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ernest

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Posts posted by ernest

  1. Dociles ? 'Tention ! Leur mentor il sait se battre !*

    * démo à 4mn35

    Quel beau camelot du roi il aurait fait cet homme blanc bien viril. :icon_up:

    J'ai déjà vu Soral à une conférence, ce type est très impressionnant physiquement, surtout qu'il est toujours accompagné d'une dizaine de types pour le "défendre" contre ceux qui l'ont déjà tabassé - dit-il fièrement en pensant si fort à la LDJ. Et je ne parle même pas de sa force rhétorique, qui est ahurissante - malgré le flot de conneries qu'il sort à la minute sous un air pseudo-théorique.

  2. Je suis un jeune étudiant, administrateur d’un forum politique (Les jeunes et la politique, dont certains de vos membres y participent quelques fois)…

    En passant un peu de temps sur ton forum, je m'étonne d'y voir autant de partisans d'extrême droite, royalistes, réactionnaires, MPF, ou droite conservatrice. Ce n'est pas un reproche venant de moi, c'est que ça m'étonne un peu - je croyais que les seuls jeunes réac' étaient de bons et dociles soraliens. :icon_up:

    Vous l’aurez compris, mon cheminement intellectuel me conduit donc vers le projet rawlsiens, que je suis en train de décortiquer minutieusement avec sa « Théorie de la Justice ».

    Rawls, pour ce qu'il a à dire, il faut l'étudier par ses critiques : Nozick (Anarchie… 2e partie), Boudon (Effets pervers…) ou de Jasay (L'Etat).

    Néanmoins je ressens la nécessité de confronter cette perception du libéralisme, qu’on nome plus communément, « libéralisme de gauche », aux autres courants libéraux et leurs éclairages sur l’actualité (notamment économique).

    Se sentir obligé de mettre « de gauche » pour bien montrer - et se montrer - qu'on pense aux pauvres même lorsqu'on a compris la perversité de l'interventionnisme, révèle à quel point la République fait bien son travail. :doigt:

    Bienvenue.

  3. Et je remarque que, dette de la sécu et promesses hygiénistes de gouvernemaman aidant, il y a une focalisation sur la santé et la nutrition parmi les masses qui ouvrent un terrain et un plan d'attaque idéaux pour les libéraux de tous bords:

    - attaquer les dogmes nutritionnistes (sur le cholestérol, les graisses saturées, les glucides, l'obésité, etc.)

    - montrer comment ces dogmes sont le résultat de l'intervention étatique et ont causé de nombreuses morts inutiles

    - de là, amener les gens à réfléchir sur les mécanismes qui font que l'intervention étatique échoue ou plutôt est déviée et instrumentalisée systématiquement, mécanismes systémiques particulièrement visibles dans le cas de la nutrition, et remettre en cause le reste des actions des gouvernements

    Pour un néophyte culinaro-nutritionnel comme moi, tu entends quoi par dogme nutritionniste ?

  4. Mais franchement, la SEULE opinion qui ai jamais été exprimée dans un south park (dans presque tous les épisodes en fait), c'est "oulàlà, les extrémistes des deux bords ont tort. La vérité est quelque part entre les deux."

    J'ai lu quelque part que les créateurs étaient membres du Libertarian Party. Et puis il y a une allusion à Atlas Shrugged dans un épisode. Mais tu as raison sur les épisodes en général, qui restent d'une franche tolérance sur tous les sujets.

  5. Personne n'évoque South Park (qui est politiquement proche de nos convictions semble t-il). Ni The big bang theory, ou The IT crowd - dans l'univers nerd. Mais 1) je ne connais pas toutes ces vieilles séries dont vous parlez et 2) les séries sont trop à la mode aujourd'hui pour que j'accorde un quelconque intérêt à ce phénomène de société (notons qu'on édite de nos jours des livres contenant le programme de philosophie de terminale illustré par des séries télés - à chaque notion, une série "correspondante").

