD
Sur l'opinion, qui est aujourd'hui un sujet clef, intéressant de voir à quel point Israel a perdu la bataille / mal géré la chose, et ce dès le début. Comparativement à la maitrise ukrainienne, le contraste est saisissant.
La sympathie va à ceux qui se font tuer indistinctement chez eux.
Pour Israël, cela a duré des jours/semaines après le 7. Mais maintenant, plus personne ne se fait tuer en Israël depuis plus de 5 mois tandis que des enfants meurent de faim à Gaza.C’est assez normal que l’opinion ne soutienne pas ça. Enfin, à part les Ukrainiens bizarrement.
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il y a 16 minutes, cedric.org a dit :
Les Miss France vivent dans des mondes parallèles où elles s'imaginent être subersives et se battent contre des moulins. Je pense que tu vaux mieux qu'une Miss France. Je ne vois pas (plus) énormément de support de tsahal, mais selon toi le forum défend Israël.
Je pense pas que le forum défende Israël, ça me semble partagé.Quant aux Miss France, on forme une belle équipe sur ce forum à propos certains sujets. Si tu crois que nos idées vont être adoptées demain en France… bon, ça ne t’empêche pas d’y croire, de l’espérer ou du moins de déplorer ce qu’il se passe, n’est-ce pas ?
Et bien, pardonne-moi d’avoir des standards encore plus bas et de seulement espérer que l’on arrête de massacrer des enfants pour rien.
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il y a une heure, cedric.org a dit :
Et si on prend du recul, on se rend compte que c'est sans doute assez précisément le but de l'attaque d'octobre de la part du hamas.
Il n'est pas nécessaire de faire un choix entre le Hamas et tsahal, c'est cependant l'impression que tu donnes depuis plusieurs semaines.
Entre les deux, il y a les civils, dont le premier se sert ouvertement et le second voit comme un désagrément (au mieux).
Je ne suis pas responsable des impressions erronées que je suscite.On donne l’impression d’être de méchants égoïstes aux yeux des gauchistes. Ont-ils raison ? Bon.
Je suis une sorte de Miss France qui est contre l’assassinat en masse de civils. Ça fait quasiment de moi quelqu’un de subversif auprès de certains en ces lieux mais j’assume.
Et il y a assez d’individus venant d’horizons très différents du mien qui semblent plus ou moins partager ma position sur lib.org.
Cela me permet de penser que j’ai peut-être raison et que ma position n’est en rien une apologie du Hamas.Et ces conversations sur le nombre de morts sont de toute façon extrêmement étranges.
Imaginez 1944, des liborgiens qui s’écharpent pour savoir s’il y a 2 ou 4 ou 6 millions de Juifs massacrés par les nazis.
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il y a 24 minutes, Nathalie MP a dit :
Il y a beaucoup de victimes, c'est évident, mais la bizarrerie des chiffres communiqués montre qu'ils sont arrangés (pour faire pleurer l'Occidental). Le Hamas a clairement gagné la bataille de l'opinion publique. Ce n'est pas nouveau, mais avec le 7 octobre, cela ne concerne plus seulement les milieux gaucho-RogerWaters-BDS-Hesseliens, mais l'ensemble de l'opinion. C'est beau.
Comme lectrice très assidue de JF Revel, je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'il disait du comportement du Parti communiste français pendant la WWII. Ce parti s'est auto-discerné le titre de "parti des fusillés" et n'a jamais loupé une occasion de souligner tous les sacrifices de ses membres pendant la guerre. Mais Revel raconte dans se mémoires sur la base de son expérience dans la Résistance que le PCF n'a jamais lésiné non plus pour obtenir tous ces fusillés par des actions parfois bien inutilement dangereuses du point de vue des nécessités de la Résistance. Eh bien, ce petit travers de vouloir être le parti/le groupe qui a le plus souffert, il me semble qu'on le retrouve assez nettement du côté Hamas, et ce, depuis longtemps.
