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Pandi

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Tout ce qui a été posté par Pandi

  1. Si l'islam accepte que l'apostasie puisse être déclarée à tout moment entraînant l'annulation de toutes les procédures en cours dans le droit musulman, alors il n'y aura plus rien à y redire.
  2. C'est sûr qui si on utilise le DN, ça serait encore mieux. Mais quel DN? on finit forcément par devoir faire un choix, un acte de foi en somme.
  3. L'incréation n'est pas tellement un problème. Quand on se penche dessus, ça explique simplement que le Vrai Coran, c'est à dire la parole pure de Dieu, n'est pas matérielle, elle n'a pas été crée. On peut simplement en avoir une copie Le vrai souci, c'est le dogme de l'inimitabilité qui empêche toute évolution. http://fr.wikipedia.org/wiki/Inimitabilit%C3%A9_du_Coran
  4. On prend la charia et on la passe à la moulinette de la constitution des dix commandements.
  5. Tu laisses les juges faire leur boulot et dire le droit. Par exemple, avec le concept de circonstances atténuantes, l'agent peut ne subir qu'une peine symbolique s'il peut effectivement prouver qu'il cherchait avant tout à arrêter le terroriste pour sauver, mais pas à le tuer.
  6. Ou sinon, il faut poser les 10 commandements comme ayant valeur constitutionnelle supérieure au Coran, pour peu à peu élaguer les lois absurdes.
  7. Alors ça, j'en doute beaucoup. Je suis sûr qu'il existe un florissant marché de l'alcool dans tous les pays musulmans, légal ou non.
  8. Je ne te parle pas du fiqh, je te parle de la parole du Prophète. Je vais essayer de prendre un exemple concret. Aller, prenons la position de l'islam sur l'alcool. Grosso merdo, il y a eu deux phases. 1 "Putain les mecs, on se bourre pas la gueule dans les mosquées!" 2 "Bon, maintenant tu fermes ta gueule et tu m'écoutes. Tu arrêtes tout de suite de boire. A jamais." Objectivement, la deuxième décision du prophète était une grosse connerie. Il commence par réglementer l'usage des lieux de culte avec du bon sens. A priori, ça colle avec le droit de propriété. Une propriété qui veut le label mosquée doit se conformer à des règles précises, ça parait normal. Et puis, probablement sur un coup de colère, il interdit l'alcool en général! Pouf, plus d'alcool nulle part. Là, on est clairement dans le champs de l'intervention étatique pour défendre un interdit ultra chiant pour la société.
  9. Parce que ça serait une insulte à tous les grands penseurs arabes. Si malgré une telle richesse intellectuelle, le développement ne prend pas, c'est qu'il existe un facteur négatif qui l'entrave. On peut faire tourner les meilleurs pc avec des logiciels pourris, ça donnera de la merde. Ce logiciel pourri beaucoup aujourd'hui pensent que c'est l'Islam. On peut peut-être décortiquer la doctrine islamique pour n'en garder que les bons morceaux, mais ça revient à assumer de faire le tri dans les paroles du Prophète... En fait, la réforme de l'islam est théologiquement inconcevable.
  10. Elle disposera aussi probablement de pouvoirs de plus en plus étendus pour prendre également l'argent des mauvais payeurs.
  11. Ce mouvement domine sans partage la terre sacrée des musulmans. Quelle bonne idée d'avoir choisir la Mecque comme centre religieux...
  12. Je n'ose imaginer ce que pourrait donner ce deuxième temps. Quels pouvoirs aura cette agence pour recouvrer les impayés?
  13. C'est normal que cet article soit merdique, c'est une synthèse. Pas le temps d'approfondir, la priorité est à la mise à disposition de "contenu" idéologique facilement utilisable pour la promotion de la pensée prolétarienne. En somme, c'est assez proche de la publicité, un contenu fonctionnel simple orienté vers un objectif précis.
  14. Oui, cela reste une métaphore avec ses limites. J'ai néanmoins l'impression qu'elle exprime assez bien les contradictions internes de l'Islam. Tout me porte à croire que les ansars ont profondément influencé le Coran et que leur héritage est le principale vice de l'Islam.
  15. Le plaisir est partagé. Je suis content que, malgré l'avalanche de facepalm, insultes et autres quolibets, puisse émerger de la substantifique moelle. L'Islam est un sujet qui m'intéresse (en dilettante) mais malheureusement il est assez rare de pouvoir en discuter sereinement. Je trouve l'opposition entre les muhajirun et les ansars plutôt heuristique malgré son aspect simplificateur (on se doute bien qu'il y avait des sous-courants, des changements de vestes etc.). Elle permet à mon sens de poser le débat en des termes plus précis. Avec ces nouvelles informations, ma question se porte sur les rapports de force entre ses deux pôles de la pensée islamique originelle. Est ce que les "gentils" peuvent encore gagner? Est-il possible de restituer leur pensée? Muhammad est sans conteste un personnage historique de premier ordre. Mais au delà de ses indéniables qualités, il n'a pas dans mon cœur la place de Prophète préféré, si je puis m'exprimer un peu trivialement.