    Voici l'horreur :

  6. Lucilio a raison: lis Gustave Lebon, si tu veux comprendre la psychologie de la foule. Ou Gabriel Tarde.

    C'est quoi cette histoire de psychologie des foules en deux mots ? J'ai un peu peur que ce soit de la sociologie comme on aime pas trop, avec pleins de cases bien rigides et des simplifications de comportements complexes. Mais je dois me tromper vu que vous avez l'air de tous conseiller cette lecture. :icon_up:

    Et puis ce Tarde, décidément je n'arrive pas à le situer. Sur Amazon, on l'assimile à Deleuze-Guattari et à Mai 68 dans les résumés des livres écrits sur lui :

    Malgré tout ça, ses textes ont l'air assez riches par ici. C'est un type bien finalement ? :doigt:

  7. à la limite il dit des choses pertinentes sur l'art, tout le reste est à critiquer sans concession.

    au contraire Wittgenstein conçoit un exercice pratique de la rationalité "en situation", valorise l'analyse du langage

    Sur Deleuze, en gros j'apprécie son ouvrage Qu'est ce que la philosophie ?, même si j'en suis revenu il m'a beaucoup aidé à aborder la philosophie, la littérature et l'art - quand j'ai commencé à m'intéresser à tout ça quoi. Je rajouterais son Anti-Oedipe qui démonte un peu Freud, et puis son analyse sur Sade et Masoch. À part ça, je suis bien d'accord pour critiquer toute la dimension politique - insipide - chez Deleuze. :doigt:

    Sur Wittgenstein, on m'a seulement dit que ce qu'il écrit sur le langage, Nietzsche l'a dit avec plus de force. Mais je ne connais pas du tout, du tout ce domaine donc je veux bien te croire. :icon_up:

  8. en même temps, il s'agit de Stanley Cavell…
    J'ai bien essayé de lire le livre de Cavell, mais je le trouve à la fois illisible, pédant et sans pertinence aucune.

    C'est le défaut de la philosophie analytique m'a t-on toujours dis lorsque je faisais pareilles remarques :icon_up: ; des pages et des pages qui étirent le propos sans qu'on voit où tout ça nous mène. Mais je crois que Cavell est important en ce qu'il a fait pour la reconnaissance d'Emerson au USA comme un philosophe américain à part entière. Personnellement, je ne comprend pas grand chose à Wittgenstein (avec ou sans l'aide de Cavell), et reste sur l'image qu'en a Deleuze, c'est-à-dire l'annonce de la mort de la philosophie par les "Wittgensteiniens".

    Cavell reste une référence pour ses mises en perspectives de sa philosophie au champ cinématographique :

  9. Et pour l'instant l'objectivisme me semble surtout être de la paraphrase de Thomas et Nietzsche ; c'est comme un thomisme sans Dieu ou un nietzschéisme rationaliste.

    C'est repartit pour un tour ! :icon_up:

    Pour Lacan ok, je reconnais qu'il "délire" souvent, ce qui n'était pas le cas de Freud ou Otto Rank (je pense sérieusement qu'il y a quelque chose à tirer de la psychanalyse, même d'un point de vue analytique).

    Mise à part la destruction de l'humanité par elle-même, je ne vois pas très bien ce que nous apportera la psychanalyse "consumériste" à long terme. (comme les prêtres, ils attisent les passions tristes chez les Hommes dirait Nietzsche-le-non-rationaliste :doigt: ).

  10. C'est bien toi qui es le tenancier de ce blog immonde, non?
    Je dirais même plus, nauséabond. Extrait :

    J'ai pas de chance tout de même. :icon_up: On me fait porter le chapeau d'un blog que je ne tiens pas le moins du monde. Le principe même du blog amateur m'est encore incompréhensible, voir critiquable - j'aime trop les livres pour lire de la littérature sur un écran. J'ai dû filer quelques textes qui s'y trouvent, pas mes meilleurs bien évidement, mais 1) je ne sais pas comment vous êtes tombé dessus, et 2) toute assimilation entre le contenu de ce site et moi même serait inopportune, car comme vous l'aurez remarqué je n'ai jamais signalé l'URL sur Liborg, ni dans mes citations, ni sur mon profil. Et puis il y a des choses très biens, d'autres moins.

  11. Evite de parler de ce que tu ne connais pas. Tu t'es suffisamment ridiculisé sur ton blog (même aux yeux de certains bouffe-curés de ce forum, c'est dire!) à tenter de parler de religions pour poursuivre sur le "conservatisme de droite".
    On peut trouver les idées diffusées sur son blog douteuse, voir gerbante, c'est pas une raison pour avoir un reflexe pavlovien à chacune de ces interventions.

    Là, je ne suis pas. C'est quoi cette histoire de blog sérieux ? :icon_up:

    A noter que si je t'ai épinglé de la sorte en pointant du doigt ton inculture, c'est parce que tu t'extasies devant un film (…)

    Non, non, non. Je m'extasie devant Jean Pierre Léaud et Harpo Marx moi. Je trouve Brüno rafraîchissant. Et les critiques qui croient résister à la propagande de la pensée-unique, qui croient être conscient des platitudes consensuelles de ce film, qui se voient comme les défenseurs de la haute Culture, qui se battent contre la débile jeunesse etc… Ils me font bien rire, surtout lorsqu'ils s'en prennent à moi, anarcho-réactionnaire de principe pourrait-on dire. :doigt:

  12. Ca en dit long sur ton intelligence et ta profondeur d'esprit. Si tu trouves un tel film, admirable, et bien je crois que, de ce fait, il est inutile d'avoir encore des doutes sur l'étendue de ton inculture.

