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Pandi

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Messages postés par Pandi

  1. Je ne vois pas bien de quels troubles mentaux tu parles. Il est certain que l'irresponsabilité organisée cause un mal être, mais quand on parle de soins sous contraintes, on a affaire à des pathologies plus lourdes, plutôt constitutionnelles que réactionnelles. La contrainte n'est pas utilisée pour le tout venant de la psychiatrie. 

    Je ne vois pas non plus ce que tu entends pas suffisamment fréquemment, ni en quoi la fréquence est liée au fait qu'on en parle sur un forum généraliste. 

  2. C'est bizarre, j'ai 2 exemples dans la famille. Voir 3 en fait. Mais lui n'est pas "mature" pour se faire enfermer. Il faut qu'on le travaille encore en lui supprimant ses biens, ses buts et le rendre encore plus irresponsable.

     

    Je fais un lien direct entre le manque de liberté et l'irresponsabilité. Si un être humain manque gravement de liberté (donc n'a plus la possibilité dêtre responsable), il devient fou (ou du moins devient complètement incohérent) et il est facile pour un médecin de le considérer comme malade mental voir dangereux pour la société.

     

    Je pense que les aides d'état fabriquent des fous. Dommage qu'on se limite à une analyse superficielle du premier symptôme plutôt que de prendre la combinaison des symptômes.

    Eh bien peut-être que les membres de ta famille ont mal compris. Ou que le médecin n'a pas été clair.

    Lors d'une procédure de SDT, il n'y pas d'irresponsabilité, mais trois éléments indispensable : la présence de troubles mentaux, la nécessité de soins immédiats, et l'impossibilité pour le patient de consentir. Cette impossibilité de consentir ne recouvre pas l'irresponsabilité. 

    Personnellement, c'est le smic qui m’apparaît comme le plus nuisible aux patients. En effet, ceux-ci ne peuvent atteindre un tel niveau de productivité et sont donc condamnés à l'inactivité à leur grand regret.

  3. Si on parle de la prise "forcé" de traitement lobotomisant, alors il est évident que la victime ne se plaindra pas. Elle a déjà du mal à ouvrir la bouche pour manger alors pour parler... Quand au raisonnement, même pas la peine d'essayer. Tu auras un "oui oui" mal articulé puis encéphalogramme... néant.

     

    Je pense personnellement, que c'est un très gros problème parce que ces "traitements" sont utilisés pour cacher l’échec de l’État providence. Pour éviter un SDF, il suffit de le trouver irresponsable (ce qui est relativement facile puisqu'il n'a pas de maison/pas de famille/pas d'enfant) tu lui administres un produit qui met sont cerveau en sommeil profond et tu le laisses crever dans un lieu "médicalisé". Ni vu ni connu.

    L'irresponsabilité n'a rien à voir avec la procédure de soins sous contrainte. Et non, les SDF ne sont pas hébergés dans les hôpitaux psychiatriques.

    Sinon, la camisole chimique n'a pas vocation à durer. On l'utilise juste pour calmer une agitation, accompagnée d'une contention. A ce moment, il n'y a même plus de oui oui, des ronflements à la limite.

  4. Il y a des abus, c'est inévitable. Je ne sais pas si on dispose de stats précises là dessus. Mon impression est que ceux qui se plaignent ne sont pas ceux qui souffrent des abus.

    La dérive que j'ai rencontré la plus fréquemment, c'est la tendance des familles à vouloir mettre le taré de la famille en SDT. "Si t'es pas sage, on t'envoie un psychiatrie!"

    La camisole chimique n'est pas un si gros problème. Par contre, la contention (qui s'accompagne d'une camisole chimique) c'est une autre histoire.

  5.  

     

    Je ne parlais que des mesures de tutelle ou de curatelle qui nécessitent bien une irresponsabilité. C'est même leur propos, reconnaître une irresponsabilité.

    Quant aux mesures administratives (hospitalisation d'office), elles sont des mesures de police qui protègent l'ordre public et le danger que peut représenter le sujet concerné pour lui même ou pour les autres....Elles ne sont pas du ressort du psychiatre et ne demandent d'ailleurs pas son expertise immédiate...

    Si une police et une justice sont possibles en anarcapie, et bien le système français actuel pourrait y exister sans que le psychiatre n'ait à exercer de pouvoir de police et sans que l'exercice de cette coercition ne semble illégitime en anarcapie.

    Non désolé, l'irresponsabilité ne concerne pas le cas des tutelles. Et le régime de tutelle est très loin de couvrir tous les patients psychiatriques.

     

    La procédure de SDT est aussi une mesure de réntention, et elle nécessite un (ou deux) certificat médical. Cette procédure couvre la majeur partie des hospitalisations sous contrainte.

     

     

     

    Reste les tentatives de suicide, au médecin de décider de l'état mental de la personne. 

     Le risque suicidaire peut justifier une contrainte.

  6. Un patient qui signerait un contrat autorisant sa séquestration? Je n'y crois pas trop. Et quand bien même, un tel contrat suppose que le patient est déjà bien ancré dans une prise en charge ce qui est loin d'être la règle générale. Il est probable que ce genre de contrat ne puisse gérer qu'une petite partie des cas.

     

    Une hospitalisation sous contrainte ne nécessite pas d'irresponsabilité. L'irresponsabilité peut intervenir dans les cas où le patient a commis une infraction.

    Actuellement, c'est le directeur d'établissement qui ordonne l'admission sur avis médical, c'est donc une mesure de rétention administrative. La légalité de cette détention est contrôlé par le JLD qui se prononce dans les 15 jours.

     

     

     

  7. Le problème c'est que beaucoup de patients ne sont pas sous curatelle, et jouissent pleinement de leur droit en dehors des périodes de décompensation. D'ailleurs, la curatelle n'est pas en soi un motif suffisant pour des soins sous contrainte. De plus, une curatelle suppose que la prise en charge est déjà bien en place, ce qui ne règle pas le sort des patients qui sont dans la nature.

    Après oui, évidemment le but est d'agir dans l'intérêt du patient, mais ça reste malgré tout une séquestration.

  8. Je me permets d'ouvrir un sujet ici avant de me lancer sur wikiberal. Le sujet m'a l'air particulièrement glissant, au vu du sombre passé de la psychiatrie. Mon point de vue est que le contrainte psychiatrique peut être légitime d'un point de vue libéral. A mon sens, le psychiatre exerce un pouvoir de police qui peut se justifier. 

    Dans un cadre anarcap, ça semble encore plus compliqué... Est-il imaginable que des institutions privées aient un droit de séquestration?

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