  16. J'ai lu ton post avec intérêt, il me semble assez bien documenté. Je vais essayer de résumer ta position sans trop la simplifier, mais malheureusement je n'ai pas ta connaissance de l'islam, ce qui veut dire que je vais être limité pour appuyer mes propos. En gros, il s'agit d'affirmer que Muhammad était le défenseur d'une forme de séparation entre le pouvoir juridique et politique, pour prendre des termes un peu impropres. Par la suite, c'est la confusion de ses pouvoirs qui a déformé l'islam. Je répondrais en deux temps. 1. Pour ce que je connais de l'histoire de Muhammad, il m’apparaît plutôt comme un véritable chef de guerre et un fin politicien. Par exemple, il a inclue des contraintes de la loi hébraïque pour s'assurer les faveurs des tribus juives. On peut aussi citer la décision de prier vers la Mecque pour satisfaire les polythéistes. Je ne vois pas là un guide spirituel au dessus de la mêlée, mais plutôt un véritable chef d'Etat pratiquant un certain pragmatisme. A mon sens, cela entache nécessairement la spiritualité de ses paroles. 2. Quand bien même Muhammad aurait été ce Juge impartial, l'épreuve de l'histoire me sembler montrer qu'il avait mal construit sa doctrine, étant donné qu'elle a été assez rapidement corrompue pour servir d'instrument de pouvoir. Ma position light serait donc de défendre que l'Islam est au moins mal construite au vu des écueils qu'elle n'a pu éviter. Allez, pour la route, un point 3, avec une position encore plus light. Muhammad fut un juge impartial, la doctrine était bien construite, mais l'histoire a tellement abîmé et déformé l'islam qu'aujourd'hui le chantier de rénovation parait incroyablement difficile.
  17. Je sais en effet qu'il s'agit de ton style, et qu'il ne faut pas forcément y voir offense. Je suis renvoyé automatiquement à la première page en suivant ton lien. Donne moi le numéro du post si tu veux bien.
  18. Je te trouve assez sévère avec mon point de vue, mais bon. Ton lien me renvoie à un sujet de 9 pages que je ne vais malheureusement pas lire en détail. Il répond à des tas d'arguments qui ne sont pas les miens, et faire le tri est plutôt chiant. Je n'ai pas l'impression que le fait que Muhammad fut un chef d'Etat soit démenti. Ce qui est contestable, c'est plutôt mon extrapolation voulant que dans le processus d'institutionnalisation de l'islam se soit glissées des mesures purement politiques, c'est à dire en gros, de la violence. Pour essayer de présenter ça de manière spirituelle, je dirais que l'islam est entachée par le fait que son Prophète a utilisé la religion nouvelle comme un outil pour établir son pouvoir.
  19. Je ne suis pas d'accord sur le fait que les religions soient totalement dépendantes de ce que les gens en font. Une religion est un corpus idéologique qui a une certaine cohérence. Les idées véhiculées par la religion peuvent induire des comportements plus ou moins positifs. Mon avis est que l'islam a été créée dans le même mouvement qu'un Etat, et qu'elle est donc contaminée par des impératifs d'ordre politique et non spirituel, notamment le besoin de faire respecter l'ordre, par la violence si besoin. Je ne sais pas exactement de quoi tu parles quand tu mentionnes les arguments de fonds. J'avoue ne pas avoir relu en détail tous tes posts sur l'islam, mais en diagonal je n'ai pas vu d'argument assez pénétrant pour bousculer ma position. Quant au trolling, bah, nous sommes dans la taverne...
  20. C'est de la provoc, mais peut-être pas "juste". Mon sentiment est néanmoins que dès qu'on remet un tant soit peu en cause le postulat qui veut que l'islam soit une religion de paix et d'amour, on se fait incendier et traiter de je ne sais quoi.
  21. Je remercie également le ciel de ne pas être né dans une religion où mes interprétations déviantes m'auraient marqué du sceau de la démence meurtrière.
  22. L'idée c'est qu'on peut s'en contenter relativement à des régimes bien pires, mais on est loin malgré tout du libéralisme.
  23. La charia est au mieux moins antilibéral que le communisme. De là à lui donner l'étiquette libérale...
  24. L'Histoire semble plutôt montrer que la charia a été appliquée par la force dès le début, avec la conversion forcée des populations conquises.
  25. La charia ne me pose aucun problème tant que les deux parties sont d'accord pour que le jugement soit basé sur le droit islamique. Le problème c'est que la charia ne se conçoit pas comme optionnelle.
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