    L'argument d'autorité dans toute sa splendeur. C'en est presque touchant. Il existe donc une corrélation entre l'intelligence, la profondeur d'esprit ou la Culture (terme gauchiste par excellence, que je n'utilise plus depuis des années) et les goûts cinématographiques !

    Bref, parler cinéma avec quelqu'un qui n'a sûrement aucune connaissance des écrits de Deleuze, Cavell, Zizek ou Daney sur ce sujet m'ennuie profondément. Il se trouve que je les connais aussi mes classiques, et Brüno reste un film admirable - pour ce qu'il vise bien entendu.

    + 1. Ca en devient vraiment pathétique. Faut pas s'étonner si le libéralisme ne convainc pas. Avec des gusses comme lui, on n'est pas sorti de l'auberge!

    Les conservateurs bien à droite qui reproduisent le cliché du libéral plein de fric, bien croyant, bien immobile ne font pas non plus avancer les choses.

    Edit : Aujourd'hui j'ai vu Inglourious Basterds, un peu lent pour un Tarantino, bien moins bon que ses premiers films.

  13. Mort cinglé à cause de la syphilis, en toute probabilité, comme la plupart des écrivains célibataires de son époque.

    Comme disait Mélodius, Nietzsche est un hyper rationaliste qui a compris que ce n'est pas la raison qui commande l'action humaine (ainsi qu'un certain nombre de libéraux raisonnables), que la raison est un dérivé de l'instinct et de la volonté - un mécanisme de persuasion. Et d'autre part qu'elle produit des illusions idéalistes lorsqu'elle n'est pas remise à sa juste place, qui doit être au service de la vie.

    Je regrette de ne pas encore avoir acheté :

    Quelqu'un l'a lu ?

  14. Oui, et en plus il faut se farcir sa mystique objectiviste de comptoir et son nietzchéisme mal digéré, d'une superficialité navrante : la volonté de puissance avec le vitalisme et la générosité en moins. Autant lire les originaux, Aristote, Machiavel et le moustachu.

    Non, non. On peut critiquer Rand, mais ne trahisons pas sa pensée, notamment sur Nietzsche.

    Je crois que Rand a admirée Nietzsche dans sa jeunesse, j'ai lu quelque part qu'elle a suivit les cours de philosophie antique et sur Nietzsche pendant ses études. Mais elle critique dès For the new intellectual en 1960, le rôle néfaste de Nietzsche sur l'individualisme :

    La rébellion de Nietzsche contre l'altruisme consiste à replacer le sacrifice d'un individu par les autres ; aux autres pour soi même. Il présente l'homme idéal non pas mué par sa raison, mais par ses instincts, ses sentiments et sa volonté de puissance. L'homme idéal serait prédestiné par sa naissance à contrôler autrui. (…) La logique et la raison sont futiles chez Nietzsche et la morale est inutile. (…)

    Ca continue sur la dimension asservissante de la réfutation de la religion chez Nietzsche, qui devient un asservissement par la force etc… Dire que Rand pompe tout à Aristote je veux bien, mais c'est l'inverse de Nietzsche : l'objectivisme des valeurs randien contre l'impossible vérité nietzschéenne qui ne connaît que l'interprétation en niant les "faits".

    Autre petite citation tant que j'y suis :

    Trop souvent, l'éthique individualiste se résume par : fais ce que tu veux, sans regard sur les droits des autres. Des penseurs comme Nietzsche et Max Stirner sont souvent cités à l'appui de ces théories. (…)

    Nathaniel Branden se plaint pendant le reste du chapitre sur l'injuste traitement fait à l'individualisme ainsi compris par les socialistes etc…

  15. J'ai déjà lu des livres sur l'histoire du libéralisme et j'ai envie de commencer à lire des auteurs. Vous me conseillez plutôt Hayek ? Bastiat ? Rand… ?

    Sur Hayek, la Route de la servitude bien sûr, dernièrement les Nouveaux essais réédités aux belles lettres par l'ami Alain Laurent est aussi une très bonne introduction à Hayek - tous les sujets de DDL sont abordés de façon synthétiques.

