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ernest

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Posts posted by ernest

  1. Effectivement ce n'est pas tous les jours faciles.

    La déco est à refaire, et l'extrême-gauche fait une propagande qui ferait mourir Goebbels de jalousie.

    Enfin c'est toujours amusant pour un libéral de se faire traiter de nazi et de sale fasciste, surtout quand ces mêmes personnes vous disent qu'on devrait enfermer les gens comme nous et nous exterminer. Il n'y a pas à chercher bien loin pour trouver les vrais fascistes

    Ce qui est surtout drôle, c'est qu'il n'y a plus d'autres critiques que « fasciste » à notre époque. Tant chez les NPA, les démocrates bisounours UMPS et les libéraux sympatoches-tolérants.

  2. J'ai ma réponse : tes raisonnements sont à géométrie variable dès que cela concerne de près ou de loin les arabes.
    Cette maîtresse a parfaitement le droit d'humilier ce petit bonhomme, ça n'est qu'un arabe après tout.
    En ce cas, c'est excusable voyons, ce n'est qu'un petit arabe qui a commis un crime impardonnable, porter un maillot de foot.

    L'anti-racisme est une religion comme les autres.

  3. Le cinéma est en train de devenir pire que la presse, le livre, la musique ou le jeu vidéo.

    Ce que je ne comprend pas, c'est que le cinéma US soit aussi cher qu'en France. En France on sait qu'il y a quelques taxes en plus pour subventionner le cinéma français dans chaque place vendue. Est-ce qu'on sait quelles sont les raisons du prix fort aux USA ? D'ailleurs j'aimerai bien voir comment est redistribué l'argent d'une place de 10€ en France (salle de projection, acteurs & réalisateurs, producteurs, taxes etc.)

  4. Pas communautarisme : communautariens.

    On dit le "communautarianisme" alors ? J'ai vu qu'on parle parfois de "républicanisme" pour certains penseurs communautariens : cf. le résumé du livre sur Amazon :

    « De l'éthique des vertus proposée par Maclntyre au républicanisme de Skinner, en passant par le mouvement " Radical Orthodoxy " et la nouvelle théologie de Cavanaugh, cette redécouverte de la communauté propose une conception alternative à la vision libérale de la modernité. Justice sociale, bien commun, place de l'homme dans la Cité, formes innovantes de sociabilité : ces penseurs renouvellent en profondeur notre conception du vivre-ensemble. »

    En fait, j'aimerais savoir si on apprend plus que ce qu'avait déjà fait Kymlicka dans son introduction aux théories de la justice.

  5. — Je ne vais pas le poster direct, je vais d'abord le filer à quelqu'un qui nous aide pour restaurer un minimum les livres, doubler leur couv de carton ou en tout cas les recouvrir de film protecteur.

    Au passage, j'en profite pour demander où je pourrais faire cartonner un livre qui date des années 50 avec une couverture en papier. Ca fait un peu moche, et je n'ose pas le trimbaler dans un sac de peur qu'il se détruise complètement.

    Ce que je voudrais, c'est cartonner la couverture comme dans les bibliothèques, si vous avez des idées d'endroits où je pourrais m'offrir ça, je suis preneur.

  6. Je viens de voir le film « JFK » d'Oliver Stone sur la chaîne Direct 8. C'est drôle, c'est terriblement libertarien comme film. La longue scène de procès à la fin, c'est un réquisitoire contre les connivences entre l'armée, l'Etat et les entreprises fournissant les armes de guerres. Un beau moment, très randien en somme…

  7. Concrètement ça signifie quoi 'abandonner la Grèce' ? S'il y a sortie de l'euro comment on fait ? La banque centrale grecque reprend la planche à billet et imprime ? Les comptes sont échangés contre les nouveaux zlotis ? Pour l'homme de la rue ainsi que pour une entreprise de base qu'est ce que ça signifie matériellement ? J'avoue avoir du mal à me représenter la chose.
    J'avoue que concrètement je ne sais comment ça pourrait se faire, mais cela n'est pas impossible… et parfois les choses sont forcées.

    J'ai posé cette question à ma prof d'économie politique européenne (tendance socialiste pragmatique) :

    - ça dé-crédibiliserait l'Euro genre énormément donc personne ne proposera ça au niveau européen.

    - c'est tout simplement impossible pratiquement (opposé à théoriquement). Il faudrait tout refaire et ce sera n'importe quoi pendant une longue période.

    C'est sa réponse. J'ai du mal à me faire une idée personnelle, je maîtrise trop peu ce domaine.

  8. Le concept de la "préférence démontrée" est le postulat de dire que si un individu agit de telle manière c'est qu'il prefere agir de cette manière. Ce postulat est pratique robuste. Il est consequentialiste. En effet, d'une part, ce postulat est raisonable. Mais il ne prétend pas etre psychologiquement vrai. Ce postulat permet de fonder une logique sociale. La responsabilité individuelle est un autre concept tout aussi contestable et, lui aussi, consequentialiste. Un systeme de droit qui ne serait pas fondé sur la responsabilité individuelle serait incohérent.

    Un socialiste contestera la validité du concept de "preference démontré". Le socialiste contestera aussi le concept de "responsabilité individuelle". Pour un socialiste, un individu est le produit des influences sociales qui l'ont faconnés. Un individu serait, pour un socialiste, la production d'une société. Une telle conception socialiste de l'individu est contraire au concept de l'homme selon la religion chrétienne. Selon la religion chrétienne, l'homme est responsable de ses actes. Il ira au paradis ou en enfer selon ses actes, selon les libres choix de sa conscience.