NB : Voici le lien vers l'article du prof de stats de Wharton : https://www.tabletmag.com/sections/news/articles/how-gaza-health-ministry-fakes-casualty-numbers
Oui, c'est sûr que les centaines d'images d'enfants rachitiques, affamés et mourant littéralement de faim, des familles décimées sous les décombres, des enfants amputés de leur jambe, de leur bras, des enfants qui se font sniper par des tireurs d'élite, tout ça, c'est une victoire du Hamas qui en plus de fabriquer des chiffres fabrique aussi des images.
Tous les gens outrés par ces crimes ne sont en fait pas vraiment outrés pas ces crimes, ils soutiennent le Hamas. Ils sont d'ailleurs probablement terroristes.
Non, la vérité, c'est qu'il existe les réseaux sociaux, Instagram et autres, que tous les téléphones portables sont dotés d'appareil photo et qu'il est presque impossible de nos jours de cacher un massacre. Je suis pas statisticien, ni mathématicien. Parfois, le doigt mouillé, c'est pas mal. Et il suffit de voir le nombre de photos d'enfants mutilés, blessés, morts, tués prises par un seul photographe comme Motaz Azaiza pour imaginer ce qu'il se passe sur tout le territoire. À moins que ce brave Motaz dispose du super-pouvoir d'ubiquité. Mais dans ce cas-là, on se demande bien ce qu'il faisait coincé à Gaza pendant tout ce temps.- 2
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Pour continuer avec ChatGPT :
CitationFaible Variation dans les Comptes de Victimes Signalées Quotidiennement : L'affirmation selon laquelle il devrait y avoir plus de variation dans les comptes de victimes signalées quotidiennement repose sur l'hypothèse que les données naturelles devraient présenter des fluctuations significatives. Cependant, il est important de noter que les données dans des scénarios réels peuvent parfois présenter des schémas ou des tendances qui ne correspondent pas nécessairement à nos attentes. Dans ce cas, la faible variation observée dans les chiffres rapportés pourrait être due à divers facteurs, tels que les pratiques de signalement, les méthodes de collecte de données ou d'autres raisons sous-jacentes qui ne sont pas immédiatement évidentes.
Soupçons de Chiffres Quotidiens Faux : Bien qu'il soit légitime de remettre en question la cohérence des chiffres quotidiens rapportés, attribuer cela uniquement à des données fausses sans preuves concrètes peut être trompeur. Sans données de contrôle vérifiées ou une enquête approfondie sur le processus de collecte des données, il est prématuré de conclure que les chiffres sont intentionnellement manipulés. Il pourrait y avoir des raisons légitimes pour les schémas observés, et une analyse plus approfondie est nécessaire pour tirer des conclusions définitives.
Relation Entre les Victimes Femmes et Enfants : L'argument selon lequel il devrait y avoir une corrélation directe entre le nombre de victimes femmes et enfants basé sur des principes statistiques simplifie à l'excès la dynamique complexe du signalement des victimes. Bien que l'analyse statistique puisse fournir des informations sur les relations entre les variables, il est essentiel de tenir compte du contexte et des nuances des données. Des facteurs tels que les stratégies de ciblage, les types d'attaques et d'autres variables peuvent influencer les schémas de victimes de manière qui ne correspondent pas parfaitement aux attentes statistiques.
Statistique du R-carré (R2) : L'interprétation de la statistique du R-carré comme un indicateur de corrélation entre les comptes de victimes quotidiennes pour les femmes et les enfants simplifie à l'excès sa signification. Une faible valeur de R-carré n'implique pas nécessairement que les données sont fausses ou manipulées. Cela pourrait indiquer que la relation entre ces variables est plus complexe ou influencée par d'autres facteurs non pris en compte dans l'analyse.
En gros, littéralement ce que j'ai dit plus haut : la réalité n'est pas facile à mathématiser
[Sérieux] Guerre en Ukraine
dans Europe et international
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À la différence près que la Russie est en train de devenir le seul pays à avoir une armée massive et aguerrie en Europe.
La supériorité technologique, c’est très important. Mais avoir des hommes qui savent se battre et en ont l’expérience, ça l’est tout autant.