    Sur Bastiat, Johnnieboy a raison de préciser que son sens logique est indépassable et très enrichissant. Après à toi de voir si t'intérresses au protectionnisme lis les Sophismes, si tu préfères attaquer le socialisme plus globalement lis plutôt les Pamphlets.

    Et surtout, évite Rand comme la peste

    Je te conseille aussi, à titre personnel, la lecture de Thoreau.

    Thoreau m'a beaucoup déçu, sa Désobéissance civile traite de l'esclavage, de la guerre du Mexique et des amérindiens persécutés… Du coup, ce texte me semble un peu dépassé. Mais je signale tout de même qu'Onfray a assuré une partie de sa contre histoire de la philosophie à Thoreau et Emerson - cours très bien construits.

    Et enfin, Ayn Rand. :doigt:

    Honnêtement, c'est de loin ce qu'il y a de plus subversif - peut être avec Hoppe - dans la constellation de la liberté. Certes la morale randienne passe assez mal dans des débats politiques - et Bastiat ou Revel te seront d'un plus grand secours face à des socialistes enragés. Mais c'est toujours marrant d'observer les réactions face à : l'individu n'a pas à se laisser sacrifier par un collectif au nom d'un intérêt mystique supérieur, c'est non seulement contre-productif pour l'enrichissement de cette collectivité mais c'est surtout foncièrement immoral. Et là, des gens que tu connais depuis des années se barrent en t'insultant. :icon_up:

  16. Je partage cette vue. A croire que le CNC impose une grille de profils aux films subventionnés. Heureusement, ils ne sont pas tous mauvais.

    Arnaud Desplechin est la tête de file du cinéma français selon moi. Conte de Noël reste inégalé depuis sa sortie. Mathieu Amalric - l'acteur fétiche de Desplechin - est aussi très fort, très impressionnant, un Jean-Pierre Léaud inversé, un régal quoi… (Roi et Reine, Un homme un vrai etc…)

    Les méchantes subventions ne produisent donc pas que de la propagande socialiste. Et si on parle de propagande, les petits films d'auteurs qu'on critique à travers les bobos parisiens etc… sont inoffensifs par rapport aux grosses productions (subventionnés ou non) sentimentales qui ne bousculent rien ni personne, et n'attisent que l'immobilisme et l'altruisme de bas étage.

  17. Starwars CDLM. Beaucoup trop manichéen, en effet. Tout comme Matrix, une sombre bouse avec déluge d'effets spéciaux pour cerveaux formatés au jeu vidéo et abrutis à la mystique néo-bouddhiste de supermarché, après que ces cerveaux aient déjà bien souffert de la sous-culture médiatique commune. D'ailleurs j'approuve l'avis de Skeggjöld : Equilibrium est largement supérieur.

    Attention, je n'ai jamais défendu Matrix. Et Star Wars ne vaut véritablement que pour le "développement" d'idée politique. Sur les sujets d'anticipation disons, comme Matrix ou Equilibrium, ces films ne valent rien par rapport à ce qu'a écrit K. Dick dans ses romans voilà déjà 30/40 ans je crois. K. Dick écrivant sur les drogues qui travestissent la réalité (mieux qu'Equilibrium, Soleil vert, ou Fahrenheit - si si, les gens prennent des pilules et oublient même le jour de leur première rencontre) et surtout sur le rapport au temps et sa distorsion etc…

  18. Une détente de 90 minutes dont on se souvient toute sa vie (Star Wars).

    J'ai toujours considéré Star Wars comme une très bonne introduction à la science politique. Il y a tout dedans : rôle du héros dans un collectif, rôle de la mystique, critique de la démocratie, de la bureaucratie, de la technocratie, rôle géopolitique d'une centralisation dans une planète-ville-capitale, rôle des zones de non droits, conséquence du totalitarisme, avènement d'une dictature etc… Tout ça expliqué d'une façon assez manichéenne - à la Rand diront certains mauvais esprits. :icon_up:

    Bref, SW c'est un outil précieux pour penser la politique pour les jeunes qui ne pensent pas encore à acheter des livres de philosophies.

  19. L'expression "film psychologique français" devient chez certains (dont moi) une injure. :icon_up:
    Je ne peux qu'opiner face à cette conclusion :doigt:

    L'auto-flagellation occidentale. Un classique.