    Je partage ta vision des choses. Et d'ailleurs, lorsqu'on me demande de préciser ce que j'entends par gauche et droite, je réponds qu'à gauche l'individu n'est pas responsable d'avoir volé une pomme et qu'à droite il est l'acteur "le plus responsable de cet acte" (car personne ne nie en bloc le déterminisme).

    Ce que tu dis à propos du libre-arbitre chrétien m'a - par d'ailleurs - longtemps posé des difficultés. En effet, en tant qu'athée (de famille protestante, ça n'aide pas) j'ai toujours du mal à me placer dans le cadre d'une métaphysique chrétienne pour développer des idées politiques (individualisme, anarchisme, propriétarisme) que j'estime absolument contradictoires avec l'idée de religion (d'arrière monde j'entends). C'est aussi tout le paradoxe de la philosophie de Sartre.

  9. Ça ne veut rien dire en soi. On peut s'estimer gagnant sur le moment et avoir en réalité fait un mauvais choix.

    Si les libéraux commencent à expliquer que tous les échanges sont gagnants, il ne faut plus s'étonner qu'on les considèrent comme déconnectés de la réalité.

    Ce que dit Lemiamat correspond pourtant au principe de préférence démontrée chez Rothbard. Tous les échanges ne sont pas "gagnants" ni pareto-optimaux, mais ils maximisent le bonheur des deux parties (ou, pareillement, ils minimisent leur peine, pour reprendre Mises). À l'inverse, l'intervention de l'Etat rompt les accords passés librement ; ici il y a donc logiquement un perdant.

    Et peu importe les erreurs des personnes, c'est justement ce qui fait qu'il y a un marché (l'ignorance chez Hayek etc.).

  10. Bonjour ernest

    Certes, la philosophie gauchiste n'est pas dangereuse, mais flatte dangereusement l'opinion publique - il n'est que de relire l'opuscule absolument indispensable de Philippe Bénéton, Les Fers de l'opinion. Enfin, la philosophie a toujours été iconoclaste, et sa fidélité à elle-même tient à ce qu'elle abat courageusement les idoles, sans crainte de froisser l'opinion (l'attitude d'Aron professeur est exemplaire à cet égard, en 68 comme en d'autres circonstances, Spinoza aussi, en d'autres temps, etc., etc., etc.)

    Concernant l'orientation de l'opinion publique, c'est toujours le même tryptique : les intellectuels, les médias et l'école publique. Je suis d'accord pour dire qu'à l'époque de Sartre, l'intellectuel avait un prestige important pour une grande partie de la population ; ce qui est moins vrais aujourd'hui (mais ce n'est qu'une simple observation de ma part). Disons que je crains plus des programmes scolaires et de la bêtise des journalistes tous formaté à la même bouillie socdem, que des quelques fils de bourgeois français ou américains qui se prennent la tête avec Zizek et Badiou.

    Je ne connaissais pas Bénéton, qui semble intéressant notamment dans son Fléau du Bien.

  11. En tout cas, je suis sûr d'une chose : je n'ai jamais rencontré un professeur de philosophie de gauche qui puisse me prouver qu'il est cohérent. La gauche et la philosophie, je crois, se marient très mal et parfois même dangereusement, car les philosophes de gauche sont souvent des prosélytes qui s'ignorent, et c'est insupportable pour un libéral (Aron a raison, contre Sartre). Ce prosélytisme, qu'on a fâcheusement appelé "l'engagement", implique la négation d'un fondement philosophique majeur : la nécessité d'une distance critique, la mise en suspens de nos propres jugements. En somme, les gauchistes philosophes jugent d'abord, "pensent" ensuite. Ceux-là n'ont pas lu Aristote… qu'on devrait imposer à tous les philosophes de gauche.

    Michel Foucault est l'auteur le plus cité dans les publications de sciences humaines aux USA à notre époque. Même si on peut le regretter, il faut être honnête et dire que la philosophie contemporaine est monopolisée par des gauchistes… et n'est plus du tout dangereuse car elle reste cloîtrée dans les salons chics des normaliens.

    Bienvenue aux nouveaux.

  12. Le terroriste de salon Slavoj Zizek est de passage en France pour la sortie de son nouveau livre, Après la tragédie, la farce ! et poursuit ses singeries habituelles.

    Il est passé ce matin à France culture, et ce soir c'est chez Taddéi qu'il vendra sa sauce lacano-marxiste. (je regrette déjà l'époque Sloterdijk pas vous ?)

    [dailymotion]xbuc5i[/dailymotion]

  13. J'ai vu Avatar mercredi, qui est très classique et ne bouleversera pas l'histoire de cinéma comme nous le prédisaient certains critiques.

    Toute la première heure est très bien, puis on retombe dans du déjà vu cents fois. Une remarque à ceux qui l'ont vu : pourquoi la première nuit où le héros se retrouve seul dans son avatar dans la forêt, les savants ne le débranchent-ils pas pour aller le rechercher le lendemain etc.. ? Ca m'a semblé un peu facile là.

  14. Concernant les PVD, avez-vous noté à l'occasion de cette grande messe de Copenhague l'imposition du thème de la "justice climatique", de la "dette climatique" et des "réfugiés climatiques" en tant que nouvelles catégories du droit international?

    +1

    Hayek aurait beaucoup à dire sur cette perversion du langage par les écologistes. Il avait déjà fait l'exercice dans La présomption fatale, avec les conséquences du mot "social" rajouté à toute les sauces. Aujourd'hui, on pourrait dire que le climat vient remplacer le social qui se fragilise petit à petit. Ils sont malins les constructivistes.

    Edit : titre du chapitre : "Notre langage empoisonné". :icon_up:

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