    La catégorie film psychologique m'est inconnue. Critiquer le cinéma 'français' a priori ne rime à rien. La question est de savoir ce qu'on cherche en entrant dans une salle de cinéma, une détente de 90' qu'on oublie le jour suivant ? une rencontre philosophique à la Deleuze ? etc…

  20. Vous avez encore le courage de fréquenter les salles parisiennes ! Personnellement, je les fuis comme la peste : les places coûtent près de dix euros dans les quartiers qui se trouvent à proximité de ma ligne et, les dernières fois où je m'y étais rendue, c'était pour entendre des rustres brailler à longueur de film, parler au téléphone et émettre des bruits très déplaisants de frottements de papier à bonbons et de mastication de pop-corn du début à la fin du film. L'indiscipline de ces gens a littéralement gâché mes dernières soirées au cinéma.

    Un parisien qui compte aller un peu au cinéma a grand intéret à s'acheter une carte illimité qui coutent 20€ par mois. Ce n'est vraiment rien, ça donne accès à quasiment tous les cinémas, y compris les salles d'arts et d'essais du quartier Latin, donc pas d'excuse de ce coté là.

    Pourquoi critiquer les salles parisiennes alors que nous avons encore la chance - à Paris - d'avoir encore quelques bons films à voir dans des cinémas qui ne diffusent pas que les grands block-busters US. D'ailleurs les salles avec du bruits et des gens qui parlent, c'est les salles le samedi soir pour des films souvent médiocres, dans de grands complexes (types UGC Bercy, ou sur les champs…) qui attirent une foule d'inhabitués.

    Mais je t'assure que les cinémas parisiens sont vides la plupart du temps, en semaine il y a quelques vieux et quelques étudiants voilà tout. Je ne sais pas dans quel quartier tu vis, mais les cinémas de Bastille ou encore le MK2 à la BnF ne connaissent jamais la cohue. Pas d'excuse non plus, et qu'on ne me sorte pas - finalement - que le cinéma est mort, s'il vous plaît ! :icon_up:

  21. Vu Demain dès l'aube, de Denis Decourt. Sur l'univers des jeux de rôles grandeur nature - sous l'époque Napoléonienne.

    On accroche vite à ces tarés qui font des soirées en costumes dans lesquelles la limite entre le jeux et la réalité devient vague. Je ne connais pas de rolistes qui jouent grandeur nature (c'est à dire que les gens sont en costumes d'époques et l'histoire se déroulent dans de grands espaces verts etc…), mais j'ai déjà constaté les effets des MMo ; donc je peux aisément imaginé à quel point un jeu peut être entraînant.

    Bref, quelques scènes assez loufoques sur ces historiens fascinés et passionnés.

  22. Bonjour, j’ai 18 ans je viens de passer mon bac et je vais très probablement entrer à l’IEP d’Aix-en-Provence à la rentrée à moins de réussir le concours de Paris.

    Ne désespère pas, Paris peut être plus facile, il n'y a pas les Bac +1 qui pourrissent les stats.

    Dans l’immédiat tout libéral même anarcap n’est-il pas libéral classique puisque c’est encore la position la plus susceptible d’être comprise et acceptée par la majorité ?

    Je vois plutôt dans l’anarcap non pas le premier venu qui croit que l’Etat est superflu et néfaste mais celui qui est capable de le prouver par a+b (sans quoi ce genre de position est franchement ridicule), ce qui est utile pour la marche générale du libéralisme. J’ai tout faux ?

    1) Le problème étant que le message libéral classique ne passe pas, quand bien même il serait totalement vidé d'une partie de son essence individualiste. [voir les partis "libéraux" en France] Ce qui nous oblige à penser que le problème ne vient pas du 'peuple' qui ne comprendrait pas, mais bien plus de l'incohérence d'une doctrine 'classique' pour qui l'Etat émerge de nul part, ne s'accordant pas avec les axiomes de départ (self-ownership, propriété privée, droit du premier occupant, rapports contractuels etc) - notamment sur le monopole de la justice et de la protection.

    Bref, tu auras le temps de te pencher sur ces questions passionnantes.

    2) On peut aussi voir le libertarianisme comme une sorte de résistance passive. Prouver par a + b que l'Etat est néfaste n'est malheureusement plus très utile désormais, notre système politique ne donne le pouvoir qu'au plus démagogue et populiste. L'idée serait plutôt de favoriser des révolutions individuelles, mais ça c'est plus personnel.

    Tu n'as donc pas faux, mais un libertarien est le premier à être conscient de son radicalisme politique, il n'y a rien de puéril là dedans. Au début aussi je ne comprenais pas les anarchistes, mais il faut bien des 'gardiens du temple de la liberté' qui nous rappellent à l'ordre lorsque les 'concessions' vont trop loin. [voir la scission d'Alternative Libérale après une dérive gauchiste par exemple]

    Bienvenue.

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